mercredi, septembre 24, 2014

Bureau des Pleurs - Jocelyn GOURVENNEC : Je ne fais pas mon Caliméro, mais....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

D'habitude retenu, Jocelyn Gourvennec ne cache pas sa colère avant la rencontre de ce soir face à Metz, tempétant envers l'arbitrage et la prestation de ses joueurs à Monaco. > Ce soir à 19h au Roudourou « Je ne fais pas mon Calimero. Mais j'aimerais bien que l'on soit arbitré de la même manière que les autres. »




Hier, Jocelyn Gourvennec n'a pas feint son irritation envers le corps arbitral qui, depuis le début de saison, « n'arbitre pas Guingamp de la même manière que les autres », estime l'entraîneur breton. Un constat qui prend corps au regard des ralentis vidéos de la défaite à Monaco (1-0), dimanche dernier... « Je ne peux pas décolérer » « A l'issue du match, je m'étais abstenu de commentaires sur l'arbitrage. Manifestement, après avoir revu la rencontre, je ne peux pas décolérer. Je parle du penalty sur Beauvue et de la main dans la surface, flagrante. Il y a aussi davantage de retours à la faute dont les autres bénéficient et pas nous ». Des courroux qui s'amplifient encore un peu plus lorsque le technicien jette un oeil dans le rétroviseur. « En tant que petit du championnat, on n'est pas arbitré de la même manière contre les plus gros. C'était le cas jeudi (à la Fiorentina), et également dimanche. C'était aussi le cas contre Bordeaux, au Trophée des Champions et à Saint-Étienne avec M. Lesage. A Lorient et Lens, on a eu un arbitrage normal, parce que nous jouions des équipes de notre niveau. » Mais évidemment, puisque « l'arbitrage ne masque pas nos carences à Monaco », Jocelyn Gourvennec tance également la prestation de ses joueurs, « notamment les joueurs offensifs. J'attends d'eux qu'ils prennent plus leurs responsabilités. Je suis remonté depuis dimanche ! J'avais de l'ambition en allant à Monaco, où je n'ai finalement pas vu ce que j'avais vu une semaine plus tôt face à Bordeaux (victoire d'En Avant, 2-1), c'est-à-dire une équipe avec du caractère et du mordant. A Monaco, on a été trop passif, trop complaisant presque. Et ça ne me plaît pas, parce que ce n'est pas Guingamp, ce n'est pas mon équipe, ce n'est pas mon caractère ».

Source : LE TELEGRAMME

FOOTBALL : l'arbitrage vidéo n'existe pas ... cela dénaturerait l'universalité du football !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Permettre aux entraîneurs de demander le recours aux images vidéo dénaturerait le foot.

Sepp Blatter, président de la Fédération internationale de foot (Fifa) vient de lancer un ballon en forme d’autopromotion. Il propose que les entraîneurs disposent de deux à quatre «challenges» par match pour demander le visionnage d’images vidéo.

Après avoir fait adopter la Goal Line Technology (GLT), voilà M. Blatter parti sur une piste qu’il a toujours refusée: celle du soi-disant «arbitrage vidéo». Il ne s’agirait plus alors de vérifier, en une seconde, si le ballon a franchi la ligne de but ou non mais d’entrer dans le labyrinthe de l’interprétation des images.

Le caractère politique de ce revirement est flagrant. La FIFA est en difficulté sur des dossiers brûlants (dont l’attribution au Qatar de la Coupe du monde 2022) et elle est l’objet de forts soupçons de corruption. Sepp Blatter cherche donc à faire diversion et tente de se forger une image de responsable capable de réformer le football. Le duel annoncé avec Michel Platini, président de l’UEFA, pour la présidence de la FIFA (et qui finalement n’aura pas lieu) a poussé le président actuel à forcer l’allure.

Mieux vaudrait rire de cette mascarade pro vidéo si le football ne risquait d’en être la victime. Michel Platini n’a aucun doute sur les vraies raisons du projet: «Blatter est dans la communication. Il veut montrer qu’il est moderne. Mais au fond de lui, il est contre.» (Monaco, le 28 août dernier).

Le progressiste, en la matière, n’est pas Blatter mais Platini. La véritable révolution, c’est ce dernier qui l’a mise en marche avec l’arbitrage à cinq dans les compétitions UEFA. Ce ne sont plus trois arbitres mais cinq qui y officient désormais, les deux arbitres supplémentaires étant chargés des surfaces de réparation, où se déroulent nombre d’actions décisives.

Diego Simeone, le coach de l'Atletico Madrid, en grande discussion avec l'arbitre du match de la Supercoupe d'Espagne contre le Real Madrid, le 22 août 2014. (Dani Pozo. AFP)

Permettre aux entraîneurs de demander la vidéo présente de graves inconvénients. Ceci déposséderait les arbitres d’une partie de leur pouvoir de décision, alors qu’il s’agirait plutôt de le conforter. Et surtout, ce projet ferait entrer l’interprétation des images au cœur du football. Arbitres et entraîneurs se retrouveraient plusieurs fois par match face à un écran pour examiner s’il y avait bien but, penalty, faute grave, etc. Et quelle est ici la référence ? La télévision ! C’est-à-dire une entreprise de spectacle, avec ses trop nombreux ralentis qui déforment la perception du jeu. En outre, plus il y a d’images d’une même action, plus elles se contredisent et plus se faire un point de vue devient difficile. Une réalisation télévisuelle est une série de choix, et elle exclut autant qu’elle montre. Sans compter avec le temps que ces scrutations vidéo prendraient… On commence avec deux interruptions et on en demande ensuite toujours plus. C’est sans fin.

En réalité, l’arbitrage vidéo n’existe pas. L’arbitrage - avec les multiples décisions complexes qu’il implique - c’est l’affaire des arbitres, pas des images. Seule existe dans certains sports, très différents du football (tennis, hockey sur glace, football américain notamment), une assistance technologique à l’arbitrage très encadrée, avec dans divers cas des «challenges» accordés aux entraîneurs. Mais chaque sport a ses spécificités et ce qui fonctionne, plus ou moins bien, dans certaines disciplines, n’est pas nécessairement valable pour d’autres.

Seule la «Goal Line Technology» peut éventuellement s’appliquer au football. Vouloir par exemple y instaurer ce qui est en vigueur au football américain (ce sport fait pour la télévision et la publicité, aux temps de jeu très courts) n’a pas de sens.

Le rugby aussi est très différent du football. Mais il a connu récemment une instructive extension de l’utilisation de la vidéo. Celle-ci a rallongé les matches, haché le jeu, déresponsabilisé les arbitres. Le même danger guette le football. Premier sport du monde, il tire largement sa magie de sa fluidité, de son incertitude, voire d’une forme d’archaïsme.

En France, Frédéric Thiriez, le fringant président de la Ligue de football professionnel (LFP) tente de profiter de l’ouverture. Suggérant la coupe de la Ligue comme lieu d’expérimentation, il a rappelé au passage qu’il prône depuis dix ans l’assistance vidéo et que dans «la querelle des anciens et des modernes», les modernes finissent toujours par gagner. Le problème est qu’il ne s’agit pas ici d’être ancien ou moderne, mais d’être pertinent ou non. Or cela fait dix ans que M. Thiriez se trompe, avec autant d’obstination que de bonne humeur. A aucun moment il n’a apporté de réponse sérieuse aux deux questions essentielles sur ce sujet: qu’est-ce qu’une image de télévision (et son interprétation) ? Quelles seront les conséquences de la vidéo sur le jeu ? Tout le reste n’est qu’activité promotionnelle, culte de la technologie et faux-semblants.

Source : LIBÉRATION

mardi, septembre 23, 2014

FOOT : Formation d'arbitre en 1 week-end en Ligue d'Atlantique [VIDEO]

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Vous souhaitez devenir arbitre de football ? Des formules de formations innovantes se déroulent sur le territoire de la Ligue et de ses trois Districts et vous permettent d'obtenir le précieux sésame en moins de 48 heures (Stages en internat du vendredi soir au dimanche après-midi). Les sessions à venir : du 26 au 28/09/2014 pour le District de Loire-Atlantique (au CRT de Saint-Sébastien), du 03 au 05/10/2014 pour le District de Vendée (au CRT de Saint-Sébastien sur Loire) et du 17 au 19/10/2014 pour le District de Maine et Loire (à Trélazé).





FFF - D1 FEMININE - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 5 [4-5/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

FFF - DÉSIGNATIONS ARBITRES - DIVISION 1 FEMININE - 5ème journée - 4-5 octobre 2014
 
JOURNEE 5 - 4-5/10/2014
ARBITRES MATCHS / DESIGNATIONS

Arbitre centre : LABADOT CADINOT AURELIE
Délégué principal : JACINTO NUNO
Délégué adjoint 1 : HERVO ERIC
 
Arbitre centre : MOUGEOT EMILIE
Délégué principal : SION DANIEL
Observateur principal : DE PANDIS ANTOINE
 
Arbitre centre : BOURQUIN MAGALI
Délégué principal : BAYLE THIERRY
 
Arbitre centre : MAUBACQ JENNIFER
Arbitre assistant 1 : DUARTE PINTO DAVID
Arbitre assistant 2 : FEVRIER NICOLAS
Délégué principal : LAVAUD JEAN
Observateur principal : BARRIERE CLAUDE
 
Arbitre centre : ZINCK SEVERINE
Arbitre assistant 1 : SAMIR NAJIB
Arbitre assistant 2 : DUTOUR CEDRIC
Délégué principal : MARTIN SERGE
 
Arbitre centre : EFE AURELIE
Délégué principal : LOMBARDO DANIEL
Observateur principal : LAGRANGE CORINNE

La désignation des Arbitres pour la 8ème journée de NATIONAL est connue.
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après.

FOOTBALL - NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 9 [03/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,











La désignation des Arbitres pour la 9ème journée de NATIONAL est connue.
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après.

FFF - LIGUE 2 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 10 [3-4-6/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 10
du 3-4 et 6 octobre 2014

LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 9 [3-4-5/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,


LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 9
du 3-4 & 5 octobre 2014

la lourde conséquence financière de la suspension pour les deux arbitres belges

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , ,

La suspension de Jérôme Nzolo et Christof Virant aura des lourdes conséquences financières pour les deux arbitres, notamment pour le premier cité qui bénéficie d'un statut d'arbitre international.

Jérôme Nzolo et Christof Virant, tous les deux recalés à l'épreuve des tests physiques à deux reprises, ont été convoqués par le Referee Office le 24 février 2015 pour retenter leur chance. Ils ne dirigeront pas de matches tant qu'ils n'auront pas satisfait à ces tests.

Les deux arbitres ont avancé une blessure pour expliquer leur échec. En attendant, ils ne pourront plus se produire sur les terrains de Jupiler Pro League, mais seulement siffler des matches amicaux ou des rencontres de jeunes. Un coup dur, d'autant que cela représente un solide manque à gagner.


Manque à gagner
Arbitre international, c'est Jérôme Nzolo qui en subira le plus les conséquences. Vu son statut, il touche 2000 euros par prestation. Et un match européen lui rapporter 45000 euros. Sur l'ensemble des cinq mois de suspension, a calculé Het Nieuwsblad, cela représente donc une "perte" de 35.000 euros pour celui qui a été élu "Arbitre de l'année" à quatre reprises.

Source : 7sur7

LIGUE 1 - 6ème journée : l'avis de Bruno DERRIEN

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Chaque semaine, Bruno Derrien revient sur des faits d'arbitrage marquants à l'occasion des journées de championnat. L’ancien arbitre international évoque ce lundi plusieurs situation de la 6e levée de Ligue 1, et notamment le coup de coude de Florent Malouda ou les fautes des Parisiens Lucas Digne et Serge Aurier contre Lyon.

Lorient-Reims, hors-jeu sur le centre amenant le but rémois.
L’action ne prête pas au débat, il y a bel et bien hors-jeu. Les deux joueurs du Stade de Reims dédoublent sur la droite et celui qui arrive lancé pour centrer est bien devant la ligne défensive adverse, juste aux pieds de l’arbitre de touche. Mais paradoxalement, ce sont les situations les plus difficiles à juger… Plus l’action est proche, moins il y a de recul pour l’analyser. Bien sûr, le public peut ne pas comprendre au regard des images, mais il faut se montrer compréhensif avec les arbitres sur ce type d’actions, et ce sont souvent sur celles-ci qu’il y a le plus d’erreurs.

Metz-Bastia, le coup de coude de Malouda sur Cahuzac.
Le coup de coude est un geste qui s’est propagé sur les terrains depuis quelques années, comme la semelle qui vient prendre appui sur la cheville, le tibia ou le pied de l’adversaire. Ce sont des fautes qu’on ne voyait pas auparavant… Concernant le coup de coude, pour que le carton rouge soit de rigueur, il faut qu’il y ait un véritable mouvement volontaire du fautif. L’exemple le plus récent reste celui de Zlatan Ibrahimovic contre David Alaba lors du dernier match entre la Suède et l’Autriche. Après, il y a débat sur le fait qu’un joueur a besoin de ses bras pour s’équilibrer lorsqu’il saute. Néanmoins, a-t-on vraiment besoin de les avoir complètements écartés, je ne suis pas certain… Mais la volonté de nuire ou pas à l’adversaire direct, qui conditionne la sanction éventuelle, est difficile à déceler pour l’arbitre, qui ne voit la plupart du temps que deux têtes et des bras sur un duel aérien. C’est plus simple lorsque les coups de coude sont commis en duels au sol.

TFC-Caen, une histoire de penalties
Il y a deux éléments à analyser sur cette partie, mais je souhaite surtout m’attarder sur l’un d’entre eux. Passons sur le duel entre Ben Yedder et Pierre que le corps arbitral ne sanctionne pas. En fin de match, le deuxième penalty accordé au TFC n’y est pas, contrairement au premier, où la sortie du gardien de but normand est inconsidérée. Mais sur l’action entre Ninkov et Appiah… Il y a une petite faute du Caennais à l’extérieur de la surface de réparation, mais ensuite le Toulousain en rajoute énormément. Il n’y a rien, Monsieur Bastien est bien placé mais il se fait simplement abuser par la victime, qui en rajoute.

PSG-OL, les interventions de Digne et Aurier
Concernant le tacle de Lucas Digne sur Nabil Fekir, je suis d’accord avec Monsieur Buquet. C’est plus spectaculaire que méchant, les pieds de Digne restent au sol et Fekir se relève rapidement. Il y a de l’engagement, mais le carton jaune me semble adapté, ça ne mérite pas un rouge à mon sens. En revanche, concernant la faute de Serge Aurier sur Alexandre Lacazette, il y a débat… De mon point de vue, c’est difficile de se montrer catégorique dans un sens comme dans l’autre. Il y a bien faute, mais le Parisien annihile-t-il une action de but ? N’avait-il pas poussé son ballon trop loin pour pouvoir le récupérer ensuite ? Sa course était-elle bien lancée vers l’axe du terrain et le but adverse ? Tout cela relève de l’appréciation de l’arbitre… On nous parle du dernier défenseur, ça n’a aucun sens, dans les règlements cette notion n’existe pas. C’est la loi 12 qui fait référence à ce type d’action, et notamment la circulaire 12.06 de juillet 2011 : "Si dans l'opinion de l'arbitre, un joueur qui se déplace en direction du but adverse en ayant une occasion réelle de marquer est entravé intentionnellement et physiquement par des moyens illégaux c'est-à-dire au moyen d'une faute devant être sanctionnée d'un coup franc ou d'un coup de pied de réparation, ce qui prive l'équipe du joueur attaquant de la chance de marquer, le joueur coupable sera exclu du terrain (carton rouge) pour anéantissement d'une occasion de but manifeste". Dimanche, Monsieur Buquet n’avait donc pas cette idée de dernier défenseur en tête, et a sanctionné Serge Aurier d’un carton jaune car il a estimé qu’Alexandre Lacazette n’avait pas ensuite une occasion réelle de marquer.


Source : SPORT.FR

lundi, septembre 22, 2014

BELGIQUE : L'arbitre en situation d'insécurité arrête la rencontre...

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BELGIQUE - Le derby RUS Binche - Trivières, qui figurait à l’affiche de la 5-ème journée du championnat de 2-ème provinciale B hennuyère, n’a duré que 18 minutes, dimanche au Stade Meurée. Le temps pour l’arbitre d’exclure deux joueurs visiteurs, Kayan, à la 13-ème, puis le gardien Macaroglu (18-ème).

Certains joueurs de Trivières se sont alors sérieusement énervés et s’en sont pris à l’arbitre qui, s’estimant en insécurité, a décidé d’arrêter la rencontre.

Toutes les tentatives des dirigeants pour le faire revenir sur sa décision ont été vaines.

 Aucun but n’avait été marqué lors de l’arrêt de la partie qui va désormais se jouer au Comité provincial, lequel pourrait avoir la main lourde dans cette affaire.

Source : LE SOIR

dimanche, septembre 21, 2014

Affaire BITAM : La réaction de MM KERBADJ et HAMMOUM

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, était en colère hier lorsque nous l’avons appelé pour recueillir ses réactions à la suite des propos tenus par l’arbitre assistant du match CABBA-WAT, M. Bitam. Tout comme Hammoum, Kerbadj a donné rendez-vous à Bitam devant la justice.

M. Kerbadj, une première réaction après les propos tenus par M. Bitam, vous accusant d’avoir voulu qualifier le CRBAF en finale de la Coupe d’Algérie au détriment de la JSK.
Tout d’abord, je persiste à dire que je ne connais même pas cet arbitre. Si je le croise dehors, je ne le reconnaîtrai pas. Je le connais de nom seulement et je sais que c’est un arbitre assistant international. Peut-être qu’il ne m’est jamais arrivé de lui serrer la main. Je ne le connais pas de visage, comment alors puis-je l’appeler au téléphone pour lui demander de qualifier le CRB Aïn Fekroun en finale de la Coupe d’Algérie au détriment de la JSK ? Mais il est malade celui-là ! Pour moi, c’est un énergumène.



Que comptez-vous faire maintenant ?
C’est clair. Qu’il ramène des preuves devant la justice. Je vais saisir la justice car il m’a cité. Je n’accepterai jamais qu’on touche à mon nom ou à ma dignité. Ce sont des accusations très graves. Juste après le match, il a insisté pour dire que je l’avais contacté personnellement et aujourd’hui (ndlr : hier) il fait une autre déclaration à travers une autre chaîne de télévision privée où il dit que cela s’est passé par le biais d’un intermédiaire. Pourquoi il change alors de discours ? J’insiste sur ce contact direct et personnel. Qu’il ramène les preuves attestant que je l’ai appelé. S’il en a, je demanderai à ce qu’on me sanctionne. Dans le cas contraire, qu’il assume ses responsabilités. Et là, je demanderai à ce qu’il soit sévèrement puni et qu’il passe ne serait- ce qu’une journée en prison.
Pensez-vous que c’est un acte isolé ou bien y aurait-il une manipulation derrière ?
Je n’en sais rien. Je ne peux rien vous dire à ce sujet car je n’ai pas de données. Sincèrement, j’espère qu’il s’agit d’un acte isolé. S’il y a des gens derrière, cela voudrait dire que c’est une manipulation. Je pense que c’est plus grave car ça va ternir l’image du football algérien.
L’instance que vous dirigez, à savoir la LFP, comment va-t-elle riposter ?
La LFP va saisir la Commission fédérale d’arbitrage pour prendre les mesures nécessaires, car l’arbitre est un élément de la CFA qui doit suivre l’affaire en même temps que la FAF puisque l’arbitre ne m’a pas accusé moi seulement. Il est allé loin en parlant d’un haut responsable ayant ordonné la victoire d’une équipe contre une autre lors de la Supercoupe d’Algérie.
À votre avis, pourquoi a-t-il agi de la sorte ?
On m’a dit qu’il n’avait pas été retenu pour le séminaire de la FIFA. Sincèrement, je ne savais même qu’il y avait ce genre de séminaire, tellement je ne m’immisce jamais dans les affaires des arbitres. Au contraire, je les défends et je les ai toujours protégés. Je dis à chaque fois que l’erreur est humaine. Moi, j’ai une question à lui poser, qu’il me réponde…
Oui, allez-y…
Pourquoi a-t-il attendu tout ce temps pour parler ? La Supercoupe a eu lieu le 9 août. Alors pourquoi n’a-t-il pas fait ces déclarations le 10 ? Moi, il me cite pour le match JSK-CRBAF qui s’est joué en avril dernier. Ça remonte à des mois ! Pourquoi n’a-t-il rien déclaré après le match ? Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? S’il avait été retenu pour le séminaire, est-ce qu’il aurait parlé ? Non. Cela veut dire qu’il a fait ces déclarations parce que son nom n’a pas figuré dans cette liste. Là, je lui dis : «M. Bitam, vous êtes un complice.» En tout cas, qu’il sache que M. Kerbadj ne va pas lâcher prise. J’irai très loin avec lui, quitte à ce qu’il passe une journée en prison.

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Hammoum (président de la Commission fédérale d’arbitrage) : «Je donne rendez-vous à M. Bitam devant la justice !»

Hier, nous avons réussi à joindre le président de la Commission fédérale d’arbitrage, Khelil Hammoum, accusé par l’arbitre assistant, M. Bitam, d’être le mal du football et surtout de manipuler les arbitres. Le président de la CFA a réfuté ses allégations et lui a donné rendez-vous devant la justice. Entretien !

Une première réaction à la suite des propos tenus par M. Bitam qui a été désigné juge assistant lors du match CABBA-WAT ?
Sincèrement, cela m’a étonné. Il n’a pas été convoqué par la commission, il n’avait pas à agir de la sorte. Je pense qu’il y a d’autres voies de recours autres que son comportement. J’espère que c’est un acte isolé. Je vais positiver les choses en disant qu’on commence à déranger, car on est sur la bonne voie. Je dirais même que c’est la guerre entre le bien et le mal.
Apparemment, vous n’êtes pas inquiet…
Bien sûr que je ne suis pas inquiet ! Je ne comprends pas pourquoi on a cité des gens de bonnes familles pourtant. Je ne sais pas si ces personnes-là le savent ou non, il y a des gens qui se sont fait un nom et maintenant on veut les salir. En ma qualité de président de la Commission fédérale d’arbitrage, je dirais que je ne tolère pas ce genre de comportement et surtout ce genre d’accusations très graves.
Ceux qui connaissent bien les rouages de notre football estiment qu’il existe un certain conflit avec Belaïd Lacarne, l’ancien président de la CFA, et que ce dernier serait même derrière tout ça. Votre avis ?
Écoutez ! Moi, je suis un fils de bonne famille. Comme je n’accepte pas qu’on touche à mon nom et à mon honneur, je n’accepte pas qu’on touche à l’honneur des gens. Donc, je ne peux pas accuser la moindre personne sans avoir des preuves. Je vous l’ai dit, j’espère que c’est un acte isolé et qu’il n’y a personne derrière. Je vous ai aussi dit que moi, je prends ça du bon côté en ayant la conscience tranquille. Ce genre d’accusations me pousse à dire qu’on est sur le bon chemin. Maintenant, on va se défendre et on aura le dernier mot.
Vous êtes président de la Commission fédérale d’arbitrage. Comment allez-vous agir et quelles décisions allez-vous prendre ?
Il y a des règlements qu’on va respecter. Il y a tout d’abord l’obligation de réserve qu’il n’a pas honorée. M. Bitam a violé la réglementation. Il sera convoqué devant la commission pour répondre de ses actes. C’est un comportement vraiment regrettable. M. Bitam dit qu’il possède des preuves sur ce qu’il a dit. Je l’invite donc à les présenter devant la justice. D’ailleurs, celle-ci va être saisie et une plainte sera déposée. Personne ne pourra laisser passer sous silence une telle affaire. C’est bien d’avoir des preuves, je trouve que c’est un moyen de démontrer la bonne et la mauvaise foi des gens. À mon avis, même le procureur de la République doit le convoquer, parce qu’il s’agit de propos très graves qu’il a tenus, pour ouvrir une enquête. S’il a des preuves réellement, je pense que c’est bien pour notre football. C’est une bonne chose. Pour revenir à votre question concernant les sanctions à l’encontre de cet arbitre, ce n’est pas moi qui vais décider, mais c’est toute la commission. Il peut même être radié du corps arbitral puisqu’il n’a pas respecté les règlements.
Dans ses déclarations, il a évoqué la demi-finale de la Coupe d’Algérie entre la JSK et le CRBAF ainsi que la Supercoupe MCA-USMA. À votre avis, l’arbitrage a-t-il été correct ?
Je ne peux rien dire concernant l’arbitrage. Déjà, il parle du match de coupe entre la JSK et le CRBAF qui remonte à la saison passée. Cette commission d’arbitrage n’était pas en place. Je pense que ce match remonte au mois d’avril. Alors pourquoi a-t-il attendu tout ce temps pour parler ? Je lui pose cette question. Il fallait le dire sur le champ. Puis il parle de la finale de Supercoupe entre le MC Alger et l’USM Alger à Blida. C’était le premier match de la commission d’arbitrage. Il déclare qu’un haut responsable l’a appelé pour aider une équipe. Je pense que c’est grave. Qu’il apporte des preuves. L’arbitrage n’est jamais parfait. Il y a des hauts et des bas. Il ne faut pas aussi oublier que les arbitres sont des êtres humains et qu’ils peuvent se tromper. Ce n’est pas facile. Il y a une nouvelle politique pour avoir de bons résultats à l’avenir. Il faut que tout le monde mette s’entraide pour pouvoir progresser.

Source : LE BUTEUR

ALGERIE : L'arbitre-assistant BITAM proteste contre la corruption en enlevant son maillot

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Un arbitre de touche international algérien a réagi d’une manière assez singulière, vendredi, au stade de Bordj Bou Arréridj, lors d’un match de championnat de Ligue 2 opposant le Cabba, à domicile, au WA Tlemcen pour dénoncer la corruption qui gangrène le football en Algérie.

Les joueurs de football ont pris l'habitude de célébrer leur but en retirant leur maillot, quitte à écoper d'un carton jaune. Les arbitres beaucoup moins. Vendredi, Amine Bitam, qui officiait lors du match de Ligue 2 Cabba- WA Tlemcen vendredi, a été l'auteur d'un geste pour le moins surprenant de la part d'un arbitre de touche.




Le président de la LFP directement mis en cause

L'arbitre international algérien, Amine Bitam, a porté de graves accusations contre les dirigeants du football national, à commencer par le président de la LFP.

A la mi-temps de cette rencontre, il a enlevé son maillot pour laisser apparaître un T-shirt sur lequel était annoté : «Kerbadj et Hamoum, une histoire d’un jeu manipulé». Une mise en cause direct de Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) et de Hammoum, le Président de la Commission d’arbitrage. Questionné par nombre de journalistes, présents au stade de Bordj Bou Arréridj ce soir-là, l'arbitre de touche est revenu sur son geste. Il a répondu avoir voulu dénoncer sa mise à l’écart du stage pour les arbitres, organisé par la Fifa ces jours-ci à Alger.

Amine Bitam se dit victime des dirigeants du football national car il n'a jamais souhaité prendre part à leurs "combines", a-t-il expliqué à l'issue de la première mi-temps. A plusieurs reprises, les responsables du football en Algérie l'ont approché pour s'assurer de ses faveurs, dénonce cet arbitre. Il a ainsi raconté que Mahfoud Kerbadj, le président de la LFP en personne, l’avait appelé la saison passée pour lui demander de désavantager la JSK, qui jouait à domicile, lors de la demi-finale de la Coupe d'Algérie face au CRB Ain Fekroun. Un responsable du football lui a également demandé de faire gagner le MCA au détriment de l'USMA lors de la rencontre de la Super Coupe d'Algérie, opposant les deux clubs algérois. Le trio arbitral s'était exécuté, refusant ainsi un penalty "réel" pour l'USMA, accuse encore l'arbitre de touche. Amine Bitam a même demandé des excuses aux Usmistes.

Les graves accusations d'Amine Bitam rappelle que la corruption gangrène le football national. Et cette polémique discrédite une nouvelle fois le championnat algérien.

Source : FIBLADI.DZ

5 ans de suspension pour agression sur un arbitre...

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Paolo Pilloni, le président du club sarde de Sanluri, en cinquième division italienne, a été banni pour 5 ans. Il faut dire que le bonhomme l'a bien cherché.


Le 14 septembre dernier, l'arbitre de la rencontre entre Sanluri et Tortoli siffle un pénalty contre Sanluri. Évidemment, ce n'est pas du goût de tout le monde et notamment du président sarde Paolo Pilloni. Furieux, ce dernier entre dans le vestiaire de l'arbitre Luigi Cannas et lui assène un coup de poing. En tombant, sa victime se serait même cognée la tête contre le mur. Mais ce n'est pas fini, alors que Luigi Cannas était au sol, Pilloni a continué à lui donner des coups de pied tout en l'insultant. C'est ce qu'indique le rapport de l'arbitre, transporté à l'hôpital et arrêté durant 20 jours.

« La conduite de Pilloni doit être considérée comme un comportement violent répréhensible et de la plus haute gravité », a déclaré le tribunal en lui interdisant toute activité liée au football pendant cinq ans.


 Tout ça pour un pénalty.

Source : SOFOOT

vendredi, septembre 19, 2014

Le nouveau Président de la Commission de Coupe de France s'appelle JPP...

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Jean-Pierre Papin (photo) a pris aujourd’hui les fonctions de Président de la Commission de la Coupe de France. Il succède à Willy Sagnol qui avait occupé ce poste la saison passée ainsi qu’à Maxime Bossis, Dominique Bathenay et Jean Djorkaëff, perpétuant la tradition d’introniser à ce poste d’anciens internationaux.

L’ex-tricolore a disputé trois finales de Coupe de France avec l’Olympique de Marseille (1987, 1989 et 1991). Il remporte le précieux trophée lors de l’édition de 1989, réalisant ainsi le doublé Coupe-Championnat.

"Je suis très heureux d’accueillir Jean-Pierre au sein de la Fédération. Son histoire et sa connaissance du football français, de la Coupe de France mais aussi du Championnat et de l’Equipe de France, en feront, j’en suis convaincu, un excellent Président pour cette commission" commente Noël Le Graët.




"La Coupe de France est une compétition qui représente beaucoup pour moi. La finale de 1989 reste un des plus beaux moments de ma carrière, un moment magique. C’est une compétition très forte émotionnellement ; l’une des rares fois où un "petit" peut battre un grand. Pour toutes ces raisons, je suis véritablement ravi de prendre la Présidence de cette Commission" déclare Jean-Pierre Papin.

Source : FFF

FFF - Manisfestion pour le boycott d'Israël au siège de la FFF...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

FOOTBALL - Même si jusqu'à preuve du contraire, la FFF ne décidera pas...

Une vingtaine de militants du collectif Europalestine ont manifesté lundi au siège de la Fédération française de football (FFF) pour protester contre la candidature d'Israël à l'Euro 2020, dont les pays hôtes doivent être désignés vendredi par l'UEFA. Habillés en tenues de footballeurs aux couleurs palestiniennes et enchaînés aux poignets, les manifestants ont pénétré dans le hall de la FFF à 15h, munis de panneaux hostiles à Israël et scandant des slogans tels que «Carton rouge contre Israël» ou «Israël, casse-toi! 2020 n'est pas à toi!»

«Il est parfaitement honteux que l'UEFA accepte de recevoir et d'examiner la candidature d'Israël à l'Euro-2020 après les massacres dans la bande de Gaza en juillet et août», a déclaré Olivia Zémor, présidente d'Europalestine. Les militants propalestiniens, qui ont demandé en vain à être reçus par un représentant de la fédération, ont été évacués dans le calme peu avant 16h30 par un important dispositif de sécurité déployé devant l'entrée.La FFF n'a pas souhaité faire de commentaire.
«Des investissements considérables seraient nécessaires pour qu'un tel projet puisse voir le jour»

Le comité exécutif de l'UEFA, gouvernement du foot européen, doit désigner vendredi à Genève les 13 pays et villes hôtes de l'Euro-2020, dont le format inédit prévoit une organisation partagée entre plusieurs nations. L'instance européenne a émis des réserves sur la capacité des Israéliens à accueillir des rencontres en raison d'une «situation politique complexe», selon un rapport d'évaluation dévoilé mercredi. «Des investissements considérables seraient nécessaires pour qu'un tel projet puisse voir le jour», avait écrit l'UEFA.

Mi-juillet, l'UEFA a décidé de délocaliser hors d'Israël jusqu'à nouvel ordre tous les matches de Ligue des Champions ou d'Europa League de football impliquant des clubs israéliens, du fait de la «situation actuelle» dans le pays, résultant du conflit entre Israël et le Hamas.

Source : 20minutes