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lundi, octobre 03, 2016

LIGUE D'AQUITAINE - MARMANDE / PESSAC ALOUETTE : 10 mois de prison ferme pour l'agresseur d'arbitres...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 25/09/2016 - La double agression de nos collègues lors de la rencontre de DHR entre le FC MARMANDE et le FC PESSAC ALOUETTE en Février 2015 (Voir articles), a connu la semaine passée son épilogue judiciaire par des condamnations pénales qui feront certainement réfléchir les futurs auteurs de violence sur arbitre.

mercredi, mai 04, 2016

FFF - LIGUE D'AQUITAINE : Un stage d'arbitres 100% féminin...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 04/05/2016 - La Commission Régionale de l'Arbitrage organisait ce samedi 30 avril au Centre Régional du Football Aquitain un stage 100% Féminin auquel participaient 20 filles et femmes, dont 4 qui découvraient pour la première fois ce type de rassemblement. Retour sur cette belle initiative.

lundi, mars 21, 2016

FFF / CFA / DTA : Pour qui veut arbitrer à l'échelon fédéral, les stages interligues avaient lieu ce week-end...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 21/03/2016 - Que de bons souvenirs me reviennent en mémoire lors ce ces stages Interligues, moi qui ai participé à quatre de ces stages à une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... Bref, je ne suis pas là pour remuer des souvenirs.. mais pour vous parler des stages qui ont eu lieu ce week-end dans 4 de nos ligues....

lundi, mars 14, 2016

FFF - LIGUE D'AQUITAINE : La gendarmerie en renfort pour sortir les arbitres du stade...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 14/03/2016 - Sale après-midi pour nos collègues aquitains, lors de la rencontre POINTE DU MEDOC / CASTELNAU en Promotion de Ligue.

La rencontre dirigé par Adrien GUIONIE n'a pas été à son terme, en raison de cinq exclusions distribuées par le collègue lors de cette âpre rencontre, avec en bonus l'exclusion de l'entraineur visiteur. 

Le match s'est alors emballé au point que les arbitres ont décidé de rejoindre leur vestiaire avant la fin des arrêts de jeu.

Les gendarmes sont alors intervenus à la demande du Club de la Pointe du Médoc, afin de leur permettre de quitter le stade sans encombres.

Une affaire qui va encore donné du fil à retordre à la Commission de Discipline de la Ligue d'Aquitaine...

Eric - ARBITREZ-VOUS


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mercredi, décembre 16, 2015

DISTRICT DES LANDES : Des sanctions aggravées pour les violences sur arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 16/12/2015 - Communiqué du Président du District des Landes, Claude AUGEY.

Réuni en séance lundi au Centre départemental du football à Tartas, le Comité de direction a été informé de plusieurs incidents graves survenus ces dernières semaines sur les terrains landais. Après en avoir débattu, les élus du football landais ont pris des mesures très fermes que le président Claude AUGEY a détaillé dans un communiqué adressé à tous les présidents de club :

Madame la Présidente, Monsieur le Président,

Depuis quelques semaines, certains de nos terrains sont le théâtre d'actes contraires aux règles de bonne conduite qui prévalent dans notre District depuis de nombreuses années.  C'est ainsi que l'on a relevé deux rencontres arrêtées avant leur terme, plusieurs actes d'incivilités ainsi que des comportements à risque avec propos racistes et menaçants à l'encontre des arbitres, soit en senior mais aussi chez les jeunes.

Sur ma proposition et après en avoir débattu, le Comité de direction réuni en séance hier au soir au Centre départemental du football à Tartas a décidé, à l'unanimité et comme le prévoit la règlementation en vigueur, d'autoriser la Commission de discipline à appliquer le barème aggravé des sanctions, récemment mis en œuvre au niveau régional et soutenu par l'ensemble des Districts aquitains. Son application est d'effet immédiat à compter de ce jour.

Les élus du football landais, à qui vous avez notamment confié la mission de conduire nos compétitions dans le strict respect des règles de fair-play ont su prendre hier au soir leurs responsabilités en mettant en œuvre ce barème aggravé qui vise à faire cesser sans délai toute dérive sur nos terrains de football.

Il en va aussi de votre autorité de président (e) de club et je sais pouvoir compter sur vous pour que notre politique de fermeté au regard des fauteurs de trouble soit largement relayée au sein de vos associations sportives.  Cette fermeté dans ces décisions ne doit pas occulter le nécessaire dialogue que vous devez avoir avec tous les officiels qui, comme vous, remplissent leur mission avec beaucoup de dévouement et de passion. Je vous engage à accueillir nos arbitres, nos contrôleurs, nos délégués, nos élus, avec toute la convivialité qui doit prévaloir dans nos relations. Il vous appartient également d'assurer leur sécurité tout au long de leur mission dans vos enceintes sportives et jusqu'à leur départ.

Alors que le football landais est aujourd'hui cité en exemple pour sa politique liée à l'apprentissage des règles de vie au travers notamment du Programme Éducatif Fédéral, il est inconcevable que tous ces efforts soient anéantis par quelques comportements répréhensibles que je suis bien décidé à combattre à vos côtés.

Je vous remercie très chaleureusement de votre actif soutien et je vous adresse mes plus cordiales salutations.

Claude AUGEY

Président du District des Landes de football.

Source : DISTRICT DES LANDES






vendredi, octobre 30, 2015

LIGUE D'AQUITAINE - JNA 2015 : "Une jeune arbitre fédérale" pour BORDEAUX/TROYES

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 30/10/2015 - Journée Nationale de l'Arbitrage : Une arbitre de la Ligue au Nouveau Stade de Bordeaux

Les journées nationales de l'Arbitrage se tenaient cette saison du 21 au 28 octobre 2015. En Aquitaine, de nombreuses actions ont été menées sur différents sports. En Football, Maika Vanderstichel a vécu une journée extraordinaire puisqu'elle a pu fouler la pelouse du Nouveau Stade de Bordeaux dans le cadre de la rencontre Bordeaux-Troyes. Rencontre avec cette jeune arbitre.


Ligue de Football d'Aquitaine : Bonjour Maika, depuis quand arbitres-tu et pourquoi t'es-tu dirigée vers l'arbitrage ?

Maika Vanderstichel : Cela fait 5 ans que j'arbitre, ne pouvant plus jouer avec les garçons et par curiosité je me suis intéressée à l'arbitrage.

LFAq : A quel niveau arbitres-tu ?

M.V. : L'année dernière j'ai été reçu JAF (Jeune arbitre fédéral). De ce fait, j'officie en 17 et 19 nationaux pour encore deux ans et en DHR en Ligue.


LFAq : Quels sont tes objectifs dans l'arbitrage ?

M.V. : Je souhaite prendre du plaisir lors de mes deux années JAF qui me reste. Par la suite j'aimerais progresser dans la catégorie masculine ce qui me permettra d'acquérir de l'expérience et de développer mon autorité sur le terrain. Je prends pas à pas chaque étape, l'objectif de cette année est de faire une bonne saison en tant que JAF et de me perfectionner dans la catégorie des séniors masculins. Dans le futur, il est évident que j'aimerais atteindre le haut niveau mais j'ai encore beaucoup d'étapes à gravir.

LFAq : Si tu avais un mot à faire passer à l'ensemble des acteurs du football aquitain ?

M.V. : Au-delà du football aquitain le message s'adresse à tous les acteurs du football. Je pense que bien qu'il y ait de la compétition, chaque match est avant tout un moment de plaisir et de partage.

LFAq : Tu as pu vivre une journée nationale de l'arbitrage de manière exceptionnelle cette année. Raconte-nous ta journée du 25 octobre ?

M.V. : Lorsque je suis arrivée au stade, j'ai été prise en charge par une employée des girondins de bordeaux qui m'a expliqué le déroulement de la soirée. J'ai eu la chance d'aller sur la pelouse, d'observer l'échauffement et de voir les joueurs de près. Je suis ensuite allée me changer en tenue d'arbitre. Au moment de l'entrée des joueurs sur le terrain, nous avons fait le protocole d'avant match ainsi que la minute de silence en hommage aux victimes de l'accident survenu le 23 octobre puis j'ai effectué le coup d'envoi fictif. Suite à cela j'ai pu suivre la rencontre sur le banc de touche à côté du délégué. Observer le match d'aussi près, entendre les entraineurs, observer le 4ème arbitre et écouter ces conseils ont été pour moi une expérience très enrichissante. A la fin du match j'ai eu l'occasion d'aller dîner avec les 4 arbitres de la rencontre. Ce fut un réel moment d'échange et de convivialité. Je tiens à remercier les membres de la CRA pour m'avoir fait vivre cette expérience unique que je n'oublierai pas.

Merci à Maika pour ces quelques mots et coup de chapeau à La Poste, partenaire de l'arbitrage qui chaque saison met en place ce genre de manifestation.

Source : LIGUE D'AQUITAINE









vendredi, octobre 02, 2015

DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE : La Justice classe l'affaire au pénal ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 02/10/2015 - LIGUE D'AQUITAINE - DISTRICT DU LOT-ET -GARONNE - Le 21 mars dernier, le match des moins de 17 ans en Promotion Honneur, opposant...................... les équipes de Nérac et les Coqs Rouges de Bordeaux (basés à Gradignan), avait dégénéré au coup de sifflet final. Un arbitre avait déposé plainte après avoir reçu un coup de tête d'un joueur Girondin.


Le parquet des mineurs vient de classer l'affaire au pénal, estimant que l'adolescent avait déjà été sanctionné : il a interdiction de s'inscrire dans un club pendant six ans. 

Source : SUD-OUEST






mardi, juin 23, 2015

LIGUE D'AQUITAINE - UNAF : Signature d'une convention avec le Parquet...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 23/06/2015 - Une convention a été signée, hier, au tribunal de grande instance de Bordeaux pour soutenir les arbitres. Le manque de respect, la contestation des décisions d'arbitrage pendant un match, l'absence de discipline, les insultes, les bouderies, les crachats voire les violences plus ou moins graves. Même dans le milieu amateur, les arbitres de football ne sont pas épargnés. Mais les faits dont ils sont victimes ne sont pas toujours dénoncés aux autorités, sauf s'ils ont les spectateurs pour témoins. Ils finissent en général en commission de discipline ou ne sont même pas relevés pour ne pas faire de remous.

Bien seul à la sortie du stade


« Il faut dire qu'un arbitre de football est bien seul à la sortie du stade », rappelle Claude Barrière, président de la commission régionale des arbitres de football. Pourtant, nombre de ces comportements tombent sous le coup du code pénal.

Et le fait de s'attaquer à un arbitre est en outre une circonstance aggravante. La loi Lamour du 23 octobre 2006 leur confère en effet le statut de personnes chargées d'une mission de service public. Une position protégée.

Considérant la nécessité de rendre effective l'application de cette loi, le procureur de la République Marie-Madeleine Alliot, le président de la section régionale de l'Union nationale des arbitres de football, Lionel Vigues, le président de la Ligue régionale, Amador Carreras et celui de la commission régionale des arbitres, Claude Barrière, ont signé hier une convention avec les représentants des forces de l'ordre. Le colonel Ghislain Réty pour la gendarmerie et le commissaire divisionnaire Jean-Paul Faivre pour la police.

« Il est impératif, afin d'assurer la pérennité d'une activité sportive porteuse de cohésion sociale, de connaître et identifier, en temps réel, les violences et menaces exercées sur les arbitres et de recourir à un traitement rapide des affaires dont sont saisis les services de police et de gendarmerie », pose en préambule la « Convention relative au signalement et au traitement des infractions commises à l'encontre des arbitres de football ».

« Le but de cette convention est que, dès qu'un arbitre de football est victime de comportements susceptibles de caractériser une infraction pénale, une plainte soit prise au maximum dans les 24 heures, résume le vice-procureur Caroline Chassain, maître d'œuvre du document. Et l'arbitre victime sera immédiatement orienté vers le service médical compétent pour évaluer son préjudice physique. »

De cette façon, les services du parquet pourront décider rapidement de la réponse pénale la plus adaptée pour ces « violences sur une personne chargée de mission de service public suivie ou non d'une incapacité lors d'une manifestation sportive ».

« Cela devrait avoir un effet dissuasif », se réjouit Claude Barrière. La convention est renouvelable tous les ans.

Source : SUD OUEST






dimanche, juin 21, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : le SPORT-ETUDES ARBITRAGE DE MÉRIGNAC [VIDÉO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 21/06/2015 - Pour devenir arbitre, il existe des formations et notamment une filière sport-études. A côté de Bordeaux, ils sont six lycéens à avoir choisi ce parcours. "C'est ma passion, ce qui me plaît c'est être au milieu du jeu, faire que le match va bien se dérouler même avec des situations difficiles", raconte Simon Gallet, élève de seconde et apprenti arbitre. Huit heures par semaine, tous prennent des cours théoriques et pratiques.

Des postes à la clef


"Ils mûrissent plus vite dans leur arbitrage et à la théorie. Ça leur fait gagner du temps et, souvent, dès la fin de première année, ils peuvent être candidats arbitres de Ligue", explique Sandra Renon, conseillère technique régionale en arbitrage. Les élèves sont tous très assidus et n'ont qu'un but : mettre l'arbitrage au centre de leur vie. Le soir, après les cours, ils vont même assister à l'entraînement des arbitres seniors.



Source : FRANCE TV




vendredi, juin 12, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Un basque en LIGUE 1 et un landais en Ligue 2...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 12/06/2015 - A 39 ans, c'est la consécration pour Jérôme Miguelgorry, qui va arbitrer des matchs de Ligue 1 en 2015-2016. Jérémy Stinat passe du National à la Ligue 2 après y avoir officié auparavant en tant que joueur.

Jérôme Miguelgorry, licencié à l'Arin Luzien, va officier en Ligue 1 dès la saison prochaine. Ayant arbitré 20 matchs en Ligue 2 en 2014-2015, Jérôme Miguegorry est classé quatrième fédéral 2 et accède donc au niveau supérieur.

Autre bonne nouvelle pour notre région, Jérémy Stinat, formé aux Girondins de Bordeaux, qui a connu une bonne carrière de joueur achevée à Laval (Ligue 2), termine major des arbitres de National et va donc officier en Ligue 2. Jérémy Stinat habite le sud des Landes et est souvent sur les terrains du département en tant qu'observateur d'arbitres.

Source : FOOTENGO64


Jérôme MIGUELGORRY

Né le 22 mai 1976
Poids : 76 kg
Taille : 1,76 m
Arbitre fédéral 1 au 01/07/2015






Jérémy STINAT

Né le 15 décembre 1978
Poids: 72 kg
Taille: 1,72 m
Arbitre fédéral 2 au 01/07/2015






vendredi, mai 15, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Interview de Maxime ROUMIER, agressé il y a déjà 3 mois...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 15/05/2015 - Il y a trois mois, Maxime Roumier, jeune arbitre de 20 ans, était agressé lors d'un match de DHR entre Marmande et Pessac. Après quelques jours d'ITT, l'homme en jaune a repris le sifflet tandis que son agresseur vient d'écoper de 30 ans de suspension. Un record, mais aussi une décision logique selon Maxime qui, après avoir pris quelques pains, a décidé d'en asséner certains au monde du football.

Comment as-tu pris connaissance de la sanction ?
Par les réseaux sociaux et les médias. Depuis l'année dernière, les sanctions ne peuvent plus être publiées. Donc je ne suis pas censé être au courant « officiellement ». Mais avec le président, le bouche-à-oreille, tout le monde le sait, surtout que c'est une grosse sanction. D'ailleurs, vous remarquerez que les sanctions sont anonymes, on n'a plus le droit vis-à-vis de la CNIL.

30 ans, c'est une sanction très lourde. Quelle est ta réaction par rapport à cette suspension ?
Je ne suis pas très surpris. Il y a vraiment une recrudescence, surtout en Aquitaine, de la violence, qu'elle soit physique ou verbale. Le comité directeur de la Ligue aquitaine avait adopté un nouveau barème aggravé où il doublait les sanctions concernant les violences physiques sur un terrain. C'était le premier cas qui se jugeait après l'adoption de cette décision. Je savais que la sanction serait là.

Est-ce selon toi une décision proportionnée ?
Évidemment, la pression est redescendue. L'agression remonte presque à 3 mois maintenant, donc j'ai pu un peu redescendre. Mais je trouve ça justifié. Il faut savoir qu'un simple coup de poing peut tuer en fonction d'où il est placé. Il faut qu'on en prenne tous conscience, spectateurs compris, qu'on prenne du recul et qu'on se dise que le sport est un jeu, encore plus à notre niveau. Il n'y a pas d'argent ou très peu en jeu, y a pas de Coupe du monde. Quand on voit la recrudescence des violences, des blessures graves...

Tu estimes que ces actes sont monnaie courante ?
J'ai un collègue qui a eu 15 jours d'ITT, c'est grave. Il a pris deux coups de poing, il a eu quelques bleus, rien de dramatique au final. Mais encore heureux ! C'est à l'image de la Ligue 1. Plus le temps passe, plus le haut niveau me dégoûte en terme d'argent, en terme d'égo, de violences physiques et verbales. Évidemment, les violences physiques ne sont pas montrées, filmées, mais moi, en tant qu'arbitre, je sais très bien que les arbitres de Ligue 1, ils se font chahuter verbalement. Et ils ne peuvent rien faire, c'est leur quotidien. S'il y a carton à chaque fois, on ne finit pas un match. C'était pas ça y a 10 ans. Les arbitres ont une mauvaise image parce que, soi-disant, on est fermés au dialogue. Mais pourquoi ? On a l'impression qu'il y a même une haine de l'arbitre. C'est incroyable, juste parce que tu es le flic du terrain. Les gens en France ne supportent plus l'autorité, le règlement, les lois, et encore moins les sanctions. Hors, c'est pour ça qu'on est là. Mais je trouve que c'est un reflet de la société. On voit ça partout. C'est un problème de mentalité et d'éducation avant tout.

Pour revenir à l'agression en elle-même, peux-tu resituer le contexte de la rencontre ?
Pendant le match, ce n'était pas du tout tendu. Je n'avais qu'un carton à ce moment-là. Et ensuite, il y a deux rouges. Le premier, je le mets suite à un attroupement et il n'y avait rien à dire. Un joueur un peu trop virulent avec l'adversaire, je le mets dehors. L'expulsé, un joueur de Pessac, est ensuite allé chambrer le public en faisant des doigts d'honneur, en menaçant, en provoquant. Donc il y a eu des tensions entre le public et les joueurs de Pessac. Pessac perdait, ils étaient à l'extérieur, ils s'embrouillent avec le public. Donc là, on sent que c'est tendu. Mais avant ça, le match était plutôt tranquille.

À quel moment cela a dérapé pour toi ?
Le deuxième rouge, je le mets à mon agresseur. Après la première expulsion, Pessac prend un deuxième but, donc il pète un peu les plombs. Il avait des problèmes perso, assez importants et graves, il a joué là-dessus en commission. En gros, sur le terrain, il fait une micro-faute, je la siffle et il vient me percuter. Lui dit qu'il a trébuché en courant. Moi, je suis persuadé que non. J'étais dos à lui, il percute mon épaule. Je lui met rouge, et là, son visage change.

Tu as su qu'il allait te rentrer dedans ?
Avant le rouge, il me percute, mais il n'y a pas de coups. Au moment où je mets rouge, il ne s'y attendait pas et j'étais certain qu'il allait me frapper. Je n'avais pas peur, je me suis dit : « Il va venir, me frapper, puis être maîtrisé » mais je le savais. Là, on a eu un long tête-contre-tête pendant près de 30 secondes avant les droites.

Donc au début, tu ne te démontes pas ?
J'étais certain d'en prendre. Ce qui m'a surpris, c'est la durée du tête-contre-tête. Tout le monde était à côté, tout le monde a eu le temps de venir. Et ils sont restés spectateurs. Je me suis dit, à la limite, il faut qu'il me tape, sinon, il va avoir trois fois rien et, aujourd'hui, on ne serait pas en train de parler. Après, il m'en met une-deux, on est séparés, et il réussit à revenir tête-contre-tête. Quand il est revenu la seconde fois, j'ai eu vraiment peur et je me suis dit : « Là, il va vraiment m'éclater ». Et au final, je sais pas pourquoi, il n'a rien fait. Il a dû se dire que ça allait trop loin, il a pensé à lui. Il a 37 ans, plus rien à perdre dans le foot, mais je pense qu'il a plus eu peur du pénal. Du coup, il a eu cette lucidité. Après, j'ai discuté avec ses collègues de match, j'en ai vu un hier (interview réalisée le 7 mai, ndlr), là où je travaille. Il m'a dit : « Lui, c'est tout le temps ça, il pète un plomb, il va frapper l'arbitre et là il est incontrôlable. En revanche après, au bout de 30 secondes, il revient vers toi pour discuter et pour t'expliquer pourquoi il a fait ça. »

« En fin de commission de discipline, il est venu me serrer la main, s'excuser les yeux dans les yeux et me dire qu'il assumait son geste, que rien ne le pardonnait et qu'il en accepterait les conséquences. »

Ça s'est finalement calmé rapidement ?
Non, car c'est surtout ensuite que ça a été très chaud. La commission de discipline a surtout traité des faits qui ont suivi... Après, dans les tribunes, même si nous, les arbitres, on s'est réfugiés dans les vestiaires, y a eu une énorme bagarre. Des joueurs de Marmande sont montés pour défendre les spectateurs. Y avait pas mal de personnes impliquées. Mais là, c'était beaucoup plus flou. Contrairement à l'agression sur moi. En tribunes, on n'a pas l'identité de tout le monde, on ne sait pas qui a tapé qui.

Vous vous êtes parlés lors de l'audition ?
Juste à la toute fin, il est venu me serrer la main et me dire les yeux dans les yeux qu'il était désolé et qu'il assumait son geste. Que rien ne pardonnait son geste et qu'il en accepterait les conséquences. Ça se voit que c'est pétage de plomb. Je ne veux pas dire qu'il n'est pas méchant, parce que pour le faire, il faut être un peu méchant. Mais ce n'est pour moi pas le plus méchant des joueurs de son équipe. Il est honnête. Déjà, il est venu à la commission, y en a plein qui ne seraient pas venus. Il n'avait plus rien à perdre, il a 37 ans, il savait qu'il allait prendre au moins 10 ans. Il n'avait aucun intérêt à venir. Bon, après, ce qu'il m'a fait, je ne peux pas l'excuser, mais il a fait la démarche et j'ai apprécié.

Quand tu dis que ce n'est pas le plus méchant de son équipe…
Le capitaine de Pessac m'a prévenu avant le début du match, en me disant que c'était une équipe un peu chaude. Que si j'avais un problème avec tel joueur, il fallait que je passe par lui. Ce sont des confidences que pas mal de capitaines nous font avant-match, mais quand je vois les faits, je me dis que ce n'est pas une coïncidence. Et puis de toute façon, l'équipe est très connue de ces faits-là. Ce n'est pas toute l'équipe, mais des individualités. C'est tombé sur moi, c'est tombé sur d'autres avant aussi. Mais pour le coup, ça ne tombera plus sur personne avec lui. C'est déjà un bon point. De toute façon, l'équipe va bouger. Il n'y aura plus le même coach, pas mal de joueurs vont partir. Après, ce n'est pas la volonté ni de la commission ni la mienne de faire mal à l'équipe.

Combien de temps as-tu été indisponible ?
Je n'ai pas arbitré pendant 3 semaines, et j'ai eu 5 jours d'ITT. J'arbitre aussi en 19 nationaux, j'ai donc repris par les jeunes. Les Séniors, je ne les ai arbitrés de nouveau que 5 ou 6 semaines après. J'ai eu une grosse cassure.

Tu as retrouvé les terrains avec un peu d'appréhension ?
Il ne faut surtout pas que ça change. J'ai vécu cette scène, donc si ça vient à se reproduire, je saurai comment réagir. Je considère que c'est juste une force, même si je m'en serais bien passé. Ça ne change rien à mes relations avec les joueurs, ni à ma sévérité. Je mets le moins de carton possible. Il faut maintenant qu'avec ces violences, il n'y ait plus aucun état d'âme avec les sanctions. Il faut qu'on soit intransigeant avec l'intolérable. Ce qui me scandalise quand je décris les scènes, c'est qu'on me dit que les insultes ne sont pas graves. Mais c'est grave. On le banalise. On a toléré trop de choses dans le foot. Par exemple, on voit les présidents et joueurs de Ligue 1, Aulas, Zlatan faire des choses inadmissibles.

Vu le contexte que tu décris, as-tu envie de poursuivre ta carrière d'arbitre à plus haut niveau ?
Évidemment. Moi, j'ai envie d'aller le plus loin possible. On ne peut pas prévoir, juste avoir l'ambition. On prend notre plaisir tous les week-ends, c'est de plus en plus difficile de monter en grade. Là, on peut monter uniquement, au mieux, un échelon par année.

Cette histoire te servira-t-elle dans ta progression en tant qu'arbitre ?
Soit ça ne changera rien, soit c'est négatif pour moi. Un arbitre, que ce soit sur le terrain et en dehors, on ne doit pas entendre parler de lui. La Fédé insiste. Il faut savoir que les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, sont scrutés. On ne peut pas sortir n'importe où le jeudi soir. On est très regardés et on doit être les plus pros possibles en dehors du terrain. Ce genre d'affaires, je ne l'ai pas choisi, mais le fait est que mon nom ressort. Ce n'est pas de la bonne pub.

Source : SOFOOT








samedi, mai 02, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : 30 ans de suspension pour l'agresseur d'arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 02/05/2015 - Pour tous les joueurs qui pensent pouvoir agresser un arbitre impunément, la commission de discipline de la ligue d'Aquitaine vient d'infliger trente ans de suspension à un joueur du club de Pessac suite aux incidents qui avaient eu lieu au match Marmande - Pessac en DHR. Un de ses équipiers à pris six mois. Pessac s'est vu retirer six points et est donc relégué en PH. Marmande est pénalisé de deux points ! 

Source : FOOTENGO64






jeudi, avril 02, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Les premières réactions après la grève du week-end ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 02/04/2015 - Dossier: les dérives du football, halte à la violence !

Pour combattre ce fléau, des arbitres ont rangé leur sifflet. 152 matches de Ligue d'Aquitaine ont été remis. Les dossiers sur la violence s'empilent. Réactions avant les sanctions...

Menaces, insultes, coups, tout y passe. Les arbitres sont exposés à une recrudescence de la violence. Deux affaires lot-et-garonnaises, espacées  en un mois et demi, ont déclenché un mouvement de colère de la part des arbitres… Pour repousser ce fléau, certains ont refusé de prendre le sifflet. Unique en France, la Ligue d’Aquitaine a remis tous les matches. « Fils de pute, on va te faire la peau ». L’arbitre est devenu la cible de « pseudo-footballeurs » prenant le terrain pour un ring de boxe.

« Avant, on nous attribuait tous les noms d’oiseau. Aujourd’hui, l’arbitre est effrayé. Il a peur pour son intégrité physique. Un jour, çà finira très mal. Il est urgent d’apporter des remèdes à ces violences à répétition », affirme Claude Barrière, président de la commission d’arbitrage de la Ligue d’Aquitaine.

Le conflit s’est durci. Résultat, la Ligue d’Aquitaine de football a été au chômage technique. 152 matches (70 de seniors, 82 de jeunes et féminines) ont été renvoyés à une date ultérieure. Le président Amador Carreras a promis que des mesures disciplinaires exceptionnelles seront prises contre les auteurs de ces actes de violence. Un comité directeur se réunit le mardi 7 avril. Le patron de la Ligue d’Aquitaine entend soumettre au vote ces nouvelles directives et mesures d’aggraver les sanctions. Comme par exemple exclure une équipe de toutes compétitions régionales…

Dans son journal papier de ce jeudi 2 avril, Le Républicain aborde le dossier: “les dérives du football, halte à la violence”.  Etat des lieux sur des faits répétés, interviews du président Carreras, du jeune arbitre agressé à Marmande… L’auteur de l’agression, licencié à Pessac-Alouette, a été l’objet d’une première sanction ordonné par le préfet de Gironde: interdiction de fréquenter les stades pendant six mois, interdiction de participer à aucun match de son club.

Source : LE RÉPUBLICAIN






vendredi, mars 27, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Maxime ROUMIER, 20 ans et tabassé par un joueur témoigne...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Ce week-end, les arbitres de la Ligue d'Aquitaine de Football feront la grève du sifflet. Ils veulent protester contre les violences à répétition qu'ils subissent. Comme Maxime ROUMIER, 20 ans , tabassé par un joueur le mois dernier. Il témoigne...





 









mercredi, mars 25, 2015

DISTRICT DE BORDEAUX - Les arbitres vendangent "Les Raisins de la Colère"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 25/03/2015 - Nérac - Coqs Rouges, en moins de 17 ans, ce dimanche, aura donc été le litre d'eau qui a fait déborder la citerne. Un mois après les graves incidents de Marmande - Pessac Alouette chez les seniors DHR, en plus d'autres incidents le week-end dernier frappant deux arbitres du district de Bordeaux, les hommes en noir bordelais ont initié un mouvement qui devrait faire tâche d'huile dans la région. Dès ce week-end, les arbitres se désisteront des matches sur lesquels ils étaient nommés, mais devraient se rendre sur les terrains pour discuter avec les dirigeants, éducateurs et joueurs des clubs. »

Ils devraient aussi tous se rassembler sur un même terrain pour "manifester en faveur des valeurs du football, du bien vivre ensemble, du respect" expliquait mardi après -midi Yoann Delmeire, responsable de la formation des arbitres, à la sortie d'une réunion avec Amador Carreras la Ligue d'Aquitaine."Ce n'est pas une grève, mais une manifestation positive pour la défense des intérêts du football" a indiqué M. Delmeire, lui-même bousculé par des joueurs de Sabatié Libourne ce week-end, dans un match de foot entreprise, l'ex corpo!

 Bagarres générales

Ce sont les deux bagarres générales après le match de moins de 17 ans, niveau PH, et les insultes, menaces et violences envers l'arbitre de la rencontre, qui ont déclenché ce mouvement "issu de la base arbitrale" précisait M. Delmeire, alors que les dirigeants du Disctrict de Bordeaux, par son président Pierre Souababère, l'Union des arbitres et le président de la commission d'arbitrage, appelaient tous les arbitres « à ne pas se rendre sur le terrain ce week-end (…) La sécurité et l'intégrité physique des arbitres ne semblant plus assurées sur l'ensemble de nos terrains. »

Il est possible que les arbitres de Ligue, qui ne dépendent pas des districts, rejoignent le mouvement. Ce qui affecteraient deux rencontres importantes en DH, le choc Lormont – Marmande, deux clubs en lice pour la montée, et le derby Libourne – Saint-Emilion. « Même des matches de ce niveau peuvent être arbitrés par des bénévoles » indiquait M. Delmeire.
Le week-end des 11 et 12 avril, les arbitres reprendront le sifflet mais porteront un tee-shirt qui résume tout : « Arbitres agressés, football en danger ».

Source : SUD-OUEST




lundi, mars 23, 2015

DISTRICT DU LOT-ET-GARONNE : Insultes, Coup de tête à arbitre et bagarre générale...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 23/03/2015 - Au coup de sifflet final, bagarre générale sur le terrain, injures et menaces à l'égard de l'arbitre, et nouvelle bagarre générale au retour aux vestiaires : le match Nérac - Coq Rouges de Bordeaux en moins de 17 ans en PH a dégénéré ainsi dimanche, amenant les gendarmes à intervenir.

L'arbitre a porté plainte pour violences et insultes, le président du Disctrict de Lot-et-Garonne a signalé ces faits par "une déclaration à la Préfecture, comme je le fais toujours dans ces cas-là." Le président des Coqs Rouges, annonçait  "des sanctions internes, bien sûr, même si Nérac a sa part de responsabilité."

Le ras-le-bol des arbitres

Mais c'est visiblement dans le milieu arbitral que ce nouvel épisode de violence, après ceux du match Marmande - Pessac Alouette mi-février a suscité des réactions encore plus vives. Les arbitres encadrants du District de Gironde se sont réunis lundi en fin d'après-midi pour évoquer le match de Nérac, le contexte général et étudier une réaction pour "obtenir des mesures restaurant notre sécurité et faire en sorte qu'arbitrer reste un plaisir" disait l'un d'eux.

Selon Yoan Delmeire, responsable de la formation des arbitres du District de Gironde, "la réunion de lundi devrait être suivie d'autres réunions d'arbitres mardi dans les districts de la Ligue d'Aquitaine pour étudier un mouvement de grève à partir du week-end prochain." Nous n'avons pas eu confirmation lundi de telles réunions dans les districts de Lot-et-Garonne et de Dordogne.

    "Une véritable furie s'est déclenchée, je n'avais jamais vu ça"


Les incidents de Nérac sont impressionnants. Selon l'arbitre du match "le match avait été tendu, avec beaucoup de fautes. Les Coqs Rouges menaient 1-0, j'ai sifflé deux coups-francs sur lesquels Nérac a marqué, pour gagner 2-1. Sur le coup, les joueurs ont contesté, sans excès. Mais au coup de sifflet final, une véritable furie s'est déclenchée, je n'avais jamais vu ça.

"Les joueurs se sont bagarrés sur le terrain, cinq joueurs des Coqs Rouges m'ont entouré, insulté, ont proféré des menaces de mort. L'un d'eux s'est approché de moi, a collé son front contre le mien, pendant cinq secondes, puis m'a donné un coup de tête. Alors, je me suis enfui dans le vestiaire, et j'ai demandé au club de Nérac d'appeler les gendarmes"

Bagarre générale dans le vestiaire

Devant les vestiaires, la bagarre générale a continué. Le président des Coqs Rouges, Henry Brives, au terme d'une réunion avec ses éducateurs, déclarait lundi que "nos joueurs ont des torts, j'ai des noms, des sanctions internes seront prises. Mais Nérac a des torts aussi  : à leur retour aux vestiaires, nos joueurs, âgés de 16 ans, étaient attendus par les 18 ans et les parents de Nérac, et ils ont été frappés."

Il dément par ailleurs que l'un de ses joueurs ait frappé l'arbitre, sur le foi du témoignage des éducateurs de son club présents sur les lieux. L'entraîneur des Coqs Rouges avait d'ailleurs nié aussi, sur place, devant les gendarmes. L'arbitre, âgé de 21 ans, qui a sept ans d'expérience, a quand même éprouvé le besoin de se réfugier et de solliciter les forces de l'ordre. Il maintien bien sûr ses déclarations.

"Les éducateurs, les entraîneurs, les parents, n'interviennent pas quand les arbitres se font insulter ou bousculer"

Au-delà de ces faits, la répétition des incidents provoque le ras-le-bol des arbitres. "ils sont de plus en plus fréquents depuis quelques mois, et ils touchent de nouvelles catégories de joueurs, expliquait un arbitre. Auparavant, il y en avait quelques uns chez les seniors, dans les niveaux les moins élevés. Les divisions supérieures sont touchées désormais, comme le montre le match Marmande - Pessac en DHR,  et les jeunes. Ce qui est inquiétant aussi, c'est que les éducateurs, les entraîneurs, les parents, n'interviennent pas quand les arbitres se font insulter ou bousculer."

Marmande - Pessac : le joueur interdit de stade pour six mois

À la suite de la violente bagarre qui a éclaté le 15 février dernier lors de la rencontre de football entre les équipes réserve de Marmande et de Pessac-Alouette, un joueur girondin avait été placé en garde à vue à la gendarmerie de Marmande.

Au vu du rapport des gendarmes, Michel Delpuech, préfet de Gironde et de la région Aquitaine, a signé en milieu de semaine dernière un arrêté d’interdiction de stade pour six mois à l’encontre de ce joueur de 37 ans. Il ne pourra participer à aucune rencontre de son club, à domicile comme en déplacement et devra pointer au commissariat de Pessac à l’heure des matchs.

Source : SUD-OUEST




mercredi, février 25, 2015

DISTRICT GIRONDE ATLANTIQUE : Un Président bien décidé à faire le ménage ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 25/02/2015 -  «A la suite des nombreux incidents qui se sont produits sur des rencontres au cours des mois écoulés, et notamment ce week-end, le District Gironde Atlantique Football a décidé de convoquer tous les présidents et présidentes de clubs à une réunion ce jeudi 26 février. » Serge Dehée, le patron du DGA Football, a l'intention de taper du poing sur la table et de faire passer des messages.

Trois matchs arrêtés

Dimanche dernier, trois matchs ont été arrêtés pour des faits de violences sur les terrains et aux abords : Saint-Estèphe-Temple-Porge. Salles-Audenge. Belin-Beliet-Cussac-Fort-Médoc.

À Saint-Estèphe (2e serie de district), les gendarmes ont même été appelés pour calmer le jeu. À la 89e minute, le ton est monté entre un joueur de l'équipe locale, qui venait de se faire exclure par l'arbitre, et des supporters de l'entente Le Temple-Le Porge. La bagarre n'a pas tardé à suivre.

Dans cette confusion, une version diffère sur un couteau qui aurait été sorti par un jeune supporter de l'équipe Le Temple-Le Porge. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. L'enquête permettra d'en savoir davantage. Les présidents de ces deux clubs, Nicolas Miquau et Bertrand Segonnes, disent regretter cette situation, « d'autant plus que le match, dans son ensemble, s'était parfaitement déroulé ». Mais il aura fallu que cela dérape à la dernière minute. Bref, la violence était encore au rendez-vous au cours d'une rencontre sportive. C'est ce que dénonce d'une façon plus générale Serge Dehée.

 « Faire le ménage ! »

« Les clubs doivent faire le ménage. Un ou deux joueurs violents finissent par vous tuer un club. L'encadrement doit faire le nécessaire pour que cela cesse. Nous n'avons jamais eu autant de faits de violence recensés que depuis cette saison. Les arbitres n'en peuvent plus ! », relaie aujourd'hui le président du District. Lequel estime aussi « que l'on retrouve un certain malaise sociétal sur les terrains. On ne respecte plus les règles, la tension est permanente ».

Le président dit regretter dans le même temps que la Commission nationale de l'informatique et des libertés « n'autorise plus la communication des peines infligées aux joueurs sanctionnés par les commissions de discipline ». De poursuivre : « Pour nous, c'est un vrai handicap », lance t-il.
Des sanctions à venir

Enfin, Serge Déhée revient sur les incidents survenus au mois de décembre dernier, lors du match Hourtin/Naujac-Saint-Estèphe. L'arbitre de la rencontre avait été violenté par deux joueurs de Saint-Estèphe.

« Le club a demandé un report. La décision de la commission de discipline sera rendue le 4 mars. Nous ne laissons rien passer. Il faut que le message soit entendu », de redire le président.







dimanche, février 22, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : Interview du Président de CRA, Claude BARRIERE...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 22/02/2015 - Interview de Claude Barrière, président de la Commission Régionale d’Arbitrage d’aquitaine

Claude Barrière est président depuis 2008 de la Commission Régionale d’Arbitrage de la ligue Aquitaine de Football. Suite à l’agression grave d’un arbitre le Week-end dernier sur un match de Division Honneur Régional, Claude Barrière nous a accordé une interview pour nous livrer ses impressions.

Présentez nous votre parcours.

Retraité de l’aéronautique j’ai débuté l’arbitrage en 1977 que je n’ai plus quitté à ce jour. J’ai commencé par la fonction d’arbitre, en suite membre de commission à la CDA de Bordeaux et en 1995 à la CRA où j’ai occupé diverses fonctions, dont Président depuis 2008. Depuis 1998 membre de la commission fédérale féminine d’arbitrage à la FFF et Elu au comité directeur de ligue depuis 2012. Soit 38 années au service de l’arbitrage. Mais pour ne pas m’ennuyer je suis également élu conseiller municipal dans une commune de 6000 habitants où j’attaque mon 3éme mandat soit 14 ans à ce jour.


Vous avez réagi cette semaine dans les médias à l’agression dramatique d’un jeune arbitre de 20 ans sur un match de DHR. Comment vivez-vous ce qui s’est passé ?

Pour ma part très mal, je n’ai pas bien dormi ces quelques jours en me posant la question comment peut-on arriver à une telle situation pour un match de football amateur. Je pense que cette agression est dramatique pour ce jeune arbitre et ses assesseurs mais pas seulement. Il est également pour les clubs, les joueurs, les supporters, pour le football et le sport en général. Il va certainement nous rendre la tâche plus difficile dans le recrutement et dans la fidélisation de ces jeunes arbitres qui sont l’avenir de notre sport.




Pensez-vous que le football est plus propice à ce genre d’événement dramatique que les autres sports ?

Certainement que non mais plus médiatisé, plus « vendeur » ce qui le rend plus vulnérable. Il ne faut pas oublier que le football a le plus grand nombre de licenciés et de rencontres que les autres sports. Avec  2 035 000 licenciés soit plus que les licences cumulées des deux autres plus grandes fédérations françaises, le tennis et l’équitation. Egalement 32000 matchs de football sont organisés chaque week-end en France, soit plus d’1,4 millions de matchs par an.


Comment pensez-vous que ce genre d’agression pourrait être évité ?

Sandra RENON notre CTRA (Commission technique régional d’arbitrage) ne cesse de répéter lors de réunion que pour combattre cette violence, il faut passer par une formation à la base, par exemple :

    Sensibilisation à l’arbitrage à intégrer dans le parcours de formation du jeune joueur. En France, le foot est le seul sport collectif où on ne le fait pas. L’arbitrage et la pratique sont séparés. D’où une méconnaissance de la fonction et peut-être une mauvaise image et un fossé qui se créent. Cela permettrait une sensibilisation, une meilleure connaissance des lois et de la fonction, plus de respect et peut-être des vocations donc plus d’arbitres et peut-être des meilleurs arbitres.
    Le recrutement de l’arbitre qui est une obligation pour le club qui entraine inévitablement dans certain cas un arbitre forcé à prendre cette fonction pour que le club soit en règle avec le statut.
    Un exemple l’école d’arbitrage de Mérignac où les jeunes arbitres évoluent avec les joueurs 3 saisons qui est la durée de leur cursus scolaire. Quand on se parle on peut arriver à se comprendre.  Ces jeunes jouent au foot ensemble et  chacun peut mesurer les difficultés du rôle de l’arbitre et du joueur. Ce qui permet de vérifier la véracité de cette phrase « On n’a pas le même maillot, mais on a la même passion »
    Organisation de réunions et d’échanges avec les éducateurs de clubs.
    Un module arbitrage mis en place dans la nouvelle architecture de formation des Educateurs depuis la saison dernière, qui permet de parfaire leurs connaissances des lois du jeu (de se rendre compte, selon eux, qu’en fait ils « ne les connaissent pas »), de les sensibiliser à la fonction et de mener ensuite des actions dans leurs clubs auprès des autres éducateurs, des joueurs, des parents avec l’aide des arbitres du club et du référent arbitre.
    Développer plus le « Référent arbitre« .
    Une plus grande implication des arbitres dans leur club.

Comment voyez-vous les suites de cette « affaire » au niveau du terrain ?

J’espère de tout cœur que cette affaire est un cas isolé et que chacun reprendra ses esprits pour que le football reste un moment de plaisir. On ne pourra pas supporter un nouvel incident de cette gravité sans une réaction des arbitres.


Pensez-vous que la fonction d’arbitre de football puisse encore attirer les jeunes ?


Cela devient de plus en plus difficile et ce n’est pas avec ce genre d’événement que ça va s’arranger. Même certains de nos plus expérimentés commencent à douter, jusqu’à demander pour certains une pause pour souffler 1 mois, ça doit nous faire réfléchir ! Le week-end dernier un arbitre m’a appelé et m’a dit « j’ai eu peur » cette phrase m’a fait froid dans le dos.


Avez-vous des échanges avec des instances arbitrales d’autres sports ?

Effectivement, cela nous arrive lors de certaines actions avec l’AFCAM notamment ou les Journées Nationales de l’Arbitrage - La Poste. Même si nos activités sont différentes, on se rend compte que souvent nous rencontrons les mêmes difficultés.


Globalement, quel est votre regard sur l’arbitrage actuellement dans l’ensemble des sports ?

A l’image de la société, les gens manquent de repères. On dirait qu’ils viennent se défouler sur les terrains ou dans les tribunes après une semaine difficile. Il faut réussir à réinstaurer du respect et un dialogue. Aller pratiquer une activité annexe, un loisir, une passion et se dire « la prochaine fois ce sera peut-être moi », se faire frapper pour une décision… est-ce ça le sport et l’arbitrage ?
Source : TOUS ARBITRES






mardi, février 17, 2015

LIGUE D'AQUITAINE : La Ligue durçit le ton et les sanctions...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 17/02/2015 - Les incidents survenus lors du match de football entre l'équipe réserve de Marmande et celle de Pessac Alouette dimanche dernier ne resteront pas sans lendemains. Silencieuse depuis les évènements, la Ligue d'Aquitaine a réagi, mardi après-midi, via un communiqué diffusé sur son site internet.

COMMUNIQUE

Communiqué suite aux incidents survenus lors du match F.C. Marmande 47 2- Pessac Alouette

Suite aux incidents survenus ce dimanche 15 février lors du match de D.H.R entre la réserve du F.C. Marmande 47 et Pessac Alouette, Amador Carreras, Président de la Ligue, souhaite vous faire part du communiqué suivant. Merci d'en prendre connaissance.

Le Président de la Ligue de Football d'Aquitaine, Amador Carreras, condamne fermement les actes de violences envers les officiels et les spectateurs qui ont eu lieu ce dimanche 15 février 2015 lors de la rencontre opposant l'équipe réserve du F.C. Marmande 47 à Pessac Alouette dans le cadre du championnat de Division d'Honneur Régionale et tient à préciser que la Ligue de Football d'Aquitaine n'acceptera pas que sur son territoire de tels événements aient lieu et rappelle également que la violence sous toutes ses formes n'a pas sa place dans notre discipline.

Le Comité de Direction de la Ligue se réserve le droit de demander à la Commission Régionale de Discipline de prendre les mesures nécessaires ; et ce dans le cadre de la proposition votée à plus de 90% des voix lors de l'Assemblée Générale qui a eu lieu le 23 novembre 2013 à Marcheprime qui prévoit que « Conformément aux dispositions de l'annexe 2 des Règlements Généraux de la F.F.F. – Règlement disciplinaire et barème des sanctions de référence pour comportement antisportif – après étude et analyse de la situation, le Comité de Direction de la Ligue pourra être amené à demander à la Commission Régionale de Discipline d'aggraver le barème des sanctions prises par ladite Commission en précisant le domaine d'application de cette mesure. Cette décision sera prise par le Comité de Direction et portée à la connaissance des clubs avant sa prise d'effet. Les Présidents des 8 Districts seront systématiquement sollicités pour prendre la même mesure dans leur champ de compétence. »

La Ligue de Football d'Aquitaine et son Président tiennent à rappeler leur volonté quant à la mise en place d'actions auprès des clubs afin que les officiels soient considérés au même titre que les joueurs, et puissent eux-aussi bénéficier du respect le plus total.

La Ligue de Football d'Aquitaine et son Président rappellent également que rien ne peut expliquer et excuser le fait de porter atteinte délibérément à l'intégrité physique d'un officiel, joueur, bénévole ou encore spectateur.

Enfin, l'ensemble de la Ligue de Football d'Aquitaine tient à apporter tout son soutien aux personnes blessées par ces agressions et leur souhaite un prompt rétablissement.

Le Président de la Ligue de Football d'Aquitaine,

Amador Carreras
 

Les suspensions se compteront en années

En clair : la Ligue veut marquer le coup et les personnes mises en cause risquent fort d'écoper de sanctions plus lourdes que celles prévues initialement par le règlement de la Fédération française qui s'applique dans toutes les Ligues.

Dimanche, à Marmande, le match entre les deux équipes a dégénéré à dix minutes de son terme après un double carton rouge infligé aux Pessacais. Dans la bagarre, qui a débuté sur le terrain et s'est poursuivie dans les tribunes, l'arbitre et six joueurs ont été blessés. Un Pessacais de 37 ans a été placé en garde à vue dimanche avant d'être relâché lundi.

Le barème actuel prévoit entre 2 et 6 ans de suspension ferme pour un joueur reconnu coupable de brutalités envers un arbitre, peine variable si les coups portés occasionnent une ITT. À ces sanctions sportives s'ajouteront les éventuelles condamnations pénales : les deux clubs, ainsi que les arbitres et plusieurs joueurs, ont porté plainte.

L'enquête suit son cours et les gendarmes poursuivent leurs auditions.

Source : SUD-OUEST & LIGUE D'AQUITAINE