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jeudi, juillet 16, 2015

FEGAFOOT : Suspicion de corruption sur l'arbitrage Gabonnais...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 16/07/2015 - Soupçons de corruption sur l’arbitrage...

Longtemps considérée comme l’académie de référence en termes de formation d’arbitres de football, le centre «Jules Marius Owenlélé» est désormais l’objet de vives critiques.

Des soupçons de corruption pèsent sur l’organisation de la Coupe du Gabon et précisément sur l’arbitrage, dont la majorité des éléments sont issus de l’académie de formation «Jules Marius Owenlélé», créé par l’actuel président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot). Justement, ce sont les diplômés de ce centre qui sont indexés : plusieurs indiscrétions font état d’enveloppes avant chaque rencontre de coupe. Le dernier cas en date est celui de la rencontre Nguen Asuku vs CF Mounana, où un arbitre aurait perçu des espèces sonnantes et trébuchantes. Pour informer le juge central de ce méfait, la juge assistante lui aurait envoyé un sms.

Conscient des éventuelles conséquences de cette supercherie, l’arbitre central a décidé de conduire convenablement la rencontre. Néanmoins le chef du département des arbitres à la Fégafoot a été saisi de l’affaire, qui est remontée jusqu’au président. D’où la sanction infligée à l’indélicate. En réalité, il avait été décidé unanimement de taire cette affaire qui vient vraisemblablement ternir l’image de Pierre Alain Mounguengui et surtout des arbitres issus de son académie. Et pour cause : beaucoup estimaient en effet qu’en accédant à la présidence du comité exécutif de la Fegafoot, Pierre Alain Mounguengui tairait les rivalités qui ont longtemps divisé le sifflet gabonais. Visiblement, il n’en est rien. Pire, les choses vont de mal en pis. Au point que l’on se demande s’il n’y a pas mélange des genres entre la commission de désignation des arbitres (CDA) et la Ligue national de football (Linaf).

L’on en veut pour preuve le dernier match de la phase aller entre FC 105 et CF Mounana, au cours duquel le portier Stéphane Bitséki Moto s’est mis à froisser, à mains nues, un de ses adversaires dans sa cage sans que le juge central ne daigne lui infliger une sanction disciplinaire. Ce dernier se verra par contre suspendre par la commission de la Fégafoot. Finalement, sur les quatre arbitres programmés pour ce match, trois ont écopé d’une sanction d’au moins un mois, c’est-à-dire jusqu’au 7 août prochain. Or, le mois d’août coïncide avec le stage M.A, qualifiant les arbitres. Un véritable handicap pour les arbitres sanctionnés, car ils ne peuvent s’inscrire aux matchs internationaux sans une licence obtenue à l’issue dudit stage. Aussi, il ressort que l’Ogooué Ivindo, qui n’a même pas une équipe en division d’élite, a dépêché deux arbitres à ce stage. Dans le même sens, la ligue du Woleu-Ntem, qui a deux équipes D1 (USO et USB), dispose de plus d’un représentant, en violation des textes.

Si ce n’est pas Akone Nzé, ressortissant camerounais, dont la Fégafoot a voulu régulariser la naturalisation et qui se trouve aujourd’hui à «Sans famille» pour faux et usage de faux, ou Gauthier Mbina qui a échoué au test d’arbitrage à Yaoundé au Cameroun, c’est Gaspard Elouma qui aurait atteint la limite d’âge, mais continue d’exercer. D’autres sources rapportent que la policière Hortense Elogho a été inscrite pour des matches internationaux alors qu’elle présente une inaptitude au terme de son opération chirurgicale. Comme on le voit, les pensionnaires issus de l’académie de formation «Jules Marius Owenlélé», tiennent la palme d’or de ceux qui torpillent le sifflet national. 

Source : GABON REVIEW






mardi, juin 23, 2015

PARAGUAY : La fédération suspend 3 arbitres FIFA pour soupçon de corruption

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 23/06/2015 - La Fédération paraguayenne (APF) a suspendu mardi trois de ses arbitres, après la diffusion de conversations téléphoniques de l'ex-président de la Fédération argentine (AFA) et ex-vice-président de la FIFA Julio Grondona, qui insinue l'existence d'arrangements. L'arbitre international paraguayen Carlos Amarilla (photo) ainsi que les arbitres de touche Rodney Aquino et Carlos Caceres sont concernés.

Dans un de ces enregistrements datant de 2013, on entend Grondona, décédé en 2014, dialoguer avec Abel Gnecco, représentant de l'AFA devant le Comité arbitral de la Conmebol et dire à propos d'Amarilla: «Ça s'est bien passé finalement, personne n'en voulait (...) et il a été le plus grand renfort qu'a reçu Boca depuis un an». Ces propos pourraient concerner le match aller des 8es de finale de la Copa Libertadores 2013, entre Boca Juniors et Corinthians (1-0), durant lequel officiait le trio arbitral suspendu. Amarilla avait refusé deux buts au club brésilien.

Source : AFP




mercredi, mai 27, 2015

FIFA : Six hauts responsables arrêtés à Zurich ce matin...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 27/05/2015 - Une vague d’interpellations sans précédent dans l’histoire de l’institution. Mercredi matin, six membres de la Fifa ont été arrêtés à deux jours de l’élection de son président pour une affaire de corruption présumée tandis que la justice suisse a révélé l'existence d'une procédure visant l'attribution des Coupes du monde 2018 en Russie et 2022 au Qatar. 20 Minutes fait le point sur l’affaire.

Qui a été interpellé ?


Six hauts responsables de la Fifa. La police suisse s’est présentée mercredi matin au luxueux hôtel cinq étoiles du Baur au Lac à Zurich, où sont réunis les dirigeants de l’instance en vue de l’élection de vendredi, pour interpeller plusieurs cadres de la Fifa. Accompagnés des forces de l’ordre, ils ont quitté les lieux par une porte secondaire, dissimulés par des draps tendus par le personnel de l’établissement.

Le vice-président de la Fifa Jeffrey Webb, l’ancien président de la fédération brésilienne José Maria Marin, le Costaricien Eduardo Li et de l’Uruguayen Eugenio Figueredo auraient été interpellés, selon la BBC. L’ancien vice-président de la Fifa Jack Warner, déjà impliqué dans de nombreuses affaires de corruption, fait également partie des personnes citées. Son président Sepp Blatter, lui, n’a pas été arrêté, a rapidement affirmé la Fifa. En tout, 14 personnes sont visées par l’enquête. Une conférence de presse est prévue à 11h au siège de l’instance.

Pourquoi ?


Le New York Times, qui a révélé l’affaire, affirme que ces personnes sont impliquées dans des affaires de corruption d’une ampleur de plusieurs millions de dollars. Les accusations portent notamment sur des attributions de coupes du monde, de droits de marketing et de télévision. Elles visent également des escroqueries par voie électronique, des faits de racket et de blanchiment d’argent. Elles visent essentiellement la Concacaf, l’une des six fédérations régionales de la Fifa en charge de l’Amérique du Nord et centrale.

La justice suisse, qui a agi sur demande des autorités américaines, indique « que des représentants des médias sportifs et de sociétés de marketing sportif seraient impliqués dans des versements à de hauts fonctionnaires d’organisations footballistiques (des délégués de la Fifa et d’autres personnes appartenant à des organisations affiliées à la Fifa) en échange de droits médiatiques et des droits de marketing de compétitions organisées aux Etats-Unis et en Amérique du Sud ».

En parallèle, le parquet suisse a révélé l'existence d'une procédure pénale contre X pour soupçon « de blanchiment d’argent et gestion déloyale » entourant les attributions des Coupes du monde de football de 2018 et 2022 et a saisi des documents électroniques au siège de la Fifa à Zurich. La procédure était ouverte depuis le 10 mars.

Mais que viennent faire les Etats-Unis là-dedans ?


Les dessous-de-table auraient été négociées aux Etats-Unis et de l’argent aurait transité par plusieurs banques américaines. Les autorités américaines ont par ailleurs demandé l’extradition des six interpellés. Outre-Atlantique, le dossier est suivi de près depuis plusieurs années.

Selon le Wall Street Journal, le FBI travaille depuis 2011 en collaboration avec Chuck Blazer, ex-cadre de la Fifa. Visé par une enquête pour évasion fiscale, l’Américain a transmis au FBI des enregistrements de plusieurs conversations avec des officiels de la fédération. Des renseignements qui ont mené au coup de filet du Baur au Lac.

Source : 20MINUTES








samedi, janvier 10, 2015

PAYS-BAS : 4 Pénalties dans le même match...soupçon de trucage ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 10/01/2015 - Heerenveen-Standard: la fédération néerlandaise va enquêter sur un possible trucage de l'arbitre

Les 4 penalties (dont 1 à retirer) sifflé par M. Espejo vendredi lors du match Heerenveen-Standard ne vont pas encore rejoindre les oubliettes du football. 4 penalties, c’est un peu gros pour le club néerlandais qui s’est tourné vers sa fédération pour enquêter sur la question.

Le scénario du match amical Heerenveen-Standard n’en finit pas de faire des vagues, aux Pays-Bas du moins. Les Bataves ne s’excitent pas pour le résultat du match mais bien par le scénario : 4 penalties sifflés (3 pour le Standard, 1 pour Heerenveen) dont le dernier manqué par Jaadi que M. Espejo voulait faire retirer. Dès après le match, le coach frison Dwight Lodeweges n’avait pas été par 4 chemins : «  Je ne veux accuser personne mais ressemble à une falsification de match.  »

Avec l’expérience de matches amicaux d‘équipes néerlandaises en Turquie, dirigés par des arbitres corrompus aux ordres de syndicats de paris, Heerenveen a contacté sa fédération qui va auditionner les représentants du club à leur retour de stage avant de s’adresser à l’UEFA et à la FIFA. L’accusation est là : M. Espejo a-t-il été payé pour ne siffler que des penalties ?
Source : SUDINFO.be