jeudi, septembre 14, 2017
mercredi, septembre 13, 2017
AFAF : Le Comité Directeur National réagit à la dissolution de la section HAUTE-GARONNE dans un Communiqué...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFAF, AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, COMMUNIQUÉ, DISSOLUTION, FOOTBALL, UNAF
mardi, septembre 12, 2017
UNAF / AFAF : La section HAUTE-GARONNE de l'AFAF fait sécession et rejoint l'UNAF ...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFAF, AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, DISSOLUTION, FOOTBALL, UNAF
dimanche, septembre 03, 2017
jeudi, juin 15, 2017
lundi, mai 29, 2017
AFAF - CONGRÈS NATIONAL - TOULOUSE 2017 : Retour sur un congrès mêlé de visites et d'un esprit festif...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFAF, AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, CONGRES 2017, FOOTBALL, TOULOUSE
dimanche, janvier 08, 2017
UNAF - ÉLECTION "VICHY 2017" : L'UNAF se refait une beauté...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 2017, AMICALE, ARBITRE, ÉLECTION, UNAF, UNAF NATIONALE, VICHY
jeudi, janvier 05, 2017
UNAF - ÉLECTION NATIONALE : 17 candidats au départ à Vichy...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, ÉLECTION, FOOTBALL, UNAF, UNAF NATIONALE, VICHY
vendredi, juillet 08, 2016
Saison 2016/2017 - Où acheter vos tenues pour la prochaine saison ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFAF, AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, ARBITRE.COM, ARBITRESHOP, COMMANDE, NIKE, TENUE, UNAF
mardi, juin 21, 2016
UNAF - SR CENTRE-OUEST : Une disparition inéluctable ?....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AMICALE, ARBITRE, DISPARITION, FOOTBALL, LIGUE DU CENTRE-OUEST, REFORME TERRITORIALE, UNAF
La réforme de l’organisation des territoires a un effet en cascade sur le réseau associatif et notamment sportif. Ainsi de l’UNAF, une des plus grosses associations nationales regroupant les arbitres de football.
L'union nationale des arbitres de football a été créée en 1967 par le Corrézien Louis Téreygeol, arbitre émérite qui, après une carrière complète, a décidé de se consacrer à la création et au développement de l'arbitrage. Président de l'UNAF de 1967 à 1984, il s'est mis aux services des grands principes de l'association : « Représenter, défendre, aider, soutenir ».
Représenter les arbitres, notamment lors d'agression
L'UNAF rassemble des arbitres de tous niveaux, elle les unit, elle les représente. Elle les soutient dans leur mission parfois difficile, notamment au sein d'un service d'aide aux victimes. En effet, elle dispose d'un service juridique national pour les accompagner lors d'affaires judiciaires comme les agressions physiques (87 en 2015 en France).
Son organisation territoriale est calquée sur les ligues. La section régionale centre Ouest est adossée à la Ligue éponyme, et elle est présidée depuis plusieurs années par le Sostranien, Gilles Beauquesne. Or, avec la réforme territoriale en cours, tout comme la Ligue qui rejoindra la grande région Aquitaine, cette section devrait disparaître.....
lundi, janvier 18, 2016
UNAF / AFAF : Vers une prochaine Union des deux grandes Amicales Françaises d'Arbitres ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFAF, AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, UNAF
C'est une main tendue pour notre avenir et pour une survie mutuelle. Je ne doute pas des projets communs que les deux associations pourraient réaliser ensemble dans l'union d'une association aux buts communs et dans une atmosphère détendue et une alliance confraternelle retrouvée.
Ce courrier fait suite à un échange lors de notre dernière réunion du comité directeur du 5 décembre dernier.
Notre association existe depuis 11 ans et je ne souhaite pas revenir sur les causes qui sont à l’origine de sa création ni sur les différends que cela a pu générer, mais aujourd’hui une chose est sûre, depuis 2004, le contexte a foncièrement et favorablement évolué. Je pense donc qu’il est grand temps pour nous d’œuvrer conjointement pour le bien de tous nos arbitres et également celui de nos adhérents respectifs.
Le constat de la situation actuelle, nous (UNAF & AFAF) le connaissons très bien et, force est de constater que beaucoup trop d’arbitres de football ne sont pas, ou plus, adhérents à une association d’arbitres. Nous devons donc nous mobiliser et nous interroger sur les raisons de cette désaffection pour être en mesure de proposer de nouvelles orientations.
Je suis intimement convaincu qu’ensemble nous pouvons, en travaillant conjointement et sans nous opposer localement, proposer les conditions nécessaires pour un retour vers une situation que toi et moi avons connu, avec notamment un taux d’adhésion très supérieur à ce qu’il est aujourd’hui.
J’ajouterai que tous les responsables du Football souhaitent vivement qu’un climat serein s’instaure entre toutes les composantes associatives d’arbitres et les tensions locales les exaspèrent.
Aussi, à quelques jours de l’année 2016, alors que nous sommes en plein dans la période des bonnes résolutions pour l’année nouvelle, qu’au-delà de nos responsabilités associatives, nous avons également un mandat d’élu en qualité de représentant des arbitres au sein des instances de la FFF et donc toutes les obligations inhérentes à ces fonctions, je te propose de nous rencontrer afin d’évoquer les relations entre nos 2 associations et surtout d’être en mesure d’entamer une première démarche d’échanges entre nous visant, tout d’abord, à pacifier nos relations.
D’ici là, je puis t’assurer que toutes nos actions en faveur de l’adhésion des arbitres à notre association respecteront ce principe d’offres associatives multiples et complémentaires et donc qui ne s’opposent pas entre elles et ce, dans le pur respect des valeurs qui sont les nôtres.
Dans l’attente de te rencontrer, je te souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année et je t’adresse mes sincères salutations sportives.Pour le Comité Directeur de l’AFAF
Le Président Délégué
Anthony LLEWELLYN
Copie : Me Eric BORGHINI, Membre du COMEX et Président de la CFA
jeudi, janvier 07, 2016
DISTRICT 91 : Un arbitre étranglé... l'UNAF conteste la décision de la Commission de Discipline !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DE L'ESSONNE, FFF, FOOTBALL, UNAF, VIOLENCE
Les sanctions ont été prises après l'agression d'un arbitre assistant au match d'Exellence Morangis-Chilly - Grigny
«On a un sentiment de révolte.» Nadine Cygan, présidente de l'Unaf (Union nationale des arbitres de football) de l'Essonne, ne cache pas son désarroi devant les sanctions prises après l'agression d'un arbitre le 1er novembre à Morangis. Ce jour-là, sur le parking du stade après un match d'Excellence, l'entraîneur de Grigny, Ngila Bilamba, aurait tenté d'étrangler l'un des assistants de la rencontre.
Condamné à quatre mois d'emprisonnement avec sursis en comparution immédiate, l'ancien joueur s'est vu infliger neuf ans de suspension, dont six avec sursis, par la commission de discipline du District de l'Essonne. Un dirigeant présent au moment des faits a écopé de huit mois pour menace et intimidation. Le club grignois a été puni d'un retrait de 3 points au classement.
«La peine de référence, c'est dix ans»....
mardi, janvier 05, 2016
FFF - DISTRICT DE L'ESSONNE : Le Comité Directeur du District ne préserve plus la sécurité des arbitres...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, COMMUNIQUÉ, DISCIPLINE, DISTRICT DE L'ESSONNE, UNAF 91
Chère Amie Adhérente, Cher Ami Adhérent,
A l’aube de cette année 2016, c’est avec beaucoup de colère et d’amertume que je m’exprime auprès de vous.
Avant toute chose, je souhaiterais vous envoyer tous mes vœux de santé, joie, amitié et bonheur pour l’année à venir. J’espère bien évidemment que ces fondamentaux seront toujours présents dans votre vie malgré les aléas que celle-ci nous réserve.
C’est cette dernière affaire, et surtout les décisions qui ont suivi qui me révolte. Pour rappel, notre collègue Bruno * (nous le nommerons ainsi) avait été victime d’un étranglement qui l’avait laissé sans connaissance de la part du coach de Grigny. La justice s’était saisie du dossier et l’agresseur avait été jugé en comparution immédiate. La peine pénale, 4 mois avec sursis, quoique l’on puisse en penser a au moins le mérite d’exister et d’acter la réalité de l’agression. La partie civile (Dommages et intérêts) reste de son côté à être jugée au mois de Février. Le 12 Décembre, l’affaire passait en retour d’instruction de la commission de discipline de notre District pour la sanction sportive. Les décisions prises par cette commission furent :
9 ans de suspension dont 6 ans avec sursis pour l'agresseur de Bruno,
8 mois de suspension pour le dirigeant de Grigny présent sur le parking pour menace et intimidation,
Retrait de 3 points au classement de l'équipe de GRIGNY.
Ma stupeur fut énorme en ce qui concerne la sanction de l’agresseur.
En effet, le barème des sanctions en application dans notre Ligue et notre District prévoit une sanction de référence de 10 ans fermes dans le cas de brutalité (s) ou coup (s) occasionnant une blessure dûment constatée par certificat médical entrainant une ITT (au sens de la Sécurité Sociale) inférieure ou égale à 8 jours. Cette sanction pouvant être soit diminuée par des circonstances atténuantes, soit augmentée par des circonstances aggravantes. A la lecture de la sanction, visiblement beaucoup de circonstances atténuantes ont été prises en compte mais aucune des circonstances aggravantes ne l'a été, bien qu'elles soient nombreuses et sérieuses:
Le geste (tentative d'étranglement) sans commune mesure avec une brutalité habituelle car il peut entrainer la mort.
La perte de conscience (brève) et la perte de connaissance (beaucoup plus longue).
L'intervention du SAMU.
La peur générée par cet acte dans le corps arbitral.
D'autre part, je trouve étonnant qu'il soit uniquement retenu que Bruno a réclamé la clémence envers son agresseur alors qu'il s'est en fait exprimé ainsi: "Je n'ai pas de haine, je ne souhaite pas la sévérité ... mais il y a le geste et pour moi, j'ai failli mourir". Ce n'est pas vraiment la même chose. Pour ce qui est des ITT, comme je l'ai souligné en gras, celle retenue doit être celle de la Sécurité sociale, à savoir celle qui a été donnée par l'hôpital le jour même qui était de 7 jours. Les 3 jours d'ITT physiques données par les services judiciaires sont uniquement une référence pour le tribunal (ET NON LA SECURITE SOCIALE).
En ma qualité de Présidente de l'UNAF 91, je ne pouvais admettre ces non-prises en compte. Une sanction aussi faible (3 ans fermes car le sursis tombe au bout de 3 années de probation) pour ce geste est absolument incompréhensible et va à l'encontre de la défense des arbitres. C’est donc en énumérant tous ces arguments que j’ai écrit au Président du District en lui rappelant qu'en tant qu'organisateur de rencontres et de désignateurs d'officiels, il devait toute la sécurité, la protection et la défense nécessaires aux arbitres de son District. La décision est d'autant plus incompréhensible qu'elle va à l'encontre de la décision forte qui avait été prise juste après l'agression de notre collègue en reportant toutes les rencontres du week-end suivant et en ne désignant aucun arbitre essonnien sur les rencontres maintenues. Par conséquent, au nom de l'UNAF 91, j’ai exprimé le souhait que le Comité Directeur du District fasse appel de la décision prise en commission de discipline. A ce jour, mon courrier est resté sans réponse.
De son côté, Brahima COULIBALY, élu es qualité arbitre au Comité Directeur du District s’est entretenu durant 1h30 avec le Président et d’autres membres pour leur demander au nom de la CDA et en sa qualité d’élu arbitre de faire appel de la décision. EN VAIN.
Mais comment pouvait-il en être autrement ? Pourquoi ai-je l’impression que les 4h10 d’audition n’ont servi à rien et que tout était joué d’avance ? Si je vous ajoute certains faits, en plus de ceux énumérés dans ma demande d’appel, vous jugerez par vous-même.
Le fameux document recensant le nombre de jours d’ITT judiciaires sur lequel se base la commission dans sa quantification de la peine ne figure pas dans le dossier car le seul exemplaire se trouve dans le dossier judiciaire. D’ailleurs au passage, si la justice avait évalué le traumatisme physique à 3 jours d’ITT, elle avait également quantifié le traumatisme psychologique à 10 Jours, ce qui par contre a été complètement occulté.
La composition de la commission a été spécialement revue pour l’occasion : les membres issus des clubs d’excellence ont été écartés ce qui peut sembler normal mais il en fut de même pour ceux qui sont adhérents à l’UNAF, plus étonnant.
L’instructeur, qui n’est autre que le Directeur Administratif du District, était présent lors des auditions ainsi que lors des délibérations. A titre personnel, je ne l’avais encore jamais vu assister aux retours d’instruction. Sa présence est d’autant plus étonnante qu’il connait très bien l’agresseur.
Un membre de la CDA, qui de plus est arbitre officiel, était présent sur le parking aux côtés du Délégué officiel. Lors d’une conversation téléphonique avec le Président du District, il avait exprimé sa volonté de témoigner des faits qu’il avait constatés. Certes, il ne figurait pas sur la feuille de match mais sa qualité d’arbitre officiel le permettait. Il lui fut répondu que l’instructeur reviendrait vers lui. Ce qui n’a jamais été fait, bien que son nom soit cité dans le rapport du Délégué. Il ne fut bien évidemment pas convoqué non plus devant la commission.
Un éducateur de Morangis, qui ne s’est pas déplacé le jour de la commission, a envoyé un rapport lu lors de la commission. Celui-ci est accablant vis-à-vis du corps arbitral, parlant d’attitude lamentable et même de complot de la part des arbitres. Lorsque j’ai demandé si ce Monsieur était présent au moment des faits, l’instructeur m’a répondu par la positive. Or, ce n’est absolument pas le cas, il est arrivé bien après. Ce faux témoignage aurait pu être dénoncé si le membre de la CDA qui voulait témoigner avait été convoqué car celui-ci a très bien vu quand est arrivé cet éducateur !
J’ai gardé le meilleur, ou plutôt le pire, pour la fin. En effet, Bruno est carrément jugé responsable de son agression par « son comportement provocateur et son attitude incorrecte ». Soyons clairs et factuels. A la mi-temps, un joueur plusieurs fois rappelé à l’ordre par Bruno vient à nouveau lui parler en rentrant au vestiaire accompagné d’un autre joueur qui lui dit « il ne voit rien de toutes façons ». Bruno leur demande en réponse de rentrer au vestiaire. Le coach vient à ce moment lui demander pourquoi il surenchérit en parlant à ses joueurs, Bruno leur répond que son joueur n’a pas arrêté de contester durant la première période et qu’à titre personnel, il aurait plus cartonné. Ceci dans le but de prévenir le coach afin qu’il calme ce joueur durant la mi-temps. Et bien NON, cela a été considéré comme de la PROVOCATION de la part de Bruno ! A la fin du match, le joueur en question serre la main de l’arbitre central de manière très « musclée » en disant assez fort (puisque Bruno à 10m d’eux l’a entendu) et de manière ironique « Bon match Messieurs les arbitres ». Bruno ne souhaitant pas subir le même sort a refusé de lui serrer la main et lui a demandé de regagner les vestiaires. PROVOCATION estime la commission. Lorsque les arbitres arrivent à leur vestiaire, le Président (ou Directeur Sportif suivant les tablettes) se tient devant la porte de leur vestiaire en demandant si il y avait un contrat d’objectif de cartons pour Grigny au District. Intimidation de sa part, me direz-vous. Pas du tout ; il n’a d’ailleurs pas été sanctionné. Par contre, lorsque Bruno lui demande de les laisser entrer dans leur vestiaire en lui disant qu’il ne lui fait pas peur, c’est de la PROVOCATION. Pour ce qui est de la scène du parking, Bruno en voyant 2 personnes de Grigny auprès de sa voiture pense à une nouvelle tentative d’intimidation suite à la scène du vestiaire. Il a alors la même réaction en disant à ces personnes qu’elles ne lui faisaient pas peur et leur disant de rentrer chez eux, ce qui a déclenché une altercation entre lui et une de ces deux personnes (le dirigeant sanctionné de huit mois). Cette attitude de Bruno a été jugée incorrecte par la commission. Le coach ne participait pas à cette discussion mais y assistait de loin. Bruno ne s’en ai jamais pris à lui.
Cette prise de position de la commission est très grave car elle remet en cause l’autorité arbitrale, principalement en ce qui concerne les faits sur le terrain et devant les vestiaires. Que le District accepte cette position l’est encore plus. De plus, les rapports et les dires des arbitres n’ont pas été jugés comme ils devraient l’être en tant qu’officiels, notamment en ce qui concerne l’agression elle-même. Tous les représentants de Grigny ont dit que le coach avait été calmement parlé avec Bruno et que celui-ci lui aurait dit « de retourner dans sa jungle ». Or, les 3 arbitres sont formels : son agresseur s’est précipité sur Bruno sans que celui-ci puisse réagir, ni même avoir avec un quelconque échange avec lui. L’un d’entre eux a même essayé en vain de l’arrêter. Leurs dires ont été balayés d’un revers de la main face aux paroles de l’avocat et des personnes représentant Grigny. Les paroles de l’UNAF concernant les circonstances aggravantes n’ont également pas été entendues par la commission. Quelle preuve de confiance de la part du District envers ses officiels !
Le Président du District se rend-il compte du danger de ces prises de position ? Pourquoi a-t-il refusé de faire appel ? Comment les arbitres pourront-ils diriger leurs rencontres en se sentant protégés alors que le moindre signe d’autorité sera considéré comme provocateur ? Comment devront-ils réagir face aux contestations et à l’intimidation ? Leurs écrits ne font visiblement plus foi. Ne pas défendre ses arbitres, c’est mettre son sport en péril. Cette décision ne peut pas être une décision sportive. 3 ANS FERMES DE SUSPENSION POUR UN TEL GESTE ? Dans une entreprise, la Direction est responsable de la santé physique et mentale de ses salariés. Je pense qu’il devrait en être de même de la part d’une instance vis-à-vis des officiels qui les représentent sur les terrains. Comment le District peut-il laisser passer cela ? Je m’interroge. La décision aurait-elle été la même si l’agresseur avait été un autre éducateur et (ou) d’un autre club ? Visiblement, tous les éléments pouvant faire baisser la sanction ont été recherchés, y compris en reportant la responsabilité sur le corps arbitral. Pour quelle raison ? Cet éducateur nous est présenté comme quelqu’un de calme et de posé. Si son implication dans son club et dans les projets de jeu ne font aucun doute, ce Monsieur pratique malgré tout le sport de combat le plus violent qui existe. Aurait-il besoin de canaliser une violence qui lui a par le passé joué des tours ? Mais visiblement, il est impensable qu’il ait réagi aussi violemment sans qu’il y ait une cause réelle……
Pour ma part, je trouve cette décision complètement antisportive et honteuse. Du côté de l’UNAF, doit-on continuer à accompagner tous les arbitres en commission lorsque l’on voit combien compte leur parole ou la nôtre, tout particulièrement en retour d’instruction, soit les affaires les plus graves? Notre Comité Directeur en décidera prochainement. Nous pensions que nous étions entendus par nos instances, visiblement ce n’est pas le cas. A moins que ce ne soit toute la corporation arbitrale qui ne le soit pas. Je vous laisse méditer ces informations et réflexions et vous faire une opinion.
N’hésitez-pas à nous faire part de vos réflexions ou propositions sur notre boite mail (unaf91@gmail.com).
NB : * Le prénom de l’arbitre agressé a été modifié
Nadine CYGAN
Présidente de l'UNAF 91
lundi, janvier 04, 2016
FOOTBALL - 2013 / 2016 : Face à la violence, les mentalités ont-elles changées ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFAF, AGRESSION, AMATEUR, AMICALE, ARBITRE, FFF, FOOTBALL, MENTALITÉ, PROFESSIONNELS, SANCTION, UNAF
Un choc entre joueurs, ils se chauffent et j’interviens. Je veux mettre un rouge. Là, je suis bousculé, je tombe à terre et reçois un coup à la pommette. Je fais une crise d’épilepsie, puis perds connaissance.
J’ai déposé plainte à la gendarmerie, après ma sortie de l’hôpital dans la soirée. Complètement choqué, parce que les conséquences auraient pu être plus graves.
La semaine dernière, les décisions de la commission de discipline sont tombées. Plusieurs joueurs étaient concernés. D’abord, ceux qui m’avaient agressé physiquement. L’un d’eux a pris 20 ans de suspension, un autre deux ans. Et puis, ceux qui s’en étaient pris à moi verbalement.
L’un d’eux a dit : « Ça va, il est pas mort »
Ils traversaient le terrain pour contester chacune de mes décisions, de manière systématiquement virulente. Cela a fait grimper la pression. En me voyant à la commission, l’un d’eux a dit un truc du genre « Ça va, il est pas mort ». Ça m’a fait mal. J’en ai pleuré. Depuis le mois dernier, je ne travaille plus – je suis responsable commercial. Je consulte un psychiatre. Tout ça pour du foot.
A une autre échelle, la semaine dernière, Leonardo [directeur sportif du Paris Saint-Germain, ndlr] a attendu l’arbitre en zone mixte. Et puis, il l’a bousculé. Devant les médias, il a nié, malgré les images, qui de prime abord, sont accablantes. D’accord, Leonardo a été suspendu à titre conservatoire. Mais si sa culpabilité est prouvée, il faudra qu’il écope d’une sanction exemplaire.
Sinon, nous, comment fait-on dans le foot amateur ?
La Ligue 1 est une vitrine. Il n’est pas rare, lorsque je veux faire appliquer un point de règlement, que les joueurs se réfèrent au comportement des joueurs pros. « Regarde, en Ligue 1, ils font pareil ». Que les éducateurs mettent de l’huile sur le feu, alors qu’ils doivent justement apaiser les esprits et prendre du recul.
Avant d’être arbitre, j’ai été footballeur. J’ai pris le sifflet par hasard, il y a neuf ans. Pas une vocation au départ, mais au fil des semaines, c’est devenu une passion. On apprend à regarder et apprécier le foot différemment.
A ceux qui s’en prennent à l’arbitre, j’ai envie de dire une chose : prenez un sifflet et vous comprendrez que pour nous, la tâche n’est pas si simple.
On retient que l’arbitre est un incompétent
Il y a deux semaines, Fabien Audard [gardien de but de Lorient, ndlr] a giflé Mathieu Valbuena [milieu de terrain de Marseille, ndlr]. On lui a infligé trois matches ferme. C’est insuffisant. En district, il aurait certainement pris six mois. Les choses sont claires : il faut frapper fort – et pas seulement en amateur – pour éradiquer la violence dans le football.
Je me mets deux minutes à la place du téléspectateur, qui joue le dimanche après-midi. Un type prend trois matches pour une gifle : il peut se dire que le geste n’est pas si grave, puisque la sanction, vraiment pas dissuasive, est dérisoire.
J’ai regardé l’action qui a amené le carton rouge de Thiago Silva et donc, la réaction de Leonardo. A la place de l’arbitre ? J’aurais mis le rouge. Certes, Thiago Silva ne fait rien de méchant. Mais pourquoi touche-t-il l’arbitre ? C’est inadmissible.
De plus en plus de libertés ont été prises à l’égard des officiels, avec la même certitude : c’est toujours de notre faute, qu’importe les circonstances.
Les médias en rajoutent. Facile quand on peut consulter les ralentis plusieurs fois, sous différents angles. L’arbitre est un être humain. Le jeu va vite. Alors, il peut y avoir des erreurs. Pire encore, quand un commentateur passe son temps au micro à dénigrer des décisions, dont on s’aperçoit a posteriori qu’elles sont bonnes. Que retient-on ? Que l’arbitre est quand même un incompétent.
L’avantage d’arbitrer en district est qu’il n’y a pas la la vidéo. Concernant son application dans les matches pro pour trancher les décisions litigieuses, je reste dubitatif. Pour moi, la puce dans les buts [testée à la Coupe du Monde des clubs fin 2012, ndlr], pour voir si le ballon a franchi la ligne, suffit amplement.
J’arbitrerai de nouveau
L’utilisation systématique des images entraînerait des arrêts de jeu trop fréquents. Des débats aussi : parfois, une image ne permet même pas de trancher. Il ne faut pas ôter la dimension humaine du foot, juste accepter que l’erreur peut faire partie du jeu.
On dit souvent des arbitres qu’ils ne se remettent jamais en cause. Qu’ils sont rigides et qu’ils ne veulent pas communiquer pour justifier un mauvais geste ou une mauvaise parole à leur encontre.
Dans mon cas et même à mon échelle, c’est faux. J’essaie de m’améliorer et de comprendre pourquoi j’ai pris une mauvaise décision. De parler avec les joueurs, avant et après, en restant accessible. Mais certains ont des idées arrêtées et ne veulent rien entendre. On est mauvais, point.
J’espère reprendre le sifflet avant la fin de la saison. D’abord en qualité d’arbitre de touche, pour reprendre le rythme. J’ai longuement hésité, mais je me suis rappelé d’une chose. Si parfois, certaine situations partent en cacahuète, le tableau – en dépit de mon témoignage – n’est pas tout noir. La preuve, je n’ai pas perdu l’envie.
A la fin d’un match, il est déjà arrivé que certains joueurs, entraîneurs et dirigeants – et même le public – me félicitent. Tout le monde a pris du plaisir.
Car on l’oublie souvent, dans le foot, c’est quand même l’essentiel.
mardi, décembre 22, 2015
UNAF MAINE ET LOIRE : Grand spectacle comique prévu pour Avril 2016....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AMICALE, ARBITRAGE, ARBITRE, COMIQUE, ORGANISATION, SPECTACLE, UNAF 49
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samedi, octobre 31, 2015
UNAF : Agression de deux jeunes arbitres en corse, l'UNAF réagit et avertit...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, AMICALE, ARBITRE, COMMUNIQUÉ, FOOTBALL, JEUNES ARBITRES, LIGUE DE CORSE, UNAF
1°) Qu’il était nécessaire d’être en possession de tous les rapports des officiels.
2°) D’attendre les décisions disciplinaires sportives et pénales vu le dépôt de plainte, sachant que cette nouvelle agression du samedi 17 octobre 2015 à Afa en catégorie U19 élite sera soumise à instruction, donc un délai plus long,
3°) De convoquer l’ensemble des arbitres et adhérents à l’UNAF Corse et non adhérents suite aux notifications des décisions, à une réunion (lieu restant à définir), afin de décider collégialement d’une éventuelle action à mener qui se voudra préventive et qui sera donc une première étape, car en cas de nouveaux dérapages tant au niveau des jeunes que des séniors, l’UNAF Corse, qui assure la défense juridique des arbitres adhérents, prendra ses responsabilités et envisagera alors une action plus importante et plus dure comme elle l’a déjà fait par le passé et sans préavis».