dimanche, août 17, 2014

FOOTBALL : N-CALEDONIE - Arbitres agréssés [suite]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Yohan Bako, un joueur de Gaïtcha, a agressé l’arbitre lors du match contre Magenta, samedi à Numa-Daly. Retour sur une situation de violence, devenue trop courante, qui empoisonne la vie du football calédonien.

Le football calédonien est malade de sa violence. Samedi, 15 h 45, stade Numa-Daly, le match entre Magenta et Gaïtcha, un des sommets de Super Ligue entre le champion sortant et son potentiel successeur, se déroule jusque-là sans accroc jusqu’au moment où Yohan Bako stupéfie le stade par un accès de colère totalement imprévisible.

Après un tacle par derrière de Pierre Wajoka sur son coéquipier Damien Wanapopo, Yohan Bako invective l’arbitre, Joseph Dinne, puis se précipite sur lui alors que celui-ci s’apprête à lui donner un second carton jaune. Tout s’enchaîne rapidement. Les deux hommes échangent quelques mots, puis Yohan Bako fauche l’homme en noir et lui assène des coups de pied alors qu’il est au sol. Le match s’arrêtera là. Place alors aux suites judiciaires.

Yohan Bako, 24 ans, venu présenter ses excuses à ses coéquipiers et à l’arbitre, était attendu à sa sortie des vestiaires par des policiers. Des images qu’on voudrait ne plus voir aux abords d’un terrain. Car l’acte du talentueux avant-centre, joueur d’habitude très calme, n’est hélas pas isolé cette saison. Trois rencontres ne sont pas allées à leur terme, une première.

 Yohan Bako n’a pas su se contrôler et a commis le geste de trop en agressant Joseph Dinne.
Il risque une lourde sanction sportive et sera bientôt jugé en correctionnelle.


Absent. Comment expliquer cette recrudescence d’agressions ? Comme souvent, le corps arbitral se retrouve sur le banc des accusés. Dans le cas du match de samedi, l’arbitre prévu pour diriger la rencontre était absent. Dans l’urgence, les responsables ont trouvé une solution de remplacement en nommant un arbitre n’ayant jamais officié dans l’élite. Une situation banale, dans une Super Ligue où le manque d’hommes en noir est criant. « Les clubs devraient nous fournir trois arbitres et ils ne le font pas, explique Joël Guillerm responsable de la Commission arbitrale. Et, c’est vrai, les arbitres ont peur d’officier. »

S’ils suscitent la crainte, les joueurs, en retour, se sentent frustrés et « incompris », selon les mots de Loïc Vessières, défenseur et capitaine du Mont-Dore. « On s’entraîne toute la semaine et, le jour du match, on a droit à un arbitre remplaçant. Sur le terrain, on sent que les arbitres sont sous pression. On n’a pas un arbitrage de qualité. Bien sûr, ça n’excuse pas l’agression. »



Solution. Lorsqu’il s’agit de pointer du doigt un responsable, le joueur vise plus haut. « En quinze ans de carrière, je n’avais jamais vu de match arrêté. Pour moi, tout part de la fédération. Ça fait deux ans que c’est le bazar. Il y a une ambiance malsaine, on ne sait pas qui dirige, le calendrier est mal géré et les arbitres aussi. C’est à elle de trouver des solutions. »

« Nous allons sanctionner de manière lourde et très rapidement », affirme Nicolas Guillemard, secrétaire général de la fédération.

Au final, les intéressés se renvoient la balle. Mais le malaise, lui, reste présent. Et, le football étant le reflet d’une société, ses racines vont puiser plus profond qu’une simple question arbitrale, selon Jean-Marc Case, ancien capitaine de Gaïtcha devenu entraîneur à Lifou. Il livre son analyse de la situation. « L’équipe de Gaïtcha a été fondée sur la coutume et le respect. La société évolue vite avec une montée de la délinquance et de la violence. Le football et les éducateurs doivent jouer un rôle éducatif et social pour l’endiguer. »

Une hauteur de vue qui tranche avec le marasme et la défiance qui règnent actuellement en Super Ligue.

Source : LNC

FOOTBALL : BEINSPORT - Patrice FERRI est-il arbitre ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


LE MULTIPLEX DE BEINSPORT : Patrice FERRI sur tous les fronts

Nous aimons, comme vous nous supposons, regarder les soirs de matchs, quand les contraintes arbitrales nous le permettent, le multiplex LIGUE 1 ou LIGUE 2 sur BEINSPORT.

Cette année une nouveauté, puisqu'à côté de Smaïl BOUABDELLAH, se trouve désormais Patrice FERRI l'ancien joueur de football qui a sévit dans des grands clubs comme Saint-Étienne, Lyon, Toulon ou Cannes.

Jusque là rien d'anormal, un duo commente les matchs et donne tour à tour la parole à tel ou tel correspondant.

Ce qui nous agace le plus, et au regard de certains courriers reçus nous ne sommes pas les seuls, c'est que Patrice FERRI se transforme en "ARBITRE PERMANENT" pendant toute la durée du multiplex, et ça c'est grave.

".... Pénalty à Bastia, Pénalty à Bastia...
- Alors Pénalty ou pas, mon cher Patrice..."

"... Accrochage dans la surface de réparation, l'arbitre ne siffle rien...
- Alors mon cher Patrice, votre avis sur cette faute !!"

-"... L'arbitre décide de sortir un avertissement à l'encontre du Lavallois !"
- Votre avis sur ce fait, mon cher Patrice !!"


Oh! Depuis quand Patrice FERRI est-il arbitre ! Depuis quand Patrice FERRI peut-il analyser une action en tant qu'arbitre ou ancien arbitre ! Depuis quand Patrice FERRI a-t-il le droit pour des milliers de spectateurs présents devant leur poste d'emmettre une opinion (ce que nous ne lui refusons pas et acceptons volontiers) au nom des Arbitres !

Nous disons chacun son métier et chacun sa croix. Les commentaires de Patrice FERRI concernant les tactiques de jeu, les techniques des joueurs, les transferts..... sont souvent empreint de finesse et de bon sens et entrent dans le champ des compétences que nous lui reconnaissons, mais dire : "Oui, là j'aurais sifflé pénalty" ou "Et non, il n'y avait pas expulsion, je trouve ça très sévère", là non, non et non.

La chaine BEINSPORT laisse planer le doute sur le fait que Patrice FERRI parle en son nom ou pas (quand il parle arbitrage), ce que pour notre part nous croyons mais encore faut-il que cela soit clairement affiché et dit.

Pour conclure, nous nous demandons pourquoi avec les moyens que possèdent la chaîne, n'a-t-elle pas envisagé la présence d'un ancien arbitre sur le plateau pour commenter avec précision et clairvoyance les actions litigieuses ou apporter son commentaire éclairé sur telle ou telle action prêtant à interprétation.

Nous sommes sûr que des candidats seraient sur les rangs et participeraient avec joie à cette émission, au demeurant très bonne. La chaîne en a-t-elle vraiment envie ou préfère-t-elle comme des milliers de supporters s'arrêter au premier avis venu ?




Alors à quand un vrai ARBITRE sur le plateau du MULTIPLEX de BEINSPORT ?.... et vous, qu'en pensez-vous, mon cher Patrice !!

La rédaction d'ARBITREZ-VOUS

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Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,


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samedi, août 16, 2014

FOOTBALL : PSG/BASTIA - Le coup de tête de Brandao [VIDEO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,


Accusé d’avoir asséné un coup de tête à Thiago Motta lors du retour aux vestiaires après le match entre le PSG et Bastia (2-0), Brandao est dans le collimateur des dirigeants parisiens. Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG qui a éloigné Motta de l’attaquant bastiais pour éviter que la situation ne s’envenime, a décidé de porter plainte contre le Brésilien.




FOOTBALL - COUPE DE LA LIGUE - 2ème Tour - DESIGNATIONS ARBITRES [26/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ,







RUGBY : Les FIDJI portent plainte contre l'arbitre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Les Fidji vont porter plainte contre l'arbitre qui leur a infligé cinq cartons jaunes lors de leur test-match perdu face à l'Italie (37-31) samedi à Crémone, a annoncé jeudi leur fédération. "Nous allons poursuivre l'arbitre gallois", a annoncé à la télévision nationale le président par intérim de la Fédération des Fidji, Berlin Kafoa. "Nous avons vérifié la vidéo du match et nous pensons que nous l'aurions emporté si ce nombre massif de cartons ne nous avait pas été infligé. Nous avons constaté que les plaquages étaient réguliers, et les cinq cartons injustes", a-t-il ajouté.

Avec ces cartons brandis par l'arbitre gallois Leighton Hodges, les Fidjiens se sont retrouvés quelques minutes à 11 contre 15 entre la 20e et la 28e minute. Ils en ont reçu un cinquième à la 67e. Le capitaine italien Sergio Parisse, qui fêtait sa 100e sélection, a pris lui aussi un carton jaune (73e), qui a laissé son équipe à 14 dans les dernières minutes.

Source : AFP

FOOTBALL : N-CALEDONIE : 2 arbitres frappés en 15 jours !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Le match de Super Ligue entre l’AS Magenta et le FC Gaïcha a dû être interrompu ce samedi après-midi, un arbitre a été violemment frappé par un joueur. Selon la Fédération calédonienne de football, un arbitre a été frappé par un joueur du FC Gaïtcha, lors d'une rencontre contre l'AS Magenta.

L'auteur des coups a été placé en garde à vue. Ce n’est pas le premier incident du genre à l’encontre des arbitres ou entre joueurs. Le dernier en date, il y a deux semaines s'était produit au cours d'une match entre l'AS Magenta et l’AGJP.


Sanctions football calédonien (14/08/2014) from NC 1ère web on Vimeo.

Le conseil fédéral du football en Nouvelle-Calédonie a décidé de ne pas prendre à la légère l'affaire de la bagarre du 1er août dernier, lors de la rencontre AS Magenta/AGJP. Des sanctions ont déjà été prises en attendant la décision finale de la commission de discipline qui se réunira ce mardi.

Le conseil de la Fédération calédonienne de football a décidé de sanctionner cinq personnes en les interdisant de stade et de compétition.
Une décision provisoire qui pourrait bien s'alourdir puisque la commission de discipline se réunira mardi prochain pour décider du sort définitif des principaux auteurs de la bagarre.

Le 1er août dernier, une bagarre avait éclaté sur le terrain au cours d'un match entre l'AS Magenta et l'AGPJ.
La Fédération calédonienne de Football veut mettre un terme à la violence lors des matches, de plus en plus fréquente au cours de ces dernières années.

Source : nouvellecaledonie.la1ere

RESEAUX SOCIAUX - CAEN/LILLE & Sebatien DESIAGE : ça parle...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Le match CAEN/LILLE fait beaucoup parler sur les réseaux sociaux.
A tort ou à raison, les followers se défoulent sur le web, sur la décision de
notre collègue Sébastien DESIAGE d'accorder un Penalty accompagné
d'un carton rouge.
Que ceux qui n'ont jamais commis d'erreur lui jette la première pierre ....



vendredi, août 15, 2014

VIDEO : Le KICK-SPRAY testé dans la rue.....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

Cette vidéo publicitaire pour UNIBET met en scène l'ancien arbitre de PREMIER LEAGUE
Dermot GALLAGHER, qui arpente les rues de Londres avec son KICK-SPRAY, à la grande
surprise des passants et des badauds qu'il rencontre....


LA RÉDACTION D'ARBITREZ-VOUS

VIDEO - Compilation des pires moments !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

Compilation des meilleurs moments ou pas d'ailleurs des arbitres tous sports confondus.

Une seule conclusion : "Dur, dur d'être un arbitre !!"

jeudi, août 14, 2014

RUGBY - LES ARBITRES DU TOP 14

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

La Fédération Française de Rugby et la Ligue Nationale de Rugby viennent de dévoiler la liste des 14 arbitres de rugby qui vont officier pour la saison 2014/ 2015. C’est un arbitre de plus par rapport à la saison précédente, 2013/2014. Il n’y a aucun départ à la retraite cette saison. La moyenne d’âge des arbitres du TOP 14 est de 37 ans, il reste stable. Le petit nouveau qui arrive en TOP 14 est Maxime Chalon du comité Limousin. Le doyen de cette saison est l’arbitre Patrick Péchambert (1969, fonctionnaire de Police) qui pro depuis la saison 2004 et a déjà arbitré 95 matchs de rugby du TOP 14 à la fin de la saison 2013/2014. Le plus jeune est Alexandre Ruiz (27 ans, agent hospitalier) qui pro depuis la saison 2011 et a déjà arbitré 14 matchs de rugby du TOP 14 à la fin de la saison 2013/2014. Le sponsor officiel des arbitres professionnels de rugby est toujours La Poste et cela depuis la saison 2007.





La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS
& matchs-rugby





RUGBY - ZOOM : Laurent CARDONA en TOP 14

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,


Arbitre de Top 14, Laurent Cardona a rejoint la Charente et le SA XV cet été. Cadre chez Peugeot, il marie vies familiale, professionnelle et le rugby.

En ce week-end de reprise de Top 14, qui démarre demain soir avec Bayonne - Toulon, Laurent Cardona ne sera pas au sifflet. Exempté pour la bonne cause: sur le sable de Mimizan, l’arbitre international - il a déjà officié en challenge européen -, toute fraîche recrue du SA XV, se changera en joueur pour défendre son titre de champion de France de "beach" avec les "Minots de Marseille".

Dernier clin d’oeil à la Provence qu’il a quittée au printemps dernier pour rejoindre cette Charente qu’il ne connaissait "pas du tout". "Mais je sais que mes parents se sont fiancés à Angoulême", sourit ce fils de Pieds noirs, qui a grandi à Lyon et a choisi, à 37 ans, de se lancer dans une nouvelle aventure.

Les compliments de Berbizier

"Un nouveau projet professionnel", précise le directeur après-vente de la concession Peugeot de la zone des Montagnes de Champniers. Chemise et cravate de rigueur, qu’il abandonne à l’heure du repas pour parfaire la condition physique. Quatre fois par semaine, cet ancien demi de mêlée rejoint les joueurs du SA XV pour suivre un programme personnalisé concoté par le préparateur Pierre Sagot.

Au programme, "impulsivité et cardio", détaille Laurent Cardona, qui s’est définitivement tourné vers l’arbitrage à 24 ans, "parce qu’on m’a dit que j’avais les qualités pour ça".

Ce qui s’est vérifié au fil d’une ascension sans frein. Fédérale 3, Fédérale 2, Fédérale 1, avant d’arbitrer ses premiers matches de Pro D2 à 29 ans. Puis de faire ses grands débuts en Top 14 le 4 janvier 2010.

"Racing - Bourgoin. Défaite à domicile 18-17 sans aucune contestation, se souvient-il. J’avais eu Pierre Berbizier (ndlr. Alors manager du Racing) au téléphone quelques jours plus tard pour débriefer le match. Quand je lui ai dit que c’était mon premier de Top 14, il m’a répondu que ça ne s’était absolument pas vu." Venant du très pointilleux ancien patron du XV de France, ça vaut tous les compliments...

Le tableau du peintre Joël Blanc immortalisant cette rencontre traîne dans un coin de son bureau en attendant de trouver place sur un mur. Souvenir unique, même s’il a depuis arbitré des dizaines de rencontres.

Avec toujours le même leitmotiv: "Si je ne suis pas arbitre pro par choix de carrière, je le suis complètement dans l’attitude".


Et dans la préparation. Physique, donc, mais aussi technique, puisque chaque match fait l’objet d’une analyse vidéo avec son "coach" Franck Maciello. Avant de se fixer par écrit "les objectifs pour le match suivant."

Un travail presque quotidien qui ne l’empêche pas de servir également d’arbitre référent au Stade Rochelais - "Ils peuvent s’adresser à moi s’ils ont besoin d’un arbitre pour travailler" - tout en intervenant au SA XV à la demande des coaches.

Bref, un emploi du temps de dingue, "réalisable avec le soutien de mon employeur qui me facilite les choses". Et qui vient même de rejoindre les rangs des partenaires du club angoumoisin.

Avec le soutien, surtout, de son épouse Sandrine et de ses quatre enfants âgés de 3 à 15 ans, qui viennent d’emménager dans la maison fraîchement achetée à l’Isle-d’Espagnac.

"Car je viens avec l’idée de m’intégrer dans la région", assure Laurent Cardona qui attaquera une nouvelle saison avec Bayonne - Oyonnax le 23 août avec rêve: "Ce sera dur désormais d’arriver au plus haut niveau international car le niveau est très haut en France, mais j’ai comme objectif de faire la finale du Top 14. Au moins une fois!"

Source : LA CHARENTE LIBRE

FOOTBALL : LFP - Commission de Discipline [13/08/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

Réunie le 13 août 2014, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1

Un match ferme :
Ricardo Carvalho (AS Monaco)


Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant
10 rencontres de compétition officielle
(Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis.
La sanction prend effet à partir du mardi 19 août 2014 à 0h00.
Jordan Ferri (Olympique Lyonnais)


1ère journée : SC Bastia – Olympique de Marseille du 9 août 2014
Comportement des supporters du SC Bastia : La Commission décide de placer le dossier en instruction.

LIGUE 2

 2e journée : ESTAC – Tours FC du vendredi 8 août 2014
Exclusion de M. Michel Padovani (entraîneur adjoint de l’ESTAC) :
La Commission convoque M. Padovani pour sa séance du jeudi 4 septembre 2014 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.

FOOTBALL - FIFA : Les Arbitres désignés à NANJING 2014

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

La FIFA a dévoilé le nom des Arbitres et Arbitres-Assistants qui officieront aux JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUNESSE à NANJING (CHINE) du 16 au 28/08/2014.

Tournoi Olympique de Football Garçons


Zone Afrique

Maguette NDIAYE - SÉNÉGAL

Arbitre assistant
Jerson DOS SANTOS - ANGOLA
Elvis NOUPUE - CAMEROUN

Zone Asie

FU Ming - CHINE

Arbitre assistant
CAO YI - CHINE
MA Ji - CHINE

Zone Europe

Sascha AMHOF - SUISSE
Arbitre assistant
Alain HEINIGER - SUISSE
Remigius ZGRAGGEN - SUISSE

Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes

Ricardo MONTERO - COSTA RICA

Arbitre assistant
Marco DIAZ - GUATEMALA
Geovany GARCIA - SALVADOR

Zone Océanie

 Abdelkader ZITOUNI - TAHITI

Arbitre assistant
Paul AHUPU - TAHITI
Terry PIRI - ILES COOK

Zone Amérique du Sud

Daniel FEDORCZUK - URUGUAY
 Arbitre assistant
Javier BUSTILLOS - BOLIVIE
Luis MURILLO - VENEZUELA



Tournoi Olympique de Football Filles

Zone Afrique

 Gladys LENGWE - ZAMBIE
Arbitre assistant
Emmanuella AGLAGO - GHANA
Bernadettar KWIMBIRA - MALAWI

Zone Asie

HE Jin - CHINE
 Arbitre assistant
CUI Yongmei - CHINE
Ensieh KHABAZ - IRAN

Zone Europe
Morag PIRIE - ECOSSE
Arbitre assistant
Petruta IUGULESCU - ROUMANIE
Manuela NICOLOSI - FRANCE

Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes

USA    Christina UNKEL - ETATS-UNIS
Arbitre assistant
JAM    Princess BROWN - JAMAIQUE
CAY    Wendy FISHER - ILES CAIMAN

Zone Océanie

Anna-Marie KEIGHLEY - NOUVELLE-ZELANDE
Arbitre assistant
Nadia BROWNING - NOUVELLE-ZELANDE
Lata KAUMATULE - TONGA

Zone Amérique du Sud 

Marilin MIRANDA - PARAGUAY
Arbitre assistant
Liliana BEJARANO - BOLIVIE
Loreto TOLOZA - CHINE



La rédaction d'ARBITREZ-VOUS

FOOTBALL - SUISSE : Alain HEINIGER - Arbitre-Assistant FIFA

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

A 28 ans, Alain Heiniger est un des plus surs espoirs de l’arbitrage suisse. Assistant FIFA depuis cette année, il compte une bonne cinquantaine de matches à la touche en Super League. Actuellement, il se trouve en Chine pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse, avant, il l’espère, de gravir les échelons du football mondial aussi vite qu’il a gravi ceux du football suisse. Lui qui arbitre pour le FC Nord Gros de Vaud et habite Vuarrens sait très bien d’où il vient et admet avoir été très ému en recevant le prix de « meilleur arbitre vaudois » lors de la dernière Nuit du Fooball. Rencontre avec un homme sans prise de tête et extrêmement sympathique.



Alain Heiniger, d’où vous vient cette passion pour l’arbitrage?

Je m’en rappelle très bien, j’avais un match à Echallens, en juniors. Et pour tout vous dire, je n’étais pas très très bon (rires). J’avais 13 ou 14 ans. Et j’ai vu une annonce comme quoi ils recherchaient des arbitres. Comme j’en avais marre de me faire crier dessus pour mon jeu, mais que j’adorais le foot, je me suis dit: « Ca, c’est pour toi! ».

Vous avez commencé par les petits, forcément…

Oui, bien sûr. J’avais les juniors D le samedi matin, puis les C l’après-midi. Et puis, dès 18 ans, j’ai commencé en 4e ligue. J’ai apprécié et je n’ai jamais lâché. En fait, je me suis vite aperçu, pour reprendre ce que je disais il y a quelques instants, que je me faisais moins engueuler en sifflant plutôt qu’en tapant dans le ballon! Le football m’a beaucoup apporté.

Vous avez régulièrement gravi les échelons, devenant aujourd’hui arbitre-assistant FIFA! A quel moment avez-vous décidé de vous retrouver à la touche?

En fait, cela s’est décidé assez vite dans la formation. J’ai su très vite que j’étais fait pour ce poste. J’avais un petit souci de personnalité à l’époque. Vous savez, je ne suis pas très grand, je n’étais pas sûr de moi. Comme arbitre central, cela posait un problème (rires). Là, à la touche, je suis épanoui. J’aime beaucoup ce que je fais et je ne regrette absolument rien.

Mais vous avez un rôle très compliqué à assumer, non? Les arbitres sont souvent médiatisés, en bien ou en mal, mais les assistants restent dans l’ombre…

Oui, mais cela ne me dérange pas. J’ai tout autant d’importance qu’un central, mais pas les mêmes responsabilités, simplement. Mais je vous garantis que quand vous levez le drapeau pour un hors-jeu, suivant où vous êtes, on se rappelle de vous (sourire). On a notre mot à dire, en tant qu’assistant, un vrai rôle à jouer dans le déroulement d’un match.

On vous a vu en préparation lors de Lausanne-Sion, sur le terrain de Saint-Sulpice…

Oui, et j’ai bien aimé! Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas retrouvé aussi près des spectateurs! Ca m’a un peu rappelé mes débuts… En fait, au début, je dois dire que ça m’a vraiment surpris. On entend tout ce que les spectateurs disent, les critiques, les blagues… J’avais vraiment oublié à quel point!

Dans un stade comme Saint-Jacques, vous n’entendez rien?

Non, les gens sont vraiment trop loin. J’entends un brouhaha, bien sûr, la foule qui gronde. C’est extrêmement motivant.



Plus que pour un simple match dans un stade vide?

Oui, mais ça c’est normal. Chaque footballeur vous dira la même chose… Quand vous arrivez dans un stade plein, le boulot est le même que dans un stade vide, c’est sûr. Mais au fond de vous-même, il y a quelque chose en plus. C’est le football, sa beauté.

Mais arbitrer un match, ou être à la touche, c’est la même chose en 2e ligue ou en ligue nationale?

Fondamentalement, oui. Mais la qualité amène la vitesse, c’est sûr. Et le contraire est aussi vrai!

Jusqu’à quel point pouvez-vous arriver? Une Coupe du Monde, c’est un rêve inaccessible?

Non, ce n’est pas inaccessible, mais, nous les assistants, on dépend des arbitres centraux. Si l’un d’eux est pris, alors oui, il y aura des assistants avec, je ne vous apprends rien. Mais c’est impossible de planifier quelque chose comme ça. Si cela dépendait de moi uniquement, je pourrais vous répondre plus précisément. Mais là, déjà, je dois être très bon sur le plan individuel, mais aussi espérer qu’un central le soit… et qu’il me choisisse pour aller avec!

Aujourd’hui, arrivez-vous vivre de l’arbitrage?

Non, non! J’ai un employeur à côté, à 100%.

A 100%! Mais vous arrivez vous entraîner tous les jours pour être au niveau qui est le votre?


Oui, je m’entraîne tous les jours. Je fais des entraînements spécifiques, envoyés par notre médecin sportif de l’ASF. On lui envoye les données physiques, il regarde et analyse tout ça. Le plus dur, ce n’est pas vraiment la préparation, c’est plutôt la récupération, qui est tout aussi importante.

Parce que vous pouvez être un mardi soir à Chiasso pour la Challenge League et le mercredi matin au boulot?

Oui, tout à fait. Bon, mon employeur est très flexible, pas de soucis de ce côté-là. Mais je n’ai pas beaucoup de vacances, ça c’est clair. En fait, mes vacances, je les utilise pour partir en stages ou sur des tournois.

Vous avez quelque chose de prévu à ce niveau-là, bientôt?

Oui, et je m’en réjouis beaucoup! Je suis depuis la mi-août aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, en Chine, c’est déjà un événement extraordinaire, mais j’en espère évidemment encore plus.

Vous aimeriez être professionnel? Vous estimeriez cela juste pour arbitrer des équipes de haut niveau?

Qui n’aimerait pas vivre de sa passion? Bien sûr qu’être professionnel ce serait un rêve pour moi. Mais à quoi cela sert que j’y pense? Aujourd’hui, il n’y a pas cette possibilité en Suisse. Donc, on fait sans. Dans un monde idéal, vous connaissez ma réponse, mais dans celui que je connais, c’est impossible. Alors, voilà.

Etes-vous favorable à la « Goal-Line Technology »?

Oui, j’y suis très favorable. Convaincu à 100%. Prenez le match entre la France et le Honduras à la Coupe du Monde: elle a servi à bon escient. Même moi, en regardant ma télévision, je n’arrivais pas à me convaincre que le ballon était entré. Là, en dix secondes, on vous apporte la solution. Parfait.

Et la vidéo?

Non. Clairement non. Le football doit être le même pour tous, des juniors à la FIFA. Ca a l’air contradictoire avec ce que je viens de dire concernant la Goal-Line Technology, je sais…

On allait vous le dire…

Mais en fait, pas du tout. La vidéo, c’est autre chose, c’est bien plus compliqué à mettre en place et on n’arrivera jamais au 100% de fiabilité. Avec la technologie sur la ligne de but, on peut y arriver.

Comment jugez-vous le niveau de l’arbitrage en Suisse?

Sincèrement, il est très bon. Mais pas seulement en ce qui concerne l’élite! Déjà à l’ACVF, la formation est très bonne. On est encadré comme il le faut, la qualité d’instruction est excellente. Des anciens grands arbitres nous enseignent la marche à suivre, les écueils à éviter. Nous sommes bien suivis, dès l’ACVF, j’insiste.

Il y a quand même une marge d’amélioration, non?

Oui, bien sûr, comme dans tout.

Par quoi passe-t-elle cette amélioration potentielle?

On y revient, bien sûr: par le professionnalisme. On ferait un grand pas en avant avec cela, mais de nouveau, ça ne sert à rien d’en parler tant que ce n’est pas en place. Je préfère me dire qu’on fait le maximum avec la situation actuelle.

On entend toujours parler du FC Bâle, qui serait avantagé par les arbitres. Sa position dominante en Suisse, ses supporters bruyants, son influence en coulisses… Vous qui vivez les matches de l’intérieur, vous nous confirmez que vous levez plus facilement le drapeau en faveur du FC Bâle?

Mais évidemment que non (rires)! Tout ça, ça vient de l’extérieur, des journaux… Tout le monde parle du FC Bâle, le moindre petit truc prend des proportions énormes, mais moi, je peux vous dire que je vais arbitrer là-bas comme dans n’importe quel club.

Excusez-nous d’insister, mais quand vous avez tout Saint-Jacques qui réclame un hors-jeu, le hurlement de milliers de fans… Ca influence un être humain, même le plus honnête et le plus incorruptible qui soit, non?

Non, je ne trouve pas que le public ait de l’influence sur une de mes décisions. Je suis sûr du contraire. Il y a de l’adrénaline, c’est sûr, mais on apprend à gérer cette pression. Avant un match, je suis nerveux, je suis concentré, et j’entre dans ma bulle. Sincèrement, quand vous avez une longue balle et l’attaquant hors-jeu d’un demi-mètre, vous n’avez pas le temps de vous demander si c’est un joueur de Bâle ou d’YB ou de Lausanne… Vous n’y pensez même pas. Hors-jeu, vous levez. Point.

Vous vous concentrez comme un joueur de football avant un match?

Oui, je crois. Pour moi, le match commence dès l’arrivée au stade. Il y a diverses étapes, l’échauffement, l’avant-match… Après, ça dépend des personnes. En ce qui me concerne, j’entre en « hyper-concentration » cinq à dix minutes avant le match. Comme je vous l’ai dit, je mets dans ma bulle, et je n’entends plus rien d’autre que les sons du match.

Vous avez une bonne relation avec les joueurs?

Dans l’ensemble, oui. En Suisse, il y a un bon état d’esprit.

Vous les tutoyez? Si vous croisez un joueur dans un bar ou en vacances, vous allez discuter avec lui?

Non, ça ne m’est jamais arrivé. On ne se voit que lors des matches, on peut parler un peu avant, se dire bonjour, mais c’est tout. Dans l’ensemble, ça se passe très bien. Tout le monde est professionnel. Mais ce ne sont pas des relations amicales, non. De bonnes relations de travail, c’est tout.

Tiens, d’ailleurs, vous parlez en quelle langue aux joueurs?

Cela dépend… On peut passer de l’une à l’autre en une seconde. Un Sion-Lausanne, je vais parler en français, mais tout d’un coup dire quelque chose en allemand à l’arbitre. Et on peut parler en anglais avec un étranger. Lors d’un Sion-GC, par exemple, c’est comme ça vient. Je peux demander à un joueur de se calmer en français pendant qu’il m’engueule en allemand, ou le contraire (rires). On n’a pas de consignes à ce niveau-là. Ce sont les beautés de la Suisse (sourire).

Comment ça se passe dans votre tête, quand vous faites une erreur manifeste? Enfin, pas sur le moment, mais quand vous vous en rendez compte, après la partie?

C’est un très mauvais sentiment. Sur le moment, vous vous dites: « Mais qu’est-ce que j’ai fait? » Et après, vous regardez la vidéo, vous essayez de comprendre pourquoi vous avez levé, ou pourquoi vous n’avez pas levé. On peut apprendre de chaque erreur.

Comment pouvez-vous progresser? Mal juger un hors-jeu, ce n’est pas « améliorable », si?

Si. Vous savez, on est inspecté à chaque match, il y a un débriefing après. On parle de ce qui a été, de nos erreurs, d’où on peut progresser. D’ailleurs, on a une sorte de forum privé sur internet, où l’on peut analyser et discuter de nos erreurs à tête reposée. Pour un hors-jeu montré à tort, je dois être plus attentif, mieux anticiper, regarder partout. Chaque match est différent, il ne faut pas se prendre la tête avec les erreurs, mais il faut chercher à aller de l’avant. Comme on dit dans le canton de Vaud, « quand c’est fait, c’est fait », mais bon, on peut faire en sorte que cela se reproduise le moins souvent possible (sourire).

En cas de doute…

Je ne lève pas! C’est clair et net. Si je ne sais pas, je ne lève pas le drapeau. Allez, je vais vous donner un scoop…

Magnifique!

9 fois sur 10, si vous avez un doute, c’est que l’attaquant n’est pas hors-jeu.

Ce qui veut dire qu’à chaque fois ou presque que vous ne savez pas, c’est qu’il n’y a pas hors-jeu.

Voilà.

C’est fou, ça!

C’est le fruit des observations, de nos débriefings.

D’accord, mais il y a aussi la connaissance des attaquants qui intervient, non? Vous nous disiez ne pas savoir si Bâle ou une autre équipe jouait, mais vous savez quand même où vous êtes, non? Ca fait partie de la préparation de match d’un arbitre d’élite de savoir si GC joue en 4-3-3 ou en 4-4-2?

Mais bien sûr, c’est évident. Puisque vous aimez parler du FC Bâle, je sais bien, avec l’expérience, que Marco Streller est toujours à la limite. Ca fait partie du job, comme de savoir qu’une équipe a un ailier rapide, qui aime partir dans le dos du défenseur.

Il y a une grande solidarité entre les arbitres suisses?

Oui, on est un « team », mais il y a un côté « compétiteur », bien sûr. De nouveau, ça ressemble à une équipe de foot. Vous êtes soudés pour gagner sur le plan collectif, mais vous souhaitez aussi le meilleur pour vous-même à un niveau individuel. C’est humain et très sain, à mon avis. En ce qui me concerne, je suis souvent sur les matches avec Alain Bieri. A force, on se connaît bien. On a nos petites habitudes, les gestes, les regards… On se connaît par coeur.

Donc, si on vous suit bien… Si Alain Bieri est pris pour aller disputer une Coupe du Monde, vous avez de fortes chances d’y aller aussi?


Rien n’est acquis et cela dépend aussi et surtout de soi. Je dois être bon, déjà, avant de penser au reste. Durant chaque match, on donne le meilleur de nous-mêmes, en équipe, mais aussi individuellement. Par exemple, au mois de mars, nous sommes allés arbitrer Pologne-Ecosse, en match officiel, c’était génial.

Les A?

Oui, les équipes nationales. C’était à Varsovie, devant 45’000 personnes, dans le stade qui a accueilli la finale de l’Euro 2012. Forcément, ça marque.

Ca donne envie, surtout…

Il faut prendre tous les matches qu’on nous donne, avec humilité. Et travailler, encore et toujours. C’est la clé, je ne vous apprends rien. Vous me parliez de Coupe du Monde, mais ça ne vient pas comme ça. Là, je suis arbitre assistant FIFA, je suis allé en Youth League, j’ai les JO de la Jeunesse aujourd’hui… Il faut que je fasse mes preuves là avant de penser à la suite. Je ne me mets pas de pression, c’est déjà très beau ce que je suis en train de vivre…

Vous, le gamin du Gros-de-Vaud…

Oui, c’est fou, hein?

Vous avez été désigné « meilleur arbitre vaudois » lors de la dernière Nuit du football. Ca vous touche ce genre de choses ou ça passe loin de l’arbitre FIFA que vous êtes aujourd’hui?

Vous rigolez, j’espère! Quand j’ai reçu le courrier m’avertissant de cet honneur, j’ai eu pendant quelques fractions de seconde le fil de mon histoire qui m’est passé devant les yeux. Le gamin du Gros-de-Vaud, comme vous l’avez justement dit… J’ai été très ému, je vous prie de le croire. Et vous savez ce qui m’a particulièrement frappé?

Non?

Que l’ACVF pense encore à moi. Je m’explique: je n’ai plus beaucoup de contacts avec cette association qui m’a formé et permis d’être où je suis aujourd’hui. Vu que j’ai quitté ce niveau-là, je n’ai plus besoin de participer aux causeries d’avant-saison et je n’y vais pas forcément. Pas parce que je ne veux pas, mais ça tombe souvent pendant d’autres activités au niveau suisse et je ne peux évidemment pas me dédoubler. C’est pour ça que recevoir cette récompense m’a surpris, mais surtout fait énormément plaisir. J’en suis très fier.

Mais c’est normal que l’ACVF pense à vous, non? Vous êtes un de ses plus dignes représentants au plus haut niveau du football mondial!

Sincèrement, je ne m’en rendais pas compte et j’en suis très fier. Si, au travers de cet article, j’arrive faire passer le message que l’ACVF m’a apporté énormément au travers de sa formation et que mon passage là-bas a été une école de vie fantastique, je vous en serais très reconnaissant.

Source ; FOOTVAUD.ch