lundi, novembre 19, 2018
vendredi, octobre 02, 2015
DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE : La Justice classe l'affaire au pénal ...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE, FFF, FOOTBALL, JUSTICE, LIGUE D'AQUITAINE, MINEUR, VIOLENCE
jeudi, mai 07, 2015
DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE : Match arrêté pour insultes joueur/spectateur...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE, FOOTBALL, INSULTES, MATCH ARRÊTÉ, SUPPORTERS, TRIBUNES
Dimanche dernier au Mas d’Agenais, un incident a éclaté en plein match de football, comptant pour la Promotion de 1ère division District. Soudain, un joueur de l’OS Agenais a retiré son maillot et quitté le terrain. Sur ce, il a enjambé la main courante pour échanger des propos virulents avec un spectateur local. Avait-il été chambré? La question n’est pas là. Une attitude belliqueuse qui montre combien des individus, au comportement irrationnel, imprévisible, sont incapables de maîtriser leurs nerfs sur un terrain de sport. Des équipiers, torse nu, ont eu la même réaction. Fermement décidés à faire rabaisser le caquet à ce spectateur. Et de proférer des menaces verbales : « je vais t’enculer sale fils de pute… On verra à la fin si tu as de la gueule ! ». Des propos orduriers, inacceptables, comme peuvent l’être toutes ces attitudes inqualifiables, peu glorifiant pour un football amateur gangrené par ce genre d’histoires violentes, saugrenues. Pourquoi un tel besoin de se défouler autrement que par le jeu, quitte à chercher maille à partir avec des spectateurs ? Il n’y a pas eu d’échanges de coups mais cette attitude intolérable a précipité la fin de la partie, à la 72ème minute… C’est encore un dossier disciplinaire à mettre sur le compte de pseudo footballeur portant atteinte au sport. L’image du football se dégrade. Les incidents se multiplient.
Au coup de sifflet, l’OS Agenais menait 3-2 sur le terrain du Mas d’Agenais. L’arbitre réservera son rapport aux instances du District de football. « Alors que tout s’était bien passé jusqu’alors », avise un témoin.
Dans son journal papier de ce jeudi 7 mai, Le Républicain aborde en exclusivité cette affaire de violence qui aurait pu plus mal tourner. Et le football dans tout çà en ressort affaibli.
lundi, mars 23, 2015
DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE : Insultes, Coup de tête à arbitre et bagarre générale...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRES, BAGARRES, DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE, INSULTES, LIGUE D'AQUITAINE
L'arbitre a porté plainte pour violences et insultes, le président du Disctrict de Lot-et-Garonne a signalé ces faits par "une déclaration à la Préfecture, comme je le fais toujours dans ces cas-là." Le président des Coqs Rouges, annonçait "des sanctions internes, bien sûr, même si Nérac a sa part de responsabilité."
Le ras-le-bol des arbitres
Mais c'est visiblement dans le milieu arbitral que ce nouvel épisode de violence, après ceux du match Marmande - Pessac Alouette mi-février a suscité des réactions encore plus vives. Les arbitres encadrants du District de Gironde se sont réunis lundi en fin d'après-midi pour évoquer le match de Nérac, le contexte général et étudier une réaction pour "obtenir des mesures restaurant notre sécurité et faire en sorte qu'arbitrer reste un plaisir" disait l'un d'eux.
Selon Yoan Delmeire, responsable de la formation des arbitres du District de Gironde, "la réunion de lundi devrait être suivie d'autres réunions d'arbitres mardi dans les districts de la Ligue d'Aquitaine pour étudier un mouvement de grève à partir du week-end prochain." Nous n'avons pas eu confirmation lundi de telles réunions dans les districts de Lot-et-Garonne et de Dordogne.
"Une véritable furie s'est déclenchée, je n'avais jamais vu ça"
Les incidents de Nérac sont impressionnants. Selon l'arbitre du match "le match avait été tendu, avec beaucoup de fautes. Les Coqs Rouges menaient 1-0, j'ai sifflé deux coups-francs sur lesquels Nérac a marqué, pour gagner 2-1. Sur le coup, les joueurs ont contesté, sans excès. Mais au coup de sifflet final, une véritable furie s'est déclenchée, je n'avais jamais vu ça.
"Les joueurs se sont bagarrés sur le terrain, cinq joueurs des Coqs Rouges m'ont entouré, insulté, ont proféré des menaces de mort. L'un d'eux s'est approché de moi, a collé son front contre le mien, pendant cinq secondes, puis m'a donné un coup de tête. Alors, je me suis enfui dans le vestiaire, et j'ai demandé au club de Nérac d'appeler les gendarmes"
Bagarre générale dans le vestiaire
Devant les vestiaires, la bagarre générale a continué. Le président des Coqs Rouges, Henry Brives, au terme d'une réunion avec ses éducateurs, déclarait lundi que "nos joueurs ont des torts, j'ai des noms, des sanctions internes seront prises. Mais Nérac a des torts aussi : à leur retour aux vestiaires, nos joueurs, âgés de 16 ans, étaient attendus par les 18 ans et les parents de Nérac, et ils ont été frappés."
Il dément par ailleurs que l'un de ses joueurs ait frappé l'arbitre, sur le foi du témoignage des éducateurs de son club présents sur les lieux. L'entraîneur des Coqs Rouges avait d'ailleurs nié aussi, sur place, devant les gendarmes. L'arbitre, âgé de 21 ans, qui a sept ans d'expérience, a quand même éprouvé le besoin de se réfugier et de solliciter les forces de l'ordre. Il maintien bien sûr ses déclarations.
"Les éducateurs, les entraîneurs, les parents, n'interviennent pas quand les arbitres se font insulter ou bousculer"
Au-delà de ces faits, la répétition des incidents provoque le ras-le-bol des arbitres. "ils sont de plus en plus fréquents depuis quelques mois, et ils touchent de nouvelles catégories de joueurs, expliquait un arbitre. Auparavant, il y en avait quelques uns chez les seniors, dans les niveaux les moins élevés. Les divisions supérieures sont touchées désormais, comme le montre le match Marmande - Pessac en DHR, et les jeunes. Ce qui est inquiétant aussi, c'est que les éducateurs, les entraîneurs, les parents, n'interviennent pas quand les arbitres se font insulter ou bousculer."
Marmande - Pessac : le joueur interdit de stade pour six mois
À la suite de la violente bagarre qui a éclaté le 15 février dernier lors de la rencontre de football entre les équipes réserve de Marmande et de Pessac-Alouette, un joueur girondin avait été placé en garde à vue à la gendarmerie de Marmande.
Au vu du rapport des gendarmes, Michel Delpuech, préfet de Gironde et de la région Aquitaine, a signé en milieu de semaine dernière un arrêté d’interdiction de stade pour six mois à l’encontre de ce joueur de 37 ans. Il ne pourra participer à aucune rencontre de son club, à domicile comme en déplacement et devra pointer au commissariat de Pessac à l’heure des matchs.
mardi, février 17, 2015
LIGUE D'AQUITAINE : La Ligue durçit le ton et les sanctions...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, ARBITRE, ASSISTANT, CARTON ROUGE, COMMUNIQUÉ, DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE, FOOTBALL, LIGUE D'AQUITAINE, PLAINTE
COMMUNIQUE
Suite aux incidents survenus ce dimanche 15 février lors du match de D.H.R entre la réserve du F.C. Marmande 47 et Pessac Alouette, Amador Carreras, Président de la Ligue, souhaite vous faire part du communiqué suivant. Merci d'en prendre connaissance.
Le Président de la Ligue de Football d'Aquitaine, Amador Carreras, condamne fermement les actes de violences envers les officiels et les spectateurs qui ont eu lieu ce dimanche 15 février 2015 lors de la rencontre opposant l'équipe réserve du F.C. Marmande 47 à Pessac Alouette dans le cadre du championnat de Division d'Honneur Régionale et tient à préciser que la Ligue de Football d'Aquitaine n'acceptera pas que sur son territoire de tels événements aient lieu et rappelle également que la violence sous toutes ses formes n'a pas sa place dans notre discipline.
Le Comité de Direction de la Ligue se réserve le droit de demander à la Commission Régionale de Discipline de prendre les mesures nécessaires ; et ce dans le cadre de la proposition votée à plus de 90% des voix lors de l'Assemblée Générale qui a eu lieu le 23 novembre 2013 à Marcheprime qui prévoit que « Conformément aux dispositions de l'annexe 2 des Règlements Généraux de la F.F.F. – Règlement disciplinaire et barème des sanctions de référence pour comportement antisportif – après étude et analyse de la situation, le Comité de Direction de la Ligue pourra être amené à demander à la Commission Régionale de Discipline d'aggraver le barème des sanctions prises par ladite Commission en précisant le domaine d'application de cette mesure. Cette décision sera prise par le Comité de Direction et portée à la connaissance des clubs avant sa prise d'effet. Les Présidents des 8 Districts seront systématiquement sollicités pour prendre la même mesure dans leur champ de compétence. »
La Ligue de Football d'Aquitaine et son Président tiennent à rappeler leur volonté quant à la mise en place d'actions auprès des clubs afin que les officiels soient considérés au même titre que les joueurs, et puissent eux-aussi bénéficier du respect le plus total.
La Ligue de Football d'Aquitaine et son Président rappellent également que rien ne peut expliquer et excuser le fait de porter atteinte délibérément à l'intégrité physique d'un officiel, joueur, bénévole ou encore spectateur.
Les suspensions se compteront en années
En clair : la Ligue veut marquer le coup et les personnes mises en cause risquent fort d'écoper de sanctions plus lourdes que celles prévues initialement par le règlement de la Fédération française qui s'applique dans toutes les Ligues.
Dimanche, à Marmande, le match entre les deux équipes a dégénéré à dix minutes de son terme après un double carton rouge infligé aux Pessacais. Dans la bagarre, qui a débuté sur le terrain et s'est poursuivie dans les tribunes, l'arbitre et six joueurs ont été blessés. Un Pessacais de 37 ans a été placé en garde à vue dimanche avant d'être relâché lundi.
Le barème actuel prévoit entre 2 et 6 ans de suspension ferme pour un joueur reconnu coupable de brutalités envers un arbitre, peine variable si les coups portés occasionnent une ITT. À ces sanctions sportives s'ajouteront les éventuelles condamnations pénales : les deux clubs, ainsi que les arbitres et plusieurs joueurs, ont porté plainte.
L'enquête suit son cours et les gendarmes poursuivent leurs auditions.
LIGUE D'AQUITAINE : Les premières réactions après l'agression de Marmande
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, ARBITRE, ASSISTANT, CARTON ROUGE, DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE, FOOTBALL, LIGUE D'AQUITAINE, PLAINTE
Lors de cette rencontre dominicale de Division Honneur Régionale que le FCM menait 2-0, une bagarre éclate sur le terrain. À la suite de l'expulsion de deux joueurs de Pessac, un arbitre reçoit deux coups de poing, un juge de touche, un coup de tête, et six joueurs (trois dans chaque équipe) sont blessés. L'échauffourée s'est même déplacée jusque dans les tribunes. Après intervention des gendarmes, un Pessacais de 37 ans a été placé, dimanche soir, en garde à vue, avant d'être relâché lundi après-midi. L'enquête se poursuit, avec de nombreuses auditions à venir ces prochains jours.
Jérôme Bénédet, entraîneur de cette équipe réserve, a été entendu, lundi, par les gendarmes. « Je suis très marqué par ce que j'ai vu. Aujourd'hui, je suis vraiment dégoûté, je ne suis même pas sûr que l'on s'entraîne demain. Lorsque le match a été interrompu, j'ai senti les garçons très choqués dans le vestiaire, les plus jeunes ne parlaient pas, seuls les anciens ont pris la parole, décrit le coach. On va essayer d'oublier, mais je pense beaucoup à l'arbitre agressé. Le pauvre, il faut pouvoir repartir après ça… »
Escalade de la violence
"C'est scandaleux, ce qui s'est passé !" fulmine Claude Barrière, le président des arbitres au niveau de la Ligue d'Aquitaine depuis huit ans. « On ne peut pas cautionner ça, il faut qu'on bouge. Sans arbitres, le football est fini. Il faut frapper fort. » Surtout qu'il a senti depuis plusieurs mois une escalade de la violence. « C'est le reflet de la vie actuelle, les gens sont tendus et ils viennent se défouler au stade. Mais insulter un arbitre pendant quatre-vingt-dix minutes, ce n'est pas se défouler. J'ai encore un arbitre qui m'a appelé ce matin en me disant qu'il avait eu peur et qu'il avait cru ne pas pouvoir sortir du terrain. »
Claude Barrière a déjà alerté la Ligue sur ces dérives : « On a mis un délégué sur tous les matchs de Promotion Ligue. D'autant plus qu'on a de grosses difficultés à garder nos arbitres. Il y a une vraie violence, et ça va mal se terminer. »
En fin de saison dernière, Jonathan Blondy avait déjà dû passer de longues semaines sur des béquilles, après avoir été agressé par un joueur du Périgueux Foot. Maxime Roumier a eu plus de chance dans son malheur. « Il a très bien fait son boulot, insiste Claude Barrière. Il a fait respecter le règlement. » Et il ne veut pas rendre son sifflet. Dès dimanche, il dirigera un match de DHR à Saint-Paul-lès-Dax. (40).
Sanctions sportives et pénales
Le conseil d'administration du FC Marmande a tenu à faire savoir que « les dirigeants, éducateurs, joueurs, parents et supporteurs du FCM 47 veulent exprimer leur solidarité envers les arbitres ainsi que toutes les autres personnes qui se sont vues violemment agressées par les joueurs de Pessac ». Si les sanctions disciplinaires de la Ligue d'Aquitaine de football s'annoncent d'ores et déjà exemplaires sur le plan sportif, les plaintes des arbitres, de plusieurs joueurs et des deux clubs ne pourraient s'exonérer de poursuites pénales.
Le Club de Pessac réagit et s'excuse
lundi, février 16, 2015
LIGUE D'AQUITAINE - Pugilat à Marmande : Un arbitre et son assistant frappés...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AGRESSION, ARBITRE, ASSISTANT, CARTON ROUGE, DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE, FOOTBALL, LIGUE D'AQUITAINE, PLAINTE
Le scénario sportif déroulé sur la pelouse du stade Michelon entre le club girondin et la réserve de l'équipe locale, pour un match en retard de Division Honneur Régionale, n'a plus rien eu d'une partie de football. Commencée à 15 heures, la rencontre était pourtant presque arrivée à son terme. Marmande menait 2 à 0. 79e minute : sanction d'un mauvais geste sur un joueur adverse, le numéro 9 visiteur prend un carton rouge et, avant de regagner les vestiaires, fait mine de vouloir s'en prendre au public. La tension est palpable. Tandis que le FCM s'apprête à tirer son coup franc, un autre joueur pessacais, le numéro 14 cette fois, fait une faute grossière sur un Marmandais, punie là aussi d'un carton rouge. Le footballeur, en passe d'être suspendu, aurait alors agressé l'arbitre, en lui assénant deux coups de poing, avant de décocher un coup de tête au juge de touche, venu en renfort de son collègue. Face à cette violence déclarée sur le terrain, une échauffourée se serait engagée d'abord sur la pelouse, puis en tribunes, où, selon un témoin, une demi-douzaine de Pessacais auraient surgi crampons à la main.
Plainte des deux clubs…
« Lorsque j'ai vu la bagarre partir, je suis vite descendu en direction du tunnel et j'ai aperçu des joueurs de Pessac sauter la barrière et se diriger vers le public. Je n'en reviens pas, il y avait des grands-mères et des enfants… Puis, certains ont tenté de briser des vitres du club-house », poursuit Christophe Manzato.
Bilan : un match arrêté, la gendarmerie appelée en renfort et plusieurs joueurs (trois du côté de Marmande et trois du côté de Pessac) qui auraient subi des blessures, ne nécessitant toutefois pas un transfert vers l'hôpital. Le président du FC Pessac Alouette, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur l'épisode de violences survenu l'après-midi, a, par ailleurs, affirmé son intention de porter plainte également pour agression.
Il aura fallu pas moins d'une quinzaine de gendarmes, de la brigade et du peloton de surveillance et d'intervention de Marmande, ainsi que de la communauté de brigade de Miramont-de-Guyenne pour mettre fin au pugilat collectif, celle de Sainte-Bazeille ayant dû partir précipitamment pour intervenir sur un accident mortel.
… et des arbitres
Dimanche soir, un joueur pessacais âgé de 37 ans a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Marmande pour violences volontaires. De leur côté, les arbitres ont également déposé une plainte, à cause des coups reçus. Contactés, les entraîneurs des deux équipes impliquées n'ont pas donné suite à nos appels.