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mardi, octobre 20, 2015

UNAF - PARIS ILE-DE-FRANCE : à Jacques MUCKENSTURM, mon ami....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 20/10/2015 - Comme je vous l'ai tristement annoncé sur la page FACEBOOK d'ARBITREZ-VOUS, mon ami... notre ami Jacques MUCKENSTURM nous a quitté aujourd'hui mardi pour des cieux meilleurs, suite à une très longue maladie qui le touchait chaque jour un peu plus.

Qui était Jacques MUCKENSTURM ? Un homme franc, courtois, souriant, rieur et surtout rempli d'une extrême foi dans la cause qu'il défendait, celle de la défense des arbitres de sa Ligue.

Attentionné, et pas bêcheur pour deux sous, il savait allié dans ses discours la grandiloquence à la plaisanterie, le bon mot à la référence scientifique, la remarque pertinente à l'anecdote cocasse.

Jacques, en plus de toutes ses qualités humaines, était un Président fédérateur et un meneur. S'étant entouré des meilleurs d'entre nous, et sachant déléguer, il avait fait de l'UAFIF (ancienne appellation de UNAF - SR PARIS ÎLE-DE-FRANCE) son jardin. Mais pas un jardin privé, un jardin public ouvert à toutes et tous, où chacun pouvait y cueillir des gerbes d’amitié, des bouquets de réconfort ou encore des bottes de convivialité et de confiance.

Jamais en panne d'idée pour faire avancer l'association, il représentait fièrement l'UNAF PARIS dans l'ensemble des manifestations des Sections Départementales, et ne manquait jamais une occasion de rappeler son plaisir d'être parmi nous.

Toutes les Sections Départementales et la Section Régionale de PARIS ILE-DE-FRANCE sont aujourd'hui orphelines d'un père spirituel, qui aura donné une partie de sa vie à notre cause et à notre mieux-être.

Je voudrais exprimer ici mon extrême chagrin pour la perte de cet homme au grand cœur et au courage sans nom, vaincu seulement par la souffrance et la maladie.

A Sylvie son épouse, à ses enfants et à tous ceux qui connaissaient de près ou de loin notre ami Jacques MUCKENSTURM, j'adresse mes condoléances attristés et l'assurance de mon indéfectible soutien dans ces moments de grande émotion.



"Aux premiers des UNAFISTES Parisiens pour toujours,

Notre éternelle reconnaissance"

 

 


Eric - ARBITREZ-VOUS 






lundi, octobre 12, 2015

UNAF - SR MAYOTTE : Le président de l'UNAF en Outre-Mer...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 12/10/2015 - AG DE LA SECTION REGIONALE DE MAYOTTE -  C’est le président en personne, Jean-Jacques Demarez, qui représentait le Comité Directeur National, à l’Assemblée Générale de la Section Régionale de Mayotte.

Dès son arrivée à l’aéroport, il a été reçu en grande pompe par le président local, Ali Bacar Mohamadi et plusieurs membres de son comité.

A peine le temps de récupérer du voyage, qu’une première réunion était au programme, avec le secrétaire général, le responsable MAGIC et le délégué juridique, ce qui a permis à Jean-Jacques de répondre à de nombreuses interrogations de ces bénévoles très dévoués à la cause de l’UNAF.

Le lendemain, après un rendez-vous avec le Directeur de la Direction de la Jeunesse et des Sports, une visite de nombreux terrains du nord de l’île était au programme, avant que le président ne soit reçu, avec les honneurs, et selon les traditions mahoraises, par le maire et son conseil municipal de la commune de M’Tsamboro.

Tout au long du séjour, Jean-Jacques a pu s’entretenir, à l’occasion de réunions formelles ou informelles, avec le CTRA, le président de la CRA, les responsables de la formation, le responsable J.A., la responsable féminine, le directeur de la Ligue et bien entendu avec le Président de la Ligue, et ce, à plusieurs reprises, le tout en présence quasi permanente de Ali, le Président de la SR très disponible et volontaire.....

Lire la suite de l'article sur
http://unaf-arbitres.com/article/1171/ag-section-regionale-mayotte




mercredi, septembre 30, 2015

AFCAM : Le mécanisme de la comparution immédiate pour agression sur arbitre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 30/09/2015 - Editorial de Septembre par Patrick VAJDA

Cet édito de septembre est consacré à une question que nombre d’entre vous m’ont posée : quel est le mécanisme de la comparution immédiate  en cas d’agression sur une arbitre ou juge sportif ?

Madame Clémence MEYER qui était intervenue lors de notre dernière assemblée générale a eu la gentillesse de nous mettre par écrit d’une manière remarquable le mécanisme de la comparution immédiate qu’il me semble important de bien connaitre lorsque l’on est arbitre ou responsable de l’arbitrage, j’ajouterai malheureusement !

Madame Clémence Meyer est magistrat au sein du Bureau de la politique pénale générale -Direction des Affaires Criminelles et des Grâces- du Ministère de la Justice.

Patrick Vajda - Président de l’AFCAM

Les cas dans lesquels la comparution immédiate est possible


L’article 395 du code de procédure pénale dispose que :

« Si le maximum de l'emprisonnement prévu par la loi est au moins égal à deux ans, le procureur de la République, lorsqu'il lui apparaît que les charges réunies sont suffisantes et que l'affaire est en l'état d'être jugée, peut, s'il estime que les éléments de l'espèce justifient une comparution immédiate, traduire le prévenu sur-le-champ devant le tribunal.

En cas de délit flagrant, si le maximum de l'emprisonnement prévu par la loi est au moins égal à six mois, le procureur de la République, s'il estime que les éléments de l'espèce justifient une comparution immédiate, peut traduire le prévenu sur-le-champ devant le tribunal.

Le prévenu est retenu jusqu'à sa comparution qui doit avoir lieu le jour même ; il est conduit sous escorte devant le tribunal ».


Il existe donc une condition de peine encourue. Dès lors qu’elle est au moins égale à deux ans, ou six mois en cas d’infraction flagrante, la comparution immédiate est possible.

S’agissant per exemple des violences, quelle que soit l’incapacité de travail retenue et dès lors qu’une circonstance aggravante est visée, la peine encourue est de 3 ans d’emprisonnement. La comparution immédiate est alors possible.

Seules les violences contraventionnelles (lorsque l’incapacité de travail est inférieure à huit jours et en l’absence de circonstance aggravante retenue) ne permettent pas de recourir à la comparution immédiate.

Il convient de préciser que les mineurs sont exclus du champ de la comparution immédiate.


Il convient de préciser que ce n’est pas parce que ce mode de poursuite est possible que le procureur doit y recourir, en application du principe de l’opportunité des poursuites.

Les critères présidant au choix de la comparution immédiate sont les suivants :

- Il faut d'abord que les charges réunies soient suffisantes.

- Il faut ensuite que l'affaire soit en état d'être jugée.

- Il faut enfin que le procureur estime que les éléments de l'espèce justifient une comparution immédiate (gravité des faits, antécédents et garanties de représentation du mis en cause)

Le mécanisme de la comparution immédiate

A l’issue de sa garde à vue, la personne mise en cause est présentée sous escorte au procureur de la République.


Le principe est que sa comparution devant le tribunal doit avoir lieu le jour même si le tribunal peut se réunir.

Il est alors jugé immédiatement.

Il a néanmoins le droit de solliciter un délai pour préparer sa défense, qui est de droit.

Lorsqu’un délai est sollicité, le tribunal peut décider de laisser le prévenu libre, de le placer sous contrôle judiciaire ou en détention provisoire. L’audience de renvoi doit avoir lieu dans un délai compris entre 2 semaines et 6 semaines.

Si la réunion du tribunal le jour même est impossible (défèrement le week end, juridictions dans lesquelles il n’y a pas d’audience de comparution immédiate tous les jours), l’article 396 du code de procédure pénale dispose que :

« Dans le cas prévu par l'article précédent, si la réunion du tribunal est impossible le jour même et si les éléments de l'espèce lui paraissent exiger une mesure de détention provisoire, le procureur de la République peut traduire le prévenu devant le juge des libertés et de la détention, statuant en chambre du conseil avec l'assistance d'un greffier.

Le juge, après avoir fait procéder, sauf si elles ont déjà été effectuées, aux vérifications prévues par le septième alinéa de l'article 41, statue sur les réquisitions du ministère public aux fins de détention provisoire, après avoir recueilli les observations éventuelles du prévenu ou de son avocat ; l'ordonnance rendue n'est pas susceptible d'appel.

Il peut placer le prévenu en détention provisoire jusqu'à sa comparution devant le tribunal. L'ordonnance prescrivant la détention est rendue suivant les modalités prévues par l'article 137-3, premier alinéa, et doit comporter l'énoncé des considérations de droit et de fait qui constituent le fondement de la décision par référence aux dispositions des 1° à 6° de l'article 144. Cette décision énonce les faits retenus et saisit le tribunal ; elle est notifiée verbalement au prévenu et mentionnée au procès-verbal dont copie lui est remise sur-le-champ. Le prévenu doit comparaître devant le tribunal au plus tard le troisième jour ouvrable suivant. A défaut, il est mis d'office en liberté.

Si le juge estime que la détention provisoire n'est pas nécessaire, il peut soumettre le prévenu, jusqu'à sa comparution devant le tribunal, à une ou plusieurs obligations du contrôle judiciaire ou le placer sous assignation à résidence avec surveillance électronique. Le procureur de la République notifie alors à l'intéressé la date et l'heure de l'audience selon les modalités prévues au premier alinéa de l'article 394. Si le prévenu placé sous contrôle judiciaire ou sous assignation à résidence avec surveillance électronique se soustrait aux obligations qui lui sont imposées, les dispositions du deuxième alinéa de l'article 141-2 sont applicables ».

La personne mise en cause est présentée à un juge délégué qui statue sur les mesures de sûreté dans l’attente de l’audience.


- Si la personne est placée en détention provisoire, elle comparaît à la prochaine audience utile et au plus tard le troisième jour ouvrable.

- Si le prévenu est laissé libre ou placé sous contrôle judiciaire, il est convoqué à une audience ultérieure dans un délai compris entre 10 jours et deux mois.

La place de la victime


La victime doit impérativement être avisée de la date et de l’heure de l’audience.

L’absence d’avis à victime peut justifier un renvoi de l’affaire par le tribunal.

La victime avisée a le droit de se constituer partie civile à l’audience et de demander réparation de son préjudice, ou de solliciter un renvoi sur les intérêts civils lorsqu’elle n’est pas en état de chiffrer son préjudice définitif (par exemple lorsqu’une expertise médicale est nécessaire).


Clémence MEYER - Magistrat

Bureau de la politique pénale générale

Direction des Affaires Criminelles et des Grâces








jeudi, janvier 08, 2015

UNAF - Les Universités d'Hiver à VICHY du 9 au 11 janvier 2015...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 08/01/2015 - Dès le séminaire de rentrée en septembre, le Président Bernard Saules a donné la feuille de route à l'ensemble des membres du C.D.N pour proposer un programme attractif pour la formation continue des «forces vives » de l'UNAF.

Du vendredi 9 au dimanche 11 janvier 2015, les 254 participants en provenance des différentes sections régionales de l'hexagone et de l'Outre-Mer seront accueillis dans les installations du Centre Omnisports de Vichy, situé Pont de l'Europe.

Christian Dessaptlarose a une nouvelle fois déployé ses qualités de grand organisateur pour assurer la pleine réussite de ce grand rassemblement statutaire. Il a également commandé un temps clément pour que toutes les délégations arrivent dans de bonnes conditions et que les Présidents de SR puissent assister au traditionnel Comité Directeur National programmé  dès le vendredi soir à 21H45.

Le lendemain, il est donc prévu notamment l'intervention des deux fidèles unafistes Pascal Garibian et Pascal Parent, représentant Eric Borghini, retenu par d'autres obligations.

Le classique déroulement de l'Assemblée Générale doit ensuite se poursuivre avec l'allocution du Président suivie du compte- rendu moral de Jean-Jacques Demarez et celui de l'homme du « compte est bon » Christian Dessaptlarose sans oublier le rapport  des vérificateurs aux comptes.

L'après-midi est consacré dans le grand amphithéâtre aux quatre ateliers avec dans le cadre de celui concocté par Francis Lombart et Jean-Jacques Demarez, un plateau d’intervenants de grande qualité.

Eric Mazaud  Procureur de la République près le T.G.I de Cusset, Alexa Langevin Présidente de la Chambre Départementale des Huissiers de Justice de l'Allier assistée de Laurent Verne rapporteur auprès de cette institution et Maître Pascal Luongo avocat-conseil de l’UNAF entendent répondre à toutes les questions relatives à la procédure juridique de son déclenchement à sa conclusion réparatrice en apportant leur expertise en la matière.

Dans ce contexte de formation, il n'est pas étonnant que se dégagent  des « pédagogues du CDN » pour transmettre des informations et des connaissances utiles dans le domaine de la communication, de la sacro-sainte loi de 1901 sur les associations et sur l'outil Magic.

Jean-Pierre Zamo et  Nadine Cygan entendent parfaire la culture « législative » en apportant un « savoir-pratique » fort utile dans la gestion au quotidien de l'entité associative dans le respect de la réglementation en vigueur.

Le duo de « sup de com », composé de Didier Lachize et Jérôme Lanier souhaite fournir une pléiade de moyens pour asseoir une politique moderne de communication à destination des adhérents mais aussi des partenaires extérieurs.

Dans la droite ligne de la communication interne, l'attelage Laurent Czwojdzinski - Serge Sotche ambitionne d'expliciter de façon didactique les utilisations multiples du logiciel Magic.

En revanche, Kevin Cortes se charge de proposer aux représentants des jeunes, un atelier spécifique en collaboration étroite avec le psychologue Sébastien Gutierrez.

On  ne pouvait pas imaginer une journée de travail intense sans un moment convivial après le dîner, préparé par la sympathique équipe des « top-chefs », toujours disponible pour l’UNAF en cette saison creuse !!

Le Dimanche matin est l’occasion de  consacrer un moment d'échanges avec les dirigeants départementaux et régionaux en précisant que l'attractivité des formations proposées peut légitimer la poursuite d'un atelier, non terminé la veille.

L'objectif de ces formations est d'asseoir l'autorité de l'entité UNAF sur l'ensemble du territoire auprès des institutions sportives.

Comme se plaît à le rappeler le Président Bernard Saules, l'autorité  au sens étymologique c'est la capacité à être plus et meilleur ensemble.

Source : UNAF