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vendredi, janvier 26, 2018

FFF - Mikaël LESAGE : "Arbitrer, c’est être seul contre tous, surtout dans un monde paranoïaque où ceux qui ont un pouvoir de décision dérangent"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , ,


Publié le 26/01/2018 - La multiplication des attaques adressées aux arbitres professionnels rejaillit sur les 25 000 préposés au sifflet qui officient chaque week-end en France.


La pluie glacée qui balaie la Normandie n’a pas découragé les apprentis musiciens. En cercle sur un terrain boueux du centre sportif d’Houlgate (Calvados), ils apprivoisent leurs sifflets en une symphonie désagréable. Attentif aux dissonances de la troupe, Mikael Lesage ne tarde pas à distiller ses premières corrections. Il appartient à la poignée de virtuoses de l’instrument strident chargés de diriger chaque semaine les rencontres de Ligue 1.

Le quadragénaire était l’invité, samedi 20 janvier, d’une session de formation organisée par le district du Calvados et réunissant une vingtaine d’aspirants arbitres, âgés de 15 à 35 ans, une semaine après « l’affaire Tony Chapron » – du nom de l’homme en noir coupable d’un croc-en-jambe sur un joueur et depuis devenu le défouloir des réseaux sociaux.

Opposant le frustrant devoir de réserve pour éconduire les friands de polémiques, Mikael Lesage dépeint une mission vouant qui l’accepte aux gémonies du ballon rond. Qu’il s’échine dans l’anonymat d’un terrain de campagne ou devant l’objectif implacable des caméras.

« Arbitrer, c’est être seul contre tous, surtout dans un monde paranoïaque où ceux qui ont un pouvoir de décision dérangent. Vous devrez être calmes et irréprochables. Le moindre comportement déviant ou inadapté vous condamnera. »


« Seul contre tous »

Dans la petite salle de classe du complexe sportif d’Houlgate, les 17 lois du jeu qui régissent la pratique du football se succèdent sur le tableau blanc. Pas le temps de s’étendre sur des règles dont l’application au plus haut niveau alimente chaque semaine les discussions de comptoir. Le but n’est pas tant de former des bataillons d’hommes et de femmes en noir capables de déclamer les mesures du terrain que de les préparer à officier sous la pression des clubs et des spectateurs.

« L’arbitre doit s’imposer et se faire respecter dès son arrivée sur le lieu de la rencontre, explique Christophe Lepleux, chargé d’animer cette formation. Sa première poignée de main, la propreté de sa tenue et le relationnel avec les dirigeants des deux côtés conditionneront sa maîtrise du match. »

« Rien n’est plus important que le premier coup de sifflet, abonde Mikael Lesage. Il doit être incisif, net, pour donner le ton et interpeller l’environnement. Si vous êtes timides, c’est foutu. »

Devant leur aîné, les élèves font tous vœux d’arbitrage. Beaucoup doivent pourtant leur séjour à Houlgate à la pression de leurs clubs respectifs. Chaque structure doit, en effet, compter en son sein un nombre minimum d’arbitres, sous peine de sanctions financières et de limitation des mutations, l’équivalent amateur des transferts de joueurs professionnels.

Quotas et dessous-de-table...



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mardi, avril 28, 2015

DISTRICT DU CALVADOS - Mathilde LECLERC, arbitre de FUTSAL MASCULIN...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 28/04/2015 - Mathilde Leclerc, petite silhouette mince, est féminine jusqu'au bout des ongles. Quand on la rencontre pour la première fois, on ne se doute pas qu'elle arbitre des matches de futsal hommes. « Je suis la seule à le faire au niveau départemental et régional », sourit-elle.

Tout a commencé pendant ses études de licence de sports (Staps), à la fac de Caen : « Caen devait organiser les championnats de France de futsal universitaire. Nous manquions d'arbitres pour les rencontres nationales ».

Du coup, son prof de football, Yannick Carreau, lui propose, à défaut de jouer, de se lancer dans l'arbitrage : « J'ai accepté. Je baigne dans le football depuis que je suis petite. Mon frère joue à Bayeux, mon père adore le foot. Ma mère est plus basket, mais elle aime aussi le foot ».

Et la voilà partie en formation à la Ligue. « C'est Mickaël Lesage, arbitre de ligue 1 maintenant qui m'a appris. »

Pas de sexisme


Elle explique avec humour, qu'au début « quand les hommes me voyaient arriver, ils se demandaient bien ce que je venais faire ici. Maintenant, au bout d'un peu plus de sept ans, ils sont habitués et je suis complètement intégrée ».

Et contrairement aux idées reçues, elle n'a jamais été victime « de sexisme ou de propos déplacés ». Elle trouve même « qu'il y a plus de respect parce que je suis une femme. Sur le jeu, je prends les mêmes remarques que les arbitres hommes et je l'assume très bien ».

Et même si parfois, il lui arrive après certains matches, de se dire qu'elle arrêterait bien, elle repart à chaque fois. « J'arbitre un match par semaine. Et tous les ans, nous passons des tests physiques et écrits ».

Et à côté que fait-elle ? « Je travaille chez Ikea et j'ai intégré l'équipe féminine de football de Courseullles-sur-Mer où j'habite ».

Source : OUEST-FRANCE - Nathalie TRAVADON




vendredi, octobre 17, 2014

CALVADOS : Pour l'agresseur d'arbitre .... ce sera 6 ans de suspension !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Le 8 septembre dernier, à Carpiquet, un arbitre du Bessin avait été verbalement et physiquement agressé – un coup de pied dans l’entrejambe – au cours du match qui opposait une équipe du club local aux Caen Portugais, match comptant pour l’ouverture du championnat de Deuxième Division.

Si les examens pratiqués le soir même des faits avaient été inquiétants, les nouvelles sont depuis rassurantes. “Ça va !”, explique l’arbitre. “J’ai même repris l’arbitrage. Je ne devais pas me laisser abattre”.

De son côté, réunie la semaine dernière, la commission de discipline du District du Calvados a condamné le joueur des Caen Portugais coupable de l’agression à six ans de suspension. C’est la sanction la plus lourde prononcée depuis deux ans. Cette décision a été prise en vertu de la loi Lamour qui considère que l’agression d’un arbitre est tout aussi grave que celle d’un représentant de l’Etat ou des forces de l’ordre.

Pour la présence sur le terrain d’un joueur non qualifié au cours de son 2e match de championnat, le club, lui, a pris cinq points de pénalité. L’arbitre ayant porté plainte le surlendemain du match, l’affaire se poursuivra désormais devant la justice civile.

Source : LIBERTE