Affichage des articles dont le libellé est LIGUE DE CHAMPAGNE-ARDENNE. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est LIGUE DE CHAMPAGNE-ARDENNE. Afficher tous les articles

lundi, septembre 14, 2015

LIGUE DE CHAMPAGNE-ARDENNE : Un match U15 dégénère...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 14/09/2015 - Ce ne sont que des U15 ! Mais, parfois, les nerfs lâchent, et joueurs comme parents dépassent les bornes. Dimanche après-midi, il n’était pas encore 15 h quand une rencontre de DH entre l’Estac et Saint-Martin-sur-le-Pré (bourgade marnaise située à quelques kilomètres de Châlons) a été arrêtée. On jouait la 63ème  minute, le score était encore vierge.

Que s’est-il passé ? Un accrochage comme il s’en passe chaque week-end entre deux joueurs, finalement exclus après coup. Un papa, furieux, et un autre parent, ont sauté la main courante, arraché le maillot du Troyen et l’ont étranglé....

Lire la suite de l'Article sur
http://www.lest-eclair.fr/342703/article/2015-09-14/football/quand-un-match-u15-degenere%E2%80%A6






lundi, août 03, 2015

FFF - Eric POULAT : De Champagne-Ardenne à la Bretagne....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 03/08/2015 - Fidèle au Tournoi Paul-Nicolas, Éric Poulat n'a pas manqué le renouveau du rendez-vous. S'il n'officie plus depuis 2009, l'ancien arbitre international demeure un observateur privilégié au sein de la Direction technique de l'Arbitrage.

Que devenez-vous ? Dans quinze jours, je prends mes nouvelles responsabilités de Conseiller Technique en Arbitrage à la Ligue de Bretagne. Jusqu'à présent, je travaillais avec la Champagne-Ardenne. La ligue de Bretagne présente une configuration plus importante, c'est la troisième au niveau national. C'est un challenge.

Comment jugez-vous l'évolution de l'arbitrage depuis votre arrêt ? La fonction s'est professionnalisée et se veut plus d'exigence en terme de préparation, de stage… Maintenant, l'arbitre sait vendre une décision, la justifier, l'expliquer. Il est devenu un communicant. Il n'est plus un simple législateur. Je pense qu'il n'est plus perçu comme celui qui est dans sa Tour d'Ivoire.

Malgré tout, l'arbitrage français reste très décrié, notamment du fait de son absence dans les grandes compétitions. ( Il acquiesce de la tête). On sait qu'on a été au creux de la vague. Un problème générationnel, comme cela arrive aux clubs avec les joueurs… Durant quelques années, on n'a pas eu la matière première pour travailler. Il y a dix ans, on avait des arbitres qui appartenait à la top liste de la FIFA. Clément Turpin (CTR de la Ligue de Bourgogne) a intégré l'élite en juillet. Et Rudy Buquet n'en est pas très loin.

De toute façon, même si l'arbitrage est bon, il est coutumier de le critiquer… On ne peut pas passer outre ( il lève les bras, amusé). On connaît tous l'ingratitude de la fonction. On trouvera toujours une excuse à un mauvais recrutement, à un coaching médiocre, à un penalty manqué… Mais pas à un arbitre qui prend cinquante décisions sur un match et commet deux erreurs. C'est ainsi… Il existe un manque de recul par rapport à tout ça, mais l'arbitrage l'a intégré depuis un moment.

« "Que fait ce guignol ?" »


L'intérêt du quatrième arbitre, positionne derrière le but, est mal perçu. Pour ne pas dire incompris… De l'extérieur, je peux le comprendre, on se dit : "Que fait ce guignol ? A quoi, il sert ? Il n'a rien à signaler, n'a ni drapeau, ni sifflet…" C'est une erreur de le penser. Son rôle est de communiquer par le biais du micro et de l'oreillette. Il a une vision globale, donne des consignes sur des choses que les autres arbitres ne voient pas forcément.

On ne peut pas parler arbitrage sans évoquer l'éternel débat sur la vidéo. Oui, ça évolue. La goal line technology arrive et permettra de savoir si le ballon a bien franchi la ligne de but. La saison dernière, on a été confronté à une ou deux polémiques…. Ce n'est donc pas ce qui va changer l'arbitrage. Après, entre le football qui va de plus en plus vite, les joueurs parfois tricheurs, manipulateurs, il ne faut pas se tromper. Si vidéo il y a, les arbitres doivent garder leur pouvoir discrétionnaire. Comme au rugby. 

Source : LE JOURNAL DU CENTRE






lundi, juin 22, 2015

LIGUE DE CHAMPAGNE-ARDENNE : La formation au service de l'arbitrage....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 22/06/2015 - L'ancien arbitre international français, Eric Poulat, dispense des formations d’arbitrage en Champagne-Ardenne depuis 3 ans. Eric Poulat, c'est 31 saisons d'arbitrage, plus de 1000 matches officiés, 15 saisons en pro, 300 matches de Ligue 1, 100 matches de Ligue 2 et entre 60 et 70 rencontres internationales.

Eric Poulat dispense ces stages en collaboration avec le CSSA qui a accueilli le stage (grâce au référent en arbitrage du club, Jean-Marie Marette) et un jeune arbitre en devenir, Renaud Potier, 25 ans, arbitre fédéral 4 (officie en CFA et CFA-2), promis à un brillant avenir dans l'arbitrage. L'ex-arbitre international juge l'arbitrage français d'aujourd'hui et nous parle de ces stages d'arbitrage. Ecoutez Eric Poulat pour Radio 8...

Le stage a permis de former 7 nouveaux arbitres ardennais. Renaud Potier, arbitre fédéral 4, a lui pu valider sa partie « formation » nécessaire pour sa progression dans l'arbitrage français. Il nous détaille son parcours, écoutez Renaud Potier pour Radio 8...

Ecoutez les interviews sur le site de RADIO 8







mercredi, avril 29, 2015

LIGUE DE CHAMPAGNE-ARDENNE : Antoine LAMOUR...quand tu nous tiens !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 29/04/2015 - Pas une semaine sans que l'arbitrage ne soit pointé du doigt en France. Pourtant, des jeunes comme Antoine, 19 ans, grimpent les échelons fédéraux avec un jour, l'objectif d'arbitrer en Ligue 1.

Découverte

«Quand tu parles de l’arbitrage à un footballeur, pour lui, on est des charlots, on passe pour des clowns. Et quand tu dis à quelqu’un que tu es arbitre, il rigole !» La France compte 23 365 arbitres, toutes divisions confondues, selon la Fédération française de football. Chaque week-end, de la Ligue 1 aux petites sections de district, ils prennent leur sifflet pour assouvir leur passion. Car oui, être arbitre est une passion.

Antoine, 19 ans, arbitre de la Ligue Champagne-Ardenne a fait le choix, il y a cinq ans, de devenir arbitre. Une fonction qu’il a découverte et qu’il a commencé à apprécier lors du tournoi annuel de son petit club de Muizon, à quelques kilomètres de Reims, dans la Marne. «J’ai joué arrière gauche jusque 16 ans. Je jouais le samedi et j’arbitrais le dimanche. Mais ensuite, quand tu es arbitre et que tu arrives au niveau Ligue, on te fait choisir entre jouer ou arbitrer. Je n’évoluais pas à un super niveau alors j’ai décidé de me consacrer pleinement à l’arbitrage.»

Des circulaires jusqu'au Stade de France, un long périple

«Tu penses avoir fait un bon match, tu attends ses commentaires, et, parfois, le mec te passe un savon, c'est brutal»

Le début d’une grande aventure car on ne devient pas si facilement arbitre. «Tu démarres par six mois de cours où tu as un tas de circulaires à apprendre, un peu comme en droit. Ensuite, tu peux prétendre passer le concours théorique. Là, on te pose vingt questions sur les lois du jeu. Après, tu as la pratique avec une observation et tu es nommé jeune arbitre stagiaire.» Au fur et à mesure, des tests et encore des tests à effectuer pour gravir les échelons, jusqu’à arriver au concours JAF, jeune arbitre de la fédération, le graal.
«C’est le plus haut niveau où tu peux être en arbitrage jeune. Tu peux arbitrer des compétitions de U17 et U19 nationaux et la Gambardella. L’objectif : c’est de siffler la finale de la Gambardella au Stade de France.»



Un concours qu’Antoine a récemment obtenu après un concours écrit assez poussé : au menu, des dissertations sur l’arbitrage en général et sur les lois du jeu. «On te demande, par exemple, s’il serait utile de mettre l’arbitrage vidéo ou de détailler ce que tu sais de la surface de réparation.»

Et la Ligue 1 est encore loin ! S’il suit le parcours d’un Clément Turpin, arrivé très jeune dans le monde professionnel, Antoine a encore au moins six saisons à effectuer. Le prochain concours est dans trois ans pour pouvoir diriger des rencontres de CFA ou de CFA2. Ensuite, chaque année, c’est un classement qui définira qui monte, qui descend ou qui reste dans sa division. «Franchement oui, c’est vraiment long. Tu es impatient !» Il faut savoir accepter la critique des observateurs qui viennent vous évaluer. «Tu penses avoir fait un bon match, tu attends ses commentaires, et, parfois, le mec te passe un savon, c’est brutal. Après, le retour chez soi est difficile.»

«Ça devient comme une drogue»

Mais qu’est-ce qui motive alors ce jeune arbitre, désireux de faire une carrière de gendarme, mais qui a décidé de suivre des études de Staps afin d’avoir plus de chance de percer dans l’arbitrage ? «Quand tu as un arbitre de L1 qui te raconte ses expériences, ça te met l’eau à la bouche. J’ai commencé à un bas niveau, je n’aurais jamais cru faire tout ce que j’ai fait, je suis allé arbitrer une finale à Clairefontaine. Tu y prends goût ! Ça devient comme une drogue, tu as toujours envie d’aller chercher plus haut. Je suis arbitre, je n’ai rien à gagner dans un match, mais j’ai l’esprit très compétitif.»

Son mental a dû l’aider. On ne se le cachera pas, diriger une rencontre en amateur n’est pas des plus simples. Entre les tacles sur le terrain, un entraîneur agité sur le banc et des supporters jamais avares d’un petit mot doux, il doit avoir les nerfs solides. «Les insultes, oui, c’est fréquent. Mais ce sont surtout les spectateurs, les parents. Tu fais abstraction parce qu’ils ne sont pas sur le terrain. Ça ne met arrivé qu’une seule fois de me faire insulter par un joueur. Au début, c’est très dur, ça peut très vite faire sortir certains arbitres de leur match. Je ne suis pas un expert de l’arbitrage, mais j’arrive à rester concentré.» Mais depuis cinq ans qu’il foule les pelouses de sa région, Antoine n’a jamais pensé à arrêter. «Quand tu commences en district, c’est le bordel, les matches sont assez hachés donc il y a beaucoup de travail. Il y a énormément d’arbitres qui ont passé le concours, qui ont fait un ou deux ans et qui ont arrêté lorsqu’ils se sont rendus compte de la pression que c’est. Aujourd’hui, il manque beaucoup d’arbitres, notamment au niveau district. Parfois, en région parisienne, le climat pèse tellement… Les entraîneurs sont capables de te mettre dans des situations critiques. Quand tu es arbitre, il faut accepter les remarques et ne pas être trop sûr de soi. Le mental est très important. L’arbitre reste un bouc émissaire.»


À la recherche d'une crédibilité

Et ce ne sont pas les Ennjimi, Buquet, Turpin ou Varela qui diront le contraire. Mais pour notre jeune arbitre, pas grand monde ne les aide aujourd’hui. «Les gens ne retiennent que les erreurs. On ne dit jamais qu’un arbitre a fait un bon match. Les médias sont là pour s’en occuper. Regardez au Canal Football club, (Pierre) Ménès s’en charge. J’ai déjà rencontré Saïd Ennjimi, Amaury Delerue ou Anthony Gautier, ils savent qu’ils vont en prendre pour leur grade.» De là à ce que ces hommes en noir se remettent plus souvent en question, pas tellement. «Turpin la fait cette année quand il a envoyé une lettre pour s’excuser de son carton rouge à Imbula contre le PSG, se souvient Antoine. Mais ils ne peuvent pas faire ça à chaque fois, sinon ils ne sont plus crédibles. Il faut savoir accepter l’erreur.»

Pour ça, la goal line technology devrait donner un coup de pouce aux arbitres français à la rentrée. «J’étais plutôt pour mais je ne suis pas du tout favorable à l’arbitrage vidéo. Ça remet en cause l’arbitre, il est déresponsabilisé.» Entre ce climat pesant et l’adrénaline d’une rencontre sifflet en bouche, Antoine a choisi. Il fera tout son possible pour arriver chez les pros et pourquoi pas un jour, arbitrer en Ligue 1, en Ligue des champions, voire en Coupe du monde. Et ne plus passer pour un charlot.

Source : FRANCE-FOOTBALL








vendredi, novembre 07, 2014

LIGUE DE CHAMPAGNE-ARDENNE : En passant par la lorraine... avec mes crampons !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Le samedi 25 octobre, au moment où le Troyen Henri Bienvenu Ntsama marquait le but de la victoire contre le leader Dijon, un trio d’arbitres champardennais prenait l’autoroute à Saint-Thibault, direction la Moselle, pour aller diriger la rencontre de Division d’honneur de la Ligue de Lorraine Veymerange-Saint-Dié, sur le terrain de Thionville, à 20 heures.




L’arbitre central, François Salingue (Aubois), et ses assistants, Baptiste Janniot(Haut-Marnais) et Pascal Dalla Pozza (Aubois) étaient ravis d’avoir été désignés sur ce match lorrain. Ils ont été accueillis à leur arrivée par un délégué officiel de la Ligue, Marc Weitten (en Champagne-Ardenne, il n’y a plus de délégués sur lesmatches de ce niveau), et par le vice-président du club local, par ailleurs référent arbitre, Jean-Gabriel Léonard.
C’était la première fois que le trio arbitrait à Thionville.La rencontre entre les Mosellans et les Vosgiens n’a pas été de tout repos pour les hommes en jaune et noir. Des sanctions administratives ont été adressées de part et d’autre et à bon escient. Toutefois, même si le jeu était un peu dur, on a assisté à un match d’un bon niveau. Comme il s’en joue régulièrement en Lorraine... C’est l’équipe de Veymerange qui est sortie vainqueur des Vosgiens, 1-0.



A la fin de la partie, les arbitres ont eu le plaisir de recevoir lavisite d’un collègue, Thomas Léonard, arbitre fédéral 2. La veille, le Thionvillois était allé arbitrer la rencontre Sochaux-Stade Lavallois. Thomas Léonard a fait un débriefing de la prestation arbitrale des Champardennais. Le négatif et le positif ont été abordés avec beaucoup de pédagogie. Ensuite toutle monde est allé boire le verre de l’amitié sportive offert par le CS Veymerange.

Source : DISTRICT DE L'AUBE