Publié le 05/11/2020 - Suite à l'agression d'un arbitre dans le District des Yvelines la semaine passée, la Chaine TV78 a organisé un débat autour de la question de la violence dans le football amateur. Les participants à ce d"bats sont Jean-Pierre MEURILLON - Président du District des Yvelines de Football, Sébastien d'ORIANO - Président de l'UNAF 78 et Guy GALANTI - Président du Club de l'ES GUYANCOURT.
Publié le 08/03/2020 - Le 12.45 de la chaîne M6 a consacré une partie de son journal du 7 mars sur les arbitres de Football à travers un reportage saisissant sur cette triste réalité, celle de la violence non retenue et parfois assumée sur les arbitres de football...
Publié le 22/05/2019 - Un arbitre de touche bénévole de Saint-Laurent-Blangy agressé à la fin du match ... Au coup de sifflet final, le pseudo supporter a foncé ensuite sur le dirigeant immercurien pour l’agresser physiquement.
Publié le 10/04/2019 - Un incident grave a émaillé un match disputé dimanche 7 avril à Sunyani (Ghana), où l'équipe féminine du Prison FC accueillait celle d'Ampem Darkoa, dans le cadre de la demi-finale aller de la Compétition Spéciale féminine...
Publié le 22/08/2018 - Ce samedi lors de la rencontre de Division 2 Bulgare opposant les clubs de Kariana Erden et Strumska Slava, l'entraîneur de l'équipe locale Atanas Dzhambazki a pénétré sur le terrain à la 90ème minute, alors que l'équipe adverse venait de marquer le but de la victoire, pour s'en prendre à l'arbitre.
Sur son chemin il a trouvé l'assistant venu défendre l'arbitre, auquel il a asséné deux violents coups de poing aux visages. Immédiatement arrêté par la Police, il a été conduit au Commissariat local.
Hier mardi, la Fédération a sanctionné l’entraîneur violent de seulement... 1 an de suspension !!
Ça laisse rêveur du peu de considération de la Fédération Bulgare pour ses arbitres 😠😡 !!
Publié le 08/06/2018 - Ce petit guide à l’attention de tous est une lourd travail réalisé par le Ministère qu’il appartient à chacun d’entre nous de lire et de faire lire.
Publié le 24/05/2018 - Une enquête a été ouverte pour agressivités et injures racistes après les multiples incidents qui ont émaillé le match Ajaccio-Le Havre, dimanche 20 mai dernier. Une violence qui touche également le football amateur.
Publié le 06/05/2018 - Quelques mois après les agressions d'arbitres s'étant déroulés sur son territoire, et la marche blanche du corps arbitral qui avait suivi, le District de Corrèze a organisé un séminaire afin de trouver des solutions à la montée de la violence. Ce séminaire a débouché sur trois nouvelles mesures qui prendront effet pour la saison 2018/2019.
Ce séminaire était organisé au siège du district à Brive. Une réunion avec plus de 70 personnes, parmi lesquelles des représentants de clubs, des arbitres et des représentants des forces de l’ordre (police et gendarmerie) : « Cette réunion avait pour but de sensibiliser et de changer les choses. Tout le monde a apporté ses propositions pour un sujet qui forcément, est plus qu’important », reconnaît Jean-François Bonnet, président du district.
Voici les trois mesures phares qui entreront en application dès le début de saison prochaine :
Un Carton Blanc
Le carton blanc va être intégré dans les championnats de niveau supérieur. Dans la poche de l’arbitre en cas de besoin, ce carton est déjà en application dans les catégories U11 et U13 et peut être sorti pour contestation. Le joueur sanctionné se voit signifier son exclusion temporaire pour 10 minutes. Ce carton n'aura pas d'effet financier pour les clubs, car non rattaché à une amende, mais plutôt un effet strictement sportif pour calmer les ardeurs des joueurs et entraîneurs les plus véhéments.
Une nouvelle CHARTE de bonne conduite
Présente actuellement sur l'ensemble des stades corréziens, la charte de bonne conduite sera intégralement modifiée pour la saison à venir. Elle sera plus courte et proposera aux acteurs majeurs d’une rencontre (arbitres, capitaines et entraîneurs) de s’exprimer avant et après le match à travers des questionnaires. Ces derniers aborderont notamment les thèmes de la réception, du FAIR PLAY et permettront de signaler tout problème survenu pendant le match.
Un Carton Vert
En plus des cartons habituels, ce carton vert ne sera pas signe de réprimande ou de sanction, mais sera remis à l'un des acteurs de la rencontre pour sa tenue, son Fair Play et son attitude générale. Les référents de le rencontres décideront de remettre ou pas celui-ci à la fin de la rencontre. Doté de prix tels que des ballons ou encore des aides médicales, ou des formations, ce carton vert est sensé responsabiliser les acteurs et rendre au football corrézien le calme et la sérénité qu'il n'aurait jamais du perdre.
Publié le 10/04/2018 - Alors que les week-end sportifs se suivent et se ressemblent par le nombre croissant d'agressions verbales et physiques envers les arbitres de football, Benoît WOLFF Président de l'UNAF RHÔNE-DURANCE, arbitre de la Ligue de Méditerranée et International FIFA de Beach Soccer pousse un coup de gueule retentissant à travers un Communiqué, dont chacun pourra reconnaître la véracité des propos, mais également la sincérité de la conclusion.
J'invite chacun à méditer et partager les termes de ce message avant qu'il ne soit trop tard...
Voilà un écrit dont je me serais bien passé. Voilà un écrit avec lequel l'UNAF Rhône-Durance espérait en avoir enfin terminé. La politique du district Grand-Vaucluse avait plutôt porté ses fruits, mais c'était le calme avant la tempête. Le week-end du 07-08 avril 2018 n'a pas été bon. Pas bon du tout.
Que dire de cet arbitre de 18 ans frappé au point d'avoir 5 jours d'ITT, et évacué sous escorte de la gendarmerie, et ce, jusqu’à l’hôpital. Est-ce que cela en vaut la peine ? Est-ce que pour un match de U15 honneur, cela vaut la peine d'aller frapper l’arbitre ? Et sur tous les présents, personne ne sait qui a frappé ??? J'ai honte que de tels gestes puissent être impunis car la majorité n'a rien vu ou n'a rien voulu voir. Les joueurs, spectateurs, dirigeants demandent aux arbitres d'être le seul homme courageux à faire ce que, eux-mêmes, ne feraient pas en groupe ? J'ai honte de mon football.
Que dire de ce match en D3 où l'on trouve normal de contester, avec véhémence, un arbitre. Nous ne sommes que les directeurs de jeu, nous ne sommes en aucun cas là pour nous faire insulter, nous faire contester. Et cela semble normal d'empoigner un arbitre pour le faire changer d'avis ?
Que dire maintenant des journalistes qui font écho à des propos tels que : "les arbitres ont tout fait pour nous faire craquer", "les arbitres nous ont tué la saison", ou dire que les arbitres sont "arrogants" et avec ironie sont "trop expérimentés"...
Que dire des dirigeants et entraîneurs qui tiennent de tels propos...
Pensez-vous vraiment que les arbitres tiennent conseil, s'appellent pour se donner le mot contre tel club, telle équipe, tel joueur, tel dirigeant ou coach ?
Pensez-vous vraiment que les arbitres sont les instruments de mort envoyés par un district "anti-club" pour appliquer leur politique ?
Pensez-vous que les arbitres aiment mettre des cartons, se plaisent à être dans la sévérité ? Nous ne sommes que des hommes, des femmes qui essayons de faire notre travail. Verrait-on un arbitre aller cracher dans la presse qu'il n'a pas fait une bonne saison et qu'il descend ou qu'il ne monte pas à cause d'un club qui lui a pourri un match ?
Verrait-on un arbitre crier sur les joueurs car ils n'ont pas fait la bonne passe, le bon tir ou le bon arrêt ? Verrait-on un arbitre aller voir un coach en criant car ses remplacements sont mauvais ? Ou que son système de jeu est à revoir ?
Tout joueur, dirigeant, entraineur, spectateur se sentirait agressé et désabusé par de tels actes. Pourtant, l'inverse est "normal". Quand on gagne, ce n'est jamais grâce à l'arbitre, par contre, quand on perd, l'arbitre a toujours une part de responsabilité. Combien de clubs comptent le nombre de points que les arbitres leur ont fait perdre ?? Et maintenant, verrait-on un arbitre compter le nombre de loupés de la part d'un avant-centre, seul devant les cages ? De mauvaises passes ? D'oublis de marquage entrainant un but ? D'erreur de gardien de but ? Pourtant, les accuse-t-on de tricherie ? D'être des voleurs ? Des voyous ? Irait-on les frapper pour avoir commis une erreur ? Toujours pas.
Alors oui, les anti-arbitres diront que l'arrogance de cette corporation a détruit les dialogues. Quel dialogue ? Celui de "Vous avez fait une erreur et c'est tout" ? Est-ce un dialogue ou un monologue défouloir pour ne pas voir et assumer ses propres erreurs ?
Vous pensez avoir votre vérité. Tout comme l'équipe adverse. Tout comme l'arbitre. Il n'y a pas Une Vérité. Il y en a une multitude. Il y en a une multitude dans le sens de l'équipe A et une multitude dans le sens de l'équipe B mais il n’y en a qu'une seule pour le corps arbitral. Je ne dis pas qu'il détient LA vérité. En tout cas, c'est la SEULE qui soit neutre pour un arbitre qui essaye de faire du mieux qu'il peut.
Je suis un fervent défenseur de l'arbitrage et du football. Mais si tout le monde n'avance pas dans le même sens, il n'y aura plus de football amateur. Car, ne vous trompez pas, sans arbitre, il n'y aura plus de football..."
Benoît WOLFF
Président de l’UNAF Rhône-Durance
Arbitre ligue de la ligue méditerranée de football
Arbitre international Beach-Soccer
MAIS AVANT TOUT ARBITRE DU DISTRICT GRAND-VAUCLUSE DE FOOTBALL
Publié le 02/03/2018 - Le Président de la Ligue de Méditerranée, Eric Borghini, Président de la Commission Fédérale des Arbitres, s’est exprimé mercredi soir dans le 19/20 National de France 3, en réaffirmant la volonté de la FFF de condamner avec sévérité tous les agresseurs d’arbitres.
Publié le 09/02/2018 - Communiqué du District de la Vienne :
Un acte gravissime s’est produit sur un terrain de Football !
Le dimanche 4 février 2018, un match a été arrêté après qu’un joueur a été exclu pour acte de brutalité envers un adversaire, puis est revenu sur le terrain en possession d’une arme à feu.
L’arbitre a mis un terme à la rencontre puisque la sécurité des joueurs n’était plus assurée.
Au vu de l’extrême gravité de ces faits, je tenais immédiatement à vous en faire part et à vous préciser que la Cellule départementale de lutte contre les incivilités et la violence dans le sport a été alertée dès lundi matin ainsi que Monsieur le Maire de la Ville de POITIERS.
La Commission de discipline qui a déjà commencé à instruire le dossier, fera toute la lumière sur cette affaire et prendra toutes décisions qui s’imposent conformément au barème disciplinaire.
Une réunion de crise se réunira le jeudi 15 février 2018 en présence de la Direction départementale de la Jeunesse et Sports, de la Mairie de Poitiers pour préparer les prochaines rencontres qui se dérouleront à POITIERS SAINT-ÉLOI et coordonner l’action des différents acteurs en proposant un accompagnement aux clubs.
Le Comité de direction condamne une nouvelle fois avec la plus grande fermeté les actes de violence envers les joueurs et n’acceptera pas que sur son territoire de tels événements aient lieu. La violence sous toutes ses formes n’a pas sa place dans notre discipline.
Le District de la Vienne de Football et son Président tiennent à rappeler leur volonté quant à la mise en place d’actions auprès des Clubs afin que les joueurs soient considérés avec le plus grand respect au même titre que les parties prenantes à cette activité : dirigeants, éducateurs, arbitres, spectateurs, élus, journalistes…
Le District de la Vienne de Football et son Président rappellent également que rien ne peut expliquer et excuser le fait de porter atteinte délibérément à l’intégrité physique d’un joueur au même titre qu’un officiel.
L’ensemble du District de la Vienne de Football tient à apporter tout son soutien au joueur blessé par cette agression.
Publié le 08/02/2018 - Poignet cassé dans le Var, arbitre frappé et bousculé en Corrèze pour un carton rouge, nez fracturé et trois semaines d'arrêt de travail en région parisienne: tel est le bilan, non exhaustif, des violences contre les arbitres amateurs depuis le début de la saison.
Publié le 06/02/2018 - Battus dans les toutes dernières secondes par Évreux (1-2), les Marcquois étaient logiquement frustrés après ce cruel dénouement. La situation a dégénéré après le coup de sifflet final, mêlant spectateurs et joueurs, et entretenant une grande confusion. Les forces de l’ordre ont dû intervenir....
Un match de Coupe est toujours très tendu à cause de l’enjeu régnant autour du résultat. Pour les deux clubs de l’Olympique Marcquois (Préligue) et d’Évreux (National), une qualification en seizième de finale était historique.
À quelques secondes du terme, dans les arrêts de jeu, les espoirs Nordistes ont été brisés. Un but ravageur et opportuniste du grand Mendes, se défaisant bien de la charnière centrale un peu laxiste sur le coup. « Je pense qu’ils savent très bien qu’ont leur a fait mal tout le match, retenait le coach marcquois Didier Mairot. On a manqué d’efficacité et contre ce genre d’équipe on l’a payé. »
La joie des Ébroïciens était légitime au vu du scénario. Le brin de provocation certainement un peu déplacé...
« On a subi , reconnaissait son homologue Fabrice Le Grand. Je pense qu’on a fait la différence mentalement et physiquement. »
« Évreux ne nous a pas totalement respectés, réagissait Didier Mairot après la rencontre. J’aurais préféré avoir une haie d’honneur pour nous féliciter de notre parcours. Ils ont des joueurs dans leur effectif plutôt provocateurs, ça s’est vu pendant tout le match », ajoutait-il avec regret.
Publié le 26/01/2018 - La multiplication des attaques adressées aux arbitres professionnels rejaillit sur les 25 000 préposés au sifflet qui officient chaque week-end en France.
La pluie glacée qui balaie la Normandie n’a pas découragé les apprentis musiciens. En cercle sur un terrain boueux du centre sportif d’Houlgate (Calvados), ils apprivoisent leurs sifflets en une symphonie désagréable. Attentif aux dissonances de la troupe, Mikael Lesage ne tarde pas à distiller ses premières corrections. Il appartient à la poignée de virtuoses de l’instrument strident chargés de diriger chaque semaine les rencontres de Ligue 1.
Le quadragénaire était l’invité, samedi 20 janvier, d’une session de formation organisée par le district du Calvados et réunissant une vingtaine d’aspirants arbitres, âgés de 15 à 35 ans, une semaine après « l’affaire Tony Chapron » – du nom de l’homme en noir coupable d’un croc-en-jambe sur un joueur et depuis devenu le défouloir des réseaux sociaux.
Opposant le frustrant devoir de réserve pour éconduire les friands de polémiques, Mikael Lesage dépeint une mission vouant qui l’accepte aux gémonies du ballon rond. Qu’il s’échine dans l’anonymat d’un terrain de campagne ou devant l’objectif implacable des caméras.
« Arbitrer, c’est être seul contre tous, surtout dans un monde paranoïaque où ceux qui ont un pouvoir de décision dérangent. Vous devrez être calmes et irréprochables. Le moindre comportement déviant ou inadapté vous condamnera. »
« Seul contre tous »
Dans la petite salle de classe du complexe sportif d’Houlgate, les 17 lois du jeu qui régissent la pratique du football se succèdent sur le tableau blanc. Pas le temps de s’étendre sur des règles dont l’application au plus haut niveau alimente chaque semaine les discussions de comptoir. Le but n’est pas tant de former des bataillons d’hommes et de femmes en noir capables de déclamer les mesures du terrain que de les préparer à officier sous la pression des clubs et des spectateurs.
« L’arbitre doit s’imposer et se faire respecter dès son arrivée sur le lieu de la rencontre, explique Christophe Lepleux, chargé d’animer cette formation. Sa première poignée de main, la propreté de sa tenue et le relationnel avec les dirigeants des deux côtés conditionneront sa maîtrise du match. »
« Rien n’est plus important que le premier coup de sifflet, abonde Mikael Lesage. Il doit être incisif, net, pour donner le ton et interpeller l’environnement. Si vous êtes timides, c’est foutu. »
Devant leur aîné, les élèves font tous vœux d’arbitrage. Beaucoup doivent pourtant leur séjour à Houlgate à la pression de leurs clubs respectifs. Chaque structure doit, en effet, compter en son sein un nombre minimum d’arbitres, sous peine de sanctions financières et de limitation des mutations, l’équivalent amateur des transferts de joueurs professionnels.
Publié le 06/12/2017 - Le Président National de l’UNAF, Jean-Jacques Demarez, lance un appel au secours, suite à la recrudescence des actes d’incivilités, de dégradations, de menaces et de violences vis-à-vis des arbitres. Il regrette qu’à part le SAFE (Syndicat des Arbitres de Football de l’Elite), l’UNAF est seule à dénoncer ce fléau qui gangrène petit à petit notre football amateur.
Il n’y a pas un seul week-end sans être avisé d’un incident, sur ou à proximité d’un stade. Quand ce n’est pas de la part d’un joueur, ce sont des supporters surexcités et parfois même des pseudos éducateurs. Aucune région n’est épargnée, mais ce qui inquiète fortement l’UNAF, c’est que cela arrive de plus en plus dans les catégories jeunes. Et ce qui fait craindre le pire, ce sont de plus en plus des agressions faites avec préméditation, voire avec arme.
La majorité des arbitres victimes est choquée psychologiquement et il n’y a que l’UNAF qui s’en inquiète, grâce à l’aide d’un psychologue du sport, Sébastien Gutierrez, avec qui une convention a été signée. Le moral de la majorité des autres arbitres est au plus bas. Les agressions augmentent et la fidélisation diminue, malgré le travail inlassable de nos amis bénévoles des CDA et CRA.
QUE FAIRE ? telle est la question que l’UNAF se pose, car :
---Le Président national de l’UNAF et le Président national de l’AEF (Amicale des Educateurs de Football) entretiennent d’excellents rapports et ce dernier souhaite connaître les identités des éducateurs fauteurs de troubles, afin de les radier de l’AEF, si ces derniers y sont adhérents, car il y a beaucoup de pseudos éducateurs autour des terrains, et ceux-là, il ne peut pas les maîtriser.
---Il en est de même avec nos amis du SAFE, qui ne manquent aucune occasion de rappeler que toutes les incivilités que les arbitres de l’élite subissent, rejaillissent systématiquement sur les arbitres de la base et l’UNAF les en remercie. Une réunion entre ces deux entités est d’ailleurs au programme, afin de dénoncer ensemble ce fléau.
---Lors de la dernière réunion de la Haute Autorité du Football, le Président de l’UNAF, en tant que représentant des 26000 arbitres amateurs, a eu l’occasion de s’exprimer longuement sur ce sujet. La majorité de ses collègues, toutes familles confondues, connaissait ce problème de violences mais en ignorait l’ampleur que cela avait pris.
---Idem, lors de la dernière réunion de l’Union des Acteurs du Football, à laquelle Jean-Jacques Demarez n’a pas manqué de représenter notre famille, à la suite de ses explications, il a obtenu le soutien de l’ensemble des familles présentes, UNFP, UNICATEF, SAFE, AEF, SNAAF, médecins et autres. Tout le monde compatit aux sorts des arbitres, mais malheureusement, ces deux dernières instances sont force de propositions et non décisionnaires. L’UNAF a demandé et a obtenu leur soutien pour alerter qui de droit en haut de la pyramide.
---L’AFCAM (Association Française du Corps Arbitral Multisport) dont l’UNAF fait partie, a également été alertée par cette dernière et ensemble, ils se tourneront vers les ministères concernés, en espérant avoir une oreille plus attentive.
---La LFA, via la commission citoyenne et sociale, avec qui, l’UNAF, par l’intermédiaire de son président et de la représentante des arbitres et secrétaire générale du 3ème collège, Nadine Cygan, a lancé une vaste campagne de sensibilisation dont celle contre les incivilités et violences contre les arbitres, à destination des districts, des ligues et des clubs. Espérons qu’elle fasse effet.
---Le code disciplinaire fédéral a été légèrement aggravé, l’UNAF remercie la fédération pour ce geste. Malheureusement, il reste insignifiant pour être dissuasif et encore faut-il qu’il soit appliqué partout. Les UNAF locales sont vigilantes sur ce sujet.
---Tous les Présidents de ligue, que le Président de l’UNAF s’est fait un plaisir de rencontrer, un à un, constatent les dégâts et comprennent que les arbitres soient désabusés. Ils font le maximum pour y remédier, sans y parvenir.
Vu ce qui précède, vous pouvez constater que l’UNAF, au niveau national, fait tout ce qui est en son pouvoir, pour dénoncer ces faits gravissimes, avant qu’il ne soit trop tard, mais se sent démunie et pas assez entendue par la haute hiérarchie, qui pourtant devrait l’aider pour sauver le corps arbitral amateur qui est un maillon indispensable pour le bon déroulement de nos compétitions amateurs.
L’observatoire des comportements a relevé pour la saison dernière une forte hausse des incivilités et violences, dont 51% sont à l’encontre des arbitres. Cette année, alors que nous ne sommes pas encore à la trêve, ces chiffres ont explosé. Nous courons à la catastrophe et vers une pénurie d’arbitres jamais égalée.
Heureusement, et le Président de l’UNAF les en remercie très chaleureusement, il y a la motivation sans faille des présidents départementaux et régionaux de l’UNAF pour tenter de maintenir le bateau à flot, mais pour combien de temps encore ?
Quand l’UNAF parle de répression, contre les voyous qui gangrènent notre sport favori, c’est que toutes les actions de prévention, auxquelles l’UNAF est toujours prête à s’associer ont échouées. Prenons nos responsabilités et assainissons notre football amateur, nous gagnerons des licenciés, car, ne nous voilons pas la face, l’image de marque du football amateur est fortement écornée, à cause de ces débordements inadmissibles et intolérables.
Un nouveau rendez-vous sera demandé au président de la fédération, pour tenter de trouver une solution à ce fléau, tout en sachant que le remède miracle n’existe pas, mais ce n’est pas en faisant la politique de l’autruche, qu’on trouvera une solution.
Malgré tout ce qui précède, le Président de l’UNAF, Jean-Jacques Demarez et ses collaborateurs du Comité Directeur National, restent plus que jamais motivés pour représenter et défendre tous les arbitres, comme le fait également le SAFE, pour les arbitres de l’élite, car n’oublions jamais, que l’exemple vient toujours du haut et à ce niveau, le football pêche également.
Publié le 03/09/2017 - Souvent conspués, insultés, voire physiquement agressés, les hommes en noir en voient souvent de toutes les couleurs dans les rencontres de football amateur.
Publié le 05/06/2017 - Les juges du jeu du Val-de-Marne qui se sont réunis récemment, vont proposés des mesures aux autorités, car, selon eux, les cas de violence à leur encontre sur les terrains amateurs augmentent. Témoignages à l'appui...