mercredi, octobre 08, 2014

Match arrêté à la 66ème minute, l'Arbitre porte plainte...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Match de Fontaine d'Ouche : l'arbitre a « déposé plainte »

Visé par le président Gaouir, l’arbitre du match entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B livre sa version des faits.

Ce dimanche après-midi, la rencontre de promotion de Ligue entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B n’est pas allée à son terme. « Écœurés par les décisions d’arbitrage prises à l’encontre du club », selon les mots du président Gaouir, les joueurs côte-d’oriens ont décidé de quitter la pelouse à la 66e minute de jeu alors que le score était de 4-1 en faveur des visiteurs. Joint ce mardi par téléphone, l’arbitre central de la rencontre, Alexandre Soares, a accepté de revenir sur cet après-midi pas comme les autres.

L’arrivée au stade

« En arrivant, j’ai tout de suite reconnu M. Nasserdine Gaouir ( président-entraîneur du club ndlr. ) que j’avais déjà arbitré par le passé. Je lui ai dit bonjour et il m’a répondu : “Je ne suis pas Monsieur Gaouir, vous devez confondre.” Je me suis dit, l’après-midi commence bien, l’ambiance est donnée. »

La rencontre

« Tout se passe bien jusqu’à la 43e minute où je mets un carton blanc au numéro 11 de Fontaine d’Ouche qui a continué son action après avoir été signalé hors-jeu. Il y a alors une contestation des locaux, mais comme cela arrive souvent sur ce genre de décision. À la reprise, il reste donc 8 minutes au joueur exclu avant de retrouver le terrain. Au bout de cinq ou six minutes de jeu à peine, le capitaine et le banc de touche n’arrêtent pas de rouspéter en disant : “C’est l’heure, le temps est passé, il peut rentrer.” J’attends que les 8 minutes passent et le joueur revient donc sur la pelouse. Quelques minutes plus tard, je sanctionne leur numéro 14 d’un carton jaune, puis le numéro 7 d’un blanc. »

« Menaces verbales, propos blessants »


« Puis, arrive la 66e minute où M. Gaouir, posté derrière la main courante, commande son équipe et lui demande de sortir du terrain. Des noms d’oiseaux fusent en ma direction. Il ne reste alors plus que cinq joueurs de Fontaine d’Ouche sur la pelouse et j’arrête la rencontre. »

L’après-match

« J’ai voulu rentrer au vestiaire, mais des joueurs de Fontaine d’Ouche étaient dans le tunnel. J’ai demandé la protection des joueurs de Saint-Marcel. Un spectateur a alors essayé de me frapper, en lançant sa main sur moi. M. Gaouir m’a interpellé verbalement en me disant qu’il voulait régler ses comptes avec moi dehors. Dans mon vestiaire, j’ai ensuite reçu des menaces verbales, des propos blessants me faisant comprendre que je n’allais pas rentrer chez moi. Pour me sentir en sécurité au moment de sortir du stade, la police a été appelée. J’étais garé sur le même parking que celui des joueurs de Saint-Marcel, cela m’a quelque peu rassuré. J’ai pris mon volant et au moment où je passais la première, le spectateur qui m’avait pris à partie s’est jeté sur mon véhicule. Il a porté des coups au niveau de mon coffre qui a bien été enfoncé. J’ai déposé plainte contre ce monsieur qui a été interpellé par la police pour dégradation de véhicule. Au final, on ne fait pas arbitre pour se faire insulter et se dire que, peut-être, on ne rentrera pas le soir chez soi. Mes trois enfants ont eu peur de ne pas voir leur papa rentrer à la maison, et, ça, c’est inacceptable. »

Source : LE BIEN PUBLIC


HANDBALL : Laurent REVERET & Stevann PICHON en route pour le QATAR...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Que des bonnes nouvelles qui nous parviennent du Handball. La Fédération Internationale de Handball (IHF) a officiellement désigné les deux arbitres internationaux français Laurent REVERET et Stevann PICHON pour diriger les rencontres du 24ème championnat du Monde Masculins au QATAR.

Du 17 janvier au 1er février prochain, nos deux arbitres auront donc la lourde, mais exaltante tâche de représenter l'ensemble du corps arbitral français lors de cette grandiose manifestation.

Toute la rédaction de ARBITREZ-VOUS (et en particulier son rédacteur Handball) leur souhaite toute la réussite possible pour cette désignation qui honore toute la corporation et le handball français.

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS






mardi, octobre 07, 2014

FFF - D1 FEMININE - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 7 [18-19/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

FFF - DÉSIGNATIONS ARBITRES - DIVISION 1 FEMININE - 7ème journée - 18-19 octobre 2014 - Les désignations de la 7ème journée de DIVISION 1 sont connues - Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après
 
JOURNEE 7 - 18-19/10/2014
ARBITRES MATCHS / DESIGNATIONS

Arbitre centre : GUILLEMIN FLORENCE
Arbitre assistant 1 : BOUAKSA HAKIM
Arbitre assistant 2 : N'GUESSAN OLIVIER
Délégué principal : THEVENIN PIERRE
 
Arbitre centre : LASALLE KARINE
Délégué principal : PETITMANGIN GILLES
 
Arbitre centre : EFE AURELIE
Délégué principal : LANVIN CHRISTIAN
 
Arbitre centre : LABADOT CADINOT AURELIE
Délégué principal : KERZAZI MOHAMED
 

Arbitre centre : ZINCK SEVERINE
Délégué principal : LEFEBVRE ROGER
Observateur principal : AUGU ALAIN
 
Arbitre centre : BONNIN SABINE
Délégué principal : DESHEULLES ROGER

René GIRARD : Portrait et Auto-portrait de l'entraîneur du LOSC

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Colérique, exigeant, parano, méchant, entier... Les qualificatifs entourant l'entraîneur de Lille René Girard sont nombreux. Mais derrière les coups de gueule, qui est-il vraiment ?   

Entre une joute verbale par médias interposés avec Pierre Ménès et un rapport tendu avec le corps arbitral, René Girard vit un début de saison agité. L’entraîneur du LOSC a été expulsé pour la deuxième fois de la saison dimanche à Lyon (0-3) pour avoir interpellé l’arbitre assistant après l’ouverture du score d’Alexandre Lacazette. Ces sanctions nourrissent la mauvaise réputation du technicien, sacré champion de France en 2012 avec Montpellier. Son fils et adjoint, Nicolas Girard, un de ses amis, Jacques Vendroux, ainsi qu’un professionnel de la psychologie sportive viennent éclairer le personnage.

Un homme «entier» et «excessif»

Jacques Vendroux (ami de René Girard et directeur des sports de Radio France) : «Le problème, c’est que René, c’est un mec entier. C’est un mec fidèle en amitié, excessif, intransigeant avec lui comme avec les autres. Aussitôt qu’il y a la moindre embrouille, il ne le supporte pas. Il a un rapport affectif avec tous les gens qu’il aime et avec qui il travaille. Un affectif est toujours excessif.»
Nicolas Girard (fils et adjoint de René Girard) : «Il y a un personnage public, une image qu’il transmet sans qu’on sache qui il est vraiment. Dans la vie de tous les jours, c’est autre chose, c’est beaucoup plus approfondi, c’est plus nuancé. Avec l’homme public, on ne rentre pas dans les détails. On ne cherche pas à comprendre pourquoi il y a telle ou telle réaction.»
François Ducasse (coach mental) : «C’est un peu comme ces gens timides, qui, quand ils se fâchent, sont des ouragans. C’est probablement un hyper sensible ; il a du mal à se contrôler. Quand c’est la compétition, le loup en lui se réveille.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «Faire semblant, je n’y arrive pas. On me l’a souvent reproché. Serrer la main avec le sourire en pensant : “Va te faire enc...”, je ne sais pas faire.»

Le polémiste

Jacques Vendroux : «(Quand Girard fait des déclarations) c’est parce qu’il le pense ! René, il dit la vérité, même quand elle est difficile à entendre. Ce n’est pas du tout calculateur. Il est nature. Avec lui, vous partez à la guerre. Vous avez des rapports d’homme, vous pouvez compter sur lui. En revanche, il me fait penser à Michel Platini, c’est-à-dire qu’il aime ou il n’aime pas. Et là, le mec le sait, il comprend. Il change ou il ne change pas. S’il ne change pas, il est mort.»
Nicolas Girard : «Quand il est sur un terrain, il endosse le costume de compétiteur, c’est ce qui fait parfois polémique autour de sa personne. Il ne joue pas, il est sincère dans tout ce qu’il fait. Après, c’est sûr qu’il y a des maladresses, mais il ne calcule pas. Il ne cherche pas à savoir. C’est de l’impulsion (…) C’est quelqu’un de très clivant, de controversé. Il a des périodes où il arrive à se maîtriser et d’autres moins, c’est un être humain. Actuellement, c’est une période où on joue énormément de matches, on enchaîne, on est très fatigués ; les joueurs, nous, on est moins lucides.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «La télé a changé notre métier. On voit tout, maintenant. Et ça nourrit la polémique. Mais, la polémique, on l’entretient avec qui on veut. Je suis dans une catégorie de gens qui font la polémique dès qu’ils éternuent. Dès que je fais ou que je dis quelque chose, ça devient : “C’est n’importe quoi, c’est Girard, on le connaît.”»

Paranoïaque ?

Jacques Vendroux : «C’est la vérité, il paye les tampons qu’il a mis comme joueur, il paye son côté espiègle sur le banc. Les arbitres le connaissent, le surveillent. Ils ne vont pas surveiller Gourvennec, Blanc ou Jardim. Ils vont surveiller ceux qui peuvent se mettre en colère à n’importe quel moment.»
Nicolas Girard : «Son ressenti est certainement vrai. Il est en Ligue 1 depuis six ans, les arbitres commencent à le connaitre. C’est un peu un cercle vicieux. Certains vous diront qu’il est plus surveillé parce qu’il le mérite plus que les autres. Je ne pense pas que ce soit le nœud du problème, mais ça peut-être problématique à terme si les choses n’évoluent pas dans le bon sens.» 
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «Je ne suis pas parano quand je dis que je suis plus surveillé que d’autres par les arbitres. Je ne dis pas qu’ils m’en veulent, mais quand je monte à la commission de discipline (de la LFP), je reviens avec le panier un peu plus plein qu’un autre. Je l’ai peut-être mérité aussi... Mais j’essaye de faire comprendre que je ne suis pas que ça.»

Son rapport à son image

Jacques Vendroux : «Son image il s’en fout complètement. C’est René Girard, il a fait une magnifique carrière de joueur, il fait une bonne carrière d’entraîneur (…) C’est quelqu’un de très recherché.»
Nicolas Girard : «Est-ce qu’on peut se foutre complétement de l’image qu’on véhicule quand on est quelqu’un d’exposé, surtout quand ce n’est pas l’image qu’on veut renvoyer, que c’est ce qu’on n’est pas réellement ? L’important pour lui est d’être reconnu et aimé par ses proches. Je ne pense pas qu’il s’en foute, mais son image n’est pas le plus important à ses yeux.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* :  «Oh oui, j’arrive à me détacher de mon image sinon je me serais jeté du pont du Gard il y a longtemps ! J’essaye de gommer le négatif, mais se refait-on complètement dans une vie ? Je ne pense pas.»

Changera-t-il ?

François Ducasse : «Il faudrait savoir s’il pense que ça nuit à son métier ? Pourquoi il n’évolue pas ? Soit il considère qu’il est bien comme ça, soit il est dans le déni. Quand je coache des gens comme ça, je leur dis : de toute façon, vous ne changerez pas, c’est votre caractère. Par contre, vous pouvez faire des petits ajustements. Par exemple, quand il sent qu’il est fou de rage, qu’il diffère le moment où il va s’exprimer.»
Nicolas Girard : «Il a 60 ans, il ne va pas se refaire à cet âge. Il cherche à s’améliorer sur certains points, mais quelque part, il ne se reniera pas. Je pense qu’il essaie de corriger certaines choses, mais c’est quelqu’un d’impulsif, l’impulsion est difficilement contrôlable, surtout à l’âge qu’il a. Il ne va pas se refaire à 60 ans.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «On ne me changera jamais. C’est grâce à ce caractère que je suis devenu ce que je suis, que des gens m’ont fait confiance, m’ont inspiré, comme Michel (Hidalgo), Kader (Firoud) ou Aimé (Jacquet). Je ne suis pas plus con qu’un autre mais je n’emploie peut-être pas toujours le bon moyen pour le faire savoir. Quoi que je fasse, je ne serai jamais un gentil.»

*Propos recueillis par L’Équipe le 18 octobre 2012

Source : L'EQUIPE




FOOTBALL - NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 10 [17-18/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

FFF - DESIGNATIONS ARBITRES - NATIONAL - 10ème journée
Les désignations de la 10ème journée de NATIONAL qui se déroulera le 17 et 18 octobre 2014 sont connues,
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après :











Les désignations de la 10ème journée de NATIONAL qui se déroulera le 17 et 18 octobre 2014 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
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FOOTBALL - LIGUE 2 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 11 [17-18-20/10/2014]

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LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 11
du 17-18 et 20 octobre 2014

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Les désignations de la 11ème journée de LIGUE 2 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
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FOOTBALL - LIGUE 1 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 10 [17-18-19/10/2014]

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LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 10
du 17-18 & 19 octobre 2014

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FOOTBALL AMERICAIN : Tous les entraîneurs suspendus pour bousculade sur arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Le club de football des North Winnipeg Nomads suspend l'ensemble des entraîneurs et du personnel d'encadrement jusqu'à la fin de la saison après le geste posé par un joueur lors d'un match la semaine dernière. Ce dernier aurait en effet poussé un arbitre.

Le conseil d'administration de l'équipe a pris cette décision en réunion d'urgence lundi à la suite de la suspension du joueur par la Ligue de football midget du Manitoba.

« Cette décision n'est pas issue d'un seul match. » — Jeffrey Bannon, président du club des Nomads


Le président du club, Jeffrey Bannon, a affirmé que cette décision est motivée par un ensemble d'incidents survenus au cours de l'année. Des incidents qu'il dit prendre très au sérieux. « Si l'équipe peut trouver des entraîneurs de substitution sous peu, ils pourront jouer les matchs restants. Sinon, ils devront déclarer forfait », a expliqué le président.

Une réunion aura lieu mardi soir avec les parents et les joueurs pour décider du sort de l'équipe pour le reste de la saison.

Suspension indéfinie du joueur

L'incident impliquant un arbitre s'est produit vendredi dernier lors d'un match entre les Nomads et les Greendell Falcons.

Un joueur des Nomads a reçu une pénalité pendant le match, s'y est opposé et a poussé un arbitre.

La ligue de football midget du Manitoba a suspendu le joueur indéfiniment. Elle dit enquêter sur l'incident.

Source : RADIO-CANADA




Incident raciste en Ligue 1 roumaine : Jet de banane et propos nauséabonds !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Une enquête a été ouverte après un incident raciste ayant visé un joueur brésilien du club de Concordia Chiajna (1re div.roumaine) lors d'un match face au Rapid Bucarest vendredi, a annoncé lundi le Conseil roumain anti-discrimination (CNCD).

A la fin du match (0-0), un supporteur a jeté une peau de banane en direction de Carlos Wellington, qui en a aussitôt fait état auprès de l'arbitre Marian Balaci. En larmes dans le vestiaire selon l’un de ses coéquipiers, l’attaquant du Concordia Chiajna s’est montré tout aussi ému devant la presse. "C’est incroyable ce qu’il s’est passé. Ma femme et mon enfant étaient dans les tribunes, a déploré Wellington, qui n’a pas trouvé de réconfort auprès de l’arbitre de la rencontre. Je voulais quitter le terrain. Je ne suis pas un singe. J’en ai parlé à l’arbitre qui m’a mis un carton jaune. Ceux qui ont fait cela sont des idiots, et j’espère que la fédération fera quelque chose.

Dans le camp d’en face, l’entraîneur du Rapid s’est montré encore moins compatissant avec Wellington, et a même réagi de manière assez surréaliste. "Il a pleuré ?Vous ne voyez pas ce qu’il se passe dans les films ? Peut-être que Wellington aurait dû pleurer parce qu’il n’a pas marqué. Et comment sait-on qu’il s’agissait d’un fan du Rapid ? Peut-être qu’une banane a juste glissé des mains de quelqu’un dans les tribunes", a déclaré le dénommé Marian Rada, selon le Guardian. 

"Cette enquête vise à déterminer quelle a été l'attitude de la gendarmerie, de l'arbitre ou encore de la Fédération roumaine de football (FRF), car il n'est pas normal que de tels incidents aient lieu sur un terrain de football", a déclaré à l'AFP le porte-parole du CNCD, Istvan Haller.

"Nous voulons identifier et sanctionner le supporteur à l'origine de cet incident mais aussi tirer un signal d'alarme concernant ce phénomène, pour que de tels faits ne se reproduisent plus", a ajouté M. Haller.

Selon le quotidien roumain Gazeta Sporturilor, la commission de discipline de la FRF examinera cet incident lors d'une réunion mercredi.

Source : AFP



RUGBY : Une 9ème journée TOP 14 totalement "FOREIGN REFEREE" !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Dans le cadre de la 9ème journée du TOP14, et avant le premier tour des Coupes d’Europe, toutes les rencontres seront dirigées par des arbitres étrangers.

En effet depuis la saison 2010/2011, les échanges d’arbitres entre la FFR et les autres Fédérations ont toujours lieu à cet instant de la saison, afin de permettre aux clubs d’être mieux sensibilisés aux différentes « écoles » d’arbitrage.

Un partenariat qui s’enrichit cette année avec la participation des Fédérations Argentine et Sud Africaine. En contrepartie, les arbitres Français seront invités à arbitrer les championnats étrangers, dont la CURRIE CUP (Afrique du Sud] ,ce qui sera une grande première.

Les arbitres

Grenoble-Brive : M. GARNER (Angleterre)
Bordeaux-Bègles - Castres : M. DAVIES (Pays de Galles)
Clermont - La Rochelle : M. VIVARINI (Italie)
Lyon-Bayonne : M. PASTRANA (Argentine)
Montpellier-Oyonnax : M. MAC MENEMY (Ecosse)
Stade français - Racing-Métro : M. VAN HERDEEN (Afrique du Sud)
Toulouse-Toulon : M. LACEY (Irlande)

Source : FFR

Le match JUVENTUS / AS ROMA devient une affaire d'Etat ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

On ne voudrait pas être à la place de Gianluca Rocchi, l'arbitre de la rencontre de championnat, dimanche 5 octobre, entre la Juventus de Turin et l'AS Roma (3-2). D'abord parce que sa prestation lui a valu le lendemain cette manchette du quotidien la Gazzetta dello Sport: "Rocchi horror picture show"; ensuite parce que son arbitrage (trois penaltys litigieux, un but accordé avec hors jeu de position, et pluie de cartons) a relancé les accusations de favoritisme envers la Vieille Dame, trente fois championne d'Italie mais privée de ses titres de 2005 et 2006 après le scandale des matches truqués du "Calciopoli" il y a huit ans.

Entraîneur de l'AS Roma désormais à trois points de la Juve, le Français Rudy Garcia (expulsé lui aussi) a tenté l'ironie après le coup de sifflet final en expliquant qu'à Turin la surface de réparation mesurait "17 mètres"! Mais le lendemain, il ne décolérait pas: "A tête reposée, ce match fait vraiment mal au football italien !". De son côté Francesco Totti, le capitaine romain, lâchait du haut de ses vingt ans d'expérience au sein de son club: " La Juventus devrait avoir un championnat juste pour elle parce qu'elle réussit toujours à gagner. Nous finirons toujours deuxièmes". "Va jouer dans ton championnat", lui a répondu Emma Winter, l'épouse d'Andrea Agnelli, président de la Juve!


A peine élu, le nouveau président de la Fédération italienne de football, Carlo Tavecchio (photo), est intervenu lundi matin pour appeler tout le monde à baisser le ton, tout en demandant à la Fifa d'accélérer la procédure pour que les arbitres puissent bénéficier d'aides techniques pour leurs décisions. Le foot italien est "disponible pour une éventuelle expérimentation", a-t-il déclaré.

Mais dans un pays où le football est une passion collective, voire une religion d'Etat, il n'est pas certain que cela suffise à calmer les esprits. A l’indignation des joueurs ce sont ajoutées lundi, celle des politiques qui n'en sont pas moins des "tifosi". Ainsi un député du Parti Démocrate (gauche) associé à un collègue postfaciste de Fratelli d'Italia, a déposé une interrogation parlementaire auprès du ministre de l'économie et des finances... "parce que de tels faits pourraient faire fuir des investisseurs étrangers". Un autre a interpellé la Consob (l'autorité de régulation de la bourse) après le dévissage de l'action de l'AS Roma. Un troisième, élu de la Ligue du Nord qui ne porte pourtant pas Bruxelles dans son cœur, demande " au nom du traité de Lisbonne" l'intervention de la Commission européenne, afin qu'elle veille à ce que les arbitres de football soient "honnêtes et moralement intègres".

Source : Philippe Ridet - LE MONDE

NOGENT-SUR-OISE : Il roue de coups l'entraîneur de son fils

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Un entraîneur bénévole de 64 ans a été passé à tabac, samedi 4 octobre, par le père d'un enfant de 12 ans évoluant dans le club de football de Nogent-sur-Oise, près de Creil.

Il y aurait eu des menaces, depuis plusieurs semaines. Samedi 4 octobre, le père d'un garçon de 12 ans évoluant au club de football de Nogent-sur-Oise est passé à l'acte : lors d'un match, à environ 16h20, il aurait tabassé l'entraîneur, un retraité bénévole de 64 ans.

La victime serait tombée au sol avant d'être rouée de coups. Selon son fils, l'homme était inanimé avant d'être secouru par les pompiers et emmené aux urgences de l'hôpital de Creil. Il s'est vu reconnaître 5 jours d'ITT (incapacité temporaire totale), selon le procureur de la République de Senlis.

Son fils "changé de groupe"

Toujours selon le fils de la victime, l'agresseur aurait émis des menaces de mort depuis plusieurs semaines. A l'origine de ce conflit, il y aurait une décision de l'entraîneur : celle de changer l'enfant de groupe, parce qu'il était trop turbulent.

Le père de l'adolescent qui fréquente le club a été placé en garde-à-vue brièvement avant d'être relâché dimanche. Il sera convoqué devant le tribunal le 6 février 2015.

Source : FRANCE 3 PICARDIE

BELGIQUE : Nouveauté - Désormais les matchs ne durent que... 18 minutes !!

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L'arbitre du match : Ricardo RUBEIS
Le 20 septembre dernier, Ricardo de Rubeis, arbitre en première provinciale le week-end et avocat au barreau de Bruxelles en semaine, acceptait de descendre d'un étage pour aller siffler un derby chaud de deuxième provinciale hennuyère. Le match tourne court puisque Ricardo renvoie les 22 acteurs aux vestiaires après seulement 18 minutes.

Commençons par le début. Pourriez-vous nous expliquer ce qu'il s'est exactement passé en quelques mots ?
Déjà, il faut savoir, et même si cela n'excuse rien, que ce sont deux villages séparés par cinq tout petits kilomètres. C'est un derby, tout le monde se connaît, c'est un peu la guerre des clochers entre Binche et Trivières. Et puis ce sont deux équipes qui ont le niveau pour jouer plus haut. Bref, tout commence quand je sors une première carte jaune (un carton jaune en version belge, ndlr) à un joueur pour un tacle très en retard. Là-dessus, le gardien visiteur parcourt 50 mètres pour venir m'expliquer sa façon de penser. J'aurais déjà dû le sanctionner, mais je lui ai juste dit de regagner son but et de se concentrer sur son match. Cinq minutes plus tard, je remets une carte jaune au même gars. À ce moment-là, on est à la 17e minute. C'est alors que ça va s'emballer sérieusement. L'entraîneur des gardiens de Trivières commence à m'insulter. Sauf qu'on est en province ici et que tout le stade entend ce qu'il crie. Et je vous jure que ce ne sont pas que des amabilités. Afin de rester cohérent, je n'ai d'autre choix que de l'exclure. Ensuite, le gardien commence lui aussi à m'insulter. Lui va plus loin. Il me traite d'enculé, de connard, le tout en m'applaudissant. Je n'avais plus de solutions, donc je lui donne une carte rouge direct. On joue depuis 17 min et 30 secondes. Le gardien entre dans une rage folle, enlève ses gants et court vers moi. S'il n'y avait pas eu ses défenseurs pour le retenir, je n'ose imaginer ce qu'il se serait passé. Il est revenu plusieurs fois à la charge. C'était assez impressionnant, d'autant que personne ne bougeait.

Il n'y a pas des personnes censées être en charge de votre sécurité ?
Si, c'est le rôle des délégués. Ils sont censés être le garant de notre sécurité. C'est à eux de venir directement me protéger dans ces cas-là. Ce qui n'a pas été le cas. En tout, cela a duré 3-4 minutes. Le gardien voulait me sauter dessus. Donc j'ai sifflé la rentrée au vestiaire. J'étais obligé. Faut bien savoir qu'en provincial, les arbitres n'ont pas de juge de lignes, j'étais donc tout seul. Personne n'est intervenu. Les joueurs de Binche ne se sont pas réellement bougés non plus. Il regardait la scène. Par la suite, ils ont été blanchis, et je ne me l'explique pas encore. Après, qu'un délégué de 50 ans n'ose pas venir se frotter à un énergumène pareil, je peux évidemment le comprendre. Le mec était rentré dans une colère folle. Mais que personne ne bouge autour, ça je ne me l'explique pas.

Que se passe-t-il ensuite ?
Je décide de renvoyer les équipes aux vestiaires. Cela ne m'empêchait pas de pouvoir reprendre le match, après. Mais les deux équipes ne sont pas rentrées aux vestiaires. Le gardien est revenu à la charge pour une cinquième fois, me reprochant d'avoir foutu la merde alors que c'est bien lui qui était en train de le faire. Il restait 73 minutes, je me sentais en insécurité, personne ne me protégeait. Je ne me voyais plus du tout reprendre la partie. Et puis, le premier joueur que j'avais exclu a encore la bonne idée de venir me dire que leurs supporters étaient des fous et qu'il valait mieux pour moi que la partie reprenne. J'ai alors demandé qu'on appelle la police. J'ai attendu dans le rond central une bonne vingtaine de minutes que celle-ci arrive. Là, j'étais, enfin, entouré des délégués. À l'arrivée de la police, les choses étaient calmées. Si bien que les joueurs espéraient que je reprenne la partie, mais ma décision était prise. Moi, j'attendais juste la police pour qu'il me ramène aux vestiaires. D'expérience, je savais qu'aller s'enfermer sans sécurité dans un endroit confiné comme un vestiaire n'était pas la meilleure chose à faire. Du coup, j'ai pris ma douche, pendant que la police bloquait la porte. Les policiers m'ont ensuite escorté jusqu'à ma voiture et m'ont ouvert la route pour me mettre sur mon trajet. Parce que cela, c'est la spécialité chez nous, coincer les arbitres sur la route du retour. C'est même conseillé de ne pas se garer trop près du stade en Belgique. On m'a déjà bloqué entre deux voitures après un match. Pendant plus de 30 minutes !

À quel moment vous êtes-vous dit que vous étiez en train de vivre un truc un peu dingue ?
Au moment de la cinquième charge du gardien, j'ai vu le délégué regarder en l'air en sifflant... Après, il y a une autre anecdote marrante, c'est quand la femme du délégué, qui est aussi la tenancière de la buvette, est venue au bord du terrain pour dire à son homme de ne pas prendre le moindre risque pour me défendre…

Ensuite, vous rentrez chez vous et fin de l'histoire ?
Après l'arrivée de la police, le gardien est venu s'excuser à l'entrée de mon vestiaire. Je lui ai serré la main, parce que je ne voudrais jamais m'abaisser à ce qu'il a été capable de faire. Je pense qu'il s'est rendu compte de l'impact de ce qu'il a fait. Faut savoir que Trivières, c'est quand même un drôle de club. Les dirigeants essaient de racheter une virginité au club et ont déjà fait un bon nettoyage par rapport à l'année dernière, mais il reste encore des pommes pourries. C'est des mecs qui sont là pour la castagne et du coup, ça dérape encore.

« Si j'avais été mieux encadré par les deux délégués, le match aurait peut-être repris »

Et qu'a dit le comité répressif (la commission de discipline, version belge, ndlr) en charge du jugement ?
Il a décidé de suspendre le gardien jusqu'au 3 décembre. Mais ce n'est pas tout, le club de Trivières a aussi reçu une grosse amende et a perdu le match sur le score de 5-0. Le fait qu'il n'y ait que deux mois de suspension, à la limite, ça me soulage. Parce qu'au vu de l'énergumène, j'aurais peut-être été moins à l'aise s'il avait pris deux ans de suspension. Et puis, moi, je ne vais pas gâcher ma vie pour un match de P2 pour lequel je gagne 60 euros. Même si, je le précise, je ne fais pas cela pour l'argent, mais par passion.

D'un point de vue plus objectif, que pensez-vous de la sanction ?
Je pense que le joueur a fait amende honorable et que, pour lui, c'est déjà beaucoup. Même s'il aurait pu prendre plus. En revanche, j'aurais aimé une plus grande sanction pour le club de Trivières. Une sanction au niveau des points ou bien les priver de supporters pour les prochains matchs. Le club n'a pas été sanctionné comme il se doit alors que ce n'est pas la première fois.

Avez-vous craint des représailles ?
J'étais un peu inquiet parce que, le soir du match, un ami m'a téléphoné pour me dire qu'il connaissait ces gens–là et que ce n'était pas des rigolos. C'était un geste d'amitié de sa part, mais cela ne m'a pas rassuré. Après, je sais que j'ai juste relaté les faits. Je n'ai pas gonflé mon rapport pour le plaisir. Certains le font. Moi, je n'ai dit ni plus, ni moins, dans mon rapport.

Le président de la RUS binchoise, Rudy Maudoux, a confié qu'il avait senti que l'ambiance était tendue dès le départ. Aviez-vous le même ressenti ?
Je le savais la veille. Depuis que j'avais reçu ma désignation en fait. Ce n'est pas pour rien qu'ils envoient un arbitre de provincial 1 pour ce type de match. Moi, je suis presque rompu à l'exercice des matchs un peu chaud. Mais que ça dégénère autant verbalement, c'est une première. Je crois que j'ai aussi battu un record. Un triste record. Mais si j'avais été mieux encadré par les deux délégués, peut-être que le match aurait repris. Après, Rudy parle beaucoup à la presse, mais je ne l'ai pas vu non plus s'agiter au moment des faits. C'est aussi lui qui a remboursé les tickets de tous les supporters. Je ne sais pas si c'est la bonne décision, mais je pense que s'il ne l'avait pas fait, les supporters auraient saccagé son stade. Parce que l'ambiance délétère, les premiers à la faire ressentir, c'était bien les supporters.

Le club de Binche a déjà prévenu que si le jeu n'en valait pas la chandelle, le club n'effectuerait pas le déplacement pour le match retour. Vous, que vous faudrait-il pour accepter de l'arbitrer ?
J'accepterais sans problème, mais on ne me le donnera jamais, ce serait de la provocation. Je suis curieux de voir si Binche ira ou pas, parce que ce ne sont pas des enfants de chœur non plus, il ne faut pas croire. Moi, j'ai arbitré encore ce week-end, j'arbitre le week-end prochain. Ça me dégoûte de voir ça, mais ce n'est pas ça qui me fera arrêter. Sinon, ce serait ces gens-là qui gagneraient et il n'y aurait plus de foot. Il y a 60 % des matchs qui se passent bien, 30% pour lesquels on n'est pas content sur l'arbitre et 10% comme celui-ci. Des matchs arrêtés, c'est un par mois. Moi, perso, c'est mon deuxième.

Source : SOFOOT

lundi, octobre 06, 2014

Romain POITE elu meilleur arbitre français à La Nuit du Rugby...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Alors que le LOU Rugby a reçu quelques minutes auparavant son trophée du champion de France de Pro D2 au Palais Brongniart lors de la Nuit du Rugby, Thomas Lombard vient lui, de remettre le trophée LNR/Provale/Tech XV/FFR du meilleur arbitre à Romain Poite qui finalement devance les autres nommés Pascal Gauzère et Alexandre Ruiz. 









La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS

EUROPEAN RUGBY CHAMPIONS CUP - les arbitres français désignés

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

 L'IRB a procédé au désignations des arbitres pour la première journée de

l'EUROPEAN RUGBY CHAMPIONS CUP.

Vous trouverez ci-après la liste des matchs sur lesquels un arbitre français est désigné.