mardi, septembre 09, 2014

FOOTBALL - NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 7 [19/09/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,


 









Cameroun/Côte d’Ivoire : Suspicion de fraude... et pression sur les officiels !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

La Fédération ivoirienne accuse la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) de chercher à soudoyer les officiels de la rencontre prévue mercredi le 10 septembre au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, par les soins de son homme de main, Landry  Tchadjouo.

La deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football Maroc 2015 s’annonce explosive dans le groupe D. Les Camerounais champions d’Afrique en 1984, 1988, 2000 et 2002 et les Ivoiriens dont l’unique sacre remonte à 1992 au Sénégal s’affrontent le 10 septembre prochain au stade Ahmadou Ahidjo. Les deux sélections ont remporté leur premier match, respectivement face à la République démocratique du Congo (Rdc) à Lubumbashi et de la Sierra Leone à Abidjan samedi dernier. Cameroun-Côte d’Ivoire est donc logiquement un match à grand enjeu.

Car, le vainqueur, en attendant la suite des matches de qualifications, prendra provisoirement la tête du groupe. Et même, à défaut d’une victoire, les Camerounais, dont l’équipe nationale de football fanion a été remaniée à plus de 80% au lendemain du fiasco de la 20e édition de la Coupe du monde jouée du 12 juin au 13 juillet 2014 au Brésil, pourraient, en cas de match nul se maintenir à la première place, grâce à une meilleure différence de buts marqués.

Les Ivoiriens dont la dernière rencontre à Yaoundé date de 2005 dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2006 en Allemagne  avec une victoire camerounaise 2-0, entendent cette fois jouer grandement leurs chances face au Cameroun privé de son attaquant vedette Samuel Eto’o, et des doyens Jean II Makoun, Assou-Ekotto, Alexandre Song, Achille Webo…

Toutefois, les Eléphants conduits par le Ballon d’or africain Yaya Touré redoutent sérieusement l’arbitrage. Pour les Eléphants, la Fédération camerounaise de football chercherait depuis plusieurs jours à corrompre les officiels de la rencontre. Il se dit, dans les milieux ivoiriens, que la Fecafoot a mis en mission un agent nommé Landry Tchadjouo pour corrompre le trio arbitral désigné par la Caf et dont La Météo a préféré garder secrète l’identité. Cette information qui semble irréaliste, est pourtant prise au sérieux par la Fédération ivoirienne de football qui appelle à la vigilance et en même temps, demande à ses supporters de rester en communion avec leur équipe nationale.

Du côté du Cameroun, l’on préfère garder le silence et se concentrer sur l’objectif N°1 qui est la victoire ce mercredi en vue d’une probable qualification pour la phase finale de la Coupe des nations prévues  prévue au Maroc du 17 janvier au 8 février 2015, après avoir manqué les deux dernières éditions, en 2012 au Gabon et en Guinée équatoriale et Afrique du Sud 2013. Mais, au-delà de cette bataille psychologique, Lions indomptables du Cameroun et Eléphants de Côte d’Ivoire, deux équipes qui se recrutent parmi les meilleures du continent malgré leurs prestations médiocres au Mondial brésilien (élimination des deux pays dès le premier tour et surtout la dernière place occupée par le Cameroun) vont certainement offrir au public un spectacle à la hauteur de leur renommée.

Les Éléphants n’ont pas pour but la simple qualification au prochain stade de la compétition. Ils rêvent de remporter le trophée africain. Hervé Renard, le nouveau sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a lui-même annoncé que son objectif est de remporter la Can Maroc 2015. Successeur de Sabri Lamouchi après l’élimination de la coupe du monde 2014, le technicien français, en compagnie de Patrice Beaumelle, tentera de reproduire son exploit avec la Zambie (vainqueur de l’édition 2012 au dépend de la Côte d’Ivoire).

L’arrivée d’Hervé Renard a bien donné de l’espoir à tout le monde pour faire oublier l’échec du mondial. Mais la mission est loin d’être facile, surtout après le départ d’un gros cadre de la sélection ivoirienne: Didier Drogba. Même s’il ne joue pas, l’attaquant de Chelsea était toujours présent pour partager son expérience avec ses coéquipiers. La soif de remporter un nouveau trophée va sans doute motiver les finalistes des éditions 2006 et 2012.

Pendant ce temps, la Rdc et la Sierra Leone, les deux vaincues de la première journée, auront à cœur de se rattraper, question de garder intactes leurs chances de qualification pour la prochaine Can. Selon le règlement de la Caf, les deux premiers de chaque poule rejoindront d’office le Maroc qualifié d’office en tant que pays organisateur. Rien n’est donc joué d’avance.

Bon signe ? C’est l’arbitre mauricien Rajindraparsad Seechum que la CAF a envoyé à Yaoundé pour diriger le match Cameroun contre Côte d’Ivoire comptant pour la deuxième journée de la phase des éliminatoires de la CAN 2015. Cet arbitre international depuis onze ans, revient à Yaoundé moins d’un an après avoir dirigé le 17 novembre 2013, le match décisif Cameroun contre la Tunisie comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014. Les Lions Indomptables avaient gagné ce match sur le score sans appel de 4 buts à 1, obtenant du coup leur passeport pour le Brésil.

Rajindraparsad Seechum, âgé de 43 ans, va-t-il encore porter bonheur aux Camerounais cette fois-ci ? En attendant de le savoir, «le Chauve» sera assisté de ses compatriotes Balkrisha Bootun et Vivian Vally. L’arbitre de réserve, lui aussi mauricien, a pour nom Parmendra Nunkoo. Le Commissaire du match, Massa Diarra, est quant à lui de nationalité mauritanienne. Tous ces officiels sont attendus à Yaoundé demain lundi alors que les Eléphants de Côte d’Ivoire sont annoncés mardi dans la capitale camerounaise par vol spécial.

Après la première journée de ces éliminatoires disputée ce week-end, le Cameroun et la Cote d’ivoire partagent la tête du groupe D avec trois points chacun alors que les deux vaincus de la journée inaugurale à savoir la RD Congo et la Sierra Leone ferment la queue. L’issue de la deuxième journée prévue mercredi prochain à Lubumbashi et à Yaoundé, pourrait permettre de voir clair sur la hiérarchie dans ce groupe.

Source : CAMER.BE et CAMEROON.INFO



FOOTBALL - LIGUE 2 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 7 [19-20/09/2014]

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lundi, septembre 08, 2014

FOOTBALL - LIGUE 1 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 6 [19-20-21/09/2014]

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"Nous les avons tant aimés" - Gérard BIGUET : L'intégrité à l'état pur !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Il a recueilli un compliment de Sir Cantona him self : « Qu’est-ce que vous pouvez galoper aujourd’hui ! » Il s’est brouillé avec le bouillant Luis Fernandez durant une rencontre: « "Je ne te parle plus !" A vrai dire, j’étais plutôt content d’avoir la paix jusqu’à la fin du match… » Il a regagné le rond central de Geoffroy-Guichard en conversant avec le numéro 10 des Verts de l’époque, un certain Michel Platini, au terme d’une action typiquement stéphanoise : « Je lui ai dit : le foot, c’est simple parfois. » Il a été témoin du génie de Diego Maradona dans son jardin napolitain du stade San Paolo, là où des supporters voyaient en un petit homme presque un demi-dieu : « Ce jour-là, sur sa première action, il a réalisé une passe en coup du foulard… » Il a assisté aux prémices du plasticage à la mode corse en essuyant quelques bombes agricoles dans la furie du stade Furiani de Bastia : « Les joueurs visiteurs devaient avoir le coeur bien accroché. » N’importe quel porteur du virus du ballon rond voit son état s’aggraver en la présence de Gérard Biguet. Car rien ne prépare au choc de la rencontre.

C’est au sein du domicile familial, situé à Conflans, que l’homme
échappait à la pression de son activité.

A son domicile de Conflansen-Jarnisy, l’ex-arbitre n’exhibe pas cette vie passée sur les plus beaux théâtres de verdure de la planète. Seuls quelques vestiges subsistent, comme ce fanion d’une finale de Coupe de France incrusté de son nom et épinglé anonymement à côté d’un tableau égyptien. Une photo l’immortalisant en action traîne négligemment près du téléviseur. Une longue poésie à la gloire de l’arbitrage (« Le cadeau d’une voisine ») interpelle tout au plus l’œil. Lorsqu’on lui demande quelques clichés de son activité passée, dix bonnes minutes s’écoulent avant de les débusquer.

Tel père, tel fils
Ce voile de pudeur colle finalement bien à la personnalité du "premier" Gérard Biguet : « Plus jeune, et même maintenant encore, j’ai toujours été plutôt effacé. Lorsque je passais à la télé, des amis demandaient à ma mère si c’était bien leur fils qui arbitrait. » Il s’en amuse. Il se connaît. Arbitre davantage porté « sur le dialogue que sur la répression », il a toujours eu l’image d’un homme droit. Un certain Bernard Tapie, du temps de sa forme olympienne à l’OM, ne le portait pas dans son coeur. Plutôt bon signe : « Il a tout fait pour que je n’arbitre pas un Paris-Marseille. D’ailleurs peut-être avait-il raison puisque son équipe s’est inclinée 2-1 avec un penalty pour le PSG… »

En décortiquant le parcours de ce natif de Briey, il était écrit qu’il siffloterait sur les pelouses de l’élite. « Mon père était arbitre au plus haut niveau régional, j’ai donc toujours baigné dans ce milieu. » L’acte de naissance de sa carrière se révèle toutefois plus exotique que cette simple filiation naturelle : « Un jour, alors que je jouais en district à Jarny, je fus expulsé. Après ça, j’ai troqué mes crampons de joueur pour ceux d’homme en noir. » Gérard Biguet a 21 ans et débute à Briey au plus bas de l’échelon. Le football rural fleure alors bon l’authenticité.

Sa réputation d’arbitre intègre lui a toujours collé à la peau. D’où
l’animosité nourrie à son égard par quelques modèles de probité
comme Bernard Tapie, du temps de sa forme olympienne
 Il y fait ses armes, apprend patiemment son métier tout en gravissant les échelons : de 1974 à 1980, les portes de la D4, D3 et D2 s’ouvrent. En 1979, les premiers pas dans l’élite. Un Laval-Nice qui restera à jamais gravé dans sa mémoire («Même avec Alzheimer, on s’en souviendrait »). Les premières intimidations. Le Niçois Bousdira, un poète, le tance : « Je le rappelle à l’ordre. A la fin du match, il me demande : "C’est votre premier match ? Et bien je peux vous dire que ce ne sera pas le dernier". »

Gérard Biguet tout sourire avec à ses côtés Rudi Völler, l’artificier en chef de la Mannschaft.
Que de souvenirs pour cet arbitre originaire du Pays-Haut.


San Siro, le Nou Camp
Un joli compliment de footeux. Mieux, une prophétie : jusqu’en 1992 et un Euro en Suède, Gérard Biguet a officié comme arbitre central en France et à l’étranger. Des matches de Coupe d’Europe inoubliables dans lesplus belles enceintes de la planète : « J’ai arbitré à San Siro (Milan), au Nou Camp cinq fois (Barcelone) mais aussi à Wembley (Londres), le vrai Wembley, l’authentique. » Il fouille sa mémoire, un vrai trésor. Il en ressort un joyau : « La finale des Jeux Olympiques à Séoul, un formidable Brésil-URSS. Les Jeux, quelle ambiance ! »
En cette époque post-olympique, signalons que Gérard Biguet
a arbitré la finale des Jeux de Séoul.
Dans ce listing vertigineux manque une Coupe du monde. Lui préfère s’attarder sur une anomalie géographique : « Un Metz-Nancy. J’étais inscrit au crayon de papier mais un autre nom, écrit au stylo, a finalement recouvert le mien. A l’époque, on ne pouvait pas arbitrer des équipes de son secteur. » Une autre époque, où l’on conversait avec des présidents de clubs humains comme Claude Bez, Loulou Nicollin. Et non avec des consortiums qataris ou des veuves de milliardaires. Une autre époque où l’on parlait de francs, « où l’arbitrage ne menait pas à la fortune. Au maximum, on touchait 2 500 francs avec lesquels il fallait régler ses frais de déplacement et d’hébergement… » Rien à voir avec la dizaine de milliers d’euros des arbitres d’aujourd’hui : « Mais ma plus grande richesse, c’est celle d’avoir dirigé des matches aux quatre coins du monde. L’arbitrage m’a permis de me construire. Sans cela, je n’aurais pas fait carrière dans le milieu bancaire. Arbitrer des rencontres où la pression est énorme a révélé une autre facette de ma personnalité. » Le "deuxième" Gérard Biguet, en somme…

Entretien de Jean-Michel Cavalli
Source : LE RÉPUBLICAIN LORRAIN




Sepp BLATTER veut instaurer le recours à la vidéo

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Sepp Blatter, qui a annoncé ce lundi être candidat à sa réélection, a fait une autre annonce qui va faire parler.

Dans une interview au Daily Mail, le président de la FIFA a confié vouloir mettre en place un système permettant aux entraîneurs de contester les décisions arbitrales, par le recours à l'arbitrage vidéo. Dans l'idée, « les entraîneurs auraient le droit, une ou deux fois au cours de la mi-temps, de contester une décision arbitrale, mais seulement lorsque le jeu est arrêté. »

Ce système implique la présence d'un écran en dehors du terrain, que « l'arbitre et l'entraîneur vont regarder, puis l'arbitre pourra changer d'avis, comme au tennis par exemple. » L'arbitre garde toutefois le dernier mot sur la décision.

Blatter voudrait essayer ce nouveau système lors de la prochaine Coupe du monde des moins de 20 ans, qui aura lieu en Nouvelle-Zélande en 2015. Il précise cependant que cette nouveauté ne pourra être mise en place que « là où il y a une couverture télévisuelle complète des matchs, ou lors des compétitions FIFA. »

Comme un message adressé à Michel Platini... 

Source : SOFOOT

dimanche, septembre 07, 2014

Un arbitre agressé dans le Calvados...

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Un arbitre agressé physiquement et verbalement par un joueur qui venait de recevoir un carton rouge dans le Calvados.

L'arbitre de la rencontre de football entre l'équipe hôte de Carpiquet et les Portugais de Caen a été agressé ce samedi soir vers 20h30.

Un joueur des Portugais de Caen  qui venait de recevoir un carton rouge à la 87ème minutes de jeu a lancé un violent coup de pied dans les parties génitales de l'arbitre. L'arbitre a été agressé physiquement et verbalement.

L’arbitre va porter plainte. La police est intervenue.

Source : TENDANCE OUEST

"Nous les avons tant aimés" : Georges KONRATH - Le chevalier du Sifflet des 80'

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Publié le 07/09/2014 - Le chevalier Georges

A plus de 70 ans, celui qui fut le numéro 1 français poursuit son aventure comme observateur d'arbitres de l'UEFA. Georges Konrath reste un chevalier du sifflet.
Il n'a pas changé. Ou si peu. La même humilité. Le même respect de ses interlocuteurs. La même volonté à fleur de peau de passer inaperçu.
Georges Konrath, 77 ans, citoyen de Schwindratzheim, enfant de la campagne, a émigré depuis peu à Cronenbourg, aux portes de la ville. L'ancien cadet d'Alsace de l'AS Hochfelden a fait du chemin. Sa carrière de joueur se brisa, en 1957, à 20 ans, en même temps qu'un de ses ménisques.

« J'ai ensuite repris comme entraîneur à Brumath, puis j'ai décidé de me lancer dans l'arbitrage. Sans ce coup du sort, je ne serais jamais devenu arbitre. »

Observateur et contrôleur
Sa progression au sifflet se fait par étapes, du niveau interrégional en 1970, fédéral en 72, à l'échelon international en 75 durant une quinzaine d'années. A la fin de sa carrière active, limite d'âge oblige, un poste d'observateur, de contrôleur à l'Union européenne, ponctue son quotidien.
« En France, il faut arrêter à 70 ans. Pas à l'UEFA. J'arrive la veille, dans une des villes européennes. Je rejoins les arbitres à 18 h et je les suis de bout en bout. Jusqu'à l'analyse technique et au rapport final, en anglais, sanctionné d'une note sur 10. En général, les arbitres sont bien physiquement et techniquement. J'ai pris des cours de langue sur le tard. L'anglais a remplacé le français et l'allemand. »


« Une école de la vie »
Georges Konrath se révèle particulièrement concerné par la journée de l'arbitrage, programmée samedi, et participera aujourd'hui au forum à la Maison des sports de Strasbourg sur le thème « Quel rôle pour l'arbitre et l'esprit sportif dans la société ? ».
« L'objectif, c'est que les jeunes puissent s'essayer à l'arbitrage. Les chiffres baissent. 900 contre 1 080 il y a deux ans. Nous avons besoin de recruter, d'encourager, de ne pas les voir se décourager. L'arbitrage est une merveilleuse école de la vie. »
L'évolution des disciplines a néanmoins transformé la fonction. « Aujourd'hui on ne peut plus arbitrer à haut niveau et travailler. Moi, j'étais commercial, responsable pour l'Est chez Cyba-Geigy. Avec des horaires adaptés, une hiérarchie compréhensive. On voyageait en train. On ne gagnait pas des fortunes. 40 francs quand j'ai commencé au plan national, 1 500 en fin de carrière. Maintenant, les arbitres sont bien payés et c'est normal. 5 000 euros par match européen, davantage en champions league. »
Mais le joueur de saxo et de clarinette des « Olympia boys » ne regrette rien de sa jeunesse, lorsqu'il joue aux cartes, au skat, tous les lundis avec ses potes, quand il s'occupe au jardin, taille les arbres, retrouve ses amis de la ligue d'Alsace, dont il fut président de la Commission régionale d'arbitrage, de 1988 à 92. « Il fallait alors mettre de l'ordre. J'ai des bons souvenirs de chaque période. J'ai fait le maximum. Je ne suis pas rancunier. »

Finale Coupe de France de football 1980 : US Orléans / AS Monaco
Georges KONRATH et ses deux Juges de Touche MM. GEYER et ROUXEL


Se faire respecter
Dans la boite à souvenirs, il y a des moments marquants, trois finales de coupe de France, « la rencontre avec les présidents de la République, Giscard, Mitterrand, celle avec des chanteurs comme Serge Lama », une de Coupe d'Europe, en 1982, entre le Bayern et Aston Villa. Un seul (petit) manque y apparaît, l'absence de Coupe du monde.
« En 1974, il n'y avait pas d'arbitre français en Allemagne. La FIFA me voulait moi, la France en avait prévu un autre. En 78 en Argentine, ce fut Robert (Wurtz), mon ami, celui qui m'a appris à souffrir avec lui, s'entraîner sous la pluie, la neige, comme les boxeurs, pour être fin prêt. Enfin en 1982, j'avais été désigné, mais j'ai refusé d'y aller ; je venais de perdre mon épouse, décédée fin 81, et je voulais rester auprès de mes enfants, Véronique, Denis, Alain, alors tout petit. M. Seipel, le grand manitou, m'avait dit "Tu es un des trois meilleurs au monde. Si la France ne joue pas la finale, c'est pour toi !" Et en 82, j'étais trop vieux. Tant pis. »


Passage à la vidéo
Georges Konrath a trop d'images inoubliables à l'esprit, pour commuer ce blanc en regret. Ainsi, ce match Écosse-Angleterre au Hampden Park lui laisse un énorme souvenir.
« 151 000 spectateurs, une ambiance de feu. Un vrai combat. J'ai sifflé énormément au début. Les Anglais ont gagné 1-0, les Écossais m'ont félicité et leurs supporteurs applaudissaient. » Wembley, Bernabeu, San Siro ou encore Old Trafford pour la venue du grand Ajax.
Passé, présent, avenir. « On ne peut pas comparer les époques. Il faut passer à la vidéo. Il n'y plus de fortes personnalités dans l'arbitrage, mais aujourd'hui, les arbitres sont mieux préparés. » Seront-ils encore d'attaque dans un demi-siècle pour se rendre au Kazakhstan, comme Georges Konrath, authentique chevalier ?

Source : Blog keke1212

Guy NOVES - BRIVE/TOULOUSE du 06/09/2014

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Top 14 (J4) : à Brive, Guy Novès n'a pas aimé l'arbitrage


Le Stade Toulousain a perdu à Brive (26-19) ce samedi pour la 4e journée de Top 14. Un deuxième revers à l'extérieur commenté par le manager Guy Novès qui a pointé du doigt la décision de l'arbitre de laisser un avantage sur le deuxième essai briviste en toute fin de rencontre.
Après la défaite du Stade Toulousain à Brive (26-19), Guy Novès est revenu sur le contenu du match de son équipe qui a encore montré deux visages. "Une première mi-temps très moyenne et une deuxième de qualité" analyse le manager toulousain qui a surtout insisté sur l'arbitrage de Romain Poite qu'il n'a pas toujours trouvé cohérent.

Guy Novès au micro France Bleu Toulouse : "Prendre un essai où il y a un en-avant signalé par l'arbitre et qu'il ne revient pas sur l'avantage, c'est vrai que c'est un peu frustrant. Après il faut respecter encore une fois la décision de l'arbitre. Mais on a failli prendre trois points sur un plaquage, il paraît, sans ballon mais en revoyant les images, c'est quand même très très sévère. On prend un carton jaune (Flood, 35e pour un plaquage dangereux. ndlr), est-ce qu'il est mérité, bon l'arbitre considère qu'il est mérité, pas de problème là dessus. Mais je regrette que sur le coup d'envoi, notre joueur est percuté en l'air, Harinordoquy en l'occurence, il y a juste une pénalité, on ne fait pas appel à la vidéo, peut-être que ça aurait mérité. Visiblement il y a quelques moments où même quand on est pris en l'air, on ne mérite pas de carton jaune".

Source : FRANCE BLEU

FUTSAL WORLD REFEREE : un nouveau site sur l'Arbitrage du FUTSAL

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Saluons la création d'un nouveau site consacré à l'arbitrage du FUTSAL !!

La rédaction d'ARBITREZ-VOUS se félicite du choix de ce passionné d'arbitrage qui va désormais pouvoir partager sa passion sur la toile, et donner envie à des milliers de visiteurs de devenir arbitre ou de s’intéresser encore plus au FUTSAL.
Un lien permanent vers le site FUTSAL WORLD REFEREE est désormais présent dans notre rubrique "LIENS & PARTENAIRES" en bas de menu droit.

Mais vous pouvez découvrir directement ce site en cliquant sur le lien suivant : http://futsalworldreferee.wix.com/futsal

Longue vie et bonne chance à ce nouveau site et à son créateur, qui fait rayonner l'arbitrage sur le net.

LA RÉDACTION D'ARBITREZ-VOUS

samedi, septembre 06, 2014

Benoît BASTIEN désigné par l'UEFA en Qualification U21

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Benoît BASTIEN vient d'être désigné par l'UEFA pour diriger la rencontre opposant l'ALLEMAGNE à la ROUMANIE en U21.

Ce match se déroulera le 9 septembre prochain au Magdeburg Stadium à 18h00.

Il sera accompagné pour cette rencontre de 3 autres français :






La Rédaction de ARBITREZ-VOUS

Le Cannes Bocca Futsal vers un forfait en ‪D1 ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

"J’ai la sensation qu’on assassine notre enfant". Les mots sont durs, frappants. François Behar est écoeuré, meurtri. Leur enfant, à lui, président du Cannes Bocca Futsal de 2005 à 2013 et Farid Benameur, manager général du club et pionnier depuis 1978, est à l’agonie. À une semaine de la reprise du championnat de D1 Futsal, la situation est critique. Il confie : "Oui, il est possible que le Cannes Bocca Futsal, dauphin du Sporting Paris et finaliste de la dernière Coupe nationale ne dispute pas le championnat cette saison".

Florent Massis, successeur de François Behar à la présidence en 2013, dispose du weekend pour trouver une solution. Et surtout, de 70.000 euros. Le montant de la subvention versée au club par le biais de la mise à disposition de personnel municipal auprès d’une association. "D’autres actions ont été privilégiées avec des moyens qui nous n’étaient pas destinés". Pour faire simple, cette aide doit être remboursée.

A qui la faute ?

"Il y a eu plusieurs notifications de la ville sans réponse, explique François Behar, la Mairie est dans son droit, c’est la loi. Mais qu’on soit clair, le club est sain financièrement, il n’y a pas eu de détournement d’argent, de malversations. Mais une grande négligence de la part du président". Après plusieurs rappels, le litige a donc été confié au service contentieux du Trésor Public. La relation de cause à effet est simple : si le remboursement de la subvention n’est pas versée au Trésor Public, elle bloque les subventions financières allouées au club par la ville. Indispensable à sa survie.

Pendant qu’une réunion de crise se tenait, ce vendredi, en Mairie de Cannes, les joueurs du CBF ont tenu à rendre visite au président afin d’avoir quelques explications. Des débats animés. Tant en Mairie qu’au siège de Florent Massis. "Il a jusqu’à lundi matin et la réunion exceptionnelle qui se tiendra de nouveau en Mairie. C’est à ce moment qu’on connaitra notre sort", souffle l’ancien patron.

Le foot et futsal cannois à l’agonie

Toujours membre du Conseil d’Administration du club, il ne peut cacher sa peine. Dans un monologue attendrissant, il se remémore, lui, le Boccassien, l’évolution du club, de son "bébé". Amoureux de sa commune comme du doyen des clubs français, crée en 1978. Pour lui, le CBF fait partie du "patrimoine cannois" et "ne peut mourir ainsi. 120 gosses à l’académie, 20 joueurs en D1, 30 en réserve... Après l’AS Cannes, ça pourrait faire beaucoup".

Parmi l’élite depuis la saison dernière, le Cannes Bocca Futsal, qui a terminé à un point de l’ogre Sporting, est en péril. Son manager et homme historique du club, Farid Benameur, puis "Bissa", autre figure des Mûriers, ont préféré partir. "Ce sont des hommes qui ont oeuvré pour le club, posé pierre après pierre, et qui ne peuvent que constater l’édifice s’effondrer. Maintenant, il faut réparer les erreurs. Quand on a 1 euro, on dépense 1 euro. Pas 3 ou 4...".

Une issue ?

Ni le ton, ni les propos sont haineux. François Behar souhaite juste que les erreurs -de négligence donc- de Florent Massis soient réparées. "Et dire qu’on allait être diffusé trois matches dans l’année, c’est du gâchis...". Inquiet, presque sans aucun espoir. Sauf si la providence s’emmêle. Ou que le président trouve une solution. "En revanche, si on s’en sort... Joueurs, staff, tout le monde est à 2000%. C’est le genre de difficulté qui soude un groupe".

Source : ACTUFUTSAL