mercredi, octobre 08, 2014

L'audience de l'agresseur du jeune arbitre de 23 ans reportée au 26 novembre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Un ancien avant-centre du Périgueux Foot devait comparaître ce mercredi après-midi devant le tribunal de Périgueux. Le 8 juin, il avait mis au sol et roué de coups un jeune arbitre

L'avant-centre du Périgueux Foot, qui avait agressé l'arbitre du match joué le 8 juin à Antonne-et-Trigonant (24), avait rendez-vous ce mercredi après-midi avec la justice. Il devait comparaître devant le tribunal correctionnel de Périgueux. L'audience a finalement été renvoyée au 26 novembre.

Prenant ombrage d'une décision de l'homme en noir, Jonathan Blondy, 23 ans, dans un match pourtant sans enjeu, l'attaquant de 36 ans s'était jeté sur lui, le frappant de coups de pied pour le mettre au sol et continuant de s'acharner avant que des joueurs s'interposent. La victime, âgée de 23 ans, avait été blessée à un genou et au dos.

Outre ces violences physiques, le prévenu va devoir répondre de violences verbales. En sortant du terrain, il aurait eu ces mots à l'encontre de l'arbitre assistante : "Ce n'est pas lui que j'aurais dû piétiner, c'est elle."

Sur le plan sportif, la commission de discipline du District Dordogne Périgord a statué en août sur le sort de l'ex-numéro 9 du Périgueux Foot, prononçant à son encontre dix ans d'inactivité sportive.

Voir notre article initial
http://arbitrezvous.blogspot.fr/2014/08/football-10-ans-de-suspension-pour.html
Source : SUD-OUEST





L'avis d'experts sur les arbitres étrangers de cette 9ème journée de TOP14

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Stade Toulousain – RC Toulon : John Lacey (Irlande)
Un arbitre prometteur et honorable pour un très gros match. Encore en pleine ascension, John Lacey a arbitré cette année en phases finales européennes, en VI Nations et Rugby Championship au centre avec des prestations intéressantes ; nul doute qu’il a toutes les qualités requises pour être à la hauteur de la rencontre. Une anecdote amusante le concernant : il est l’arbitre international le plus rapide du panel. Nous lui souhaitons un excellent match.


Union Bordeaux-Bègles – Castres Olympique : Ian Davies (Pays de Galles)
Le troisième couteau du Pays de Galles, décrié en Pro 12 et pas encore vraiment initié au niveau international. Il a débuté par des balbutiements européens : un match de HCup de dernière journée et sans enjeu l’année dernière et quelques matchs importants en Amlin, dont il sifflera cette année le match d’ouverture. Les clubs disputant cette compétition et a fortiori l’UBB sont susceptibles de recroiser sa route et à ce titre il nous semble logique qu’il obtienne un match du Top 14.

 Clermont Auvergne – Stade Rochelais : Giuseppe Vivarini (Italie)
Vivarini jouit de peu d’expérience au haut niveau, notamment en Pro 12 et au niveau européen (quelques matchs de Challenge), il est le numéro 3 italien derrière Marius Mitrea et Claudio Blessano. Il a néanmoins été désigné lors de la deuxième journée de Challenge sur le match d’Oyonnax et à ce titre sa désignation en Top 14 est légitime dans la mesure où les arbitres italiens sont régulièrement présents en Challenge. Il avait déjà officié en Top 14 l’année dernière lors de cette même journée avec Marius Mitrea au sujet duquel on ne peut que regretter l’absence cette année.

LOU – Aviron Bayonnais : Francisco Pastrana (Argentine)
Sans doute la plus incompréhensible de ces désignations. M. Pastrana a démontré son incapacité à s’imposer en Super Rugby avec des arbitrages décriés ayant entraîné une sortie du panel de la compétition durant son déroulement, et plafonne en Tier Three à l’international depuis maintenant plusieurs années. Son statut de numéro 1 (et unique jusqu’à peu) argentin s’assombrit avec l’arrivée de Federico Anselmi, ponte de l’arbitrage à VII et récemment désigné sur des matchs de Currie Cup. Il n’a pas été intégré à la fenêtre internationale de Novembre au contraire de ce dernier.

Montpellier – Oyonnax : Andrew Mc Menemy (Ecosse)

M. Mc Menemy fait partie des arbitres écossais régulièrement désignés en Amlin Cup au même titre que Neil Paterson qui avait officié en Top 14 lors d’une de ces journées d’échange. Il s’agit d’un arbitre relativement apprécié sur les terrains, espérons que cela se verra à Yves-du-Manoir.

Stade Français – Racing Métro : Jaco Van Heerden (Afrique du Sud)

L’inconnue de ces désignations. M. Van Heerden est un arbitre localement considéré comme très prometteur, et a été désigné pour effectuer une tournée en France, dans le cadre d’un accord entre Didier Mené et André Watson (patron de l’arbitrage sud-africain). Ainsi, M. Van Heerden dirige quelques matchs en France lors de sa venue, et l’année prochaine un arbitre français viendra officier en Currie Cup. Cet accord nous semble bénéfique tant en termes d’apports arbitraux qu’en matière de relations entre les publics et les arbitrages des représentants des deux pays, qui n’ont pas été au beau fixe ces dernières années.

Déjà désigné sur un match de Pro D2 sans accroc la semaine dernière, il s’attaque à un derby francilien qui promet ; on ne peut que lui souhaiter un bon match, le talent arbitral ayant sa place sur tous les terrains de rugby, mais, pour coller à l’esprit "préparation H (Cup)" de ces désignations d’arbitres étrangers,  il semble extrêmement peu probable que les clubs français ou joueurs internationaux recroisent sa route à court terme.

FC Grenoble – CA Brive : Greg Garner (Angleterre)

Greg Garner a arbitré une demi-finale de Premiership l’année dernière, il est reconnu en Angleterre. Il a néanmoins été beaucoup remarqué en HCup la saison précédente avec des arbitrages prêtant à confusion, et très décriés par certains clubs comme les Cardiff Blues. Au niveau international sa carrière semble plafonner (habitué au Tier Three et non désigné sur les fenêtres de juin et novembre !) après une finale de Coupe du Monde Juniors il y a quelques années de ça (habituellement un tremplin panéliste quasi-assuré) ; il reste néanmoins un arbitre officiant régulièrement en H Cup et représente une (bonne) expérience à ce titre pour les clubs français.



Pour conclure, on pourra mentionner que cette journée d’échanges, qui représente initialement une très bonne idée dans l’esprit, à savoir habituer les clubs à l’arbitrage européen, a prêté à débat l’année dernière face à l’incongruité de certaines prestations arbitrales servies, considérées comme inférieures à celles des arbitres du Top 14. Ce constat avait d’ailleurs été confirmé l’année dernière par la désignation d’un arbitre français de haut niveau — Jérôme Garcès — sur le match phare de la journée, une confrontation entre Clermont et Toulon, alors que tous les autres matchs avaient été arbitrés par des étrangers.

Il faut cependant prendre en compte la relative qualité du panel de haut niveau français par rapport à ceux des homologues européens, et la nécessité de vulgariser les différences d’arbitrage (dues à des différences de culture) afin d’amener une compréhension des décisions pour tout le monde ; ces journées d’échange, même si elles peuvent amener des critiques, enrichissent donc toutes les parties.


Source : espritdelaregle.com

La limite d'âge des arbitres internationaux maintenue à 45 ans !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

La FIFA vient de saisir toutes les fédérations qui lui sont affiliées pour leur réitérer les dispositions prises il y a quelques années relatives à la limite d’âge des arbitres. Les rumeurs qui porteraientt l'âge limite des arbitres à 47 ans sont non-fondées, les règles sont les mêmes selon la FIFA, qui n'acceptera pas les arbitres de plus de 45 ans en 2015.

En revanche, les seules nouveautés sont liées à la date limite des candidatures qui a été modifiée. Elle se fera entre le 20 septembre et le 26 octobre 2014, avec l'approbation prévue pour la réunion du comité arbitres de la FIFA les 26-27 novembre 2014.
Par ailleurs, suite à la récente réunion de son comité exécutif, la FIFA a envoyé la circulaire n°1444 ayant trait à la liste de la FIFA 2015 :

1/ Les arbitres proposés doivent être âgés de 25 ans (23 ans dans le cas des arbitres assistants) et ne pas avoir atteint l'âge de 45 ans le 1er janvier de l'année pour laquelle ils ont été désignés ; les candidats ne peuvent pas avoir plus de 38 ans dans l'année où ils sont nommés, sauf s'ils sont déjà apparus sur la liste pour laquelle ils sont proposés.

2/ Les arbitres nouvellement nommés doivent être nés au plus tard en 1989 et les arbitres assistants doivent être nés au plus tard en 1991 (deux ans de moins) afin d'assurer un niveau minimum d'expérience.

3/ Chaque candidat doit être classé sur la base des notes obtenues pour officier au niveau national au cours des 12 mois, avant d'être nommé à la liste des arbitres internationaux.
4/ Au minimum, tous les arbitres désignés doivent passer un test d'aptitude approuvé par la FIFA et un examen médical en mai 2014 ou après le 26”, exige l’instance internationale.  A cet effet, le comité arbitres de la FIFA examinera attentivement toutes les candidatures présentées par chaque association membre, avant de décider qui sera nommé sur les prochaines listes internationales.

Source : FIFA

Suspendu 4 ans, il récidive et décoche des coups de pied au visage de l'arbitre...

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Les injures et les menaces envers les arbitres sportifs, sont hélas monnaie courante sur les terrains sportifs. Le 8 novembre, Donato Cagliara a subi sa plus lourde agression physique, dont il conserve des séquelles. Le 8 novembre 2012, pour avoir infligé une carte jaune, puis rouge à ‘Ali’ sur un terrain de minifoot à Frameries (dans le cadre de l’Entente boraine), il a été attendu par le joueur à sa sortie des vestiaires : il lui a décoché un coup de pied en plein visage.

Ali, 22 ans, répond devant le tribunal de Mons, de ce coup volontaire, avec double circonstance aggravante de la préméditation et d’une agression perpétrée envers un arbitre ; de menaces d’attentat aussi. Le jeune homme dit regretter son geste. Mais le substitut Hubert de Wasseige réclame 15 mois avec sursis.

« Le match avait débuté de manière particulière, énonce Sophie Devreux, présidente. Déjà, vous avez emprunté la carte d’identité d’un copain pour participer au match… parce que vous étiez interdit de terrain pendant 104 semaines : soit quatre ans ! » « Mais je tenais absolument à faire ce match », s’excuse le jeune homme. « Agressif, vous avez déjà reçu une carte jaune, poursuit la présidente. Alors, vous avez mimé un geste de menace à l’encontre de l’arbitre. Qui vous a décerné une carte rouge : il a aussi dû interrompre le match avant la fin… Résultat, vous l’attendez à la sortie des vestiaires : vous lui avez décoché un coup de pied en plein visage. »

Résultat : 2 mois et demi de préventive, à l’époque.

Donato Cagliari a aujourd’hui 56 ans. « Il a eu le nez fracassé, le sinus et l’œil droit blessés, fustige Me Dimitri Rutigliano, son avocat. Il a subi deux mois d’incapacité, mais il n’a pas voulu en rajouter en dépit de ses problèmes de sommeil et d’anxiété. Il a assez vite repris ses activités sportives. Aujourd’hui, il en est à 10 % d’invalidité, et à 6 % d’incapacité économique. »

Jugement dans un mois.

Source : LA PROVINCE


Ecrans géants et ralentis : ça tourne à la "Commedia dell'arte"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Cette saison, un changement de réglementation autorise la diffusion de ralentis sur les écrans géants des stades. Une décision qui accroît la pression sur les arbitres.

En début de saison, c’était une petite révolution. Aujourd’hui, après seulement neuf journées de Championnat, les ralentis ont progressivement disparu des écrans géants des stades. Surtout ceux des actions litigieuses. La pression était-elle trop forte pour les arbitres ? Oui, à en croire l'un d'entre eux, qui nous glisse : «Il y a eu quelques dysfonctionnements avec certains ralentis sur des actions litigieuses (ndlr :notamment lors de Bordeaux-Bastia, 4e journée). Maintenant, tout est rentré dans l’ordre.» À la Fédération française (FFF), on confirme qu’à «deux ou trois reprises cette saison, des images de ralentis ont été montrées sur les écrans. Il s’agit d’erreurs, qui ont donné lieu à un rapport des arbitres.»

Dans les textes, les ralentis ne sont pas interdits. Le règlement de la Ligue de football professionnel (LFP) précise que les clubs professionnels équipés pour retransmettre le match sur écran géant dans leur stade ont trois possibilités : une diffusion de séquences vidéo en différé, une diffusion de l'intégralité du match en direct et une diffusion du match en direct, avec intégration possible de séquences vidéo en différé (notamment des ralentis), sans le son, pendant toute la durée de la rencontre. C’est cette dernière option, la plus souvent utilisée en début de saison par certains clubs comme le PSG et Bordeaux, qui a vivement fait réagir.
Conséquence, les régies vidéo des stades concernés évitent donc la diffusion de certains ralentis. Au Parc des Princes, il est même arrivé récemment que le début d’une action soit rediffusé avant d’être coupé dans l’urgence. Et les joueurs ? «On regarde souvent, avoue Rio Mavuba, le capitaine du LOSC. Quand il y a un temps mort ou une pause, je regarde direct le ralenti ! Mais ce n’est pas perturbant. Ça doit être plus embêtant pour un attaquant qui rate une grosse occasion. Nous, au milieu, ça va !»

«Tant que ce ne sont pas les actions litigieuses, ça va»
C’est bien le principal problème de ces ralentis : leur impact sur les joueurs, les arbitres mais surtout les supporters qui peuvent rapidement cibler les acteurs de la rencontre, et en premier lieu l’arbitre. «Tant que ce ne sont pas les actions litigieuses, ça va… Parce qu’après, ça peut vite retourner le public. Et nous aussi, on pourrait être amenés à aller voir l’arbitre et là, on est proche de l’arbitrage vidéo. C’est compliqué…»

Pourtant, la France n’est pas le premier pays à tenter l’expérience du ralenti diffusé en plein match. Le mois dernier, Jérémie Berthod, ex-joueur de Lyon aujourd’hui en Norvège, expliquait sur son compte Twitter que le procédé existait déjà dans son Championnat. La règle est d’ailleurs très simple là-bas puisque tout joueur montrant l’écran géant ou y faisant référence écope d’un carton jaune. Une procédure qu’il serait facile d’appliquer à la Ligue 1… Même s’il sera toujours plus délicat de calmer un public en ébullition après le visionnage de ce qu’il considérera comme une injustice.

Source : L'Equipe

Match arrêté à la 66ème minute, l'Arbitre porte plainte...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Match de Fontaine d'Ouche : l'arbitre a « déposé plainte »

Visé par le président Gaouir, l’arbitre du match entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B livre sa version des faits.

Ce dimanche après-midi, la rencontre de promotion de Ligue entre Fontaine d’Ouche et Saint-Marcel B n’est pas allée à son terme. « Écœurés par les décisions d’arbitrage prises à l’encontre du club », selon les mots du président Gaouir, les joueurs côte-d’oriens ont décidé de quitter la pelouse à la 66e minute de jeu alors que le score était de 4-1 en faveur des visiteurs. Joint ce mardi par téléphone, l’arbitre central de la rencontre, Alexandre Soares, a accepté de revenir sur cet après-midi pas comme les autres.

L’arrivée au stade

« En arrivant, j’ai tout de suite reconnu M. Nasserdine Gaouir ( président-entraîneur du club ndlr. ) que j’avais déjà arbitré par le passé. Je lui ai dit bonjour et il m’a répondu : “Je ne suis pas Monsieur Gaouir, vous devez confondre.” Je me suis dit, l’après-midi commence bien, l’ambiance est donnée. »

La rencontre

« Tout se passe bien jusqu’à la 43e minute où je mets un carton blanc au numéro 11 de Fontaine d’Ouche qui a continué son action après avoir été signalé hors-jeu. Il y a alors une contestation des locaux, mais comme cela arrive souvent sur ce genre de décision. À la reprise, il reste donc 8 minutes au joueur exclu avant de retrouver le terrain. Au bout de cinq ou six minutes de jeu à peine, le capitaine et le banc de touche n’arrêtent pas de rouspéter en disant : “C’est l’heure, le temps est passé, il peut rentrer.” J’attends que les 8 minutes passent et le joueur revient donc sur la pelouse. Quelques minutes plus tard, je sanctionne leur numéro 14 d’un carton jaune, puis le numéro 7 d’un blanc. »

« Menaces verbales, propos blessants »


« Puis, arrive la 66e minute où M. Gaouir, posté derrière la main courante, commande son équipe et lui demande de sortir du terrain. Des noms d’oiseaux fusent en ma direction. Il ne reste alors plus que cinq joueurs de Fontaine d’Ouche sur la pelouse et j’arrête la rencontre. »

L’après-match

« J’ai voulu rentrer au vestiaire, mais des joueurs de Fontaine d’Ouche étaient dans le tunnel. J’ai demandé la protection des joueurs de Saint-Marcel. Un spectateur a alors essayé de me frapper, en lançant sa main sur moi. M. Gaouir m’a interpellé verbalement en me disant qu’il voulait régler ses comptes avec moi dehors. Dans mon vestiaire, j’ai ensuite reçu des menaces verbales, des propos blessants me faisant comprendre que je n’allais pas rentrer chez moi. Pour me sentir en sécurité au moment de sortir du stade, la police a été appelée. J’étais garé sur le même parking que celui des joueurs de Saint-Marcel, cela m’a quelque peu rassuré. J’ai pris mon volant et au moment où je passais la première, le spectateur qui m’avait pris à partie s’est jeté sur mon véhicule. Il a porté des coups au niveau de mon coffre qui a bien été enfoncé. J’ai déposé plainte contre ce monsieur qui a été interpellé par la police pour dégradation de véhicule. Au final, on ne fait pas arbitre pour se faire insulter et se dire que, peut-être, on ne rentrera pas le soir chez soi. Mes trois enfants ont eu peur de ne pas voir leur papa rentrer à la maison, et, ça, c’est inacceptable. »

Source : LE BIEN PUBLIC


HANDBALL : Laurent REVERET & Stevann PICHON en route pour le QATAR...

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Que des bonnes nouvelles qui nous parviennent du Handball. La Fédération Internationale de Handball (IHF) a officiellement désigné les deux arbitres internationaux français Laurent REVERET et Stevann PICHON pour diriger les rencontres du 24ème championnat du Monde Masculins au QATAR.

Du 17 janvier au 1er février prochain, nos deux arbitres auront donc la lourde, mais exaltante tâche de représenter l'ensemble du corps arbitral français lors de cette grandiose manifestation.

Toute la rédaction de ARBITREZ-VOUS (et en particulier son rédacteur Handball) leur souhaite toute la réussite possible pour cette désignation qui honore toute la corporation et le handball français.

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS






mardi, octobre 07, 2014

FFF - D1 FEMININE - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 7 [18-19/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

FFF - DÉSIGNATIONS ARBITRES - DIVISION 1 FEMININE - 7ème journée - 18-19 octobre 2014 - Les désignations de la 7ème journée de DIVISION 1 sont connues - Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après
 
JOURNEE 7 - 18-19/10/2014
ARBITRES MATCHS / DESIGNATIONS

Arbitre centre : GUILLEMIN FLORENCE
Arbitre assistant 1 : BOUAKSA HAKIM
Arbitre assistant 2 : N'GUESSAN OLIVIER
Délégué principal : THEVENIN PIERRE
 
Arbitre centre : LASALLE KARINE
Délégué principal : PETITMANGIN GILLES
 
Arbitre centre : EFE AURELIE
Délégué principal : LANVIN CHRISTIAN
 
Arbitre centre : LABADOT CADINOT AURELIE
Délégué principal : KERZAZI MOHAMED
 

Arbitre centre : ZINCK SEVERINE
Délégué principal : LEFEBVRE ROGER
Observateur principal : AUGU ALAIN
 
Arbitre centre : BONNIN SABINE
Délégué principal : DESHEULLES ROGER

René GIRARD : Portrait et Auto-portrait de l'entraîneur du LOSC

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Colérique, exigeant, parano, méchant, entier... Les qualificatifs entourant l'entraîneur de Lille René Girard sont nombreux. Mais derrière les coups de gueule, qui est-il vraiment ?   

Entre une joute verbale par médias interposés avec Pierre Ménès et un rapport tendu avec le corps arbitral, René Girard vit un début de saison agité. L’entraîneur du LOSC a été expulsé pour la deuxième fois de la saison dimanche à Lyon (0-3) pour avoir interpellé l’arbitre assistant après l’ouverture du score d’Alexandre Lacazette. Ces sanctions nourrissent la mauvaise réputation du technicien, sacré champion de France en 2012 avec Montpellier. Son fils et adjoint, Nicolas Girard, un de ses amis, Jacques Vendroux, ainsi qu’un professionnel de la psychologie sportive viennent éclairer le personnage.

Un homme «entier» et «excessif»

Jacques Vendroux (ami de René Girard et directeur des sports de Radio France) : «Le problème, c’est que René, c’est un mec entier. C’est un mec fidèle en amitié, excessif, intransigeant avec lui comme avec les autres. Aussitôt qu’il y a la moindre embrouille, il ne le supporte pas. Il a un rapport affectif avec tous les gens qu’il aime et avec qui il travaille. Un affectif est toujours excessif.»
Nicolas Girard (fils et adjoint de René Girard) : «Il y a un personnage public, une image qu’il transmet sans qu’on sache qui il est vraiment. Dans la vie de tous les jours, c’est autre chose, c’est beaucoup plus approfondi, c’est plus nuancé. Avec l’homme public, on ne rentre pas dans les détails. On ne cherche pas à comprendre pourquoi il y a telle ou telle réaction.»
François Ducasse (coach mental) : «C’est un peu comme ces gens timides, qui, quand ils se fâchent, sont des ouragans. C’est probablement un hyper sensible ; il a du mal à se contrôler. Quand c’est la compétition, le loup en lui se réveille.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «Faire semblant, je n’y arrive pas. On me l’a souvent reproché. Serrer la main avec le sourire en pensant : “Va te faire enc...”, je ne sais pas faire.»

Le polémiste

Jacques Vendroux : «(Quand Girard fait des déclarations) c’est parce qu’il le pense ! René, il dit la vérité, même quand elle est difficile à entendre. Ce n’est pas du tout calculateur. Il est nature. Avec lui, vous partez à la guerre. Vous avez des rapports d’homme, vous pouvez compter sur lui. En revanche, il me fait penser à Michel Platini, c’est-à-dire qu’il aime ou il n’aime pas. Et là, le mec le sait, il comprend. Il change ou il ne change pas. S’il ne change pas, il est mort.»
Nicolas Girard : «Quand il est sur un terrain, il endosse le costume de compétiteur, c’est ce qui fait parfois polémique autour de sa personne. Il ne joue pas, il est sincère dans tout ce qu’il fait. Après, c’est sûr qu’il y a des maladresses, mais il ne calcule pas. Il ne cherche pas à savoir. C’est de l’impulsion (…) C’est quelqu’un de très clivant, de controversé. Il a des périodes où il arrive à se maîtriser et d’autres moins, c’est un être humain. Actuellement, c’est une période où on joue énormément de matches, on enchaîne, on est très fatigués ; les joueurs, nous, on est moins lucides.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «La télé a changé notre métier. On voit tout, maintenant. Et ça nourrit la polémique. Mais, la polémique, on l’entretient avec qui on veut. Je suis dans une catégorie de gens qui font la polémique dès qu’ils éternuent. Dès que je fais ou que je dis quelque chose, ça devient : “C’est n’importe quoi, c’est Girard, on le connaît.”»

Paranoïaque ?

Jacques Vendroux : «C’est la vérité, il paye les tampons qu’il a mis comme joueur, il paye son côté espiègle sur le banc. Les arbitres le connaissent, le surveillent. Ils ne vont pas surveiller Gourvennec, Blanc ou Jardim. Ils vont surveiller ceux qui peuvent se mettre en colère à n’importe quel moment.»
Nicolas Girard : «Son ressenti est certainement vrai. Il est en Ligue 1 depuis six ans, les arbitres commencent à le connaitre. C’est un peu un cercle vicieux. Certains vous diront qu’il est plus surveillé parce qu’il le mérite plus que les autres. Je ne pense pas que ce soit le nœud du problème, mais ça peut-être problématique à terme si les choses n’évoluent pas dans le bon sens.» 
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «Je ne suis pas parano quand je dis que je suis plus surveillé que d’autres par les arbitres. Je ne dis pas qu’ils m’en veulent, mais quand je monte à la commission de discipline (de la LFP), je reviens avec le panier un peu plus plein qu’un autre. Je l’ai peut-être mérité aussi... Mais j’essaye de faire comprendre que je ne suis pas que ça.»

Son rapport à son image

Jacques Vendroux : «Son image il s’en fout complètement. C’est René Girard, il a fait une magnifique carrière de joueur, il fait une bonne carrière d’entraîneur (…) C’est quelqu’un de très recherché.»
Nicolas Girard : «Est-ce qu’on peut se foutre complétement de l’image qu’on véhicule quand on est quelqu’un d’exposé, surtout quand ce n’est pas l’image qu’on veut renvoyer, que c’est ce qu’on n’est pas réellement ? L’important pour lui est d’être reconnu et aimé par ses proches. Je ne pense pas qu’il s’en foute, mais son image n’est pas le plus important à ses yeux.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* :  «Oh oui, j’arrive à me détacher de mon image sinon je me serais jeté du pont du Gard il y a longtemps ! J’essaye de gommer le négatif, mais se refait-on complètement dans une vie ? Je ne pense pas.»

Changera-t-il ?

François Ducasse : «Il faudrait savoir s’il pense que ça nuit à son métier ? Pourquoi il n’évolue pas ? Soit il considère qu’il est bien comme ça, soit il est dans le déni. Quand je coache des gens comme ça, je leur dis : de toute façon, vous ne changerez pas, c’est votre caractère. Par contre, vous pouvez faire des petits ajustements. Par exemple, quand il sent qu’il est fou de rage, qu’il diffère le moment où il va s’exprimer.»
Nicolas Girard : «Il a 60 ans, il ne va pas se refaire à cet âge. Il cherche à s’améliorer sur certains points, mais quelque part, il ne se reniera pas. Je pense qu’il essaie de corriger certaines choses, mais c’est quelqu’un d’impulsif, l’impulsion est difficilement contrôlable, surtout à l’âge qu’il a. Il ne va pas se refaire à 60 ans.»
Ce qu’en dit René Girard lui-même* : «On ne me changera jamais. C’est grâce à ce caractère que je suis devenu ce que je suis, que des gens m’ont fait confiance, m’ont inspiré, comme Michel (Hidalgo), Kader (Firoud) ou Aimé (Jacquet). Je ne suis pas plus con qu’un autre mais je n’emploie peut-être pas toujours le bon moyen pour le faire savoir. Quoi que je fasse, je ne serai jamais un gentil.»

*Propos recueillis par L’Équipe le 18 octobre 2012

Source : L'EQUIPE




FOOTBALL - NATIONAL - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 10 [17-18/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

FFF - DESIGNATIONS ARBITRES - NATIONAL - 10ème journée
Les désignations de la 10ème journée de NATIONAL qui se déroulera le 17 et 18 octobre 2014 sont connues,
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après :











Les désignations de la 10ème journée de NATIONAL qui se déroulera le 17 et 18 octobre 2014 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
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FOOTBALL - LIGUE 2 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 11 [17-18-20/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 11
du 17-18 et 20 octobre 2014

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Les désignations de la 11ème journée de LIGUE 2 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
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FOOTBALL - LIGUE 1 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 10 [17-18-19/10/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 10
du 17-18 & 19 octobre 2014

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Les désignations de la 10ème journée de LIGUE 1 sont connues,
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FOOTBALL AMERICAIN : Tous les entraîneurs suspendus pour bousculade sur arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Le club de football des North Winnipeg Nomads suspend l'ensemble des entraîneurs et du personnel d'encadrement jusqu'à la fin de la saison après le geste posé par un joueur lors d'un match la semaine dernière. Ce dernier aurait en effet poussé un arbitre.

Le conseil d'administration de l'équipe a pris cette décision en réunion d'urgence lundi à la suite de la suspension du joueur par la Ligue de football midget du Manitoba.

« Cette décision n'est pas issue d'un seul match. » — Jeffrey Bannon, président du club des Nomads


Le président du club, Jeffrey Bannon, a affirmé que cette décision est motivée par un ensemble d'incidents survenus au cours de l'année. Des incidents qu'il dit prendre très au sérieux. « Si l'équipe peut trouver des entraîneurs de substitution sous peu, ils pourront jouer les matchs restants. Sinon, ils devront déclarer forfait », a expliqué le président.

Une réunion aura lieu mardi soir avec les parents et les joueurs pour décider du sort de l'équipe pour le reste de la saison.

Suspension indéfinie du joueur

L'incident impliquant un arbitre s'est produit vendredi dernier lors d'un match entre les Nomads et les Greendell Falcons.

Un joueur des Nomads a reçu une pénalité pendant le match, s'y est opposé et a poussé un arbitre.

La ligue de football midget du Manitoba a suspendu le joueur indéfiniment. Elle dit enquêter sur l'incident.

Source : RADIO-CANADA