Publié le 21/01/2015 - Cet article est un petit clin d’œil aux entraineurs de football de LIGUE 1, de LIGUE 2, bref à tous ces coachs qui à la fin de la rencontre justifient leur défaite en mettant un point d'orgue à dénigrer les arbitres, à les mettre plus bas que terre et à inventer des soit-disant "décisions injustes" ou pire à s'attaquer à leur honnêteté. Dans cet interview, Claude ONESTA parle de l'arbitrage, des arbitres portugais qui sont selon lui passé à côté de leur match, mais il le fait avec mesure et bienséance, en terminant par cette phrase :"C'est aussi à nous de faire avec". Comme on n'aimerait que les dirigeants du football prennent de temps en temps modèle sur leurs homologue du Handball. Cela rendrait la vie des arbitres de football, un peu plus rose, et le climat joueurs/arbitres un peu moins délétère qu'il n'est, depuis un certain temps... On peut toujours rêver !!
Claude Onesta ne s’est pas montré catastrophé par le match nul de l’équipe de France face à l’Islande, mardi lors de la troisième journée du Mondial au Qatar (26-26). Le sélectionneur a déjà ciblé les erreurs de ses troupes, et regrette également un arbitrage pas au niveau d’un tel match.
Claude, un mot sur ce match nul ?
Je pense qu’il faudra réfléchir sur ce début de match. Pourquoi avons-nous aussi peu de rythme et aussi peu de précision dans ce que l’on fait ? Ce qui donne une mi-temps équilibrée jusqu’au moment où ils prennent eux l’ascendant sur le plan de l’agressivité. Ils nous font tomber les ballons, mettent des contres pour faire l’écart. C’est vraiment une première mi-temps médiocre, et pas du tout à un rythme international. Pour la deuxième, on revient paradoxalement assez vite dans la partie et sans les problèmes d’arbitrage, je pense qu’on aurait peut-être vu l’équipe de France passer devant et finir le match de façon plus dynamique que nos adversaires qui commençaient à fatiguer. Mais on ne refera pas le match. On s’en sort tout à fait correctement vu le déroulé du match. Ce n’est pas une mauvaise affaire.
C’est un scénario auquel vous vous attendiez ?
Peut-être que ce match-là on l’imaginait compliqué oui. C’est le troisième, les journées sont longues, on se mobilise moins. Le premier on ne veut pas le rater, le deuxième c’était l’Egypte, on sait que si on n’est pas éveillé ça sera compliqué. Et là inconsciemment on n’a peut-être pas suffisamment mis de dynamisme. Mais on se construit au fil du temps.
Au-delà du résultat, quels sont les enseignements de cette rencontre ?
La bonne nouvelle, c’est le retour de Daniel (Narcisse) dans de bonnes conditions. Il y a aussi Titi (Omeyer) qui fait plutôt un match très sérieux. Maintenant il faut qu’on arrive à être plus dangereux sur les tirs de loin qu’on l’a été, et notamment en première mi-temps avec William (Accambray) qui n’est pas franchement engagé vers le tir, Xavier (Barachet) qui n’est pas non plus en recherche de tir. A un moment, on se retrouve avec Niko (Karabatic) qui doit forcer les actions. Mais le retour de Mathieu (Grébille) va nous apporter des solutions de loin. Il n’y a pas d’affolement.
Un mot sur l’arbitrage, et notamment l’exclusion de Nikola Karabatic en fin de match ?
L’arbitrage n’a pas été malhonnête, mais plutôt incohérent. Pour le reste, les règles sont faites pour être appliquées, pas être inventées. Ce genre de deux minutes (la troisième synonyme de rouge pour le Français, ndlr), je leur ai dit que peut-être au Portugal ça se siffle (MM. Santos et Fonseca sont Portugais), mais chez nous non… On ne fait pas basculer un match sur une faute (simulation présumée) comme ça, sur un joueur qui prend des coups tous le match. On ne va pas lui, lui reprocher d’en rajouter une fois. Qu’à la limite l’arbitre rende la balle à l’adversaire. Mais quand on voit derrière Xavier qui se fait retourner… Je pense que ce sont des arbitres qui malheureusement n’ont pas l’habitude de gérer ces matches-là. C’est un peut-être un peu vite pour eux d’avoir la responsabilité d’un match aussi compliqué, car jouer l’Islande est toujours un match compliqué. Mais c’est aussi à nous de faire avec.
Il faudra désormais remporter les deux derniers matches face à l’Algérie et la Suède pour viser la première place…
Le plan de voyage est toujours le même. Il faudra qu’on batte les Suédois pour terminer premiers. A nous de savoir de bien gérer l’Algérie sans en fait un match et médiocre, avant de se préparer pour un gros match face aux Suédois…
Claude, un mot sur ce match nul ?
Je pense qu’il faudra réfléchir sur ce début de match. Pourquoi avons-nous aussi peu de rythme et aussi peu de précision dans ce que l’on fait ? Ce qui donne une mi-temps équilibrée jusqu’au moment où ils prennent eux l’ascendant sur le plan de l’agressivité. Ils nous font tomber les ballons, mettent des contres pour faire l’écart. C’est vraiment une première mi-temps médiocre, et pas du tout à un rythme international. Pour la deuxième, on revient paradoxalement assez vite dans la partie et sans les problèmes d’arbitrage, je pense qu’on aurait peut-être vu l’équipe de France passer devant et finir le match de façon plus dynamique que nos adversaires qui commençaient à fatiguer. Mais on ne refera pas le match. On s’en sort tout à fait correctement vu le déroulé du match. Ce n’est pas une mauvaise affaire.
C’est un scénario auquel vous vous attendiez ?
Peut-être que ce match-là on l’imaginait compliqué oui. C’est le troisième, les journées sont longues, on se mobilise moins. Le premier on ne veut pas le rater, le deuxième c’était l’Egypte, on sait que si on n’est pas éveillé ça sera compliqué. Et là inconsciemment on n’a peut-être pas suffisamment mis de dynamisme. Mais on se construit au fil du temps.
Au-delà du résultat, quels sont les enseignements de cette rencontre ?
La bonne nouvelle, c’est le retour de Daniel (Narcisse) dans de bonnes conditions. Il y a aussi Titi (Omeyer) qui fait plutôt un match très sérieux. Maintenant il faut qu’on arrive à être plus dangereux sur les tirs de loin qu’on l’a été, et notamment en première mi-temps avec William (Accambray) qui n’est pas franchement engagé vers le tir, Xavier (Barachet) qui n’est pas non plus en recherche de tir. A un moment, on se retrouve avec Niko (Karabatic) qui doit forcer les actions. Mais le retour de Mathieu (Grébille) va nous apporter des solutions de loin. Il n’y a pas d’affolement.
Un mot sur l’arbitrage, et notamment l’exclusion de Nikola Karabatic en fin de match ?
L’arbitrage n’a pas été malhonnête, mais plutôt incohérent. Pour le reste, les règles sont faites pour être appliquées, pas être inventées. Ce genre de deux minutes (la troisième synonyme de rouge pour le Français, ndlr), je leur ai dit que peut-être au Portugal ça se siffle (MM. Santos et Fonseca sont Portugais), mais chez nous non… On ne fait pas basculer un match sur une faute (simulation présumée) comme ça, sur un joueur qui prend des coups tous le match. On ne va pas lui, lui reprocher d’en rajouter une fois. Qu’à la limite l’arbitre rende la balle à l’adversaire. Mais quand on voit derrière Xavier qui se fait retourner… Je pense que ce sont des arbitres qui malheureusement n’ont pas l’habitude de gérer ces matches-là. C’est un peut-être un peu vite pour eux d’avoir la responsabilité d’un match aussi compliqué, car jouer l’Islande est toujours un match compliqué. Mais c’est aussi à nous de faire avec.
Il faudra désormais remporter les deux derniers matches face à l’Algérie et la Suède pour viser la première place…
Le plan de voyage est toujours le même. Il faudra qu’on batte les Suédois pour terminer premiers. A nous de savoir de bien gérer l’Algérie sans en fait un match et médiocre, avant de se préparer pour un gros match face aux Suédois…
Source : Sports.fr