mardi, décembre 23, 2014

PORTUGAL - CÉLÉBRATION DE BUT : Un carton rouge plus que mérité...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 23/12/2014 - Dans ce match de Championnat portugais entre CHAVES et Freamunde, le record de la bêtise a été allègrement franchit par un joueur de l'équipe visiteuse qui après un but marqué est aller en guise de célébration..... (nous vous laissons visionner la suite sur la vidéo ci-après - 


Source : SINALTV




lundi, décembre 22, 2014

RMC - BFMTV : Qui sont les champions d’automne de l’arbitrage en LIGUE 1 ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 22/12/2014 - Ils font moins souvent la Une des gazettes mais galopent tout autant, sinon plus, que les 22 et quelques autres acteurs de Ligue 1. Après cinq mois de compétition, RMC Sport se penche sur les stats des arbitres français et livre ses récompenses.

Le plus indulgent


Il est le plus clément des arbitres ayant officié cette saison en France. En 9 matches, Wilfried Bien n’a adjugé que 20 cartons jaunes (2,22 de moyenne) et pas le moindre carton rouge. Le Savoyard de 40 ans a même rendu une copie vierge de toute sanction, lors de Caen-PSG (0-2), à l’occasion de la 7e journée. A noter également la souplesse de Franck Schneider : 18 cartons jaunes en 8 rencontres (2,25) et deux matches sans mettre la main à la poche.

Les plus sévères

Deux arbitres se sont révélés particulièrement inflexibles depuis le mois d’août sur les pelouses de l’hexagone, Fredy Fautrel et Bartolomeu Varela. Le premier a adressé 47 avertissements et 3 cartons rouges en 12 rencontres. La performance du second est du même calibre : 47 cartons jaunes et 1 rouge en 10 matches.

Le plus impitoyable


Des 21 compères, il est celui qui a arbitré le moins de match. Mais en seulement cinq rencontres de L1, Nicolas Rainville a atteint la marque de quatre cartons rouges. Trois se sont extirpés de sa poche en octobre dernier lors du seul Lens-PSG (1-3), qui lui a valu une mise au repos. Olivier Thual en totalise autant, mais en 8 matches.

Les incontournables

La LFP les a utilisés sans parcimonie. Fredy Fautrel, Ruddy Buquet, Saïd Enjimi et Amaury Delerue, pointent en tête des arbitres ayant participé au plus de rencontres. 12 matches au total pour les quatre hommes en jaune.

Source : RMC




DISTRICT GIRONDE ATLANTIQUE : On frappe l'arbitre au visage et on lui crache dessus...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 22/12/2014 - Médoc : le match de foot entre Saint-Estèphe et Hourtin-Naujac finit en bagarre


Après une pluie de cartons, les arbitres du match ont été agressés par des joueurs de Saint-Estèphe. Les gendarmes ont dû intervenir pour calmer les esprits


Dimanche après-midi, au stade de Naujac-sur-mer, le match de 2e division de district opposant le FC Hourtin Naujac au CA Stéphanois a fini en bagarre.

Après une première mi-temps marquée par l'expulsion de deux joueurs de l'équipe de Saint-Estèphe ainsi que leur entraîneur, la rencontre a tourné court. A la 75e minute, l'arbitre a sifflé un second carton jaune, synonyme d'exclusion, envers l'un des Stéphanois. Une décision qui n'a pas plu à un de ses coéquipiers qui s'en est violemment pris à l'arbitre en lui donnant un coup de poing au visage, avant que le joueur sanctionné vienne cracher au visage du même arbitre.
« Avec certains de mes joueurs, on s'est interposés pour protéger l'arbitre et faire cesser l'agression. Ils s'en sont alors pris au délégué et à deux de mes joueurs qui essayaient de le protéger. Face à cette violence, j'ai appelé la gendarmerie. Le calme n'est revenu qu'à leur arrivée », raconte Cédric Narbate, président du club Hourtin Naujac.

Le président du District Gironde Atlantique, Serge Dehée, attend de son côté les rapports officiels de l'arbitre et des délégués. Ils seront transmis à la commission de discipline qui rendra sa décision. « Les conséquences peuvent être très lourdes jusqu'à l'exclusion à vie. Il faut que des sanctions rapides et adéquates soient prises pour éliminer les mauvaises graines qui poussent dans le milieu du foot », assène le responsable départemental. 

Source : SUD-OUEST






LIGUE 1 : Quand Wahbi KHAZRI insulte la dignité des arbitres...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 22/12/2014 - Girondins de Bordeaux : quand Khazri accuse Aulas d’avoir payé l’arbitre

L’année 2014 s’est achevée par un énorme faux-pas pour les Girondins de Bordeaux, écrasés sur leur pelouse par l’OL (5-0) dimanche soir en match en retard de la 19e journée de Ligue 1. Même si les carottes semblaient déjà cuites (le score était alors de 2-0), l’expulsion de Nicolas Pallois, peu après l’heure de jeu, a précipité la déroute des hommes de Willy Sagnol.

Au ralenti, la décision de l’arbitre M. Buquet suite au tacle du stoppeur sur Clinton N’Jié paraît justifiée. Mais dans le feu de l’action, certains joueurs du FCGB l’ont trouvée injuste. C’est le cas du meneur de jeu Wahbi Khazri qui, comme le montrent les images la scène, allègrement relayées sur les réseaux sociaux, a demandé au directeur de jeu : « Il t’a payé, Aulas ? Hey ho, il t’a payé ? »


Hélas pour Bordeaux, aucun moyen illicite n’était nécessaire hier soir pour venir à bout d’une équipe aussi friable en défense.

NOTE DE LA RÉDACTION :  Ils sont énormes ces journalistes, ils transforment leur titre pour ne pas enfoncer un joueur. Ils titrent "quand Khazri accuse Aulas d’avoir payé l’arbitre", alors qu'ils auraient du titrer "quand Khazri accuse l'arbitre d'avoir été payé par Aulas". C'est nous, ou c'est bien à Ruddy BUQUET qu'il s'adresse en disant cela.... et pas à Jean-Michel AULAS... C'est fou quand même, la petite cuisine des mots. Nous espérons qu'en raison de ses paroles déplacés et outrancières, le bordelais ira faire un petit tour du côté de la Commission d’Éthique de la LFP... et oui pourquoi BARBOSA et pas lui !! et pourquoi toujours pas IBRAHIMOVIC ?




FOOT CONNEXION - VIDÉO/DÉBAT : Les arbitres français sont-ils nuls ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 22/12/214 - Les Arbitres français sont-ils nuls ?

C'est l'arbitrage français qui est disséqué sur le plateau. L'UEFA a en effet annoncé la semaine dernière qu'aucun arbitre tricolore n'arbitrera en Ligue des champions jusqu'en juin 2015, au minimum. Du coup, la possibilité de ne voir aucun homme en noir arbitrer sur son sol lors de l'Euro 2016 (qui se déroule en France) se précise à mesure que le temps passe. Un camouflet pour un pays organisateur. Ainsi, autour de Bruno Derrien, ancien arbitre international, rien n'est éludé et personne n'est épargné pour tenter de comprendre ce désaveu de la part de l'instance européenne : niveau des arbitres, gouvernance inadaptée, formation insuffisante ?



Source : LE POINT




Bruno DERRIEN : ''Pas de compensation contre le PSG''

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 22/12/2014 - Notre chroniqueur Bruno Derrien, ancien arbitre international, évoque les faits marquants du week-end de Ligue 1 et nous explique les décisions prises lors du match sans but entre le PSG et Montpellier (0-0).

PSG-Montpellier


Concernant le but refusé à Barrios (15e), dans le jugement du hors-jeu, on prend en considération les pieds et le buste, en aucun cas les bras du joueur. Les puristes, après avoir vu plusieurs ralentis, ont pu constater qu’un pied de l’attaquant était hors-jeu. Mais, sur le terrain, il faut le voir et c’est compliqué. Un autre arbitre assistant aurait pu valider le but. C’est la perception de l’arbitre assistant sur le moment, c’est à sa discrétion. Par contre, les assistants ont été briefés depuis plusieurs années: quand c’est limite, ils doivent laisser jouer. Avant, on levait le drapeau dès que c’était ric-rac. Aujourd’hui, c’est le contraire. La prise de risque mesurée est recommandée. Si le but avait été validé, on aurait dit que c’était dans l’esprit du jeu, que c’était une décision logique.

Lucas a réclamé un pénalty contre Montpellier


Sur les deux penaltys que le PSG aurait pu obtenir, il y a davantage faute sur Rabiot que sur Lucas. Sur la première action, il y a une bousculade, peut-être une faute de l’attaquant avant. Concernant le deuxième fait de jeu, cela peut se siffler, cela peut faire un penalty à la 86e minute de la partie. M. Moreira prend la décision de ne pas siffler, cela peut être compréhensible et je pense qu’il n’y a pas de compensation contre le PSG par rapport au but refusé aux Montpelliérains.

    Le carton aurait pu être rouge (pour Romao)

OM-Lille


Romao ne maîtrise du tout pas son geste sur Gueye (75e). Il doit se canaliser dans son engagement, car le carton aurait pu être rouge. Par contre, Gueye, qui égalise (61e), a fait un mauvais geste quelques instants avant de marquer. C’est un coup de coude, il aurait pu être sanctionné, il n’a même pas pris de jaune. Ce sont deux situations de jeu qui méritent des sanctions, car il faut vraiment protéger l’intégrité physique des joueurs.

Bordeaux-OL


M. Buquet prend le temps de la réflexion et il donne un carton rouge (65e). Il a raison. Pallois annihile une occasion de but et, avec la nature de la faute (un tacle sur Njie), cela mérite l’exclusion. Après, c’est commis à l’intérieur de la surface, il y aurait dû avoir penalty. Les lignes font parties des surfaces qu’elles délimitent. L’assistant est le mieux placé et il a communiqué avec son central. Cela explique le temps de réflexion. Malgré tout, il n’y a pas d’incidence sur le résultat final, qui était alors de 2-0.

Source : SPORTS.fr




HANDBALL - RÉGLES DU JEU : Des évolutions et innovations dès 2015/2016...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 22/12/2014 - Les futures évolutions des règles du handball international

La Fédération Internationale de Handball, réunie le 21 novembre dernier, a présenté à son conseil un certain nombre de réflexions en cours sur l’évolution des règles et pratiques du handball à travers le monde. Handnews s’est procuré le compte-rendu des pistes et idées que les sages du handball international ont lancé à l’occasion de leur réunion, en voici un bref résumé.

A l’initiative de l’IHF et d’un BOARD d’experts du handball, plusieurs pistes sont en réflexion pour faire évoluer la pratique du handball et ainsi développer le jeu et son attractivité, notamment vis à vis des spectateurs et de médias. Entre l’aide portée aux arbitres pour les aider dans leurs décisions à la simplification de règles de jeu, voici les différentes pistes étudiées :

    Simplifier les missions des arbitres au moyen d’innovations techniques
    Couples mixtes (de différentes nations), arbitres seuls
    Contact physique, maintien permanent, fautes destructives
    Jeu passif
    Exécution de jets francs après le signal de fin (mi-temps ou fin du match)
    Carton rouge dernière minute = 7m obligatoire
    Interruption du temps de jeu pour cause de blessure de joueur
    Signal de fin, lorsque le ballon est toujours en l’air
    Identification du chef entraîneur lors des compétitions de l’IHF
    Responsabilité générale du chef entraîneur
    Nouveau panneau publicitaire dans la zone de changement
    Extension de la durée du temps mort d’équipe
    Modifications spécifiques des règles de jeu pour les compétitions jeunes



Toutes ces pistes vont faire l’objet dans les prochains mois de différents tests sur les compétitions et tournois pilotés par l’IHF, notamment pour la mixité des binômes d’arbitres venant de différentes nations (comme cela se pratique au basket-ball notamment).

Source : HANDNEWS




LIGUE DE MARTINIQUE : Les forces de l'ordre pour évacuer l'arbitre du terrain...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 22/12/2014 - Que s'est-il passé dans les têtes samaritaines ?

Il a fallu la présence des forces de l'ordre pour faciliter la sortie de l'arbitre Éric Marthéli du stade de Sainte-Marie après la défaite de la Samaritaine face à l'Aiglon (4-0).

Les choses sérieuses ont commencé quand le directeur de jeu accorde un penalty à l'Aiglon à la 35e minute. Et expulse Losat.

Non seulement la faute est contestée, mais en plus, elle aurait fait remonter de vieux souvenirs. « Ce fut pareil contre le Club Colonial » lançait depuis la tribune un supporter. « C'est la cinquième fois qu'il nous fait le coup » renchérissait un autre.

Sur le terrain, joueurs et dirigeants ne cachent pas leur mécontentement. Jusque-là, on reste dans le cadre normal d'un match du week-end. Comme quand le trio arbitral se fait copieusement insulter de tous les noms d'oiseaux au moment de regagner les vestiaires.

Au cours de la seconde période, la moindre faute est prétexte pour contester les décisions arbitrales, on pourrait continuer en disant que jusque-là tout va bien... Ce qui met le feu aux poudres ce sont certainement les trois buts supplémentaires encaissés par la Samaritaine. À la fin du match, certains supporters laissent entendre à l'arbitre qu'il ne quittera pas l'enceinte sportive sans encombre.

Sur le terrain, joueurs et cadres techniques de l'équipe locale refusent de se prêter au jeu des interviews, sous peine « de dire des choses qui iront trop loin (sur l'arbitrage on suppose) » s'est-on entendu dire. On remarquera que certains ont préféré se lâcher sur les réseaux sociaux.

Lionel Desroses, le président de la Samaritaine, calmant son entraîneur David Guillet, durant la rencontre.

QUELLE SUITE À TOUT CELA ?

Sous les yeux d'Adrien Brighton, le président de la CRA (Commission régionale de l'arbitrage), un supporter plutôt remonté, associe le geste à la parole et n'hésite pas à forcer l'entrée avec l'intention de « battre l'arbitre » . La réaction des dirigeants est très rapide, puisqu'il n'ira pas bien loin.

Néanmoins il a fallu au moins une bonne dizaine de personnes pour maîtriser le forcené et le refouler. Tout cela sous les yeux médusés du public : joueurs, dirigeants et spectateurs.

Les forces de l'ordre ont été appelées pour faciliter la sortie de l'arbitre. Non sans mal, parait-il.

Autant d'éléments qui peuvent peser lourd dans la balance au moment de rendre des comptes. Et qui, malheureusement, peuvent faire perdre à la Samaritaine bien plus qu'un match.

Malgré tout, on retiendra que tous les supporters jaune et vert n'ont pas apprécié ce mouvement de colère. À travers une discussion surprise entre trois hommes qui prenaient le chemin de la sortie, l'un d'eux lâchait : « On a deux buts à marquer -en parlant des têtes de Tijus ( 17e) et de Marny (20e)-on ne les met pas et après on veut s'en prendre à l'arbitre, c'est vraiment du n'importe quoi. Et si on allait boire un coup ? » . Des propos qui ramènent le football à son expression la plus simple : un jeu...

Et dire qu'à la mi-temps, le Père Noël était dans la tribune, en train de distribuer du chocolat.
Source : FRANCE ANTILLES




LE POINT - Pas d'arbitres français à l'EURO 2016 : Mon oeil !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 22/12/2014 - Football : pas d'arbitre français à l'Euro 2016 ?


Aucun arbitre français n'officiera en Ligue des champions en 2015. Pire, la possibilité qu'il n'y en ait aucun lors de l'Euro 2016, en France, se précise...


Le constat est sans appel. Pour la première fois dans l'histoire du football moderne, aucun arbitre français ne figure dans le groupe Élite, celui des meilleurs arbitres européens, établi à la suite d'un classement de l'UEFA, l'instance du foot européen. Si cette situation perdure, pas un seul arbitre de notre pays ne sera chargé d'un match de l'Euro 2016 prévu sur le sol hexagonal. Un véritable camouflet pour l'arbitrage made in France qui comprend plusieurs illustres figures comme Michel Vautrot, Gilles Veissière ou encore Joël Quiniou. Et il est d'ores et déjà acquis qu'aucun homme en noir français n'arbitrera au printemps prochain en Ligue des champions.

Le couperet est donc tombé. Les arbitres hexagonaux ne sont pas au niveau aujourd'hui de leurs homologues anglais, allemands, espagnols, écossais, néerlandais, portugais, italiens, suédois, serbes, hongrois, turcs et slovènes. Tous ces pays ont en effet au moins un représentant dans le groupe Élite. "C'est une situation provisoire", assure Pascal Garibian, le patron de la Direction technique de l'arbitrage (DTA), surnommé en interne "Allo l'AFP" pour l'ensemble des déclarations d'intentions et des communiqués qu'il délivre depuis sa nomination à l'été 2013. "Clément Turpin et Ruddy Buquet sont présents dans le groupe 1 UEFA (celui juste en dessous du groupe Élite, NDLR) et sont les plus jeunes à figurer dans cette catégorie. À ce rythme, ils seront présents dans le groupe Élite pour le prochain classement. J'ai confiance dans la réussite de nos jeunes arbitres. C'est un travail à long terme et on ne récolte pas immédiatement les fruits de notre travail. Il faut du temps."

Rendez-vous en juin 2015

Éric Borghini, qui dirige la Commission fédérale des arbitres - qui sanctionne notamment les hommes en noir sur le plan disciplinaire -, ne se veut pas alarmiste non plus, mais reconnaît que si le classement européen est inchangé dans six mois, il faudra vraiment s'inquiéter : "Je vous donne rendez-vous en juin 2015 pour critiquer notre bilan. C'est ce classement, délivré au printemps prochain, qui sera décisif et qui nous indiquera le vrai niveau de l'arbitrage français. Pour l'heure, rien ne sert de crier au loup !"

Peut-être, mais d'une part, nos jeunes arbitres français ne pourront pas officier sur un match de Ligue des champions pour le reste de cette saison et ne prendront donc pas d'expérience à ce niveau, d'autre part, un autre classement bien plus important, qui établira la liste des arbitres qui officieront à l'Euro 2016, tombera en octobre 2015. Clément Turpin et Ruddy Buquet auront donc peu de matches de C1 à l'entame de la saison prochaine (les choses sérieuses commencent en septembre pour la Ligue des champions) pour prouver qu'ils ont leur place dans l'élite européenne.

Aucune évolution

Par ailleurs, même si les critiques sont beaucoup moins vives qu'à l'époque où c'était la Direction nationale de l'arbitrage (DNA, entité aujourd'hui disparue) qui régissait les hommes en noir, elles demeurent présentes pour fustiger la politique actuelle de la nouvelle DTA. "On enchaîne les réunions stériles qui ne débouchent sur rien, les P-V d'assemblée sont inchangés et tout aussi lénifiants que ceux établis à l'époque de Marc Batta (l'ancien patron de feue la DNA, NDLR). Les méthodes de formation et de détection n'évoluent pas ou peu et on ne regarde toujours pas ce qui se fait à l'étranger," fustige Éric Castellani, ancien arbitre assistant international, qui a quitté la DTA cet été alors qu'il avait pourtant réintégré les instances nationales de l'arbitrage après un premier clash à l'époque où c'était la DNA qui tirait les ficelles.

Beaucoup de détracteurs dénonçaient la politique de l'ancienne direction de l'arbitrage français érigée par Marc Batta et Bertrand Layec, qui voulaient surtout "fabriquer" des arbitres "à cheval" sur le règlement plutôt que des hommes en noir qui sentent le football et qui ont un discernement plus subtil sur des faits de jeu litigieux. La grande réforme de l'arbitrage promise par Noël Le Graët, qui s'est manifestée par la nomination de Pascal Garibian et le départ de Marc Batta, avait donc été suivie d'un élan d'enthousiasme au sein de la caste arbitrale. Or certaines décisions arbitrales sur les terrains ont donné du grain à moudre à ceux qui disent que rien n'a changé. Le match désastreux de l'arbitre Nicolas Rainville lors du dernier Lens-PSG a montré que certains d'entre eux continuent à se comporter comme des pervenches avec le carton qui remplace la prune.



"Cercle vicieux"

Ce soir-là, M. Rainville a expulsé Edinson Cavani parce que ce dernier a mimé le geste d'un archer après avoir marqué en jugeant qu'il s'agissait d'une provocation à l'égard des supporteurs lensois. Cavani n'a rien d'un ultra du PSG haineux et il prend exactement la même pose quand il marque en Ligue des champions, sans qu'il soit sanctionné. Un manque de lucidité chez M. Rainville et une disproportion dans la sanction qui prouve qu'il applique peut-être bien les consignes édictées par la Ligue pour prévenir les heurts entre supporteurs, mais qu'il ne connaît guère le football. Sa présence parmi l'élite des arbitres français laisse donc perplexe.

Par ailleurs, certains joueurs comme le Bastiais François Modesto se plaignent également d'un comportement présumé insultant de certains arbitres et jettent le doute sur la probité de ces derniers. Les hommes en noir se montrent-ils de plus en plus nerveux et irrespectueux sur une pelouse ? Une thèse rejetée avec ardeur par Éric Borghini. "Tout comportement d'un arbitre contraire à l'éthique est inacceptable. Nous avons déjà sanctionné l'un des nôtres la saison dernière pour avoir dit Tu dégages à un joueur (M. Jochem lors du match Guingamp-Saint-Étienne du 11 janvier dernier, NDLR). Il a été relégué pour sa conduite. C'est la preuve que l'on ne laisse rien passer aux arbitres."

Le climat demeure néanmoins tendu entre les différents acteurs d'un match de Ligue 1 malgré les briefings d'avant-match entre capitaines instaurés récemment par la DTA. Et la faute n'incomberait pas qu'aux arbitres, pour Éric Castellani. "C'est un cercle vicieux. Les arbitres ne sont pas respectés par les joueurs du fait qu'ils manquent de prestance internationale. Croyez-moi, un footballeur ne s'adresse pas de la même façon à un arbitre qui a pris de l'assurance par sa grosse expérience en C1 et à un autre en plein doute et qui est encore tendre au niveau international."

Des arbitres plus carriéristes, moins passionnés

Selon Frédéric Arnault, ancien arbitre international français présent au Mondial 2002, cela traduit aussi une régression des mentalités dans le football français. "À l'image des footballeurs français qui voient davantage leur sport comme un métier avec des horaires de bureau plutôt que comme une passion qui débouche de facto sur des heures supplémentaires à l'entraînement, on dirait que l'arbitre est aujourd'hui surtout carriériste et se contente du minimum syndical dans sa préparation. L'objectif, c'est surtout de monter en grade et sûrement pas de devenir un arbitre qui sent le football." Surtout que le manque de volontaires dans ce métier très difficile atténue fortement la concurrence et conduit à un nivellement par le bas.

La crise de niveau que traverse l'arbitrage dans notre pays ne serait donc que la conséquence d'une politique de la Fédération française de football (FFF) complètement inadaptée depuis plus de huit ans. Gouverner, c'est prévoir, et, pour de nombreux spécialistes, les décideurs de l'arbitrage français ont raisonné à l'envers en 2006. Or c'est à ce moment-là que tout est parti de travers. Selon Frédéric Arnault, "l'ancienne Direction nationale de l'arbitrage (DNA) n'a pas su assurer le renouvellement de l'élite française des hommes en noir après le Mondial 2006 à la suite du retrait volontaire de l'arbitre Éric Poulat de la scène internationale. Derrière, la relève n'a pas été assurée. Or aucun autre grand pays européen ne s'est trouvé lésé après le retrait de son meilleur arbitre pour limite d'âge". Par exemple, après le départ de Pierluigi Colina, icône mondiale de l'arbitrage, l'Italie avait anticipé et préparé dans l'ombre les successeurs de ce mastodonte du sifflet. Nicola Rizzoli est aujourd'hui l'un des meilleurs du monde et est évidemment présent dans le groupe Élite UEFA en compagnie de Gianluca Rocchi.

"La continuité dans la médiocrité"

En France, Stéphane Lannoy, dernier pensionnaire du groupe Élite, n'avait pas le niveau requis pour occuper aussi longtemps une telle position, selon Frédéric Arnault. "Il a fait l'Euro 2008 comme 4e arbitre et les JO de Pékin 2008 comme arbitre principal et n'est pas retenu pour les JO de Londres quatre ans plus tard. Pourquoi ce désaveu ? Car, entre-temps, il fait une Coupe du monde 2010 désastreuse." C'est en effet Stéphane Lannoy qui dirige le match de premier tour Brésil-Côte d'Ivoire et qui valide le but de l'attaquant auriverde Luis Fabiano après que ce dernier a contrôlé deux fois le ballon de la main avant de marquer... Difficile dans ce cas-là de figurer dans le haut de la hiérarchie internationale.

"Ce que je ne comprends pas, c'est qu'il est maintenu par la DNA comme arbitre français numéro un malgré sa contre-performance en Afrique du Sud. Aucune remise en cause de la part de ses supérieurs. C'est la continuité dans la médiocrité : on n'a pas laissé la chance à un autre arbitre qui aurait pu se faire les dents alors qu'aucun gros tournoi de foot ne se déroulait en France à ce moment-là. La DTA le fait aujourd'hui en mettant sur le devant de la scène Clément Turpin, Ruddy Buquet ou Anthony Gautier. Oui, ils sont bons, mais encore trop tendres, et il y a un Euro 2016 organisé en France qui est imminent," poursuit Frédéric Arnault. Toute la pression repose désormais sur ces jeunes arbitres qui n'auront droit à aucun joker pour espérer être présents à l'Euro 2016 et diriger un match.

Source : LE POINT




dimanche, décembre 21, 2014

FÉDÉRATION BÉNINOISE : Des examens théoriques pour tout le monde...

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L`arbitre international béninois Bonaventure Coffi Codjia
Publié le 21/12/2014 - La Commission Centrale de l’Arbitrage (CCA) de la Fédération béninoise de football (FBF) organisait ce Dimanche 21 décembre 2014 l’examen théorique de passage de grade au profit des arbitres. L’objectif de la CCA est d’évaluer les arbitres béninois et d’attribuer de nouveaux grades aux meilleurs à l’issue des examens qui se dérouleront sur toute l’étendue du territoire national. Toutes les catégories d’arbitres sont concernées.


Il faut rappeler qu’il existe en tout trois catégories d’arbitre que sont : les arbitres de District, de la Ligue, et les Fédéraux. La démarche de la CCA vise à se conformer à la vision de la Fédération internationale de football association (FIFA) qui œuvre pour un arbitrage de meilleure qualité avec des acteurs de plus en plus jeunes. Au total 405 arbitres prennent part à cet examen au plan national. Il s’agit de : 188 arbitres de districts, 159 de Ligues et 58 Fédéraux. Ils composeront dans les six centres de compositions suivants : Atlantique-Littoral : EPP Gbégamey ; Ouémé-Plateau : EPP Urbaine Centre ; Zou Collines : Ceg Goho ; Mono-Couffo : complexe scolaire « L’enfance épanouie » ; Atacora-Donga : CEG1 Natitingou ; Borgou Alibori : Lycée Mathieu Bouké. Il faut souligner que les derniers examens du genre se sont déroulés au Bénin il y a bien des années....

Source : NEWS-ACOTONOU.com




DISTRICT D'INDRE-ET-LOIRE - Propos racistes : Un arbitre arrête la rencontre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 21/12/2014 - Le match entre Richelieu et La Chaussée-Saint-Victor du 14 décembre a été arrêté pour propos racistes. Cas isolé ou symbole d’une dérive dans le football ?

Coups, menaces, insultes : le ballon ne tourne plus rond....

C'était il y a neuf mois. Hugo (*) se souvient pourtant de chaque détail. Ce dimanche de mars, le jeune homme de 25 ans arbitre un match de 1re division départementale entre les Portugais de Blois et Ouzouer-le-Marché. Il reste une minute à jouer.

 « Je siffle un coup franc pour Blois. Un joueur adverse se met devant le ballon. Le capitaine de Blois s'agace. Carton jaune. Son deuxième de la partie. Énervé, il m'a alors giflé. »
Hugo hésite moins d'une seconde. Il arrête la rencontre, rédige un rapport et porte plainte. Son agresseur sera suspendu quatre ans et condamné à verser une amende.
L'histoire d'Hugo n'est pas un cas isolé. Elle résonne avec ce qu'il s'est passé dimanche dernier, dans le sud-ouest de l'Indre-et-Loire, lors d'une rencontre de Promotion d'honneur entre Richelieu et La Chaussée-Saint-Victor. Se plaignant de propos racistes venant d'au moins un spectateur, un arbitre assistant a jeté son drapeau et quitté le terrain. Arrêté, le match n'a pas repris.

Ne surtout pas banaliser

 « L'arbitre avait l'air outré, raconte Elhadj Salah Brahim, entraîneur de La Chaussée-Saint-Victor. Il a dit qu'il ne pouvait pas continuer dans ces conditions. Il a pris la bonne décision. Certaines choses ne doivent pas être banalisées. »
Elhadj Salah Brahim assure n'avoir « jamais eu peur sur un terrain de football ». Il concède toutefois avoir « vécu des rencontres qui auraient pu basculer dans une grande violence ». Tension symptomatique d'une société crispée ? « Peut-être. Pour certains, le match du dimanche est un défouloir. »
 « Cela devient infernal », estime le président du district du Loir-et-Cher, Jean-Claude Péré, qui dénonce « les pressions exercées sur les arbitres et les équipes adverses ». Les propos racistes, aussi. « Il y a quarante ans, quand je jouais au football, c'était plus calme. »
Les faits graves restent toutefois rares. Sur 2.000 matchs joués chaque saison dans le département, seuls deux, en moyenne, sont arrêtés.
 « Cette saison, ce sera plus, prévient Jean-Marc Sauvé, président de la commission de discipline. En trois mois de compétition, nous en sommes déjà à deux. Et quatre joueurs ont été suspendus pour intimidations physiques sur l'arbitre. Ils ont pris dix matchs. »

 (*) Le prénom a été modifié pour protéger l'anonymat de la personne.

repères

Y a-t-il des matchs risqués ici ?

En moyenne, le dimanche, 100 matchs de football se jouent sur les terrains du Loir-et-Cher. Chaque semaine, entre huit et dix sont signalés à la préfecture comme étant risqués. Il revient alors à la gendarmerie et à la police de patrouiller pour dissuader d'éventuels comportements violents. « Si on ne le fait pas, on nous le reproche. Et si on le fait, c'est pris comme de la provocation, déplore Jean-Marc Sauvé, président de la commission de discipline du Loir-et-Cher. On a un moyen de pression sur les joueurs, avec une menace de suspension, mais on ne l'a pas avec les spectateurs. » Et impossible de placer des forces de l'ordre en permanence au bord des terrains.

réaction

Lui aussi a été victime de racisme

Nabil, 25 ans, est gardien de but de l'équipe réserve de Blois AFC, invaincue, cette saison, en 1re division départementale. Pour lui, « le football est avant tout un plaisir ». Il ne vient « pas le dimanche pour se prendre la tête ». De son poste de gardien, il entend pourtant régulièrement des propos difficiles. Souvent des moqueries. Parfois des insultes. Rarement du racisme. Mais ça arrive. Un peu partout dans le département. « Une fois, j'ai enlevé mon maillot et quitté le terrain, se souvient-il. Si c'était à refaire, je recommencerais. On ne peut pas laisser passer de tels propos. Si les gens réagissaient plus fortement et plus souvent, il y aurait peut-être moins de racisme. »

Réjouissant

 « Certaines choses ne doivent pas être banalisées », appuie un entraîneur, face à la décision d'un arbitre d'arrêter un match de football. Des propos, des gestes… des cas isolés. On peut se demander si le ballon tourne encore rond, mais on se rassure en constatant que les arbitres veillent (lire ci-contre). Il ne faudrait pas, en effet, que cette violence devienne banale. On ne sait que trop qu'il n'y a qu'un pas entre le banal et le normal… l'actualité nous le rappelle sans cesse. Quoi que ! La récente visite à Chambord du président " normal " était pourtant peu " banale " puisqu'elle se voulait discrète. Des indiscrétions en ont voulu, elles, autrement. Mais on n'aura pas su ce que visait le plan de com'… Seule chose dont on soit sûr dans cette sémantique d'actualité : aujourd'hui, c'est l'hiver et ça, c'est normal et banal, chaque année au moment du solstice. Désormais, les jours rallongent. Presque réjouissant !

Source : LA NOUVELLE REPUBLIQUE




LIGUE 1 - CAEN / BASTIA : Quand Patrice GARANDE fait son "SHOWMAN"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 21/12/2014 - Déjà en petite forme samedi dernier lors du match Reims-Evian TG, Benoît Millot, qui arbitrait Caen-Bastia, s’est fait de nouveaux amis en Normandie. Dans les ultimes secondes d’un match qu’il avait dirigé avec plus ou moins de réussite, l’arbitre n’a pas vu une main de Cahuzac dans la surface qui semblait évidente, du moins pour les joueurs et le staff caennais.

Et si plusieurs joueurs sont venus dire en direct ce qu’ils pensaient de tout cela à Benoît Millot, Patrice Garande l’a fait alors qu’une caméra de BeInSports enregistrait la scène, ce qui n’a pas semblé plaire au délégué de la Ligue de Football Professionnel et à l’arbitre. Pour cette séquence, Patrice Garande risque bien évidemment de passer devant la commission de discipline de la LFP et devant le Conseil national de l’éthique.



Source : FOOT01





FFF / DTA - Philippe MALIGE : "L'arbitre doit expliquer.... c'est primordial"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Philippe Malige est aujourd'hui observateur à la DTA. (L'Equipe)
Publié le 21/12/2014 - Philippe Malige: «Expliquer, c'est primordial»

Ancien arbitre de L1, Philippe Malige officie depuis un an à la DTA, en tant qu'observateur. Il nous livre son regard sur les rapports entre joueurs et arbitres.

«Un arbitre peut-il revenir sur sa décision, sous la pression des joueurs?

Moi, j’ai eu un cas particulier. C’était lors d’un match entre l’OM et Auxerre (en décembre 2009). J’avais mis un carton rouge à Baky Koné qui, à l’époque, jouait à Marseille. Je pensais qu’il avait mis un coup de coude à Birsa, mais la réaction des joueurs a été tellement disproportionnée que ça m’a mis le doute. Comme c’était peu de temps après la main de Thierry Henry face à l’Irlande et, qu’à l’époque, les observateurs disaient que l’arbitre aurait dû lui demander s’il avait oui ou non commis une main, j’ai eu le réflexe de poser la question à Birsa, qui m’a dit: "Non, non, il ne l’a pas fait exprès." C’était un cas particulier… Réglementairement, un arbitre peut revenir sur sa décision tant que le jeu n’a pas repris, mais c’est très rare.

«On ne peut pas passer notre temps à argumenter»Comment réagit-on quand il y a un attroupement de joueurs autour de soi? Est-ce impressionnant?

Impressionnant, non. Malheureusement, on est habitué à ce genre de situation. Il faut avoir le caractère et la personnalité pour gérer le problème.

Un arbitre doit-il expliquer ses décisions aux joueurs?

Je trouve que c’est primordial. C’est ce qu’attendent les joueurs. Après, on ne peut pas non plus passer notre temps à argumenter. Mais vous vous rendez quand même compte qu’il y a plus de compréhension des joueurs avec les arbitres qui ont une propension à discuter. La décision est plus facilement acceptée.

Pourquoi tous ne le font pas?

La communication, c’est en fonction du tempérament et du caractère de l’arbitre. On conseille, à la DTA, de discuter, mais certains sont plus doués que d’autres pour le faire. C’est difficile de faire changer une personnalité, mais ça vaut aussi pour les joueurs. Il est plus facile de discuter avec certains que d’autres.

Après une décision litigieuse, un arbitre peut-il cogiter, à la manière d’un joueur qui aurait manqué une occasion?

Déjà, on ne s’aperçoit pas qu’on s’est trompé dans l’immédiat. On le sait à la fin du match à travers les images ou si notre observateur vient nous le dire. Après, oui, on peut cogiter…

Inconsciemment ou consciemment, peut-il y avoir une forme de compensation après une décision douteuse?

Inconsciemment, je ne peux pas dire que ça n’existe pas. Mais consciemment, non. J’ai pour habitude de dire que les erreurs ne s’annulent pas, elles s’additionnent. Ce n’est pas le but de l’arbitrage. Moi, la compensation, je n’aime pas ce mot et je ne l’emploie pas.»

Source : L’ÉQUIPE






FOOTBALL - REPORTAGE : "Râler après l'Arbitre, ça sert à quoi ?"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,



Des joueurs d'Evian protestent auprès de l'arbitre
Publié le 21/12/2014 - Râler après l'arbitre, ça sert à quoi ?
Parce que l'arbitre se serait trompé, ils l'entourent, le défient, lui hurlent dessus. Sans le moindre espoir d'être entendus. Alors pourquoi les joueurs râlent-ils ? Eléments de réponse recueillis auprès des intéressés.


Ils sont incorrigibles. Les joueurs et les entraîneurs ont beau savoir qu’un arbitre ne revient jamais sur sa décision une fois qu’elle est prise, certains ne peuvent s’empêcher de la discuter, parfois avec véhémence. Contre Nantes (4-2 a.p.), mardi en Coupe de la Ligue, on a par exemple vu Albert Cartier exprimer plusieurs fois son mécontentement. Joint par SMS, l’entraîneur du FC Metz n’a pas souhaité s’aventurer sur le terrain de l’arbitrage - «Je n’ai rien à dire ou alors c’est aux arbitres que je m’adresse directement», nous a-t-il indiqué. Sur l'utilité de râler, il nous a quand même répondu de manière lapidaire: «(Ça ne sert) à rien.» Parce qu’il est impossible de faire infléchir l’arbitre? Ou parce qu’en plus de ne pas être entendu, le "râleur" s’expose à une sanction s’il dépasse la ligne?

Un manque de dialogue

«Certains se sentent agressés, ils répondent mal»

«Le problème, quand on essaye de discuter avec certains arbitres, c’est qu’ils se sentent agressés, qu’ils répondent mal, expose François Modesto. A partir de là, un climat malsain s’installe. C’est dommage parce qu’il y a des arbitres avec qui tu peux échanger, avec qui il est possible d’être serein.»

«Neuf fois sur dix, il n’y a pas de dialogue possible», exagère Lucas Deaux, qui a tenté vainement de dissuader M. Delerue de lui infliger un carton jaune, mardi, lors de Nantes-Metz en Coupe de la Ligue. «J’ai tenté de plaider ma cause, de lui expliquer que c’était ma première faute, qu’il n’y avait pas intention de faire mal, mais il avait déjà mis la main à la poche. A partir du moment où il avait pris sa décision, on ne peut rien faire contre ça…» Pourquoi, alors, s’y essayer?

François Modesto discute, dans la bonne humeur, avec M. Delerue lors d'un match entre Bastia et le PSG. (L'Equipe)


Mieux comprendre (et accepter) certaines décisions

Tous les joueurs ne réagissent pas de la même façon devant une erreur d’arbitrage. Et ce, même si l’arbitre reconnaît après coup s’être trompé. Il y a ceux comme Lucas Deaux, qui estiment que des excuses ne répareront pas totalement le mal. «Ça peut avoir de grosses conséquences, affirme le milieu de terrain du FC Nantes. Conséquences sur l’avenir du club, s’il reste ou non en L1. Conséquences économiques également. Ça peut aller loin…»
Et puis il y a ceux, comme François Modesto, qui ne se projettent pas autant. «Moi, je suis favorable à un dialogue, souligne le défenseur de Bastia. Si on reste correct, éduqué, ça fait avancer les choses. Moi, par exemple, je ne manque jamais de respect, je dis toujours "Monsieur".» L’ancien joueur de l’Olympiakos prend l’exemple de M. Desiage, qui n’avait pas sanctionné une semelle que lui avait infligé un Lillois la saison dernière. «Après, le match, il m’a dit : "Ah oui, je n’avais pas vu ça comme ça". On s’est serré la main et on en a même rigolé. Si l’arbitre ne voit pas, il ne voit pas. On ne va pas lui mettre quatre yeux!»


Parce que l'arbitre se serait trompé, ils l'entourent, le défient, lui hurlent dessus. Sans le moindre espoir d'être entendus. Alors pourquoi les joueurs râlent-ils ? Eléments de réponse recueillis auprès des intéressés.


«Le coach nous dit que ça peut se retourner contre nous, mais c'est souvent lui le premier à gueuler»

Dans la plupart des clubs, les entraîneurs font de la prévention. Du temps où il entraînait Rennes, Frédéric Antonetti rappelait souvent ses joueurs à l’ordre avant et pendant les matches. «Je leur disais: "Laissez tomber, ça ne sert à rien". On ne peut pas résoudre le problème de l’arbitre. Il faut rester concentré sur le jeu parce que c’est là qu’on peut résoudre nos problèmes.»

A Nantes aussi, Michel Der Zakarian met en garde ses joueurs. «On sait qu’il y a des arbitres qui "cartonnent" plus que d’autres, souligne Rémi Gomis. Avant les matches, il nous prévient que ça ne sert à rien de discuter.» «Il nous dit que ça peut se retourner contre nous, mais au final, dans le feu de l’action, c’est souvent lui le premier à gueuler contre l’arbitre», poursuit Lucas Deaux dans un éclat de rire. Antonetti reprend: «Le problème, c’est quand il y a une série de décisions défavorables. Ça peut arriver et dans ces cas-là, ce n’est pas facile de garder son calme.»

«Des grands noms peuvent se permettre de dire des choses»

Le sentiment d’injustice de certains joueurs réside, parfois, dans la sensation que toutes les équipes ne sont pas arbitrées de la même façon. Modesto encore: «Ils ont une façon de se comporter différente en fonction du club où tu joues, selon que tu sois un "grand" ou un "petit" joueur. Il y a des grands noms qui peuvent se permettre de dire des choses et qui ne sont pas sanctionnés alors que, si toi, tu dis la moitié de ce qu’il a dit, tu te prends un jaune.» L’une des raisons pour laquelle Antonetti a maintes fois milité pour une uniformité de l’arbitrage. «C’est ce que je disais souvent à M. Layec quand il venait nous voir à Rennes. Je prends l’exemple des mains: pourquoi c’est sifflé une semaine à Evian et pas le week-end suivant à Paris? Le problème, c’est que tout est une histoire d’interprétation...»


Autre regret formulé par Lucas Deaux, cette fois: la façon dont s’expriment parfois les arbitres. «Parfois, tu demandes juste une explication et tu n’as pas de réponse. Des fois, c’est même des "ferme-là, c’est moi qui décide". Après une passe ratée, j’en ai même entendu nous dire qu’on était nuls… Quand je vois leurs prestations chaque week-end, je me dis que ce n’est pas reluisant non plus.»

«Influencer les décisions futures» ?

Lucas Deaux n’est pas du genre à s’attrouper avec ses équipiers autour de l’arbitre à la moindre décision défavorable. «Je n’ai jamais compris les mecs qui discutent dix ans.» Après réflexion, il y voit tout de même un intérêt: «Lui mettre la pression pour influencer les décisions futures.» A Rennes, par exemple, Antonetti avait pris les devants en amont du déplacement des Bretons au Parc des Princes.

«Quand tu vois les mecs du PSG gueuler, les arbitres ont tendance à devenir plus fébriles...»

A Leonardo qui réclamait d’être arbitré «normalement» après un nul concédé par le PSG à Montpellier (1-1), il avait rétorqué: «Je suis d’accord avec lui. Mais sur toutes les décisions qu’il a citées, les arbitres ne s’étaient pas trompés, donc cela tombait mal. Tout le monde veut être arbitré normalement mais ce qui m’a gêné, c’est que j’ai l’impression qu’il en voulait un peu plus. Maintenant, je n’aimerais pas que ce match se joue sur une erreur d’arbitrage parce qu’il y aura eu ces déclarations maladroites. Ce serait grave. Mais je ne le crains pas.» «On avait gagné 3-2, mais ça ne nous avait pas empêché d’avoir deux expulsés», en rigole Antonetti aujourd’hui.


Au cours d’un match, François Modesto ne veut pas croire, en revanche, qu’une forme de compensation puisse exister. «Ça serait grave», dit-il. Naïf? «Moi je pense que ça peut, estime Deaux. Quand tu vois les mecs du PSG gueuler, les arbitres ont tendance à devenir plus fébriles. Et comme par hasard, après, les décisions tournent plutôt à leur avantage…»

Autre regret formulé par Lucas Deaux, cette fois: la façon dont s’expriment parfois les arbitres. «Parfois, tu demandes juste une explication et tu n’as pas de réponse. Des fois, c’est même des "ferme-là, c’est moi qui décide". Après une passe ratée, j’en ai même entendu nous dire qu’on était nuls… Quand je vois leurs prestations chaque week-end, je me dis que ce n’est pas reluisant non plus.»





La vidéo, la solution ?

Si nos témoins ne veulent toutefois pas accabler davantage le corps arbitral, c’est aussi parce qu’ils ont conscience que tous les moyens ne sont pas mis à leurs dispositions pour les aider. «80% des problèmes seront réglés quand il y aura la vidéo», estime par exemple Antonetti. Modesto le rejoint: «Je pardonne l’erreur d’arbitrage parce qu’aujourd’hui, ça va tellement vite… C’est difficile de prendre une décision en un quart de seconde.» Et d’ajouter: «Je fais partie de ceux qui pensent que ça s’équilibre sur une saison. L’an passé, on a marqué contre Saint-Etienne alors qu’il y avait hors-jeu de quatre mètres. Et a contrario, contre Lille, on marque deux buts qui nous sont refusés alors qu’il n’y avait pas hors-jeu… Imaginez tous les soucis que règlerait la vidéo!»

«Quand un arbitre fait une erreur, il n'est pas puni»Autre solution avancée par Lucas Deaux: équiper les arbitres d’un micro enregistreur. Il y aurait probablement autant d’erreurs d’arbitrage, mais au moins, cela pourrait favoriser un meilleur dialogue. «Aujourd’hui, c’est parole contre parole, regrette-t-il. Regardez l’affaire Chafni quand il a dit que l’assistant l’avait traité de "sale Arabe". Il y a deux versions, chacun prêche pour sa paroisse et le mec s’en sort sans dommage… Moi, aujourd’hui, si je suis arbitre, je dis quoi? Bah, je prends ma décision, c’est comme ça, tu fermes ta bouche, et je prends mon salaire… De toute façon, quand un arbitre fait une erreur, il n’est pas puni.»

Et le Nantais de poursuivre: «Il ne faut pas nous dire qu’ils ont des pressions, ils n’ont jamais de problèmes, ils ont des histoires bateau. On en parle pendant une semaine et après? Rien.» Sollicité sur le sujet, Said Ennjimi nous a renvoyé vers la DTA (Direction technique de l'arbitrage), qui nous a fait savoir qu’elle jugeait «inopportun qu’un arbitre de premier plan en activité s’exprime médiatiquement sur ce sujet». Comme quoi, il n’y a pas qu’avec les joueurs que le dialogue est parfois un peu difficile.

Source : L'EQUIPE

samedi, décembre 20, 2014

NBA : Quand HARRELL frappe l'arbitre... Montrezl HARRELL, pas Rémi !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 20/12/2014 - Le basketteur de Louisville, Montrezl Harrell, expulsé après avoir frappé un arbitre

Montrezl Harrell a complètement pété les plombs lors du match entre Louisville et Western Kentucky, en NCAA. Impliqué dans une altercation, le joueur des Cardinals a cherché à se dégager avant de répliquer et de toucher un arbitre. Ce coup de chaud lui a valu une expulsion. On verra si les instances universitaires décident de lui infliger une suspension plus lourde.



Montrezl Harrell met un coup à l'arbitre ! par POPnSPORT
 
Source : POPNSPORT