jeudi, octobre 23, 2014

LIGUE DU CENTRE-OUEST - J. RICHE : "Allons vers les gens, pour créer des vocations"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Jordan Riché, le conseiller technique en arbitrage de la ligue de football, souhaite que les arbitres aillent vers le public et non le contraire. Et il a des idées.


Les scolaires sensibilisés à l'arbitrage

Jordan, comment se déclinera au niveau local la 13e édition des journées nationales de l'arbitrage, prévue ce week-end ?

« Il y a beaucoup de choses de faites en interne. Mais pour le grand public, les actions ne seront visibles cette année que lors des matches opposant des équipes professionnelles, dans toutes les disciplines concernées : football, rugby, handball et basket. En ce qui nous concerne, on est en train de réfléchir à des propositions pour la saison prochaine. »

Lesquelles ?

« L'idée, ce serait que dans les grandes villes de la région, on fasse venir les gens vers nous en organisant des animations sur des sites bien identifiés, comme la Brèche à Niort par exemple, où on proposerait aux gens qui le souhaitent de prendre un sifflet un petit moment et de s'essayer en situation à l'arbitrage, avec distribution de cadeaux à ceux qui tenteraient l'essai. C'est déclinable à Poitiers avec le basket et à La Rochelle avec le rugby. »

Est-ce que ça s'est déjà fait ailleurs ?

« Oui, à Paris, où deux terrains synthétiques avaient été installés sous la tour Eiffel. C'est une idée à creuser. Et qui peut être mise en place de manière transdisciplinaire. »

C'est aussi une façon de constater que les journées de l'arbitrage manquent d'efficacité sur le public.

« Pour susciter de nouvelles vocations, il faut aller vers les gens, les faire essayer, et non attendre qu'ils viennent vers nous. J'ai une mission de recrutement, mais aussi de sensibilisation. Depuis dix ans, la Ligue de foot a effectué un gros effort de recrutement. C'était indispensable et cela explique qu'elle soit bien dotée en arbitres aujourd'hui. On peut poursuivre ce travail, mais aussi faire autre chose. »


Sensibiliser les gens à l'arbitrage ne doit pas être aisé. Comment faites-vous ?

« Je suis venu à l'arbitrage par hasard et c'est souvent le cas. À la base, il y a toujours la passion du sport concerné. Mais au tout début, après un premier essai, on ne persévère pas automatiquement. Lors des premiers stages, on essaye de faire passer notre passion dans notre discours, en faisant intervenir des arbitres chevronnés qui ont des choses à raconter. Et l'important, c'est que les nouveaux venus passent aux travaux pratiques très rapidement, dans un laps de temps très court de quinze jours environ, avec quelqu'un d'expérimenté toujours délégué auprès d'eux au début pour les aider. »

Comment l'arbitrage a-t-il évolué ces dernières années au plus haut niveau ?

« Quand j'ai débuté jeune arbitre fédéral, on nous donnait surtout des consignes physiques. Aujourd'hui, les capacités aérobies des arbitres sont au moins égales, voire supérieures, à celles des joueurs professionnels. Maintenant que c'est acquis, on travaille beaucoup sur les rapports humains avec les joueurs, les entraîneurs. Pour moi, un match réussi, c'est un maximum de 30 à 40 fautes sifflées, pas plus. Mais tout le monde n'est pas d'accord avec cette façon de voir les choses. »

L'arbitrage et l'effet de loupe


Personne n'est parfait. Tout le monde peut se tromper, y compris un arbitre. La controverse sur l'arbitrage est aussi vieille que la pratique sportive. Mais aujourd'hui, à l'ère des réseaux sociaux omniprésents, elle peut prendre une dimension démesurée lorsque les erreurs sont commises en direct devant les caméras de télévision.

Les décisions controversées de Nicolas Rainville vendredi, lors du récent Lens - Paris SG, ont enflammé la blogosphère. Elles ont directement alimenté la petite musique du dénigrement des hommes sans qui l'activité sportive n'existerait pas.
Cet emballement médiatique ne rend pas service à tous ces bénévoles et autres salariés chargés de motiver et encadrer, dans les départements et les régions, les bataillons d'arbitres qui officient chaque semaine sur les terrains de France et de Navarre.
Et c'est dommage.

en bref

Débuter dans l'arbitrage en deux jours et demi

Jordan Riché a proposé cette semaine à 37 stagiaires de 14 à 21 ans, dont une vingtaine de Deux-Sévriens, réunis de lundi matin à mercredi midi, à La Rochelle, de devenir arbitre en deux jours et demi, avec une partie théorique et une partie pratique. Bien sûr, il ne s'agit pas d'assimiler en si peu de temps les 17 lois du jeu. Les stagiaires ont bénéficié d'une première sensibilisation.



Jean-Marc Bonnin, un ex-arbitre de Ligue 1, a également effectué une intervention. Les plus motivés pourront intervenir en situation réelle début novembre, en étant accompagnés lors de leurs cinq premiers matchs.



Frédéric Cano, l'autre CTA de la Ligue

Comme Jordan Riché, Frédéric Cano est conseiller technique en arbitrage de la Ligue, pour les départements de la Charente et de la Haute-Vienne. Frédéric Cano a eu une carrière internationale, comme assistant de Stéphane Lannoy, à la coupe du monde 2010 et à l'Euro 2012, où il a officié à la touche lors de la 1/2 finale Allemagne - Italie.


 

Itinéraire de JORDAN RICHE

 > Jordan Riché est un Lezéen âgé de 25 ans.
 > Il est conseiller technique en arbitrage, salarié à plein-temps par la ligue du Centre-Ouest, depuis le 15 septembre dernier, en charge de l'organisation des formations d'arbitres dans les départements de Charente-maritime, Vienne et Deux-Sèvres.
 > Il a débuté l'arbitrage à l'US Lezay, où il était joueur, il y a huit ans, par hasard, pour permettre à son club de remplir les quotas.
 > Il a gravi tous les échelons, jusqu'à devenir, depuis la saison dernière, arbitre Fédéral 4, ce qui lui permet d'officier en CFA 2, CFA et 4e arbitre en L2, comme cette année lors du match Tours - Dijon.
 > Le passage en Fédérale 3 (pour arbitrer en National) s'annonce compliqué. Seulement 4 à 5 éléments des 100 arbitres F4 de la FFF passeront en F3 à la fin de la saison, après avoir été supervisés et notés à six reprises. Les 20 derniers du classement seront relégués à l'étage inférieur.
 > Jordan Riché subira sa troisième supervision de la saison le samedi 1er novembre, lors d'un match de CFA Calais - Arras.

Source : LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE




UNSS : L'avenir de l'Arbitrage commence à l'école et au lycée...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Dans les lycées et collèges, l'Union Nationale du Sports Scolaire (UNSS) forme de jeunes officiels. C'est une spécificité enviée par les fédérations et l'expression d'un souci permanent d'éducation. « Toutes les rencontres sont arbitrées, jugées par de jeunes arbitres formés au départ par les professeurs d'Éducation Physique et Sportive explique Martine Guélou, directrice départementale UNSS.

La formation des jeunes démarre par une sensibilisation à l'arbitrage et aux règles de pratique est faite. Puis certains jeunes poursuivent cette formation dans l'association sportive scolaire des collèges et lycées pour arbitrer ou juger dans les rencontres de district. »

Initier, former, accompagner

Initier, former, accompagner les jeunes officiels en étroite collaboration avec les enseignants d'EPS et en partenariat avec les comités et ligues, c'est l'axe de travail de l'UNSS.

« Dans le département, ajoute Martine Guélou, nous profitons de l'organisation de championnats de France pour amener nos jeunes arbitres à obtenir des certifications en rapport avec le niveau des rencontres arbitrées (district, départemental, académique, national et international) Ainsi en tennis de table l'an dernier, 8 arbitres de notre pool local (sur 16) ont obtenu leur certification nationale. »

Ajoutons que depuis deux ans, l'éducation nationale reconnaît l'investissement des jeunes officiels en leur permettant d'obtenir, pour les lycéens certifiés niveau national lorsqu'ils sont en seconde et en première, des points au baccalauréat. Un élève qui a choisi l'option EPS peut ainsi, à l'issue d'un entretien, bénéficier d'un bonus de quatre points.

Source : LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE






Le BIKE POLO : Un sport où les joueurs s'auto-arbitrent.....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Le bike polo, qui a maintenant un club à Tours, est un sport, mais aussi un art de vivre que veulent faire partager les pratiquants.

Si on vous parle de bike polo, vous imaginerez sans peine un sport où, muni d'une crosse ou plutôt d'un maillet, on essaie de marquer des buts en pilotant un vélo. Et vous aurez tout bon. Pour être plus précis, sachez que le bike polo se joue par équipes de trois sur un terrain en dur. L'objectif est de marquer cinq buts, ou plus de buts que l'adversaire en 10 minutes.

Ce sport, venu des États-Unis, est arrivé en France avec le nouveau millénaire, et à Tours depuis trois - quatre ans. Un peu à l'arrache au début : « On utilisait des hangars, des parkings ou des rues fermées à la circulation », se souvient Rémy, un des pionniers de l'activité en Touraine. Puis on est passé à une pratique plus structurée grâce au soutien du Collectif cycliste 37. Et maintenant, les bikers volent de leurs propres ailes, avec une asso, Tours Bike Polo, et des créneaux réservés au gymnase de la Rotonde.

Sport d'équipe et de glisse

« On pourrait définir le bike polo comme un sport d'équipe et de glisse », explique Rémy. Un sport à la fois tactique et technique : tactique parce qu'on joue en équipe ; technique, parce qu'il faut maîtriser en même temps le vélo, avec ses accélérations, ses freinages, ses trajectoires, et le maniement du maillet pour conduire et frapper la balle. D'autant qu'on n'a pas le droit de mettre pied à terre.
Le matériel, lui, est plutôt basique : casque (de hockey), gants, genouillères, un maillet… et un vélo. Qui peut être sur-mesure ou bricolé avec des pièces de récup'.
Mais tout cela ne serait rien sans l'état d'esprit, que le bike polo partage avec d'autres sports de rue, comme le roller derby. « La plupart du temps, nous nous autoarbitrons », précise Rémy. A quoi bon un arbitre quand on pratique dans un esprit de courtoisie et de respect mutuel ? Une philosophie de « gentlemen » qui n'est guère dans le fil de la pensée dominante actuelle. Une pratique alternative aussi : d'ailleurs, le bike polo n'est affilié à aucune fédération.
Bon, vous avez compris : si vous en avez marre des sports où les joueurs passent leur temps à injurier l'arbitre ou l'adversaire (voire le partenaire !), venez donc faire un tour au bike polo, vous ne serez pas déçus par la convivialité !

Tours Bike Polo : entraînement les lundis et mercredis de 20 h à 22 h (sauf jours fériés et vacances scolaires) au gymnase de la Rotonde. Pour un essai, on vous prête l'équipement, vélo compris…

à venir : Un tournoi amical ce week-end

Samedi 25 et dimanche 26 octobre, Tours Bike polo organise un tournoi amical, avec huit clubs de la Ligue du Crachin (un grand nord-ouest allant de Bruxelles à La Rochelle). Pour l'instant, neuf équipes sont prévues, « mais on peut aller jusqu'à 12 », annonce Rémy. Une équipe ne correspond pas forcément à un club d'ailleurs : « On peut constituer des équipes avec des joueurs de clubs différents, selon les affinités. »
Samedi, les joueurs seront accueillis dès 8 h et on commencera à jouer à 9 h, en formule « swiss round ».
Dimanche, on se retrouve à 9 h et on joue à partir de 10 h, en double élimination. A 18 h, remise des prix (le trophée étant une baguette de pain).
Durant tout le week-end, le public pourra venir assister (gratuitement) aux rencontres. « On ne mord pas, vous pouvez venir », précisent les organisateurs. Normal, puisqu'on est entre gentlemen !

Source : LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE





LFP : le rapport de Nicolas RAINVILLE sera "épluché" ce soir par la LFP

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Expulsé vendredi contre le RC Lens après avoir reçu un carton jaune puis un rouge, Edinson Cavani devrait, selon toute vraisemblance, être suspendu samedi à l'occasion du match contre Bordeaux. Sera-t-il l'objet d'un second match de suspension, le week-end suivant, lors du déplacement du PSG à Lorient ? Pour le club parisien, déjà privé d'Ibrahimovic en attaque, c'est tout l'enjeu de l'audition organisée en début de soirée devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel.


Au cœur de la polémique depuis le soir du match, Nicolas Rainville, l'arbitre de Lens - PSG (1-3), ne s'est encore jamais exprimé publiquement sur cette affaire. En revanche, il a rendu un rapport adressé aux membres de la commission de discipline dans lequel il justifie les motifs de cette double décision.

Un rituel de l'Uruguayen pour fêter ses buts


Selon nos informations, M. Rainville explique dans ce document avoir « interprété » le geste de célébration du but de Cavani, objet du carton jaune, comme « un comportement antisportif » envers les supporteurs lensois. El Matador avait mimé un coup de fusil pointé en direction de la tribune sud du Stade de France, peuplée de supporteurs sang et or. Lors de l'audition, le PSG devrait diffuser un montage vidéo pour démontrer que ce geste est bien un rituel adopté par Cavani pour fêter ses buts, à domicile comme à l'extérieur, avec le PSG comme avec l'équipe d'Uruguay.

Quant au carton rouge, M. Rainville le justifie dans son rapport en indiquant avoir « interprété » le geste de l'attaquant parisien à son endroit comme « un geste intimidant ». Pour le PSG, Cavani a touché l'avant-bras de l'arbitre seulement pour attirer son attention et demander une explication au sujet du carton jaune. Pour des faits comparables, Thiago Silva a été puni d'une suspension de deux matchs ferme en mai 2013. Il avait posé les mains sur la poitrine de M. Castro, l'arbitre du match PSG - Valenciennes.

Source : LE PARISIEN




VIDEO : Tony CHAPRON répond aux questions des lecteurs du DAUPHINE LIBERE

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C’était la deuxième de la saison. La rencontre entre les lecteurs/internautes du Dauphiné Libéré et une personnalité de la vie sud-iséroise s’est déroulée mardi soir, avec un face-à-face avec Tony Chapron. Sans langue de bois. Une heure d’entretien pour mieux connaître l’un des arbitres les plus médiatiques - et des plus contreversé - du football français. Avant le compte-rendu de cette rencontre demain, jeudi, dans les éditions du sud Isère du Dauphiné Libéré, voici quelques extraits vidéo...

Source : LE DAUPHINE LIBÉRÉ






mercredi, octobre 22, 2014

Au Pérou, un dirigeant de SAN SIMON frappe l'arbitre après le match [VIDEO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Un membre du staff de San Simon, très en colère au Pérou, a décidé de passer sa frustration en assenant un coup de poing à l'arbitre, après la défaite de son équipe face au Sporting Cristal (3-2). Les deux équipes à égalité, l'arbitre a accordé cinq minutes de temps additionnel, mais le Sporting a inscrit le but de la victoire à la 96eme minute.



Pérou - Un dirigeant de San Simon frappe l'arbitre - CLIQUEZ POUR VISIONNER LA VIDEO




FREDERIC THIRIEZ abandonne la déontologie dans les tribunes du Parc des Princes

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

VIDEO : Les caméras de Canal+ ont saisi une scène étonnante à l’issue du match Lens-PSG (1-3) marqué par trois expulsions dont celle très sévère d’Edinson Cavani. Alors que Nasser Al-Khelaïfi descendait des tribunes pour rejoindre les vestiaires, il a croisé la route de Frédéric Thiriez qui lui a glissé une phrase en anglais : « Je suis vraiment désolé pour ce mauvais arbitrage ». M.Rainville, l'arbitre de la rencontre, appréciera.



Note de la Rédaction : Nous voulions réagir à cette scène digne de "GUIGNOL" ou du "BOURGEOIS GENTILHOMME" et puis non, après tout nous n'allons pas perdre notre temps à ça. Le Fric, les Jeux du Cirque, l'hypocrisie, l'absence totale de déontologie, les couteaux dans le dos, nous laissons ça à d'autres. Monsieur THIRIEZ vous n'êtes plus digne d'être Président de la LFP. Nous espérons simplement que les arbitres sauront vous rappeler en temps voulu ce double langage qui vous permet de préserver les intérêts financiers au détriment de celui du Football et de ses Règles. 



FUTSAL - DIVISION 1 - DESIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 7 [01/11/2014]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,







FFF - La désignation des Arbitres pour la 7ème journée de D1 FUTSAL du 01/11/2014 est connue, Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après...

ARBITREZ-VOUS : Deux nouveaux correspondants pour votre Blog...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Notre petite équipe de Correspondant s'étoffe petit à petit, en fonction de l'investissement de chacun ou chacune. Le but est simple : COMMUNIQUER sur l'arbitrage et les arbitres de Football, de Handball, de Rugby, de Basket-ball et de Volleyball.
Parce que notre rédaction ne peut pas être partout à la fois, nos correspondants sont chargés de nous avertir par un article, une photo, un écho sur tout ce qui intéresse les arbitres et ce qui touche de près ou de loin à l'arbitrage.
Si vous vous sentez une âme de correspondant, et aimez l'actualité, mais surtout l'arbitrage, c'est très simple : DEVENEZ CORRESPONDANT "ARBITREZ-VOUS".

http://arbitrezvous.blogspot.fr/2014/10/arbitrez-vous-devenez-correspondant.html

Nos deux nouveaux correspondants


Félicitations à eux pour leur engagement à nos côtés et Bonne chance.

Nous aurons d'ici peu un nouveau correspondant départemental pour le GARD, nous vous en ferons part d'ici peu...

La RÉDACTION D'ARBITREZ-VOUS


STADE DE REIMS : Jean-Luc VASSEUR favorable à l'arbitrage à Cinq ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

« Je connaissais les blocs au basket mais pas forcément les plaquages » au football. C’est ainsi que Jean-Luc Vasseur a commencé la traditionnelle conférence de presse de débrief de match, mardi 21 octobre. L’entraîneur rémois a souhaité revenir sur un geste : celui du milieu défensif nantais, Lucas Deaux, sur l’attaquant rémois, Diego Rigonato.

Pour Jean-Luc Vasseur, ses joueurs vont devoir s’habituer à ce genre de « roublardises ». Il estime que « l’intervention d’un arbitre supplémentaire permettrait de gommer ces petites choses-là ».

Source : L'UNION PRESSE







DISTRICT DE LA CHARENTE : L'arbitre agressé témoigne....[VIDEO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Un simple match de football amateur qui dégénère en bataille rangée, ce scénario est de plus en plus fréquent. Samedi dernier, Hervé Geay arbitrait une rencontre à Chazelles, en Charente, quand il a été agressé physiquement. Bilan : un traumatisme crânien et 3 jours d'ITT. Voici son témoignage.

Un simple match de 3ème division de district de football qui se termine en agression de l'arbitre, c'était samedi dernier à Chazelles en Charente. L'arbitre a été frappé par des joueurs qui contestaient ses décisions et il souffre d’un traumatisme crânien.

C'est que la violence est devenue presque ordinaire dans le football amateur. Le district de football de la Charente prend l'affaire très au sérieux et sa commission de discipline doit statuer demain jeudi sur le niveau de sanction qui sera appliqué aux joueurs incriminés.

De son côté, Hervé Geay, qui arbitre depuis 10 ans, se demande s'il doit continuer à vivre sa passion du football, comme il l'a confié à Bruno Pillet et Cécile Landais.

Source : FRANCE 3 RÉGIONS







Alain CORBEL récompensé pour sa longévité en arbitrage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Alain Corbel n’en est pas à sa première distinction. En juin, ce Creusotin, licencié au club de handball Creusot/Torcy/Montchanin (CTM) depuis 1976, avait déjà reçu un “sifflet d’or” récompensant 38 années d’arbitrage. Quelques mois après cette haute reconnaissance de la Fédération française de hand, l’État lui rend hommage à son tour en lui décernant la médaille d’or du ministère de la jeunesse, des sports et de la ville, soulignant son impressionnante longévité et sa polyvalence dans le domaine du bénévolat.

La base fait le palmarès


Ancien président (6 ans) et ancien trésorier (5 ans) du CTM, Alain Corbel est aussi investi depuis une vingtaine d’années au comité directeur de handball de Saône-et-Loire. « Le merveilleux palmarès de l’équipe de France masculine et féminine n’est pas arrivé par hasard. C’est toujours la base, donc les fédérations, qui contribuent aux résultats du sommet », assure l’ancien joueur, qui a passé deux décennies sur les parquets du CTM au poste d’arrière.

Mais le handballeur Corbel s’est surtout spécialisé dans l’arbitrage. Avec plus de 870 matches à son actif, son sifflet s’est promené sur la plupart des compétitions départementales, régionales et nationales.

Handball, mais aussi natation, foot…

Parallèlement, il est impliqué dans les arcanes des instances dirigeantes. « J’ai été président de la commission départementale d’arbitrage pendant 22 ans, membre de la commission régionale d’arbitrage et membre de la commission départementale de discipline », énumère-t-il fièrement. Il est aujourd’hui sollicité sur des missions de consolidation et de développement de ce sport à l’échelle du département (embauche de salariés, création de clubs…).

Le Creusotin a aussi largement donné de son temps à sa ville, en passant 10 ans au bureau de l’Office municipal des sports. Il a également effectué un passage à l’Aquatique club de Montchanin en tant que vice-président et chronométreur officiel, et a œuvré au club de foot du Breuil en tant qu’arbitre de touche.

À côté des médailles de bronze et d’argent, le quinquagénaire peut désormais placer la médaille d’or Jeunesse et sports. Sur les 60 récipiendaires du département, ils n’étaient que cinq cette année à obtenir cette distinction suprême et particulièrement honorifique.

Source : le JSL






D. PAUCHARD : un Observateur de la DTA au service des Jeunes Arbitres...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Ancien arbitre international de football, Didier Pauchard coule aujourd'hui une retraite paisible dans le pays de Brest. Il peut se consacrer entièrement à sa passion pour le sifflet et les lois d'un jeu qu'il adore et qu'il transmet avec entrain aux jeunes. Il leur fabrique le trousseau de clés pour endosser ce rôle nécessaire à tout match organisé. Ce serait idéal, si le contexte alentour n'était pas à la crise des vocations....Illustration à Brest.

M. Pauchard, comment vient-on à l'arbitrage ?
Pour mon cas, comme pour beaucoup d'autres, c'est au hasard d'une rencontre. J'étais joueur en DH (division Honneur, NDLR) dans le Var et j'ai rencontré un arbitre qui m'a tenté, en disant que l'arbitrage représentait une sensation plus forte. J'étais curieux, j'y ai goûté. J'avais 22 ans et, rapidement, j'ai compris que c'était l'un de ces challenges où l'on apprend à bien se connaître. J'ai pu vérifier que l'émotion était plus importante pour moi et la satisfaction aussi. Quand il y a un bon match à voir, à jouer, c'est que l'arbitre est bon et réciproquement. La seule bonne idée est de se dire que l'arbitre est là pour permettre le jeu, améliorer le match, pas pour le détruire.

Vous êtes comme un chef d'orchestre au milieu de solistes. Sans vous, rien n'est possible. Vous parlez d'émotions. Pouvez-vous détailler lesquelles ? 
J'ai fait de l'arbitrage pour courir au milieu des joueurs, apprendre à diriger, à dialoguer, à asseoir mon autorité. Ce sont des choses que je sais faire. Vous savez, nous aussi on joue et on partage le plaisir avec les autres. Aujourd'hui, vous formez de jeunes arbitres. Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires pour pouvoir commencer ? Moi, je dirais avant tout qu'il faut être un bon sportif. Après, il est important d'aimer ce que l'on fait, de progresser pour devenir un bon communicant. Surtout, je crois qu'il faut penser positif. La boîte à claques, les engueulades, ça ne marche pas et ça ne sert à rien. Nous ne sommes finalement liés que par deux obligations, celle de faire respecter les lois du jeu et celle de protéger l'intégrité physique des joueurs. Dans ce cadre large, il nous appartient de prendre, à chaque fois, des décisions lisibles et compréhensibles par tous ; ne jamais perdre de vue que, nous aussi, nous sommes des footeux.

Comment se porte cette formation de jeunes arbitres ?
Il faut savoir que tous les clubs de foot doivent former des arbitres en respectant un quota établi par la Ligue. Il existe 40 clubs en infraction dans le nord du département, à commencer par le Stade brestois qui ne dispose que de cinq arbitres sur les dix requis. De la même façon, Plabennec, Morlaix, Saint-Thégonnec, Guipavas ou Le Relecq ne rentrent pas dans les clous. C'est devenu très problématique et, pour tout dire, c'est en train de devenir handicapant. Alors, nous prenons notre bâton de pèlerin et nous essayons de trouver des jeunes motivés.



Qu'est-ce qui pose problème ?
Je crois que la multiplication des violences verbales, le dimanche, est dramatique. Il faut revenir à des valeurs d'éducation et de respect de l'autre. C'est une vraie mission lorsque l'on voit certains joueurs arriver sur le terrain en ne se respectant déjà pas eux-mêmes. Le chantier est immense. Mais il me faut rappeler, sans doute, que, sans arbitre, il n'y a plus de football ou, en tout état de cause, plus de compétition.

Quel est votre rôle dans cette reconquête ?
Oh ! Moi, j'ai pris ma retraite lorsque j'ai pu. Je voulais un poste en conseiller régional pour l'arbitrage mais je ne l'ai pas eu, alors je milite pour l'arbitrage de façon bénévole. Deux fois par semaine, j'entraîne une dizaine de jeunes à La Cavale-Blanche. On débriefe du match du week-end, je leur donne des pistes, je les mets en situation pour qu'ils trouvent les bonnes solutions. Arbitrer, c'est anticiper. Arbitrer, c'est avoir une seconde d'avance sur ce qui va se passer. C'est ce qui est, sans doute, le plus compliqué.

En complément Les aventures internationales de l'homme en noir Quand Didier Pauchard évoque le hors-jeu, il s'en réfère à Michel Le Millinaire, son premier maître, son prof de gym, son référent lavallois, qui lui a appris ce subtil art « sur le terrain » et non devant l'écran. C'est un peu ce qui l'agace à demi-mot, l'ancien arbitre. Cette télé qui débite et défile, délire et commente sans contradiction possible. « Les spectateurs du dimanche sont parfois devenus des plaies. Ils crient, ils insultent par ignorance totale des lois du jeu, parce qu'ils l'ont entendu, ailleurs, mais que c'est absolument faux », se désespère l'ex-homme en noir. Il ne souhaite pas s'étendre sur ces décisions qui ont parfois fait le tour du globe et où, « franchement, (il) ne (voit) pas ce que l'arbitre pouvait faire d'autre ». Ou plutôt si. « Quand je vois la dernière Coupe du monde et la multiplication des ralentis à la suite d'une action litigieuse dans la surface, je suis sidéré que le seul qui n'ait pas le droit à cette orgie de vidéo soit le principal responsable du jeu, l'arbitre. Le monde entier sait et pas lui ! », sourirait presque cet ardent défenseur de l'arbitrage assisté par la vidéo.

Source : LE TELEGRAMME






mardi, octobre 21, 2014

DROIT DE REPONSE : Le manque de Respect et les insultes, y'en a marre !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

La prestation de Nicolas Rainville lors du match Rc Lens – PSG (1-3) a déclenché des réactions particulièrement virulentes, y compris parmi ses pairs.

En charge de le superviser, l’ancien arbitre international Laurent Duhamel, en retraite, a peu goûté sa prestation et le lui a fait savoir à l’issue de la rencontre. Un comble pour celui qui avait sifflé un penalty contesté pour le PSG dans le temps additionnel lors de la finale de la Coupe de la Ligue 2008 face au même Rc Lens. Il est écrit que les confrontations entre le club de la capitale et le Rc lens doivent être arbitrées par des baltringues

Nous retrouverons avec « plaisir » Nicolas Rainville le 1er novembre à l’occasion de Metz-Caen.

Source : EUROPE MERCATO

Droit de Réponse de la Rédaction : Bien sûr, vous allez nous dire, ce n'est pas méchant. Baltringues ce n'est pas une insulte. Mais, M----, excusez-nous ! Un homme qui a donné toute sa vie à l'arbitrage et qui continue maintenant par des observations en LIGUE 1, LIGUE 2 et NATIONAL a-t-il LE DROIT A UN PEU DE RESPECT de la part d'un VIL SCRIBOUILLARD qui tétait certainement encore sa mère, quand Laurent DUHAMEL arbitrait déjà pour la Fédération. Ce manque de retenue, ce manque de respect perpétuel vis à vis des arbitres nous agacent profondément et nous font sortir de nos gonds.... et puis ressortir des faits qui remontent à 2008... c'est n'importe quoi !! Est-ce qu'on lui a demandé si ses grand-parents n'avaient pas été collaborateurs pendant l'occupation, pendant que l'on y est.... (Nous allons nous calmer, et prendre l'air...)




FFF - Noël LE GRAET :"On ne doit pas toucher un arbitre, c'est impossible !"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Noël Le Graët était dans Luis Attaque ce mardi sur RMC. Le président de la Fédération française de football est revenu sur les erreurs d’arbitrage qui ont émaillé le week-end, notamment lors de Lens-PSG :

 « Il y a beaucoup d’excès, insiste Le Graët. Je reconnais qu’il y a sans doute eu quelques erreurs. Mais l’arbitre doit être l’homme le plus respecté : il peut se tromper. On s’en prend trop souvent à l’arbitre. On a l’impression qu’une équipe ne peut plus perdre. Les entraineurs s’en prennent trop souvent à l’arbitre. C’est un juge : il peut se tromper. Il prend ses décisions en son âme et conscience. Il ne fait pas exprès de se tromper. »

Le président de la Fédération française de football est revenu également sur l’expulsion d’Edinson Cavani, expulsé pour avoir touché l’arbitre lors de Lens-PSG vendredi. « On ne doit pas toucher un arbitre, c’est impossible, répète Noël Le Graët. Ceci dit, un arbitre doit aussi prendre le temps : j’en vois certains qui sortent le carton tout de suite. Ils doivent prendre le temps, discuter et ensuite éventuellement sortir un carton. Mais on ne peut pas autoriser un joueur à toucher un arbitre, même si ce qu'a fait Cavani n'est pas très grave. »

Il a également donné son avis sur l’arbitrage français, mis à mal ce week-end en Ligue 1. Pour le président de la FFF, la réforme demandera du temps. « Une réforme ne peut pas se faire en un jour, insiste Le Graët. M. Garibian a pris la tête de l’arbitrage. Il les réunit souvent. Il discute avec eux. Il y a des possibilités de progrès pour chacun d’entre eux. Ceci dit, je crois qu’on s’en prend trop souvent à l’arbitre. La moindre défaite est trop sévèrement critiquée. Il y a de bons matchs, il y a de très bons arbitres. Je vois souvent certains entraîneurs ou dirigeants qui se cherchent des excuses en disant que c’est la faute de l’arbitre. Je crois qu’il va falloir corriger ça aussi. »

Source : RMC SPORT