L'image affligeante donnée par la Serbie et l’Albanie, mardi soir à l’occasion d’un match des qualifications de l’Euro 2016, devrait engendrer de très lourdes sanctions.
Redoutée par tous depuis le tirage au sort des groupes de qualifications de l’Euro 2016, l’opposition entre la Serbie et l’Albanie a malheureusement tenu toutes ses promesses. Une bagarre générale, des scènes de guérilla urbaine au bord du terrain, des joueurs quittant au pas de course la pelouse et un match interrompu... Avec en bonus l’intrusion d’un drone (!), au-dessus du Stadion FK Partizan, auquel était accroché un drapeau représentant une carte de la «Grande Albanie», un projet nationaliste dont le but serait de réunir au sein d'un même état les communautés albanaises d'Albanie, du Kosovo, du Monténégro, de Macédoine, de la Grèce et du sud de la Serbie. Le geste de rage du défenseur serbe Stefan Mitrovic, sautant pour arracher ledit drapeau, a galvanisé les pseudo-supporters, «validant» les scènes d’émeutes qui s’en sont suivies.
Redoutée par tous depuis le tirage au sort des groupes de qualifications de l’Euro 2016, l’opposition entre la Serbie et l’Albanie a malheureusement tenu toutes ses promesses. Une bagarre générale, des scènes de guérilla urbaine au bord du terrain, des joueurs quittant au pas de course la pelouse et un match interrompu... Avec en bonus l’intrusion d’un drone (!), au-dessus du Stadion FK Partizan, auquel était accroché un drapeau représentant une carte de la «Grande Albanie», un projet nationaliste dont le but serait de réunir au sein d'un même état les communautés albanaises d'Albanie, du Kosovo, du Monténégro, de Macédoine, de la Grèce et du sud de la Serbie. Le geste de rage du défenseur serbe Stefan Mitrovic, sautant pour arracher ledit drapeau, a galvanisé les pseudo-supporters, «validant» les scènes d’émeutes qui s’en sont suivies.
Le nationalisme exacerbé dans cette région de l’Europe, avec au cœur du problème la situation du Kosovo, ex-province serbe peuplée en majorité d'Albanais, et qui a proclamé unilatéralement son indépendance en février 2008, avait contraint les autorités à interdire formellement tout déplacement de supporters adverses pour ce match. Heureusement, serait-on tenté de dire, auquel cas la situation aurait pu être dramatique.
«Le gouvernement serbe assume la responsabilité pour la sécurité, la vie et la santé des footballeurs et de la délégation albanaise», a précisé via communiqué la Serbie, alors que le ministre de l'Intérieur albanais, Saimir Tahiri, est de suite monté au créneau. Mais le plus absurde est peut-être encore à venir. Ce mercredi matin, la télévision d'État serbe (RTS) rapporte qu’Olsi Rama, le frère du Premier ministre albanais Edi Rama, a été interpellé en marge du match. En cause une possible implication concrète dans l’organisation des incidents puisque Rama aurait dirigé lui-même, depuis la loge officielle du stade, à l'aide d'une télécommande, le drone en question qui a tout déclenché !
«Le gouvernement serbe assume la responsabilité pour la sécurité, la vie et la santé des footballeurs et de la délégation albanaise», a précisé via communiqué la Serbie, alors que le ministre de l'Intérieur albanais, Saimir Tahiri, est de suite monté au créneau. Mais le plus absurde est peut-être encore à venir. Ce mercredi matin, la télévision d'État serbe (RTS) rapporte qu’Olsi Rama, le frère du Premier ministre albanais Edi Rama, a été interpellé en marge du match. En cause une possible implication concrète dans l’organisation des incidents puisque Rama aurait dirigé lui-même, depuis la loge officielle du stade, à l'aide d'une télécommande, le drone en question qui a tout déclenché !
Source : LE FIGARO