Il y avait déjà Paul Antiphon, en Pro A pour la 12 e année. L’Auvergne compte désormais un arbitre en Pro B. Avec l’entrée dans l’élite du passionné et perfectionniste Ahmed Aït Bari
Joueur ou arbitre. Opposition abstraite chez Ahmed Aït Bari. Un simple regard dans le rétroviseur rappelle que le basketteur n'a pas choisi un chemin au détriment de l'autre. « J'ai fait mes débuts d'arbitre à 14 ans en minimes, au BC Lempdes, pour rendre service car j'aimais trop jouer. Je suis d'ailleurs toujours joueur malgré la place prise par l'arbitrage. »
Une place croissante avec sa montée patiente dans les niveaux, huit ans de département et région, un en NM3, quatre en NM2 avant sept en NM1. Et, depuis le coup d'envoi de cette saison, l'entrée en Pro B. « Être resté longtemps dans les précédents niveaux, avec l'expérience que j'y ai engrangée, m'aide aujourd'hui », insiste l'arbitre de haut niveau. « Car plus on a de vécu, plus on a de maîtrise sur le terrain, plus on est serein. »
Surtout qu'à cette connaissance, l'homme de 35 ans en rajoute deux autres, celle de joueur - au BBCA en RM1 - et d'entraîneur - les U17 de l'IE Beaumont-Cournon en NF1. Le top ! « Cela permet de rester en contact avec le basket, sinon on est en décalage. C'est ce qui crée d'ailleurs le fossé actuel entre arbitres et joueurs. »
Cette implication, cette recherche personnelle d'un passionné qui dissèque vidéos et matches à la télé, paye ses fruits. Au bout d'une accélération du temps, d'un intense enchaînement du 22 avril dernier, et la finale du challenge round Toulouse-Lyon, à la finale de la Coupe d'Algérie, le 7 juin à Alger avec deux arbitres de Pro A, Di Fallah et Amrani. « Le 30 juin, j'ai reçu un appel du président du HNO, Paul Merliot. Il m'a dit : "J'ai une bonne nouvelle, tu accèdes à la Pro B". Moi, j'étais super content, j'attendais ça depuis longtemps. J'ai savouré et je continue de savourer. »
Prochain rêve,
la Pro A
Le plaisir, en effet, pour le bosseur impénitent éduqué vieille école. Premier match à Souffelweyersheim, le 20 septembre. « J'avais de l'appréhension, mais j'ai arbitré avec un ami, Freddy Lepercq. » Et premières impressions : « La différence avec la N1, c'est la vitesse d'exécution, la dimension athlétique des joueurs et les nombreux contacts à gérer. Mais le jeu est plus clair. En fait, il faut être plus présent, c'est surtout de la gestion humaine… et puis, j'ai dû réviser mon anglais. »
Aix-Maurienne - Fos, Toulon - Angers. Et une longue série à venir pour l'éducateur sportif. « La Pro B, c'est plus de temps, plus de sacrifices et de travail, et les absences le week-end. Mais c'est la cour des grands, la sphère professionnelle. J'espère y rester et, un jour, atteindre un autre rêve, monter en Pro A. »
Joueur ou arbitre. Opposition abstraite chez Ahmed Aït Bari. Un simple regard dans le rétroviseur rappelle que le basketteur n'a pas choisi un chemin au détriment de l'autre. « J'ai fait mes débuts d'arbitre à 14 ans en minimes, au BC Lempdes, pour rendre service car j'aimais trop jouer. Je suis d'ailleurs toujours joueur malgré la place prise par l'arbitrage. »
Une place croissante avec sa montée patiente dans les niveaux, huit ans de département et région, un en NM3, quatre en NM2 avant sept en NM1. Et, depuis le coup d'envoi de cette saison, l'entrée en Pro B. « Être resté longtemps dans les précédents niveaux, avec l'expérience que j'y ai engrangée, m'aide aujourd'hui », insiste l'arbitre de haut niveau. « Car plus on a de vécu, plus on a de maîtrise sur le terrain, plus on est serein. »
Surtout qu'à cette connaissance, l'homme de 35 ans en rajoute deux autres, celle de joueur - au BBCA en RM1 - et d'entraîneur - les U17 de l'IE Beaumont-Cournon en NF1. Le top ! « Cela permet de rester en contact avec le basket, sinon on est en décalage. C'est ce qui crée d'ailleurs le fossé actuel entre arbitres et joueurs. »
Cette implication, cette recherche personnelle d'un passionné qui dissèque vidéos et matches à la télé, paye ses fruits. Au bout d'une accélération du temps, d'un intense enchaînement du 22 avril dernier, et la finale du challenge round Toulouse-Lyon, à la finale de la Coupe d'Algérie, le 7 juin à Alger avec deux arbitres de Pro A, Di Fallah et Amrani. « Le 30 juin, j'ai reçu un appel du président du HNO, Paul Merliot. Il m'a dit : "J'ai une bonne nouvelle, tu accèdes à la Pro B". Moi, j'étais super content, j'attendais ça depuis longtemps. J'ai savouré et je continue de savourer. »
Prochain rêve,
la Pro A
Le plaisir, en effet, pour le bosseur impénitent éduqué vieille école. Premier match à Souffelweyersheim, le 20 septembre. « J'avais de l'appréhension, mais j'ai arbitré avec un ami, Freddy Lepercq. » Et premières impressions : « La différence avec la N1, c'est la vitesse d'exécution, la dimension athlétique des joueurs et les nombreux contacts à gérer. Mais le jeu est plus clair. En fait, il faut être plus présent, c'est surtout de la gestion humaine… et puis, j'ai dû réviser mon anglais. »
Aix-Maurienne - Fos, Toulon - Angers. Et une longue série à venir pour l'éducateur sportif. « La Pro B, c'est plus de temps, plus de sacrifices et de travail, et les absences le week-end. Mais c'est la cour des grands, la sphère professionnelle. J'espère y rester et, un jour, atteindre un autre rêve, monter en Pro A. »
Source : LA MONTAGNE