Philippe Malige est aujourd'hui observateur à la DTA. (L'Equipe)
Publié le 21/12/2014 - Philippe Malige: «Expliquer, c'est primordial»
Ancien arbitre de L1, Philippe Malige officie depuis un an à la DTA, en tant qu'observateur. Il nous livre son regard sur les rapports entre joueurs et arbitres.
«Un arbitre peut-il revenir sur sa décision, sous la pression des joueurs?
Moi, j’ai eu un cas particulier. C’était lors d’un match entre l’OM et Auxerre (en décembre 2009). J’avais mis un carton rouge à Baky Koné qui, à l’époque, jouait à Marseille. Je pensais qu’il avait mis un coup de coude à Birsa, mais la réaction des joueurs a été tellement disproportionnée que ça m’a mis le doute. Comme c’était peu de temps après la main de Thierry Henry face à l’Irlande et, qu’à l’époque, les observateurs disaient que l’arbitre aurait dû lui demander s’il avait oui ou non commis une main, j’ai eu le réflexe de poser la question à Birsa, qui m’a dit: "Non, non, il ne l’a pas fait exprès." C’était un cas particulier… Réglementairement, un arbitre peut revenir sur sa décision tant que le jeu n’a pas repris, mais c’est très rare.
«On ne peut pas passer notre temps à argumenter»Comment réagit-on quand il y a un attroupement de joueurs autour de soi? Est-ce impressionnant?
Impressionnant, non. Malheureusement, on est habitué à ce genre de situation. Il faut avoir le caractère et la personnalité pour gérer le problème. Un arbitre doit-il expliquer ses décisions aux joueurs?
Je trouve que c’est primordial. C’est ce qu’attendent les joueurs. Après, on ne peut pas non plus passer notre temps à argumenter. Mais vous vous rendez quand même compte qu’il y a plus de compréhension des joueurs avec les arbitres qui ont une propension à discuter. La décision est plus facilement acceptée. Pourquoi tous ne le font pas?
La communication, c’est en fonction du tempérament et du caractère de l’arbitre. On conseille, à la DTA, de discuter, mais certains sont plus doués que d’autres pour le faire. C’est difficile de faire changer une personnalité, mais ça vaut aussi pour les joueurs. Il est plus facile de discuter avec certains que d’autres. Après une décision litigieuse, un arbitre peut-il cogiter, à la manière d’un joueur qui aurait manqué une occasion?
Déjà, on ne s’aperçoit pas qu’on s’est trompé dans l’immédiat. On le sait à la fin du match à travers les images ou si notre observateur vient nous le dire. Après, oui, on peut cogiter…
Inconsciemment ou consciemment, peut-il y avoir une forme de compensation après une décision douteuse?
Inconsciemment, je ne peux pas dire que ça n’existe pas. Mais consciemment, non. J’ai pour habitude de dire que les erreurs ne s’annulent pas, elles s’additionnent. Ce n’est pas le but de l’arbitrage. Moi, la compensation, je n’aime pas ce mot et je ne l’emploie pas.»
Des joueurs d'Evian protestent auprès de l'arbitre
Publié le 21/12/2014 - Râler après l'arbitre, ça sert à quoi ?
Parce que l'arbitre se serait trompé, ils l'entourent, le défient, lui hurlent dessus. Sans le moindre espoir d'être entendus. Alors pourquoi les joueurs râlent-ils ? Eléments de réponse recueillis auprès des intéressés.
Ils sont incorrigibles. Les joueurs et les entraîneurs ont beau savoir qu’un arbitre ne revient jamais sur sa décision une fois qu’elle est prise, certains ne peuvent s’empêcher de la discuter, parfois avec véhémence. Contre Nantes (4-2 a.p.), mardi en Coupe de la Ligue, on a par exemple vu Albert Cartier exprimer plusieurs fois son mécontentement. Joint par SMS, l’entraîneur du FC Metz n’a pas souhaité s’aventurer sur le terrain de l’arbitrage - «Je n’ai rien à dire ou alors c’est aux arbitres que je m’adresse directement», nous a-t-il indiqué. Sur l'utilité de râler, il nous a quand même répondu de manière lapidaire: «(Ça ne sert) à rien.» Parce qu’il est impossible de faire infléchir l’arbitre? Ou parce qu’en plus de ne pas être entendu, le "râleur" s’expose à une sanction s’il dépasse la ligne?
Un manque de dialogue
«Certains se sentent agressés, ils répondent mal»
«Le problème, quand on essaye de discuter avec certains arbitres, c’est qu’ils se sentent agressés, qu’ils répondent mal, expose François Modesto. A partir de là, un climat malsain s’installe. C’est dommage parce qu’il y a des arbitres avec qui tu peux échanger, avec qui il est possible d’être serein.»
«Neuf fois sur dix, il n’y a pas de dialogue possible», exagère Lucas Deaux, qui a tenté vainement de dissuader M. Delerue de lui infliger un carton jaune, mardi, lors de Nantes-Metz en Coupe de la Ligue. «J’ai tenté de plaider ma cause, de lui expliquer que c’était ma première faute, qu’il n’y avait pas intention de faire mal, mais il avait déjà mis la main à la poche. A partir du moment où il avait pris sa décision, on ne peut rien faire contre ça…» Pourquoi, alors, s’y essayer?
François Modesto discute, dans la bonne humeur, avec M. Delerue lors d'un match entre Bastia et le PSG. (L'Equipe)
Mieux comprendre (et accepter) certaines décisions
Tous les joueurs ne réagissent pas de la même façon devant une erreur d’arbitrage. Et ce, même si l’arbitre reconnaît après coup s’être trompé. Il y a ceux comme Lucas Deaux, qui estiment que des excuses ne répareront pas totalement le mal. «Ça peut avoir de grosses conséquences, affirme le milieu de terrain du FC Nantes. Conséquences sur l’avenir du club, s’il reste ou non en L1. Conséquences économiques également. Ça peut aller loin…»
Et puis il y a ceux, comme François Modesto, qui ne se projettent pas autant. «Moi, je suis favorable à un dialogue, souligne le défenseur de Bastia. Si on reste correct, éduqué, ça fait avancer les choses. Moi, par exemple, je ne manque jamais de respect, je dis toujours "Monsieur".» L’ancien joueur de l’Olympiakos prend l’exemple de M. Desiage, qui n’avait pas sanctionné une semelle que lui avait infligé un Lillois la saison dernière. «Après, le match, il m’a dit : "Ah oui, je n’avais pas vu ça comme ça". On s’est serré la main et on en a même rigolé. Si l’arbitre ne voit pas, il ne voit pas. On ne va pas lui mettre quatre yeux!»
Parce que l'arbitre se serait trompé, ils l'entourent, le défient, lui hurlent dessus. Sans le moindre espoir d'être entendus. Alors pourquoi les joueurs râlent-ils ? Eléments de réponse recueillis auprès des intéressés.
«Le coach nous dit que ça peut se retourner contre nous, mais c'est souvent lui le premier à gueuler»
Dans la plupart des clubs, les entraîneurs font de la prévention. Du temps où il entraînait Rennes, Frédéric Antonetti rappelait souvent ses joueurs à l’ordre avant et pendant les matches. «Je leur disais: "Laissez tomber, ça ne sert à rien". On ne peut pas résoudre le problème de l’arbitre. Il faut rester concentré sur le jeu parce que c’est là qu’on peut résoudre nos problèmes.»
A Nantes aussi, Michel Der Zakarian met en garde ses joueurs. «On sait
qu’il y a des arbitres qui "cartonnent" plus que d’autres, souligne Rémi
Gomis. Avant les matches, il nous prévient que ça ne sert à rien de
discuter.» «Il nous dit que ça peut se retourner contre nous, mais au
final, dans le feu de l’action, c’est souvent lui le premier à gueuler
contre l’arbitre», poursuit Lucas Deaux dans un éclat de rire. Antonetti
reprend: «Le problème, c’est quand il y a une série de décisions
défavorables. Ça peut arriver et dans ces cas-là, ce n’est pas facile de
garder son calme.»
«Des grands noms peuvent se permettre de dire des choses»
Le
sentiment d’injustice de certains joueurs réside, parfois, dans la
sensation que toutes les équipes ne sont pas arbitrées de la même façon.
Modesto encore: «Ils ont une façon de se comporter différente en
fonction du club où tu joues, selon que tu sois un "grand" ou un "petit"
joueur. Il y a des grands noms qui peuvent se permettre de dire des
choses et qui ne sont pas sanctionnés alors que, si toi, tu dis la
moitié de ce qu’il a dit, tu te prends un jaune.» L’une des raisons pour
laquelle Antonetti a maintes fois milité pour une uniformité de
l’arbitrage. «C’est ce que je disais souvent à M. Layec quand il venait
nous voir à Rennes. Je prends l’exemple des mains: pourquoi c’est sifflé
une semaine à Evian et pas le week-end suivant à Paris? Le problème,
c’est que tout est une histoire d’interprétation...»
Autre regret formulé par Lucas Deaux, cette fois: la façon dont s’expriment parfois les arbitres. «Parfois, tu demandes juste une explication et tu n’as pas de réponse. Des fois, c’est même des "ferme-là, c’est moi qui décide". Après une passe ratée, j’en ai même entendu nous dire qu’on était nuls… Quand je vois leurs prestations chaque week-end, je me dis que ce n’est pas reluisant non plus.»
«Influencer les décisions futures» ?
Lucas Deaux n’est pas du genre à s’attrouper avec ses équipiers autour de l’arbitre à la moindre décision défavorable. «Je n’ai jamais compris les mecs qui discutent dix ans.» Après réflexion, il y voit tout de même un intérêt: «Lui mettre la pression pour influencer les décisions futures.» A Rennes, par exemple, Antonetti avait pris les devants en amont du déplacement des Bretons au Parc des Princes.
«Quand tu vois les mecs du PSG gueuler, les arbitres ont tendance à devenir plus fébriles...»
A Leonardo qui réclamait d’être arbitré «normalement» après un nul concédé par le PSG à Montpellier (1-1), il avait rétorqué: «Je suis d’accord avec lui. Mais sur toutes les décisions qu’il a citées, les arbitres ne s’étaient pas trompés, donc cela tombait mal. Tout le monde veut être arbitré normalement mais ce qui m’a gêné, c’est que j’ai l’impression qu’il en voulait un peu plus. Maintenant, je n’aimerais pas que ce match se joue sur une erreur d’arbitrage parce qu’il y aura eu ces déclarations maladroites. Ce serait grave. Mais je ne le crains pas.» «On avait gagné 3-2, mais ça ne nous avait pas empêché d’avoir deux expulsés», en rigole Antonetti aujourd’hui.
Au cours d’un match, François Modesto ne veut pas croire, en revanche,
qu’une forme de compensation puisse exister. «Ça serait grave», dit-il.
Naïf? «Moi je pense que ça peut, estime Deaux. Quand tu vois les mecs du
PSG gueuler, les arbitres ont tendance à devenir plus fébriles. Et
comme par hasard, après, les décisions tournent plutôt à leur avantage…»
Autre regret formulé par Lucas Deaux, cette fois: la façon dont s’expriment parfois les arbitres. «Parfois, tu demandes juste une explication et tu n’as pas de réponse. Des fois, c’est même des "ferme-là, c’est moi qui décide". Après une passe ratée, j’en ai même entendu nous dire qu’on était nuls… Quand je vois leurs prestations chaque week-end, je me dis que ce n’est pas reluisant non plus.»
La vidéo, la solution ?
Si nos témoins ne veulent toutefois pas accabler davantage le corps arbitral, c’est aussi parce qu’ils ont conscience que tous les moyens ne sont pas mis à leurs dispositions pour les aider. «80% des problèmes seront réglés quand il y aura la vidéo», estime par exemple Antonetti. Modesto le rejoint: «Je pardonne l’erreur d’arbitrage parce qu’aujourd’hui, ça va tellement vite… C’est difficile de prendre une décision en un quart de seconde.» Et d’ajouter: «Je fais partie de ceux qui pensent que ça s’équilibre sur une saison. L’an passé, on a marqué contre Saint-Etienne alors qu’il y avait hors-jeu de quatre mètres. Et a contrario, contre Lille, on marque deux buts qui nous sont refusés alors qu’il n’y avait pas hors-jeu… Imaginez tous les soucis que règlerait la vidéo!»
«Quand un arbitre fait une erreur, il n'est pas puni»Autre solution avancée par Lucas Deaux: équiper les arbitres d’un micro enregistreur. Il y aurait probablement autant d’erreurs d’arbitrage, mais au moins, cela pourrait favoriser un meilleur dialogue. «Aujourd’hui, c’est parole contre parole, regrette-t-il. Regardez l’affaire Chafni quand il a dit que l’assistant l’avait traité de "sale Arabe". Il y a deux versions, chacun prêche pour sa paroisse et le mec s’en sort sans dommage… Moi, aujourd’hui, si je suis arbitre, je dis quoi? Bah, je prends ma décision, c’est comme ça, tu fermes ta bouche, et je prends mon salaire… De toute façon, quand un arbitre fait une erreur, il n’est pas puni.»
Et le Nantais de poursuivre: «Il ne faut pas nous dire qu’ils ont des pressions, ils n’ont jamais de problèmes, ils ont des histoires bateau. On en parle pendant une semaine et après? Rien.» Sollicité sur le sujet, Said Ennjimi nous a renvoyé vers la DTA (Direction technique de l'arbitrage), qui nous a fait savoir qu’elle jugeait «inopportun qu’un arbitre de premier plan en activité s’exprime médiatiquement sur ce sujet». Comme quoi, il n’y a pas qu’avec les joueurs que le dialogue est parfois un peu difficile.
Publié le 20/12/2014 - Le basketteur de Louisville, Montrezl Harrell, expulsé après avoir frappé un arbitre
Montrezl Harrell a complètement pété les plombs lors du match entre Louisville et Western Kentucky, en NCAA. Impliqué dans une altercation, le joueur des Cardinals a cherché à se dégager avant de répliquer et de toucher un arbitre. Ce coup de chaud lui a valu une expulsion. On verra si les instances universitaires décident de lui infliger une suspension plus lourde.
Publié le 20/12/2014 - Le Responsable de la boutique et du site ARBITRE.COM nous a accordé une interview, concernant son métier et son dévouement au service de l'arbitrage et des arbitres. Nous vous proposons d'en prendre connaissance ci-après :
Bonjour Anthony REINHARD et merci à vous de répondre à nos questions...
- Pouvez-vous en quelques mots, nous parler de vous ?
Je m’appelle donc Anthony REINHARD, j’ai 21 ans. Je suis comme vous tous, dans la famille de l’arbitrage et plus particulièrement arbitre de football dans la ligue Midi-Pyrénées. J’ai rejoins cette famille depuis 8 ans maintenant.
Dès que j’ai commencé dans l’arbitrage et que j’ai dû commencer à m’équiper, j’ai remarqué une grande difficulté à trouver des produits pour arbitres et de qualité.
C’est pour cette raison, que je me suis tourné vers l’ouverture d’une boutique en ligne exclusivement réservée aux arbitres. C’est depuis 3 ans, que je vends des produits pour arbitres partout en France et quelque fois à l’étranger.
Depuis l’année dernière, la société SARL ARBITRE (Arbitre.com) s’est agrandie pour satisfaire encore plus à vos attentes. En effet, je me suis associé avec 2 personnes, qui sont elles aussi arbitres. Il s’agit de Renaud Cardoit, et de Sylvain Bohrer.
C’était très important pour moi d’agrandir la société avec uniquement des personnes du milieu de l’arbitrage. Du coup, nous partageons avec vous cette passion et nous travaillons au mieux pour vous satisfaire et vous proposer des produits de qualité et à prix attractifs.
- Quel est votre projet avec le site ARBITRE.COM ?
Le projet prioritaire d’Arbitre.com est toujours de vous satisfaire au mieux car nous-même dans le milieu, nous connaissons vos attentes.
Bien évidemment, nous croyons à l’évolution d’Arbitre.com et nous comptons sur vous pour en parler autour de vous.
Pour l’année 2015, nous allons nous rapprocher des associations d’arbitres, pour leur permettre l’accès à l’équipement à des prix préférentiels.
D’ailleurs, si certaines sections départementales ou régionales sont intéressées pour nous rejoindre, et donc faire profiter leurs adhérents, vous pouvez nous contacter à l’adresse mail suivante : antthony@arbitre.com.
Pour finir, l’un des projets futurs sera peut être de s’ouvrir au corps arbitral mais dans différents sports…
- Comment travaillez-vous et combien de collaborateurs vous aident ?
Nous travaillons uniquement via notre boutique en ligne www.arbitre.com ou nous proposons de régler vos achats en toute sécurité via carte bleue ou alors par chèque. Nous proposons également un paiement en plusieurs fois notamment pour les drapeaux électroniques ou les kits oreillettes pour arbitres pour vous permettre d’accéder à ces produits plus facilement.
Nous avons une plateforme logistique dans la région Bordelaise qui gère toutes vos commandes dans la préparation et l’expédition.
Il y a également vous tous arbitres, qui participez à l’aide de l’évolution du site www.arbitre.com.
- Le site a changé ces derniers temps avec une nouvelle interface, quels sont les nouveaux services que vous proposez ?
Nouvelle interface, pour une navigation encore plus claire et simple. Le paiement par carte bleue en plusieurs fois est également nouveau.
Une nouvelle rubrique d’actualité a été créée sur notre site, pour se rapprocher également des nouvelles et vous en informer. Nous remercions, d’ailleurs, ARBITREZ-VOUS pour le partage de ces informations.
Un forum attaché à Arbitre.com www.arbitre.com/forum a été ouvert ce mois-ci pour vous aider à faciliter vos échanges entre vous, et débattre tous ensemble dans le respect et la cohérence.
- Vous êtes également sur FACEBOOK avec plus de 4000 membres. Sur quels critères acceptez-vous vos nouveaux membres ?
Pour commencer, je tiens à remercier particulièrement tous les arbitres passionnés qui nous rejoignent sur le groupe facebook arbitre.com mais plus particulièrement les arbitres qui souhaitent s’investir en nous donnant un coup de main dans la modération de ce groupe. Je pense à Nicolas Aimar, William Eisenauer et d’autres qui vont nous rejoindre très prochainement.
Nous validons les demandes sur facebook, à condition que l’individu soit bien sûr uniquement arbitre ou ancien arbitre. Il arrive de temps en temps que des personnes extérieures à l’arbitrage, arrive à rentrer dans le groupe. C’est pour cette raison, que nous avons voulu agrandir notre groupe de modérateurs pour résoudre ce problème.
Tous les arbitres, on droit à la parole sur ce groupe, du moment que les propos tenus sont correct envers le corps arbitral. - La partie « Petites Annonces » a été déplacée sur une autre page pour plus de visibilité. Quels sont les raisons qui vous ont poussés à ce changement ?
La partie « petites annonces » a été déplacée dans le forum arbitre.com : www.arbitre.com/forum.
Ce déplacement permet pour vous d’avoir une rubrique entièrement consacrée aux ventes d’occasions gratuitement. Ce changement sert aussi pour vous faciliter dans vos recherches.
- Comment voyez-vous l’avenir d’ARBITRE.COM à long terme ?
Les chiffres et les résultats montrent qu’Arbitre.com est en croissance nette grâce à vous tous. L’avenir est bien sûr, de garder votre satisfaction générale, de vous proposer des nouveaux produits à des prix toujours attractifs et de nouveaux services pour vos attentes.
- Notre dernière QUESTION : ARBITREZ-VOUS est né au mois de juin dernier, sous l'impulsion de 4 arbitres nationaux (Football, Handball et Basket) qui rédigent des articles, publient des informations et les désignations, et font la promotion de l'arbitrage hexagonal "Multisports" sur la toile. Que pensez-vous personnellement de cette initiative ?
C’est vraiment une excellente idée de votre part. L’équipement est important pour un arbitre, mais l’actualité est tout aussi importante. J’apporte tout mon soutien et courage à la rédaction d’ARBITREZ-VOUS qui fait un travail remarquable, et pour finir nous tenons à tous vous remercier pour la confiance que vous nous apportez.
Nous vous souhaitons à toutes et tous, de passer de très bonnes fêtes de fin d’année.
Nous vous souhaitons également une réussite sportive sur le plan de l’arbitrage pour la nouvelle année.
Publié le 20/12/2014 - Encore une désignation qui fait honneur au Handball et à l'arbitrage français. Les sœurs Julie et Charlotte BONAVENTURA arbitreront demain à 18h00, la Finale du Championnat d'Europe Féminins qui opposera la NORVÈGE à l’ESPAGNE.
Après une Finale de JO à Londres, et une Finale de Champions' League en mai dernier, voilà qui a de quoi réjouir à nouveau François GARCIA, le Président de CCA, ainsi que l'ensemble des arbitres de handball français.
Publié le 20/12/2014 - Après Santiago-Barnabeu, c’est au stade des Courvelles que Clément Turpin, arbitre national de football, est venu dernièrement, le temps d’une soirée, afin de partager sa philosophie de l’arbitrage avec les joueurs, les coachs, les dirigeants et les arbitres du SC Selongey.
Soirée qui s’est passée dans la convivialité et au cours de laquelle l’auditoire a pu percevoir les tâches ingrates et parfois difficiles, auxquelles sont confrontés tous les arbitres en général. Le but étant de faire comprendre que les prises de responsabilités doivent se faire des deux côtés, que les erreurs restent humaines et les réactions parfois trop excessives.
La preuve d’une divergence importante à l’analyse de certaines vidéos montre que chacun d’entre nous, en fait souvent une interprétation différente. La tolérance doit être de mise et les acteurs rester surtout respectueux de tous afin de passer de bonnes soirées ensemble, c’est ça le sport.
Publié le 20/12/2014 - "Je suis le footballeur masqué", le livre qui fait trembler la L1 !
Dans un ouvrage à paraître le 22 janvier aux éditions Hugo Sport, un joueur raconte son quotidien de footballeur professionnel.
C'est le livre qui va faire trembler le football français dès la rentrée 2015.
Le 22 janvier, Je suis le footballeur masqué - Dans les coulisses du foot français (Hugo Sport) sera en librairie et son retentissement risque de dépasser les délimitations exiguës d'un terrain de foot. Sur le papier, l'idée est simple : faire raconter à un joueur de Ligue 1 son quotidien, sans fard ni omission, sur les habituels sujets tabous du foot professionnel (sorties nocturnes, différends entre joueurs, femmes, alcool, etc.). En pratique, il est bien plus compliqué de faire sortir un joueur de sa réserve et de lui faire briser la sacro-sainte omerta du milieu.
C'est ce qu'a réussi Bertrand Pirel, éditeur chez Hugo Sport, et le résultat vaut le détour. Le Point.fr s'est procuré le manuscrit de l'ouvrage et un mois avant sa sortie officielle, soit le 22 décembre prochain, les premiers extraits seront disponibles en ligne. De quoi se faire une idée sur le contenu d'un livre qui n'y va pas avec le dos de la cuillère. Et, contrairement à un énième livre d'analyse ou d'humeur prenant le ballon rond comme prétexte, cette fois-ci, il s'agit du récit de quelqu'un qui , sous le couvert d'un anonymat aussi complet qu'opaque, a vécu (ou vit toujours) la réalité du foot professionnel en France.
"De la bonne came"
Tout y passe : rapport aux femmes, à la sexualité et à l'image, rôle des médias, relations avec l'entraîneur, solitude du joueur, hypocrisie du milieu, argent, etc. Sur le même modèle que le best-seller outre-Manche The Secret Footballer - qui a fait l'effet d'une bombe au pays de la Premier League dès sa sortie en août 2012 -, Je suis le footballeur masqué dresse un portrait sans concession du ballon rond et de ceux qui le font vivre, sur et en dehors des terrains.
C'est d'ailleurs la sortie de la traduction française du Secret Footballer, en janvier 2013, qui a motivé son auteur. Un mail anodin adressé à l'éditeur et envoyé d'une adresse cryptée. "C'est vraiment de la bonne came, votre livre. Certains des trucs que le gars écrit, j'ai l'impression de m'entendre parler. Mais c'est dommage qu'il ne parle que du foot anglais. Pourquoi vous ne feriez pas la même chose avec un footballeur français ? Ce n'est pas pareil, la France et l'Angleterre. Pour le foot pas plus que pour le reste", lance le mystérieux auteur. Entre-temps l'idée a fait son bonhomme de chemin et a accouché d'un livre.
Publié le 19/12/2014 - Le match nul ramené par le FC Barcelone de Getafe le week-end dernier en Liga (0-0) a été entaché d’une décision arbitrale pour le moins étonnante. Alors qu’Alvaro Vazquez allait se présenter seul devant le gardien Claudio Bravo, l’arbitre de la rencontre Iñaki Bikandi Garrido a sifflé la fin de la rencontre, provoquant la colère des dirigeants du club de la banlieue madrilène conscient qu’une action de but toute faite était annihilée. Y aurait-il eu arrangement ?
Récemment, le journaliste Alfredo Duro, qui a l’avantage d’avoir déjà été directeur sportif de Getafe et a donc des informations sur ses coulisses, a développé cette hypothèse sans prendre de gants sur la chaîne espagnole Neox. Selon lui, l’arbitre se serait dirigé en direction des joueurs de Getafe après la partie en leur glissant : « Je suis désolé, mais si on avait joué 10 secondes de plus, j’aurais eu un problème ». Inutile de préciser que cette petite phrase fait beaucoup parler depuis de l’autre côté des Pyrénées. En particulier dans la capitale…
Publié le 19/12/2014 - La COUPE DU MONDE DES CLUBS 2014 qui se déroule en ce moment au Maroc, connaîtra demain son apogée avec les deux matchs attendus que sont la Finale qui opposera le Real Madrid (ESPAGNE) et SanLorenzoDe Almagro (ARGENTINE), ainsi que la petite finale pour la 3ème place entre le club de Cruz Azul (MEXIQUE) et Auckland City (Nouvelle-Zélande).
La FIFA a désigné les arbitres suivants pour diriger ces deux rencontres :
FINALE 2014 - 20Décembre2014,20:30 à Marrakech Real Madrid-SanLorenzoDe Almagro
Publié le 19/12/2014 - Notre blog est heureux de vous fournir la liste des Arbitres Internationaux FIFA pour l'année 2015 par confédération continentale :
Cliquez ci-dessous sur le continent qui vous intéresse
Les désignations de la 13ème journée de FUTSAL - DIVISION 2 - Poule A
sont connues,
vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après
Publié le 19/12/2014 - Quatre arbitres sénégalais ont été désignés pour siffler, à l’occasion de la Can 2015. C’est une grande première dans l’histoire de la Can, qu’un pays présente plus de trois officiels à une phase finale.
L’arbitrage sénégalais sera représenté à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2015 de football (17 janvier-8 février en Guinée Equatoriale) par quatre officiels. Il s’agit de l’arbitre Malang Diédhiou, des assistants Djibril Camara et El Hadji Malick Samba ainsi que de l’arbitre réserviste Maguette Ndiaye. La désignation de quatre arbitres sénégalais pour siffler, lors d’une phase finale de la Can, est une première. Une grande première même en Afrique.
«C’est la première fois que la Caf désigne plus de trois arbitres ressortissants d’un même pays. Cela veut dire que l’arbitrage sénégalais se porte bien. On ne peut que s’en féliciter et encourager les autres de notre football à se battre pour bien honorer le Sénégal au niveau international», applaudit Badara Mamaya Sène, président de l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (Anafs). Il faut dire que ces quatre arbitres actifs ne seront pas les seuls à assister au stage suivi de recyclage, qui sera précédé par le test physique (9 janvier). Car, l’instructeur de la Caf, Birame Ndiaye, par ailleurs, président de la Zone 2, est également accrédité pour la Can «Guinée Equatoriale2015». Comme les arbitres sur le terrain, M. Ndiaye va participer au stage de recyclage. Comme les autres arbitres sélectionnés pour le tournoi final, les officiels sénégalais sont attendus, à Bata, au plus tard, le 8 janvier prochain. Dans la lettre d’information adressée le 8 décembre dernier, la Confédération africaine de football (Caf) demande aux fédérations des pays, dont des officiels ont été sélectionnés, de «veiller tout particulièrement à la préparation des arbitres qui viennent d’être désignés, afin que ces derniers arrivent au tournoi en parfaite condition physique».
DJIBRIL CAMARA (ASSISTANT N°1) : «Badara Diatta a beaucoup joué sur ma force mentale»
La sélection de Djibril Camara parmi les quatre arbitres sénégalais à la Can 2015, n’est pas une surprise. Car, l’assistant N°1 de Badara Diatta, arrivé dans le milieu en 1999-2000, est l’un des arbitres sénégalais les plus réguliers, ces dernières années, sur les terrains africains et du monde. Révélé à la scène internationale en 2009, le Rufisquois sera à sa troisième Can de séniors, après celles de 2012, en Guinée Equatoriale (finale Côte d’Ivoire-Zambie ) et de 2013 (Afrique du Sud). Il était en 2011, au Rwanda pour la Can de cadets. Alors que le peuple pleurait l’élimination des «Lions» du Mondial 2014, l’ambassadeur a consolé le Sénégal en le représentant dignement au Brésil. Auparavant, Djibril Camara (31 ans) a participé à deux Coupes du mondiaux de cadets, en 2011 (Mexique) et en 2013 (Emirats). Il a également officié, lors de Coupe du monde des clubs, en 2011 (Japon).
«C’est Badara Sène même qui m’a encouragé à faire de l’arbitrage. Parce qu’étant convaincu que j’ai la chance d’y faire carrière. Je peux dire que c’est un visionnaire qui voyait en mois un futur arbitre international», explique l’ancien étudiant en banque-assurance. C’est parce qu’il a très tôt compris qu’il ne pouvait pas faire une carrière de footballeur professionnel, que l’ancien attaquant excentré de Jad (Navétane, Rufisque) a accepté l’offre du président de l’Anafs : «Après mes débuts, j’avais pris deux années sabbatiques avant de revenir, en 2002. Quand j’ai réalisé que je ne peux pas réussir en tant que joueurs sur l’aire de jeu, motivé en cela par les anciens arbitres, Badara Sène, Falla Ndoye, Mamadou Ndoye, j’ai fait mon choix».
Normal donc qu’il soit à la bonne école, même si les débuts n’ont pas été faciles. «J’étais quelqu’un de très nerveux. Mais à force de tenir le drapeau et d’être avec les anciens, j’ai fini par me calmer. Avec l’expérience, je parviens à gérer mon tempérament», se réjouit-il. Certes, il a été lancé par Mamaya, mais Dijbril Camara doit aussi sa réussite au «grand arbitre Badara Diatta que (j’ai) côtoyé et avec qui (j’ai) sillonné l’Afrique et le monde entier». «J’ai beaucoup appris de lui, il m’a beaucoup aidé dans mes débuts de carrière internationale. En grande partie, il a beaucoup joué sur ma force mentale en me prodiguant des conseils. Pendant le match, si je suis stressé, il m’aide à retrouver le moral», témoigne l’arbitre de la sous-Cra de Rufisque.
MAGUETTE NDIAYE (ARBITRE RESERVISTE) : «C’était un rêve, c’est venu à son heure»
Comme son père, Pape Moussa Ndiaye, Maguette Ndiaye veut marquer son empreinte au niveau de l’arbitrage. Le fils de l’ancien arbitre international, membre de la sous-Cra de Pikine, prend bien du galon. Béni par son père, en 1999, pour démarrer une carrière d’arbitre, le jeune Maguette (28 ans). C’est en 2011 qu’il est passé arbitre international et faisait trio avec Djibril Camara et feu Abdou Karim Guèye. «Je ne suis pas du tout surpris. Je dirai juste que c’est venu à son heure. Parce que j’ai déjà une Can cadette (2013, au Maroc) et juniors (2013, en Algérie). C’est la troisième Can, la toute première chez les seniors. C’est un plaisir», laisset- il entendre. Et de poursuivre : «Depuis que j’ai commencé l’arbitrage, c’était un rêve. J’ai eu à participer en août dernier, aux Jeux olympiques de la Jeunesse, en Chine. Mais ça, c’est une belle promotion. La Can seniors, c’est la plus grande compétition en Afrique, où tout athlète souhaite participer». Etudiant en 5e année à l’Inseps de Dakar, il se se veut être un digne héritier de son père. Et il a attendu son heure pour embrasser le métier. «J’aimais le faire. Mais comme j’étais très jeune, il ne m’a pas donné son accord. Finalement, c’est 1999-2000 qu’il m’a dit que je pouvais le faire, alors que j’avais 14 ans», révèle-t-il. Aujourd’hui qu’il commence à gravir les échelons, il garde la tête sur les épaules. «J’ai toujours aimé le métier, parce que mon père fut un arbitre international. J’ai commencé à les côtoyer jusqu’en 1999. Le virus est rapidement entré. Il m’a proposé de le faire et j’ai sauté de joie. Si Dieu me donne la chance de participer à une Can seniors, je ne peux que m’en réjouir et continuer à travailler», conclut Maguette Ndiaye.
MALANG DIEDHIOU (ARBITRE TITULAIRE) : «il n’y a pas plus grande pression que celle du Navétane»
Passé arbitre international, en 2008, c’est à la Can 2015 que Malang Diédhiou (41 ans) va siffler, pour la première fois, à une phase finale. Cette consécration, l’enfant de Badiana (département de Bignona) en fait un challenge. «Pour une première participation, c’est un challenge. Mais vous savez, le Sénégal a été toujours représenté par de grands arbitres, le président Badara Sène, Falla Ndoye, Badara Diatta, moi-même. Avec le long parcours de Badara Diatta, oui, c’est un challenge», déclare l’inspecteur principal des Douanes. Certes, il avoue que «ce sera difficile pour (eux) de faire plus que les aînés», mais l’arbitre international a bon «espoir qu’avec le soutien des uns et des autres et notre petite expérience, le défi sera relevé». Piqué par le virus du sifflet, depuis le village où il dépannait souvent, lors des matches d’entraînement de l’équipe de Badiana, c’est en 1994 qu’il a fait ses débuts à la sous-Cra de Bignona. Mais à cause des études universitaires, il a pris du recul pour ne retrouver le sifflet qu’en 2002, à la Cra de Dakar, après l’obtention de la maîtrise en droit. Malgré ses charges professionnelles, le colonel Malang Diédhiou, chef de la Subdivision de Dakar Port, a tenu bon son sifflet jusqu’à se faire sélectionné pour les phases finales du Chan 2014, en Afrique du Sud et des Jeux de la Francophonie de «Nice de 2013», en France. «Je ne pense pas qu’il y aura une pression. Parce que je suis habitué. Les matches de Navétanes ont guidé nos premiers pas. Il n’y a pas plus grande pression que celle du Navétane. Cette pression que nous avons vécue, avec des stades pleins à craquer, n’existe nulle part», rassure-t-il. Depuis 2010, l’arbitre dit avoir «côtoyé des grands comme Badara Diatta sur des matches assez difficiles». «Comme Algérie- Burkina (qualification Mondial 2014), où j’étais le 4e arbitre. Il y a aussi les matches de Ligue des champions, où nous avons pu gagner de l’expérience», se souvient-il. Et de conclure : «Nous sommes quatre Sénégalais retenus et là, il faut retenir le côté positif de notre arbitrage. Sur cette liste des sélectionnés, sur 52 pays africains, il n’y a pas un autre pays qui a plus de deux arbitres. Il y en a qui n’en comptent même pas. Cela prouve que l’arbitrage sénégalais progresse. Et ça fait plaisir que ce soit nous qui allons représenter le Sénégal, avec l’équipe nationale, en Guinée Equatoriale».
EL HADJI MALICK SAMBA (ASSISTANT N°2) : «Cette seconde sélection est une consécration»
Il faisait trio avec Badara Diatta et Djibril Camara. Mais sa seconde participation à une Can, après «Afrique du Sud 2013», El Hadji Malick Samba sent déjà l’absence de Badara Diatta, atteint par la limite d’âge. «La Can sans Badara Diatta, c’est un grand vide. Parce que Badara Diatta, après avoir été un arbitre, il est tout pour nous. C’est un grand conseiller, un grand frère. C’est un psychologue, quelqu’un qui a eu beaucoup d’expérience qu’ils nous a tous fait bénéficiée», regrette-t-il. Toutefois, le professeur d’anglais et diplômé en management et marketing, entré dans l’arbitrage, en 2000, espère qu’«avec le nouveau, Malang (Diédhiou) qui est de (notre) génération, on ne va pas trop souffrir de son absence. Parce qu’avec Malang, le courant passe bien». «Franchement, Badara Diatta était au-dessus de tout le monde. Sa retraite internationale est une grande perte. On se retrouve à partir de ses conseils, de ses gestes. Vraiment, c’est un monument de l’arbitrage», témoin le membre de la sous-Cra de Rufisque. Favorisé par son bon niveau en anglais, Malick Samba (35 ans), devenu arbitre international, en 2008, a participé à Can, en 2013, en Afrique du Sud. «C’est l’unique Can seniors à laquelle j’ai participée. Cette seconde sélection est une consécration. J’ai eu à arbitrer mon premier match, Angola-Maroc, sur le stade qui a abrité la finale de la Coupe du monde 2010, en Afrique du Sud. C’était le second match avec l’ouverture, avec Badara Diatta et Djibril Camara», raconte le Rufisquois. Pour sa première participation, en 2013, il parle de «réussite». «J’ai fait trois matches. Les dirigeants m’ont même dit que ce n’était pas évident. Les gens font deux matches au maximum, ensuite ils partent», souligne l’enseignant. Après les seniors, El Hadji Malick Samba a enchaîné en arbitrant la Can juniors, en 2013, en Algérie : «J’ai eu le privilège d’arbitrer la finale avec l’Algérien (Mehdi), qui a fait le dernier match Sénégal-Botswana, à Dakar». Et la même, encore avec Badara Diatta et Djibril Camara, il a officié, lors de la Coupe du monde cadette, aux Emirats Arabe-Unis.
Publié le 19/12/2014 - Anthony Mounier, le Père Noël et Monsieur Ennjimi
Anthony Mounier a reçu un carton jaune après qu’il a coiffé le bonnet du Père Noël pour célébrer un but. Joyeuses fêtes !
« Il est incontestable que la bêtise gagne du terrain », a déclaré Fabrice Lucchini dans un long entretien qu’il a accordé au Figaro ce samedi. Lucchini est un homme libre. Je ne crois pas que le diseur de Céline et Philippe Murray fréquente les stades de football. Il trouverait de quoi alimenter ses « choses vues ».
Anthony Mounier a marqué un but contre Lens avec son équipe de Montpellier. Pour célébrer sa joie, il a coiffé un bonnet de Père Noël. L’arbitre Monsieur Ennjimi l’a sanctionné d’un carton jaune et s’appuie sur le règlement de la Fifa, chapitre « avertissement pour comportement antisportif. » La Fifa donne des exemples : si un joueur recouvre sa tête ou son visage d’un masque ou d’un article analogue, il recevra un carton jaune. Elle illustre ce règlement par des photos. Sur le site de la fédération internationale, on voit des joueurs encagoulés qui ont reçu des avertissements.
Comme tous ceux qui se baladent avec un code des lois sous le bras, qu’ils soient gendarmes, policiers, ou voisins mal embouchés, Monsieur Ennjimi se réfugiera derrière les textes et l’application du règlement qui doit être « le même pour tout le monde. » Je fuis autant que faire se peut ces esprits rigides qui n’ont pas compris qu’un règlement est une base, qu’il convient de l’interpréter avec nuance, avec intelligence, en fonction des événements ou des conditions particulières. Nous sommes à dix jours de Noël et Anthony Mounier s’amuse. Faut-il le sanctionner pour ça ?
Derrière ce carton jaune, il y a un monde. La soumission à la règle, la peur de se faire réprimander si on ne l’applique pas, l’absence de courage, la veulerie etc. Il y a le fayot qui balance ses copains à la récréation quand il a dix ans et qui traversera plus tard les entreprises en petit téléphoniste du patron, celui qui rapporte les conversations indiscrètes.
Je déteste ces valets. Si j’étais arbitre, je tordrais les règlements pour privilégier l’esprit à la lettre. Si j’étais Monsieur Ennjimi, j’aurais pris le bonnet du Père Noel à Mounier et me le serais mis sur la tête. Et si un petit homme gris du ministère de l’arbitrage était venu m’en faire le reproche, je l’aurai toisé : « Brisons-là, voulez-vous. Vous êtes un imbécile ! Rassurez-vous, il en existe des historiques. »
Hélas ! Monsieur Ennjimi préfère l’obéissance au panache, le jaune cocu au rouge de Noël et le sifflet à l’humour. Sans doute est-ce pour cette raison qu’il est arbitre comme d’autre sont juges ou procureurs. Il parait qu’il en faut. Soit. Mais c’est sans moi.