samedi, mai 13, 2017
samedi, octobre 08, 2016
ROBERT WURTZ : Notre NIJINSKI du sifflet pense toujours à l'arbitrage...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FFF, FIFA, FOOTBALL, INTERVIEW, LFP, Robert WURTZ, SOUVENIR, UEFA
jeudi, juin 09, 2016
ARBITRAGE : Notre Légende "NIJINSKI DU SIFFLET" arbitre toujours...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, INTERVIEW, LIGUE D'ALSACE, Robert WURTZ, SOUVENIR
jeudi, août 13, 2015
MATCH DE GALA : Robert WURTZ redevient notre NIJINSKI du sifflet...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ALAIN SARS, ALZHEIMER, ARBITRES, DIJON, FOOTBALL, MATCH DE BIENFAISANCE, Robert WURTZ, Sébastien MOREIRA
jeudi, juin 11, 2015
ROBERT WURTZ : L'histoire d'un arbitre aux talents d'artiste !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FFF, FIFA, FOOTBALL, HISTOIRE, Robert WURTZ, SOUVENIR
VOIR LE REPORTAGE : Robert WURTZ - L'Artiste au sifflet
mercredi, novembre 26, 2014
Robert WURTZ : Entretien Vidéo - Partie 2 : Ma vie d'Arbitre
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, FOOTBALL, MÉMOIRES, RENCONTRE, Robert WURTZ, VIDEO
Série d'entretien "au coin du feu" avec Robert WURTZ, ancien arbitre International alsacien.
Aujourd'hui 2ème vidéo : Robert WURTZ nous parle de sa vie d'arbitre. Émotions et chair de poule assurés.
Excellent visionnage à toutes et tous....
Robert WURTZ : Entretien Vidéo - Partie 1 : Ma vie de footballeur
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, FOOTBALL, MÉMOIRES, RENCONTRE, Robert WURTZ, VIDÉO
Série d'entretien "au coin du feu" avec Robert WURTZ, ancien arbitre International alsacien.
Aujourd'hui 1ère vidéo : Robert WURTZ nous parle de son enfance et de sa vie de footballeur.
Excellent visionnage à toutes et tous....
La rédaction d'ARBITREZ-VOUS - Vidéo : YOUTUBE
dimanche, novembre 02, 2014
ROBERT WURTZ : L'arbitre le plus déjanté de l'histoire du football français...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FFF, FOOTBALL, Robert WURTZ
Il a envoûté les stades et les plateaux télé. Robert Wurtz, l’arbitre de foot et d’ Intervilles le plus déjanté de l’histoire coule une retraite paisible dans les Vosges du Nord. Le Nijinski du sifflet revient sur son passé à coup d’anecdotes.
Bien sûr, l’homme est moins virevoltant que dans les années 70. Mais à 73 ans, la gestuelle est intacte. Et le charisme n’a pas pris une ride. Ceux qui avaient quitté Robert Wurtz en 2007 sur un AVC quasi retransmis en direct à la télé, alors qu’il arbitrait les vachettes d’ Intervilles , peuvent être rassurés. Robert Wurtz n’a pas changé.
L’arbitre le plus déjanté de l’histoire du foot coule une retraite paisible à Climbach, petite commune alsacienne, au fin fond des Vosges du Nord. C’est le village de sa femme Hélène. C’est lui, né à 800 m du stade de la Meinau à Strasbourg, qui a tenu à s’y installer. « Je voulais la paix », explique-t-il autour d’un kouglof et d’un vin d’Alsace dans le salon de son coquet pavillon. Le couple y vit depuis « le lendemain de la finale de la Coupe du monde 82 ». Chez les Wurtz, on compte en saison de foot plutôt qu’en années calendaires.
Scènes d’anthologie
Sans permis de conduire – « Je l’ai loupé deux fois, ils ne me verront plus » – il sillonne ce cadre vallonné à raison de deux heures de marche quasi quotidiennes. Fidèle à sa réputation. Dans les années 70, celui qui toute son enfance a été surnommé « le gros » a été le premier à comprendre que pour bien arbitrer, il fallait être en forme. « L’idée, c’était de toujours être au plus près du ballon, pour tout voir. » Cela lui vaut d’être élu cinq fois meilleur arbitre de France, d’officier lors de deux finales de Coupe d’Europe (1976 et 1977), d’une phase finale de Coupe du monde (1978) et de deux Euros (1976 et 1980).
Mais cela offre surtout au public des scènes d’anthologie. Comme lorsqu’il déborde d’un sprint dévastateur les ailiers eux-mêmes en train de déborder ! Ajoutez à cela une attitude grand-guignolesque et des gestes incontrôlés et voilà comment les Brésiliens lui dénichent, en 1974, le surnom de Nijinski du sifflet : « C’était un Brésil-Roumanie (2-0), il ne se passait pas grand-chose. Alors j’ai fait le show. À la fin, c’est vers moi que la trentaine de journalistes a accouru. »
Né d’un père clarinettiste à l’opéra de Strasbourg et d’une mère soprano, le surnom lui convient : « Mes parents m’ont empêché de faire comme eux. Le terrain de foot est donc devenu mon théâtre. J’ai toujours considéré que j’étais un chef d’orchestre au service d’un ballet. À une époque où on disait qu’un bon arbitre est un arbitre qu’on ne voit pas, cela a surpris. »
Face à Guy Roux
Mais son extravagance plaît. Elle lui permet surtout « d’apaiser les tensions ». Comme lors de ce PSG-Auxerre de 1989 où il implore Guy Roux de regagner son banc, à genoux, les mains jointes. L’entraîneur lui fait alors face dans la même posture. « L’image de ma carrière », résume-t-il avec ce fort accent alsacien « qui faisait très couleur locale pour Intervilles », mais a sans doute freiné les producteurs pour en faire un consultant télé.