lundi, mars 09, 2015

FFF - Nabila ZAOUAK : Je suis respectée pour la fonction que je représente...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 09/03/2015 - Même si les femmes sont de plus en plus nombreuses à endosser le maillot noir ou jaune, elles restent souvent sur la touche à l’heure des grands matchs. Rencontre avec une joueuse qui a décidé de prendre le sifflet.

« On est seul face à 24 joueurs avec des éducateurs, des coachs qui ont deux fois notre âge. On se retrouve toute seule, je suis une femme. Je me déplace toute seule sur les terrains de football ». Vu sous cet angle, la vie d’arbitre de Nabila Zaouak n’est pas évidente. Mais ne vous y trompez pas. Cette femme s’épanouit dans sa fonction : « J’ai la chance d’être respectée pour ce que je suis et ce que je fais ».

Bondy Blog : Quel est votre rapport au football ?

Nabila Zaouak : J’ai commencé par être joueuse à la Colombienne à l’âge de 11 ans et j’ai dû arrêter pour me consacrer à l’arbitrage, à 21 ans. Je ne pouvais pas évoluer en tant que joueuse et en tant qu’arbitre en même temps.

Qu’est-ce qui vous a poussé à persévérer dans l’arbitrage plutôt que dans le football ?

Je suis vraiment passionnée de football. J’ai essayé plusieurs sports auparavant pour voir ce qui se rapprochait le plus de ma personnalité. Et apparemment c’était le football. C’était tout pour moi, tous les week-ends. Cet intérêt est dû au hasard, j’étais juste curieuse. J’ai entrepris des démarches pour devenir arbitre auprès de ma présidente de club qui en a été surprise. J’ai entendu un ami en parler et j’ai voulu tester. J’ai souhaité découvrir quelque chose tout en restant dans le milieu du football. Être arbitre m’amène à faire des matchs très intéressants par rapport au football féminin.

Est-ce que vous arbitrez des matchs d’hommes et de femmes ?

Je suis en fédérale féminine, j’arbitre des matchs au niveau national. J’ai eu la chance de faire une sortie internationale cette année. Je suis partie en Bulgarie participer à un tournoi pour les qualifications du championnat d’Europe U19. J’arbitre en D1 Féminine, donc je suis amenée à me déplacer énormément que ce soit à Lyon – Paris je ne fais pas, car c’est ma région-, Saint-Étienne, Rodez… Un peu partout en fait. Pour les garçons je suis au niveau Ligue. Je me déplace alors dans un rayon maximum de 50 km, ce qui correspond à la région parisienne. Hier à 19h j’ai fais la touche en CFA 2 pour le match entre Paris FC et Aulnoye AS.



Quand est-ce que l’idée de devenir arbitre a germé en vous ?

C’était à l’âge de 18 ans. J’avais un ami qui était arbitre. Quand je l’ai découvert, je lui ai posé des questions par curiosité, pour tenter une nouvelle expérience.

Quelle a été la réaction de vos proches lorsque vous leur avez fait part de votre volonté de devenir arbitre ?

J’en ai d’abord parlé à ma présidente (Françoise Alain, pionnière dans le football féminin, décédée depuis) et mon coach. Ils ont été surpris par ma décision et m’ont dit que si j’arbitrai je ne pourrai alors plus jouer.

Avez-vous été surprise de devoir arbitrer des matchs d’hommes ?

C’est plutôt l’inverse, je pensais n’arbitrer que des matchs masculins. Et c’est ce que je j’ai fait au début. Mais ces dernières années, après avoir été candidate pour passer en Ligue que j’ai commencé à arbitrer des matchs de femmes.

Comment réagissent les staffs masculins lorsqu’ils s’aperçoivent que c’est une femme qui va arbitrer la rencontre ?

Avec beaucoup de courtoisie. Franchement j’ai eu un accueil chaleureux. Je me souviens de mon premier match, c’était des U15 à Épinay dans le 93. J’ai été observée ce jour-là. J’ai passé mon test théorique dans le 92 (Hauts-de-Seine) et puis j’ai déménagé. Quand je suis arrivée la première fois, j’étais perdue, je me demandai ce que je faisais là, mais j’ai repris mes esprits. Je me suis prise au jeu et ça s’est bien passé.

Avez-vous ressenti une différence de rythme entre les matchs masculins que vous arbitrez et ceux que vous jouiez avec d’autres féminins ?

Être arbitre ce n’est pas la même chose qu’être joueur.

N’avez-vous jamais eu de remarques misogynes ?

Lorsque j’arbitre je suis concentrée sur mon match. Les garçons savent que c’est un jeu et que si je suis là c’est que je suis aussi passionnée qu’eux. Je suis respectée pour la fonction que je représente.


N’éprouvez-vous pas de difficultés à affirmer votre autorité sur le terrain  ?

Avant d’être une femme, je suis une arbitre. De toute façon les femmes sont capables d’assumer les mêmes responsabilités que les hommes. Je pense même que les hommes sont plus respectueux envers une femme. Bien sûr ils leur arrivent de s’énerver, ce qui est normal lorsqu’ils sont pris par le jeu.

Pensez-vous qu’il y ait assez d’arbitres femmes ?

Depuis des années la Fédération française de football et les Ligues mettent tout en place pour promouvoir l’arbitrage féminin. Le 11 avril nous sommes invités pour les quarts de finale. C’est très encourageant. En tant que fédérale féminine on va à Clairefontaine deux fois par an. On bénéficie d’un staff de spécialistes en cas de besoin. Tous les moyens sont mis en œuvre pour développer l’arbitrage féminin et nous faire évoluer.

Avez-vous des objectifs en tant qu’arbitre ?

Oui, je souhaite passer un concours chez les garçons et arbitrer aussi les hommes à haut niveau. Les matchs masculins sont beaucoup plus durs. On ne prépare pas un match d’hommes de la même façon qu’un match de femmes.

Quelles sont les principales différences ?

Les différences ne sont pas athlétiques, car des équipes féminines comme Lyon s’entraînent autant que les hommes. On doit s’entraîner régulièrement et ne pas négliger sa condition physique. Les matchs féminins sont moins physiques ; les hommes vont plus au contact. Il y a deux psychologies différentes. On ne peut pas faire un rappel à l’ordre de la même façon pour un homme que pour une femme.

Vous a-t-il fallu quelques matchs pour appliquer un arbitrage spécifique à chaque sexe ?

Comme j’étais joueuse de football je savais déjà comment c’était. C’est vrai qu’il m’a fallu quelques matchs pour comprendre le jeu féminin, les placements, etc… d’autant plus que je n’avais auparavant arbitré que des hommes.

Avez-vous la conviction que sur le terrain une arbitre femme est traitée de la même manière qu’un arbitre homme ?

Oui, je ne doute pas qu’on est traité de la même façon. Quand on arrive sur le terrain, on fait très attention à notre apparence en tant que femme. Les hommes sont surpris quand ils nous voient arriver. Certains sont contents et disent qu’ils aimeraient avoir plus de femmes arbitres. D’autres ont des appréhensions. Ils sont gentils, mais ne savent pas ce que ça va donner. Ils attendent de voir. Pendant le match il faut mettre le ton tout de suite, il faut être présente tout le temps. En tant que femme il faut faire deux fois plus d’efforts qu’un homme. Il faut toujours être à côté de l’action, être dynamique sur un terrain de football. Lorsqu’un joueur se relève après une faute et qu’il voit que vous êtes à côté, il ne peut pas critiquer. Généralement après mes matchs les hommes sont satisfaits. Peu importe le score, leur regard est différent. Je suis une arbitre alors qu’au départ c’est plutôt de la drague. En plus en tant que femme il y a des choses qu’on peut plus sentir qu’un homme. On peut sentir le vice, on a un sixième sens.

Un mot de la fin ?

Je souhaite qu’il y ai plus de femmes dans les hautes instances. Cela pourrait participer à notre émancipation.

Source : BONDY BLOG






UEFA - CHAMPIONS LEAGUE - DÉSIGNATIONS ARBITRES - 1/8ème Retour - 11/03/2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,




DÉSIGNATIONS DES ARBITRES

1/8èmes de Finale - RETOUR

11/03/2015


http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/uefa-les-designations-arbitres_2.html



La désignation des Arbitres pour les 8èmes de Finale de CHAMPIONS LEAGUE est 
connue.
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après..................................................................................................................




Bruno DERRIEN : Panorama de la 28ème journée de LIGUE 1

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 09/03/2015 - Ancien arbitre international, notre chroniqueur Bruno Derrien passe au crible les polémiques liées à l’arbitrage au sortir de la 28e journée de L1. Retours sur TFC-OM, Bastia-Nice, Reims-Nantes et Montpellier-OL.

Toulouse-OM (1-6)

L’avertissement à Mandanda
C’est un carton qu’il vaut mieux mettre en début de match qu’à la 85e minute, où ça ne sert plus à rien. L’arbitre lui a envoyé un signal d’entrée pour qu’il joue plus vite tout au long de la partie. Ensuite quand il sort le rouge, ce n’est pas pour le punir mais pour lui faire peur. C’est une arme, une forme de pression. C’est vrai que c’est une initiative rare mais c’est dissuasif. Bien sûr, il aurait pu se contenter d’aller lui parler, sans sortir ce carton rouge de sa poche mais parfois, parler aux joueurs ne suffit pas, ils ne comprennent pas. Montrer la couleur dans ces cas-là, ça fait gagner du temps. Surtout quand vous êtes M. Chapron et que vous êtes un arbitre un peu craint.

Les hors-jeux d’Ayew
Sur le but d’Aloé, c’est vrai qu’il se trouve devant le gardien adverse. Si l’arbitre ne l’a pas signalé hors-jeu, c’est qu’il a jugé qu’Ayew ne se déplaçait pas vers le ballon et ne gênait pas la vision du gardien. Et sur son propre but, ce n’est pas flagrant puisqu’on peut estimer que le ballon est dévié involontairement ou qu’il s’agit d’une passe mal assurée. Dans ce cas précis, le hors-jeu est soumis à l’interprétation de l’arbitre.

Bastia-Nice (2-1)

Les interruptions de match
J’ai trouvé M. Fautrel très bien, très calme, ce qu’il fallait dans un tel contexte. Après le scénario du match aller (pelouse envahie…), on pouvait craindre une rencontre tendue, c’est pour cela qu’un arbitre d’expérience a été désigné. En arrêtant le match, il a fait en sorte que la pression redescende, sans débordement. Il a fait preuve de responsabilité.

Les cartons rouges
Ils sont tout à fait justifiés. Le geste de Puel n’est pas du tout maitrisé. Quant au deuxième, asséné à Diawara, c’est sur un coup de coude. L’arbitre a pris la décision qui s’imposait, avec force. Il a tenu son match dans un contexte chaud !

Le SCB en sursis
Je ne peux pas porter de jugement à ce niveau, cela relève de la commission de discipline et de l’autorité du délégué plus que de l’arbitre. M. Fautrel va relater les faits via son rapport. La commission tranchera.

Reims-Nantes (3-1)

Le carton rouge à Alhadhur
Il y a de l’engagement dans le geste, c’est un fait. Il faut bien comprendre encore une fois que les arbitres prennent leur décision en live, pas au ralenti. Et à vitesse réelle, le geste du défenseur nantais n’est pas maitrisé et semble dangereux, même s’il s’agit d’une maladresse.

Les buts refusés au FCN
C’est difficile à arbitrer. Sur le premier, le hors-jeu n’est pas évident et sur le second, la faute est dure à trouver… En tout cas je n’ai pas vu grand-chose, ou alors c’est mal filmé !

Montpellier-OL (1-5)

Le penalty accordé au MHSC
Tout le monde l’a vu, le tacle d’Umtiti est tout à fait régulier. Il prend un jaune, en plus, peut-être que M. Delerue va se raviser en revoyant les images. C’est arrivé plus tôt cette saison avec M. Desiage, après Caen-Lille et l’expulsion injustifiée d’Appiah sur une action similaire.

Le tacle de Jallet sur Congré
C’est un tacle qui ne méritait pas un carton jaune mais un rouge direct. Ce n’est pas la bonne couleur. La commission de visionnage va sans doute s’emparer du dossier mais l’arbitre n’a pas bien apprécié la nature de la faute.

Source : SPORTS.FR

FFVB - TERVILLE-FLORANGE / LE CANNET : Dérives racistes pendant un match de Volley

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Publié le 09/03/2015 - Des lycéens lancent des insultes racistes contre des joueuses de volley-ball en Moselle

Des propos racistes ont été tenus samedi à l'encontre de joueuses du club de volley-ball féminin du Cannet (Ligue A) par quelques spectateurs du match qu'elles disputaient à Terville-Florange (Moselle), a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

"C'était un petit groupe qui s'était mis à part dans la tribune et qui a commencé à m'injurier en termes racistes alors que j'étais au service. J'en ai informé les arbitres qui sont allés rapporter les faits à la table de marque, mais il n'y a eu aucune réaction", a déclaré la capitaine du club azuréen Myriam Kloster.

Des insultes racistes jusqu’à la fin du match

"Ces personnes ont pu continuer à nous invectiver jusqu'à la fin du match et sont sorties de la salle sans être inquiétées", a regretté l'ancienne internationale française, déplorant que son sport soit touché par une telle dérive.

Les dirigeants du Cannet, victorieux 3-2 lors de cette 19e journée, ont affirmé eux aussi être intervenus rapidement après cet incident en s'associant à la colère de leur capitaine. "De tels propos n'ont pas leur place dans une salle de sport, ni dans la société en général. Nous allons donc demander des éclaircissements au club de Terville et à la Ligue nationale de volley-ball", a affirmé le vice-président Laurent Parienté.

Une dizaine de lycéens d’un établissement difficile

Contacté, le président du club lorrain, Daniel Mroczkowski, a expliqué que les propos incriminés, qu'il n'a personnellement pas entendus, ont été tenus par un "petit groupe de jeunes, moins d'une dizaine" qui faisaient partie d'un groupe "d'une quarantaine de lycéens de Fameck (commune proche en Moselle, ndlr), accompagnés par cinq adultes et invités par le club".

Cette poignée de lycéens s'étaient éloignés du reste de leur groupe, selon M. Mroczkowski, à qui les faits ont été rapportés. Dès que les dirigeants du club de Terville-Florange ont été avertis, l'un d'entre eux "est monté en tribunes pour sermonner ces jeunes", a-t-il assuré. Le professeur les accompagnants s'est alors rapproché et a indiqué que lui-même n'avait pas entendu ces propos. "Il est ensuite resté avec le groupe de perturbateurs" jusqu'à la fin du match, selon M. Mroczkowski, qui a précisé que dix minutes après la fin de la rencontre, certains lycéens "sont revenus dans la salle pour s'excuser".

Des sanctions pour les jeunes spectateurs racistes

Mais "cette affaire, on ne la laissera pas en l'état, nous ne voulons pas que l'image du club soit ternie par quelques imbéciles. On a rendez-vous lundi au lycée avec le proviseur et le professeur de sport" de ces lycéens, a affirmé ce dirigeant. "On va demander au lycée que les sanctions qui s'imposent soient prises", a-t-il promis, indiquant avoir appelé le président du Cannet "pour présenter les excuses du club".

Source : LORACTU - AFP




dimanche, mars 08, 2015

LIGUE 1 - CAEN / BORDEAUX : Patrice GARANDE a avalé un Chronomètre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 08/03/2015 - Patrice Garande a la tête des mauvais jours après la défaite de samedi soir contre Bordeaux (2-1, 28eme journée de Ligue 1). L'entraîneur caennais a du mal à digérer le scénario de la fin de la rencontre. Il revient également sur son explication avec Willy Sagnol.

Patrice Garande, quel regard portez-vous sur cette défaite contre Bordeaux ?
C'est une grosse déception, surtout pour les joueurs qui ont encore montré des qualités incroyables. Ce soir (samedi), ils ont été fantastiques. Avec le fait de jouer à dix pendant une heure (ndlr : expulsion de Nangis), je pense que l’on aurait mérité le partage des points. Après, je n'ai pas oublié notre entame de match catastrophique, à la fois sur le plan défensif et sur le plan offensif. Mais à partir de l'expulsion, on s'est réorganisé et on a montré beaucoup de vertus de courage, de solidarité. Même après avoir pris le but, il y a eu cette réaction. On a égalisé et je pense que l’on aurait mérité le nul.

Que pensez-vous du penalty accordé aux Girondins ?
Je ne sais pas s'il y a main ou pas main (d’Appiah), s'il y a penalty ou pas. Mais sur le banc, on me dit que le penalty est sifflé à 2 minutes 10 (après la fin du temps réglementaire), alors qu'il y a deux minutes d'arrêts de jeu. Je suis juste allé voir l'arbitre parce que je ne sais pas si la psychologie fait partie de leur formation ou pas, mais moi, je n’aurais jamais sifflé ça. Je suis juste allé voir l’arbitre pour ça. Si j’avais été arbitre… Une équipe qui se dépouille comme ça… Encore une fois, je ne sais pas s’il y a faute ou pas, mais j’aurais arrêté à deux minutes. C’est le quatrième arbitre qui doit faire le décompte, mais il ne l’a pas fait. J’ai beaucoup discuté avec lui pendant le match. Tout s’est très bien passé et il a été charmant.

A l’issue de la rencontre, que s’est-il passé avec Willy Sagnol ?
Je sais que Willy est un garçon très intelligent et qu’il fait très attention à sa communication. Mais, parfois, sa communication, au premier ou au deuxième degré, dans un passé pas si lointain, n’est pas toujours comprise par tout le monde… En tout cas la conférence qu’il a faite cette semaine, je ne l’ai pas comprise dans son sens. Elle était un tout petit peu déplacée vis-à-vis de nous compte tenu de ce qu’il se passe. Quand vous balancez sur internet que Sala ne va pas jouer (l’attaquant est actuellement prêté par les Girondins au Stade Malherbe), que vous faites intervenir des entraîneurs qui ne sont plus au club. Il y a Jean-Louis Garcia qui donne son avis, qui dit que Garande et Gravelaine sont des gens de parole. Il y en a plein sur internet et vous avez un peu le couteau sous la gorge.

Source : 365FOOTBALL

NOTE DE LA RÉDACTION : On comprend forcément la déception de Caen sur cette rencontre, mais pas les propos de Patrice GARANDE... C'est amusant de voir que lorsque une décision n'est pas en sa faveur, on se réfugie vers des excuses un peu bidon. Certes, le Pénalty a été sifflé après les deux minutes de temps additionnel annoncé, mais la loi ne dit-elle pas aussi que l'arbitre est le seul maître du temps. D'ailleurs, le speaker n'a t-il pas annoncé : "TEMPS ADDITIONNEL : 2 minutes minimum". Et puis, l'arbitre s'arrange le plus souvent pour interrompre la partie lors d'une action sans danger, alors allait-il interrompre le match sur une attaque bordelaise, et ceci même si l'on était proche de la fin. Une seule solution a ce problème, une sonnerie automatique qui retentirait dans le stade à la fin des 45 minutes de temps effectif, et on arrête tout immédiatement... Mais alors, qui serait bénéficiaire de ce système ? Il faudrait également une révision de la Loi VII et de la Loi V, et comme on sait que l'International Board est plutôt frileux sur le sujet.... Alors, Monsieur GARANDE, si l'arbitre doit faire preuve de psychologie sur le sujet, qu'en pensent vos adversaires du soir sont-ils aussi "psychologue" que vous sur le sujet ...




UEFA - CHAMPIONS LEAGUE - DÉSIGNATIONS ARBITRES - 1/8ème Retour - 10/03/2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,




DÉSIGNATIONS DES ARBITRES

1/8èmes de Finale - RETOUR

10/03/2015


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La désignation des Arbitres pour les 8èmes de Finale de CHAMPIONS LEAGUE est 
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FFBB - Journée Internationale de la Femme : Carole DELAUNE, Arbitre Internationale

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 08/03/2015 - Carole Delaune est une arbitre internationale qui officie dans le basket-ball. Elle est régulièrement sur les parquets de Pro A en France, l’élite du basket français. En 2012, Carole Delaune a eu l’occasion d’arbitrer le tournoi féminin aux JO de Londres. En juin prochain, elle sera en Hongrie et en Roumanie pour officier lors de l’Euro féminin. A l'occasion de la Journée internationale pour le droit des femmes ce 8 mars, elle témoigne pour RFI.

RFI: Comment avez-vous commencé l’arbitrage ?
Carole Delaune: Dès que j’ai eu 10 ans, je faisais cela pour le plaisir. Ensuite, j’ai été joueuse professionnelle et je me suis dit qu’à la fin de ma carrière je serai arbitre. Ce que j’ai fait en 2001.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cet exercice ?
C’est avant tout le contact avec les athlètes. C’est aussi d’être sur le terrain et avoir ces montées d’adrénaline quand un match est serré. C’est l’ambiance, les spectateurs et la recherche de la compétition sous une autre forme. Je tente d’être la meilleure sur le parquet et je tente de faire le moins d’erreurs possible.

Que représente pour vous cette Journée internationale pour les droits des femmes ?
Ça permet de parler des femmes dans le sport et plus particulièrement dans l’arbitrage. C’est aussi un moment d’échange et de partage. On parle de toutes les actions qui sont par exemple organisées dans les clubs, dans les comités ou au niveau de la Ligue.

Vous avez arbitré lors des Jeux olympiques de Londres. Quel souvenir en gardez-vous ?
Quel que soit le rôle que l’on a, participer à des JO, c‘est quelque chose d’énorme. Tout le monde en a envie quand il commence à faire un sport. Pour moi, c’était un rêve éveillé. Il fallait que je me concentre sur la compétition pour ne pas passer à côté. Je n’ai vu que du basket, car c’était compliqué de voir d’autres sports. Mais rien que cela avec l’ambiance et l’organisation c’était grandiose à vivre.


Vous avez l’impression qu’une femme arbitre a moins le droit à l’erreur ?
Oh je ne sais pas. Je suis dans un milieu exclusivement masculin en Pro A. Mais je crois que les joueurs ne font pas la différence entre un arbitre homme ou femme.

Est-ce qu’il y a assez de femmes arbitres dans le basket en France ?
On essaye de développer cela avec notre partenaire qui est La Poste au niveau de la formation des jeunes arbitres. La Fédération française de Basket met l’accent sur le suivi et la fidélisation des jeunes filles qui pourraient devenir arbitre. On s’est rendu compte pour différentes raisons que l’on avait du mal à les garder.

Vous avez été basketteuse, vous avez entraîné et dirigé un club. Aujourd’hui vous arbitrez. Quel est le plus difficile ?
C’est trois choses complémentaires. Ça demande des sacrifices et beaucoup d’investissement dans les trois domaines. Comme athlète et comme arbitre, on est souvent loin de chez soi. Dirigeante dans un club, cela permet de garder un contact du fait de notre éloignement.

Le basket est un monde très masculin. Est-ce que vous le ressentez ?

Ce n’est pas le monde du basket qui est très masculin, mais le milieu de l’arbitrage. En Pro A, je suis la seule femme arbitre. Pour monter dans la hiérarchie et évoluer, il faut travailler dur. Et certaines femmes peuvent avoir des choix de vie différents qui ne facilitent pas la tâche.

Source : RFI




LIGUE DU CENTRE-OUEST : L'Arbitrage contribue au "VIVRE ENSEMBLE"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 08/03/2015 - Le foot, vecteur d’intégration, on connaît. L’arbitrage, moins. Devenir directeur de jeu a pourtant des vertus sociales. Comme à Limoges, où les jeunes emboîtent le pas à de glorieux aînés.

« Sur le terrain, il sait se faire respecter. » Quand il parle d’Akim, jeune arbitre de 20 ans, Azzedine Chouay, président du club de foot de l’US La Bastide-Le Vigenal, à Limoges, ne tarit pas d’éloges. Après les jeunes, ce garçon timide et frêle commence à officier en district, chez les seniors. « Il a une technique et une gestuelle parfaites », souligne le dirigeant. Dans un milieu qui a longtemps été très uniforme, la présence d’un jeune originaire du Val de l’Aurence pourrait détonner. Il n’en est rien. À Limoges, les clubs des « zones sensibles » ont développé une vraie politique d’incitation à l’arbitrage. L’US La Bastide en compte huit pour 215 licenciés. « On va pas mentir, les jeunes sont attirés par le défraiement, explique-t-il. Mais c’est aussi un ascenseur social. »

Post-ado au regard clair, Akim confirme de sa voix fluette un changement de statut. « Dans mon quartier, les copains me demandent comment je fais. Sortir du quartier, tout ça. Ça les intéresse. » Chez lui, l’arbitrage est plus qu’une passion : une vocation. « J’ai commencé à l’école à l’UNSS, puis je me suis pris au jeu. Maintenant, plus les années passent, plus j’ai envie. » Dans son discours, les raisons de cet amour s’entremêlent. Citons-en deux. Niveau sportif : « L’arbitrage, ça donne plus de responsabilité et de courage. La timidité, tu la laisses au vestiaire. » Mais officier constitue aussi une vraie ouverture au monde. « On sort de Limoges, on rencontre des personnes qu’on ne rencontrerait pas autrement », poursuit le jeune garçon, en formation peintre à l’AFPA.

« Sur un CV, arbitre, ça change tout »

Au pied des tours, cet ailleurs, même proche, permet « d’ouvrir des perspectives », note le président de La Bastide. Certains ont déjà défriché les sentiers de la réussite : Saïd Ennjimi, Fred Cano, Djamel Zitouni, Cédric Dos Santos… Tous œuvrent au haut niveau, en Ligue 1 ou Ligue 2. Le parcours de Saïd Ennjimi, arbitre international, sorti de la cité Coubertin, a joué « un rôle moteur », dans cette effervescence arbitrale, note Azzedine Chouay. « Mon oncle le connaît, confie Akim. Je l’ai déjà rencontré deux-trois fois. » Cette proximité renforce l’émulation. Installé en jean - T-shirt, à l’étage de son cabinet comptable, Saïd Ennjimi le reconnaît volontiers. « Comme mes amis me voyaient réussir, ça les motivait. On a créé une petite corporation, ça a suscité des vocations », estime-t-il. Candidat proclamé à la présidence de la Ligue de foot du Centre-Ouest, en juillet 2016, le Limougeaud se rêve en « trait d’union » du foot-vecteur d’intégration. « C’est bien que des gens issus de la diversité puissent accéder à de hautes fonctions », souligne-t-il. Atavisme oblige, le développement de l’arbitrage sera, s’il est élu, un pilier de sa politique.

Son histoire personnelle vient illustrer le propos : « Arbitre, sur un CV, ça change tout. C’est comme ça que j’ai obtenu mon premier stage. Et puis, ça forge le caractère : on doit faire respecter les règles et savoir manager 22 personnes. Quand on est jeune, c’est un vrai plus. » « L’arbitrage, c’est une belle école de la vie, souligne Frédéric Cano, président de la commission technique d’arbitrage de la Ligue et arbitre assistant en Ligue 1. Il faut être sérieux, ponctuel, faire preuve d’impartialité. » Dans le quartier de Beaubreuil, l’association Mix’cités joue des vertus de l’arbitrage et propose aux jeunes des quiz sur le sujet. « Le rôle de l’arbitre, c’est la médiation, explique Mounir Sissaoui, qui œuvre au sein de la structure. Souvent les jeunes ne connaissaient pas les règles. L’arbitrage, c’est aussi éducatif : c’est amener les jeunes à la citoyenneté. »

« Contribuer au vivre ensemble »

« À La Bastide, le foot et l’arbitrage contribuent au vivre ensemble », insiste Azzedine Chouay. En la matière, l’association compte quelques réussites à son palmarès, comme l’ouverture d’une section foot au sein du collège Ronsard, classé ZEP. « Quand il y a des leaders, des démarches positives, ça aide à ce qu’il y ait moins de problèmes », avance le président. Mais l’équilibre est précaire et la baisse des subventions n’aide pas vraiment. « On s’interroge sur les orientations à donner au club », s’inquiète Azzedine Chouay.

Au sein de la commission départementale d’arbitrage, on reconnaît d’ailleurs que l’engouement haut-viennois pour la fonction « commence à se tasser ». Sur 200 arbitres, 46 jeunes officient actuellement. « Ils nous en manquent une quarantaine pour couvrir toutes les divisions, souligne Daniel Doucet, son président. La société est difficile, ça se répercute sur l’arbitrage. Les jeunes nous le disent souvent : “On se fait tout le temps engueuler.” »
« Préserver cet engagement »

Une dizaine de clubs sur les 125 de Haute-Vienne ne comptent pas suffisamment d’arbitres. « Il y a tellement d’autres sollicitations », soupire Frédéric Cano. Certaines, malheureusement, rapprochent plus du carton rouge que de l’ascenseur social. « Que ce soit bénévole, arbitre, dirigeant, il faut préserver cet engagement citoyen », conclut Azzedine Chouay.

Source : Sébastien Dubois - LE POPULAIRE




samedi, mars 07, 2015

FFHB - PICHON / REVERET : Retour sur le Mondial au Qatar...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 07/03/2015 - Laurent REVERET (38 ans) et Stévann PICHON (37 ans) , ont formé la paire arbitrale française du mondial de Qatar 2015. Ils ont répondu à nos questions souvent d’une seule voix.

 Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir arbitre et quel est votre parcours ?

Laurent : Ancien joueur, j’ai essayé l’arbitrage et cela m’a plu. J’ai quand même continué de jouer jusqu’au niveau national, mais finalement, c’est ma carrière d’arbitre qui a pris le dessus.

Stévann : J’ai commencé l’arbitrage à l’âge de 15 ans grâce au programme des jeunes arbitres, je n’en n’avais pas forcément envie, mais au fur et à mesure de la formation, l’envie s’est créée et j’ai arrêté de jouer à l’âge de 23 ans pour ne plus me consacrer qu’à ma carrière d’arbitre.


Vous étiez parmi les arbitres du championnat du monde au QATAR, quelle impression générale en gardez-vous ?

Premièrement, une grande joie sportive avec la victoire de l’équipe de France. Mais aussi, une grande satisfaction au niveau de l’organisation avec des moyens impressionnants mis en place au niveau logistique, hébergement et restauration. On sentait que c’était une sorte de mini jeux-olympiques de handball.


Avez-vous une préparation particulière pour aborder ce type de compétition par rapport au championnat?

Pas de préparation physique particulière puisque nous avons déjà notre préparation régulière tout au long de l’année. Néanmoins, nous avons effectué un grand nombre de séances de visionnages vidéo en amont afin de nous adapter aux attentes du niveau international. À cela s’ajoute un mini-stage de 3 jours qui précède le mondial, et ce avec la fédération internationale, pour nous expliciter les consignes précises à appliquer sur cette compétition, avec par exemple, un point sur la Protection des joueurs.


Sentez-vous une différence avec l’arbitrage étranger ? Lors de ce type de compétition, y a-t-il des échanges entre vous ?

La différence se fait au niveau du championnat. En effet, nous avons la chance d’avoir un championnat d’un bon niveau de même que nos confrères Espagnols et Allemands. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas des autres collègues !

Pour ce qui est des échanges, c’est plus des retrouvailles étant donné que pour la plupart, nous sommes sur le même circuit depuis un bon moment déjà.


La présence de la France à la phase finale vous empêche d’arbitrer ces matchs, comment le vivez-vous ?

Au départ, c’est plus une déception, surtout en étant en tête du classement des arbitres. Mais avec un peu de recul, on se dit qu’on peut partir la tête haute avec un contrat sportif rempli et une bonne qualité d’arbitrage.


Avez-vous des contacts avec l’Équipe de France ?

Nous avons des contacts en tant que professionnels, puisque nous les voyons quasiment chaque semaine pour ceux qui jouent dans notre championnat, mais il ne s’agit pas d’amitié, cela reste exclusivement sportif.


Vous êtes-vous fixé des objectifs pour la saison, ou plus généralement pour l’avenir ?

Tous simplement, assurer le quotidien du championnat français qui, aujourd’hui s’avère très difficile en terme d’arbitrage, vu la densité des équipes et des effectifs.
Étant donné que les équipes françaises sont moins susceptibles d’aller loin en coupe d’Europe, les espoirs nous sont permis d’arbitrer dans les phases finales de cette compétition.


Avez-vous des échanges avec des arbitres d’autres sports ?

Effectivement, on a pu rencontrer des arbitres d’autres sports, notamment grâce à La Poste, lors des journées de l’arbitrage. Cela nous a permis notamment d’échanger autour des incivilités dont nous pouvons être victimes afin de savoir comment nous en protéger et de  garantir le respect des valeurs du sport.


Globalement, quel est votre regard sur l’arbitrage actuellement dans l’ensemble des sports ?

Il est possible de constater à travers l’exemple du football  que la situation peut être difficile pour les arbitres dans leurs relations avec les joueurs. C’est pour cela que nous devons avoir un bon dialogue avec eux afin de garantir l’accomplissement de nos missions.

Source : TOUS ARBITRES




HANDBALL - NIMES / DUNKERQUE : Encore des critiques sur l'arbitrage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 07/03/2015 - Mercredi au Parnasse, les Gardois se sont inclinés d'un petit but à la dernière seconde face au champion de France dunkerquois (24-25).

Toute cette débauche d'énergie pour ce résultat si frustrant. Ce superbe retournement de situation (de 8-13 à 24-22) pour ce dénouement si cruel. Tout ça pour ça. Sur les deux derniers matches à domicile, les jets de 7 m auront donc fait perdre trois points aux Nîmois. Celui raté par Scaccianoce au bout d'un nul contre Créteil (27-27), en décembre. Ceux réussis par Emonet dans les trois dernières minutes (24-25, score final), mercredi.

"Si on était moins exigeants, on serait moins déçus"

Avec un penalty nîmois de plus et un dunkerquois de moins, le maintien serait quasiment assuré. Il ne l'est pas, bien que Sélestat soit toujours à distance respectable (cinq longueurs). Si les Usamistes répètent le même genre de prestation que face au champion de France en titre, ils n'ont pas trop de soucis à se faire.

 Mais est-ce si facile de positiver lorsque l'on perd de cette manière ?"Bien sûr, parce que l'on a joué en véritable équipe et que l'on a tenu tête au champion", attaque Paul Mourioux, qui a eu du temps de jeu et qui l'a plutôt bien exploité. "Bien sûr, parce qu'il y a plein de motifs de satisfaction, abonde son entraîneur, Franck Maurice : Quentin (Dupuy), un joueur du centre de formation, a été bon en tenant 40 minutes à un rythme inhabituel pour lui, Rémi (Desbonnet) continue sur sa dynamique, Asgeir (Hallgrimsson), que l'on a raillé, a fait un gros match en restant 60 minutes sur le terrain... Moi, j'ai pris mon pied. Les joueurs aussi. La salle a répondu. C'était un gros match. Après, si on était moins exigeants, on serait moins déçus. Mais on a le droit d'être exigeant avec ce groupe à partir du moment où il est investi comme il l'est, à 200 %."

L'arbitrage, encore l'arbitrage

L'Usam a le droit aussi de pester contre l'arbitrage. Ce ne fut pas la mascarade d'Ivry mais à l'arrivée, ce sont deux défaites d'un but qui se jouent à des détails. Et dans les détails, les directeurs de jeu ont souvent le mot à dire...

Sept fois 2 minutes d'exclusion temporaire en seconde période côté nîmois (deux à l'encontre de Dunkerque), quatre penalties gardois, sept en faveur des Nordistes, dont trois sifflés coup sur coup dans les 140 dernières secondes, dans un match où l'UDSK fut loin d'être dominateur... il y a de quoi laisser "un goût amer" à Jean-Philippe Haon, pourtant peu coutumier du fait. "On rentre mal dans la partie, puis on fait tout ce qu'il faut pour passer devant, rappelle l'ailier, très bon en deuxième mi-temps. Ensuite, je n'aime pas parler de ça, mais il y a un des deux arbitres qui n'est pas à la hauteur. Les Dunkerquois s'en sortent très bien. Certains l'ont reconnu devant nous à la fin. Ça sert d'être champion de France..."

Et contre le champion de France et 8e de finaliste de la Ligue des champions, "si tu ne saisis pas l'occasion et demie que tu as de tuer le match, tu t'exposes, observe le coach. Si on avait mis nos balles de + 3, on ne se poserait pas la question de l'arbitrage". Sur ces paroles pleines de sagesse, la lutte pour le maintien continue.


NOTE DE LA RÉDACTION : Après son match perdu en COUPE DE FRANCE qui avait donné lieu à une levée de bouclier et de critiques à l'encontre de nos collègues arbitres (Voir l'article : http://arbitrezvous.blogspot.fr/2015/03/handball-us-ivry-nimes-des-critiques.html), le club de NIMES réitère aujourd'hui ces critiques à l'attention d'un binôme arbitral pourtant rompu aux joutes de D1 ... (fin de l'article : Bonne nouvelle, après-demain, la D1 revient, avec un duo d'arbitres habitué aux joutes professionnelles.).
Et bien il semble que la nouvelle ne soit pas si bonne que cela, et que le club de Nîmes par l'intermédiaire du journal MIDI LIBRE, tombe simplement dans la victimisation et la non remise en question de ses choix techniques. Il ne faudrait pas que celé devienne une habitude, car à force de crier aux loups... plus personne ne vous croît, et vous tombez rapidement dans la décrédibilisation de vos propos. Alors à qui le tour !!






vendredi, mars 06, 2015

ALLEMAGNE : BATMAN et ROBIN avertis par la CCA allemande...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 06/03/2015 - Il ne faut pas confondre championnat et Mardi Gras. La Fédération allemande de football (DFB) rappelle que les joueurs n'ont pas le droit de célébrer les buts de leur équipe avec des masques sur le visage, selon une circulaire transmise aux équipes professionnelles, vendredi 6 mars.

Après Spider-Man, Aubameyang récidive en Batman

Le 28 février, les attaquants de Dortmund Pierre-Emerick Aubameyang et Marco Reus s'étaient parés des masques de Batman et Robin pour célébrer le premier but de l'attaquant gabonais, lors d'une victoire contre Schalke (3-0). L'arbitre avait adressé un carton jaune au premier, mais le second avait échappé à un avertissement, car l'arbitre ne l'avait pas vu. En août 2014, Pierre-Emerick Aubameyang avait également porté le masque de Spider-Man sans écoper d'un avertissement.


"Il ne faut pas dépasser les limites"

La DFB a donc rappelé le règlement aux équipes de 1re et 2e division. Ainsi, l'article 12 prévoit un avertissement "quand la tête ou le visage est couvert d'un masque ou quelque chose de similaire". Pour Herbert Fandel, le patron des arbitres allemands, "l'émotion fait partie du jeu, surtout pour exprimer sa joie après un but. On ne veut pas être trop rigide mais il ne faut pas dépasser les limites." Les plus taquins souligneront que l'article 12 ne dit rien sur les capes, slips et autres super-accessoires.

Source : FRANCETV