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dimanche, mai 06, 2018
mercredi, mai 04, 2016
UEFA - BAYERN / ATLETICO : Pourquoi l'arbitrage vidéo ne sera jamais la panacée....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE VIDÉO, ARBITRE, ARBITRE-ASSISTANT, CAKIR, FAUTES, FIFA, FOOTBALL, HORS-JEU, UEFA
Publié le 04/05/2016 - Le but égalisateur d’Antoine Griezmann, mardi soir lors de la demi-finale de Champions League entre le Bayern Munich et l’Atlético Madrid (2-1), est un magnifique exemple de la difficulté de juger une action, malgré de multiples ralentis et des angles différents à profusion. A vitesse réelle, il est totalement impossible de se prononcer sur la position de hors-jeu – ou non – de l'international tricolore.
Sur les «replays» proposés par la production de la rencontre, le doute restera toujours de mise. Pareil pour le penalty accordé à Fernando Torres. La règle dit qu'«un arbitre peut siffler penalty pour une faute qui 'commence' à l’extérieur de la surface et s’y poursuit». Et le tacle qui a fait tomber «El Niño» semble en effet se terminer sur la ligne des 16 mètres 50, mais personne n'y mettrait son bras à couper.
Sur les «replays» proposés par la production de la rencontre, le doute restera toujours de mise. Pareil pour le penalty accordé à Fernando Torres. La règle dit qu'«un arbitre peut siffler penalty pour une faute qui 'commence' à l’extérieur de la surface et s’y poursuit». Et le tacle qui a fait tomber «El Niño» semble en effet se terminer sur la ligne des 16 mètres 50, mais personne n'y mettrait son bras à couper.
On dirait qu'il y a hors-jeu.... |
... En fait peut-être pas... |
Effectivement, il n'y a pas hors-jeu !! |
Remède miracle?
Ils sont nombreux, devant leur poste ou en tribunes, à affirmer que la vidéo est le remède miracle dont le jeu le plus populaire de la planète a besoin. Le problème, c’est que personne ne mesure vraiment l’impact que cela aurait sur la dimension mondiale de ce sport et qu’il n’y a pas grand monde, non plus, qui a véritablement une idée de comment mettre en œuvre un système infaillible et assez rapide pour ne pas bouleverser l’essence de cette discipline. L’adage «les enjeux économiques sont trop importants pour s’en passer» a bon dos, surtout si cela débouche sur de nouvelles polémiques.
Le football y a mis le temps, mais a fini par passer un cap en 2012, en autorisant l’introduction de la technologie sur la ligne de but. Après des phases de tests à différents échelons, la «Goal line technology» avait fait son apparition lors de la dernière Coupe du monde en 2014. Tout le monde se félicite depuis de cette nouveauté, c’est un fait. Mais elle a un avantage indéniable: elle peut définir avec certitude si le ballon a franchi la ligne ou non en quelques dixièmes de secondes. Ce qui ne sera jamais le cas pour quantité d'autres phases de jeu.
Nouveaux tests
Le «Board» de la FIFA, organe régissant les lois du jeu, va mener de nouveaux tests dans un futur proche. D’abord dans le plus grand secret, ensuite de façon plus transparente lors de la saison 2017-2018. Mais ces essais ne comprendront que quatre cas de figure bien définis: doute en cas de but marqué, carton rouge, penalty et erreur d’identification d’un joueur. Les hors-jeux, par exemple, n’entreront pas en ligne de compte. Tout simplement parce qu'ils sont impossibles à juger.
Si la «GLT» a l’avantage d’être rapide et incontestable, une extension supplémentaire des décisions prises à la suite de ralentis est difficile, voire quasiment impossible. Le rugby et le hockey sur glace, par exemple, ont choisi depuis bien longtemps de donner la possibilité aux arbitres de faire appel à la vidéo autant de fois qu’ils le souhaitent. Résultat: des rencontres hachées, des temps-morts interminables et des matches à rallonge.
Matches à 15h25 et 16h50
Les rencontres du Tournoi des VI Nations rugbystiques ont vu leurs horaires être décalés en raison de ces «séances vidéos» imposées par les directeur de jeu. Lors de la troisième journée de cette compétition, à la fin du mois de février, la partie du dimanche entre l’Italie et l’Ecosse a débuté à 15h25, tandis que la rencontre entre l’Itrlande et l’Angleterre a commencé, elle, à 16h50… Le hockey, lui, s’autorise des temps-mort pour que les «Zèbres» puissent aller voir des ralentis dès qu’il y a un semblant de début de doutes. Des pauses qui sont totalement inimaginables et iraient contre l’esprit du football.
Si la vidéo envahissait le foot comme elle a fait son nid dans les sports nord-américains – où elle fait même, désormais, partie du «spectacle» –, elle ne résoudrait en aucun cas tous les problèmes. Une caméra ne pourra, en effet, jamais être à tous les coups sur la ligne du hors-jeu par exemple. Des prises de vues d’angles différents donneront toujours lieu à des interprétations différentes d’un tacle, d’une main supposée ou de l’endroit où la faute a eu lieu. Et c'est ça qui est bien.
On l’a vu mardi soir, les décisions de l’arbitre Cüneyt Çakır, le meilleur de la planète actuellement, ont permis à la rencontre d’atteindre un niveau de dramaturgie exceptionnel. Ses interprétations n’ont pas plu à tout le monde, certes, mais c’est bien là l’essence du football. Et même après vision et révision des différentes prises de vue, personne n’était d’accord! Les pro-allemands trouvaient qu’il y avait hors-jeu et faute en-dehors de la surface de réparation, tandis que les pro-Atlético pensaient que le directeur de jeu avait parfaitement raison. Ils en ont même débattu une bonne partie de la nuit autour d’une bière et sur les réseaux sociaux. Et vous voudriez priver les supporters de tels moments?
Source : 20 MINUTES
NDLR : Bref, laissons les arbitres faire leur travail dans la sérénité et acceptons leurs décisions, sinon à quoi bon !
jeudi, juin 04, 2015
UEFA : Cüneyt ÇAKIR, interview du premier arbitre turc en Finale de C1...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, CAKIR, CHAMPIONS LEAGUE, FINALE, FOOTBALL, INTERVIEW, UEFA
Publié le 04/06/2015 - Cüneyt Çakır est le premier Turc à arbitrer une finale d'UEFA Champions League, à Berlin, entre la Juventus et le FC Barcelona - Rencontre.
Inoubliable. Lorsque Pierluigi Collina m'a appelé pour me dire que c'était moi et mon équipe qui était nommé pour arbitrer la finale de l'UEFA Champions League, j'étais extrêmement heureux. Évidemment, c'est quelque chose qui génère de la fierté, et c'est aussi une grande responsabilité. C'est la première fois qu'un arbitre turc et qu'une équipe arbitrale turque va officier dans une finale en UEFA Champions League. C'est donc une double responsabilité.
Ma philosophie a toujours été de donner le meilleur de moi-même, quoique je fasse. Bien sûr, je me suis aussi mais certains objectif lorsque j'ai commencé à arbitrer, tel qu'arbitrer en première division et prendre part à des matchs prestigieux comme les finales j'ai toujours travaillé pour cela. Je me suis donné des objectifs et la patience de les atteindre. Si vous travaillez, la récompense arrive.
Jusqu'à récemment, les matchs de football étaient arbitrés par quatre arbitres. Comme vous le savez. Maintenant, l'équipe est composée de six arbitres, avec des amis traditionnels. Les arbitres, c'est vraiment une équipe, que ce soit sur la perlouse ou en dehors. Vous ne pouvez pas réussir quelque chose individuellement, il faut travailler et se préparer en équipe. Mon succès en tant qu'arbitre, je le dois à toute mon équipe, nous sommes préparés pour arbitrer les matches ensemble, et je voudrais les remercier pour tout ce que nous avons réussi ensemble. S'ils n'étaient pas là, je n'y serais pas non plus. Bien sûr, cette fois, ce n'est pas différent, nous sommes préparés comme une équipe, comme un collectif à nouveau. Pour faire bonne analyse.
Comme les joueurs, nous faisons parti du match, et comme, nous allons être enthousiastes avant le match. Nous serons pressés de vivre ce moment excitant, pressé d'être dans le tunnel et de vivre ce sentiment lorsque nous montons sur la pelouse.
Inoubliable. Lorsque Pierluigi Collina m'a appelé pour me dire que c'était moi et mon équipe qui était nommé pour arbitrer la finale de l'UEFA Champions League, j'étais extrêmement heureux. Évidemment, c'est quelque chose qui génère de la fierté, et c'est aussi une grande responsabilité. C'est la première fois qu'un arbitre turc et qu'une équipe arbitrale turque va officier dans une finale en UEFA Champions League. C'est donc une double responsabilité.
Ma philosophie a toujours été de donner le meilleur de moi-même, quoique je fasse. Bien sûr, je me suis aussi mais certains objectif lorsque j'ai commencé à arbitrer, tel qu'arbitrer en première division et prendre part à des matchs prestigieux comme les finales j'ai toujours travaillé pour cela. Je me suis donné des objectifs et la patience de les atteindre. Si vous travaillez, la récompense arrive.
Jusqu'à récemment, les matchs de football étaient arbitrés par quatre arbitres. Comme vous le savez. Maintenant, l'équipe est composée de six arbitres, avec des amis traditionnels. Les arbitres, c'est vraiment une équipe, que ce soit sur la perlouse ou en dehors. Vous ne pouvez pas réussir quelque chose individuellement, il faut travailler et se préparer en équipe. Mon succès en tant qu'arbitre, je le dois à toute mon équipe, nous sommes préparés pour arbitrer les matches ensemble, et je voudrais les remercier pour tout ce que nous avons réussi ensemble. S'ils n'étaient pas là, je n'y serais pas non plus. Bien sûr, cette fois, ce n'est pas différent, nous sommes préparés comme une équipe, comme un collectif à nouveau. Pour faire bonne analyse.
Comme les joueurs, nous faisons parti du match, et comme, nous allons être enthousiastes avant le match. Nous serons pressés de vivre ce moment excitant, pressé d'être dans le tunnel et de vivre ce sentiment lorsque nous montons sur la pelouse.
Source : UEFA
mercredi, novembre 26, 2014
TURQUIE : Cuneyt CAKIR hospitalisé à la mi-temps de son match de Super Ligue...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, CAKIR, FIFA/UEFA, HOPITAL, TURQUIE
L'arbitre Turc de la demi-finale de Coupe du Monde 2014, Cüneyt Çakır a subi un pneumothorax pendant un match de "Süper Lig" entre Gençlerbirliği et Karabükspor à Ankara et a été transporté immédiatement à l'hôpital .
Après 28 minutes de jeu, Çakır a commencé à ressentir une douleur dans la poitrine et a en outre souffert de l'essoufflement pendant un certain temps sur le terrain de jeu. Il a continué à arbitrer le match jusqu'à la fin de la première période et a ensuite été remplacé par son premier arbitre assistant supplémentaire.
Son médecin , le docteur. Tevfik Ali Küçükbaş , a expliqué : «Grâce à un flux d'air inattendu dans son tissu pulmonaire, il ya eu une accumulation d'air dans sa poitrine. Cela a empêché ses poumons de s'élargir pour respirer correctement. Après une opération, il est toujours dans notre hôpital pour faire récupérer son poumon et restera ici pour quelques jours jours . Je pense qu''à la fin de la semaine, il aura complètement récupéré " .
Le médecin a soupçonné en outre que le pneumothorax de Çakır était due à une infection, la grippe ou quelque chose de comparable. Souvent, un pneumothorax est une conséquence du fait de fumer ou de boire trop d'alcool , ce que le père de Çakır a clairement exclu :" Nous remercions les médecins et les hôpitaux , la fédération de football turque et tous ceux qui nous ont téléphonés. Je crois qu'il est très fort et nous savons tous qu'il a un mode de vie très sain, il ne fume pas et ne boit pas d'alcool. Maintenant, il a juste besoin d'un peu de temps pour revenir sur le terrain de jeu .
La carrière de Cüneyt Çakır comme arbitre de l'élite FIFA n'est clairement pas en danger. Comme les médecins croient que le pneumothorax est le résultat de quelque chose de ni aigu, ni chronique," il n'y a rien qui pourrait nuire à sa carrière d'arbitre », a précisé Zeyerika Alp (Chef de l'arbitrage à la Fédération Turque).
Une excellente convalescence à notre collègue turc !!
Après 28 minutes de jeu, Çakır a commencé à ressentir une douleur dans la poitrine et a en outre souffert de l'essoufflement pendant un certain temps sur le terrain de jeu. Il a continué à arbitrer le match jusqu'à la fin de la première période et a ensuite été remplacé par son premier arbitre assistant supplémentaire.
Son médecin , le docteur. Tevfik Ali Küçükbaş , a expliqué : «Grâce à un flux d'air inattendu dans son tissu pulmonaire, il ya eu une accumulation d'air dans sa poitrine. Cela a empêché ses poumons de s'élargir pour respirer correctement. Après une opération, il est toujours dans notre hôpital pour faire récupérer son poumon et restera ici pour quelques jours jours . Je pense qu''à la fin de la semaine, il aura complètement récupéré " .
Le médecin a soupçonné en outre que le pneumothorax de Çakır était due à une infection, la grippe ou quelque chose de comparable. Souvent, un pneumothorax est une conséquence du fait de fumer ou de boire trop d'alcool , ce que le père de Çakır a clairement exclu :" Nous remercions les médecins et les hôpitaux , la fédération de football turque et tous ceux qui nous ont téléphonés. Je crois qu'il est très fort et nous savons tous qu'il a un mode de vie très sain, il ne fume pas et ne boit pas d'alcool. Maintenant, il a juste besoin d'un peu de temps pour revenir sur le terrain de jeu .
La carrière de Cüneyt Çakır comme arbitre de l'élite FIFA n'est clairement pas en danger. Comme les médecins croient que le pneumothorax est le résultat de quelque chose de ni aigu, ni chronique," il n'y a rien qui pourrait nuire à sa carrière d'arbitre », a précisé Zeyerika Alp (Chef de l'arbitrage à la Fédération Turque).
Une excellente convalescence à notre collègue turc !!
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