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mardi, octobre 24, 2017

FIFA - INDIA2017 - Massimo BUSACCA : La présence d'arbitres féminines constitue un grand pas en avant...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 24/10/2017 - La Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Inde 2017 entre dans sa dernière ligne droite : 48 des 52 affiches au programme ont déjà été disputées. Désormais, seuls le Brésil, l'Angleterre, le Mali et l'Espagne peuvent encore espérer soulever le trophée. Mais les joueurs ne sont pas les seuls à préparer activement ces ultimes échéances ; les arbitres aussi travaillent d'arrache-pied.

"Nous sommes très satisfaits des récentes performances. Nous espérons que la tendance va se confirmer lors des prochains matches. Nous sommes également ravis de voir qu'aucune blessure n'est à déplorer parmi l'ensemble des membres du corps arbitral", résume Massimo Busacca, responsable de l'arbitrage de la FIFA, le 23 octobre à Calcutta.

"Toutefois, ces excellentes nouvelles ne doivent rien à la chance. Ils sont le résultat de l'entraînement que nous effectuons au quotidien depuis trois semaines. Le jeu est particulièrement rapide dans ce tournoi, en raison de la présence de footballeurs de très haut niveau. Les arbitres doivent donc être en mesure de suivre le rythme. Mais ce n'est pas tout. Il ne suffit pas de courir vite. Il faut aussi procéder à une analyse tactique, afin de bien comprendre les équipes auxquelles nous avons affaire. Les arbitres doivent avoir une idée de ce qui se passe avant même que la balle arrive à destination. Mais malgré cela, je le dis souvent : 'Les erreurs, ça arrive. Ça prouve que nous sommes humains'."

La dernière journée de la phase de groupes a, par ailleurs, été l'occasion d'un événement marquant. En effet, la Suissesse Esther Staubli est devenue la première femme en noir à officier durant Inde 2017 à l'occasion du mach entre le Japon et la Nouvelle-Calédonie.

Les arbitres féminines de cette Coupe du Monde FIFA U17 en Inde

"Depuis que j'ai rejoint la FIFA en 2011, j'ai toujours dit qu'il fallait collaborer et partager nos idées. Les arbitres féminines ont énormément progressé. Toutefois, l'expérience leur fait parfois défaut, ce qui est bien naturel. Je crois que leur présence ici constitue un grand pas en avant. Nous avons ouvert une porte. Nous avons fait passer un message en Inde. Je pense que cette expérience sera profitable à tout le monde. Il faut maintenant donner un maximum de chances à nos collègues féminines de continuer à avancer."

Busacca à propos de...

... l'Inde en tant que pays hôte :
"Je n'avais encore jamais vu autant de monde dans les stades pour la Coupe du Monde U-17. C'est formidable. L'Inde se passionne aussi pour le football et pas uniquement pour le cricket. L'équipe nationale a bien joué, même si les résultats n'ont pas été au rendez-vous. C'est certainement de bon augure pour la suite. En tout cas, le pays a prouvé qu'il était capable d'organiser une Coupe du Monde. Nous remercions l'Inde de son accueil et de nous avons offert ces grands moments de football."

... le niveau de l'arbitrage en Inde :
"Un groupe d'arbitres indiens a passé une semaine avec nous. Ils ont pu se faire une idée de la façon dont nous travaillons. Ils se sont montrés très reconnaissants. À eux maintenant de tirer profit de cette expérience. Ils savent ce qu'ils ont à faire et c'est certainement une grande motivation. Pour le moment, ils manquent peut-être un peu d'expérience, mais ça viendra. Personnellement, je suis convaincu que, d'ici quelques années, un arbitre indien sera en mesure d'officier dans un tournoi FIFA."

Source : FIFA






vendredi, avril 07, 2017

FIFA - Les arbitres retenus pour la COUPE DU MONDE 2018 se préparent à Florence...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , , ,


Publié le 07/04/2017 - Le Centro Tecnico Federale di Coverciano de Florence (Italie) a reçu la visite de quelques-uns des meilleurs arbitres du monde à l’occasion d’un séminaire d’une semaine regroupant les hommes en noir pressentis pour officier pendant la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™.

En tout, 61 arbitres d’élite issus des six confédérations ont rejoint Pierluigi Collina, président de la Commission des Arbitres de la FIFA, et Massimo Busacca, directeur de l’arbitrage de la FIFA, pour un séminaire théorique et pratique auquel les directeurs de l’arbitrage des six confédérations (tous membres de la Commission des Arbitres de la FIFA) ont également pris part. Collina, Busacca et les instructeurs présents avaient pour mission de poursuivre la préparation des officiels à la plus grande et à la plus importante compétition de football, la Coupe du Monde


Les intervenants se sont attardés sur un certain nombre de points importants : protéger les joueurs et l’image du jeu, assurer la cohérence et l’uniformité, lire le jeu d’un point de vue technique et tactique ou encore comprendre les diverses mentalités individuelles et collectives. Pendant toute la semaine, les participants ont visionné des clips tirés de situations réelles. Ils ont aussi pris part à des séances d’entraînement pratiques avec des joueurs. Ces sessions étaient filmées, afin de permettre aux arbitres de recevoir les commentaires en temps réel de leurs instructeurs

"Nous voulons de la cohérence et de l’uniformité dans nos décisions,

c’est très important pour nous"

Massimo Busacca, directeur de l’arbitrage de la FIFA


Le séminaire était divisé en plusieurs parties consacrées aux tests physiques, aux sessions théoriques, à l’arbitrage vidéo et aux séances pratiques avec des joueurs locaux. "Au cours de ce stage, les arbitres ont dû nous prouver qu’ils avaient bien leur place parmi les candidats à une place en Coupe du Monde. Ils vont devoir continuer à nous convaincre au cours des prochains mois", précise Collina. "Ils ont pu travailler différents aspects de leurs performances, notamment lors des sessions pratiques sur le terrain. Toutes ces expériences leur seront utiles lors de leurs prochaines sorties."



L’utilisation des arbitres assistants vidéo (VAR) a été l’un des points cruciaux de ce séminaire. Chaque session théorique devant le tableau noir a donc été suivie d’une séance pratique sur le terrain.

"Les VAR constituent un atout supplémentaire au service des arbitres", explique Busacca. "Le message que nous souhaitions délivrer aux participants était clair : nous voulons des arbitres bien préparés, qui prennent les bonnes décisions. C’était l’objectif de ce séminaire. En cas de problème, les VAR sont là pour les aider. Nous ne voulons pas altérer le rythme du jeu. C’est la raison pour laquelle la première décision et le dernier mot reviendront toujours à l’arbitre. C’est notre philosophie. Ces principes, ainsi que l’application pratique de la technologie, ont été exposés à nos arbitres dans le cadre de notre programme de formation."
"Nous voulons utiliser cette technologie pour trancher des situations claires et non des cas litigieux", ajoute Collina. "Les arbitres doivent conserver leur personnalité. Pour ça, il faut qu’ils puissent prendre la décision immédiatement. Au fil du temps et des séances d’entraînement, durant lesquelles nous reproduisons des situations réelles et utilisons les dernières technologies, l’entente entre les hommes en noir et les VAR ira en s’améliorant.

Prêts pour les prochains rendez-vous...

https://youtu.be/84BFQ1CmySw


Lire la suite de l'Article sur
http://fr.fifa.com/development/news/y=2017/m=4/news=les-arbitres-se-rapprochent-de-la-russie-2878985.html








jeudi, avril 07, 2016

FIFA : Interview de Massimo BUSACCA sur l'Arbitrage Vidéo [AUDIO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 07/04/2016 - Vendredi dernier, la radio lorraine DIRECT FM a enregistré une interview de Massimo BUSACCA, patron de l'arbitrage à la FIFA, qui a évoqué l'arbitrage vidéo et les différentes expérimentations dans les pays européens.

lundi, décembre 07, 2015

FIFA - Massimo BUSSACA : Les hommes et les femmes doivent travailler ensemble....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 07/12/2015 - Massimo Busacca avait une idée précise de ce qu'exigeait la préparation des arbitres de haut niveau lorsqu'il a été nommé à la tête du Département de l'Arbitrage de la FIFA en 2011 : de bons résultats passent par une meilleure compréhension du jeu. Alors qu'un nouveau cycle a démarré jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™ et la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™, il espère désormais pousser sa logique encore plus loin en rapprochant football masculin et football féminin.

"Les hommes et les femmes doivent travailler ensemble, nous sommes convaincus que c'est la bonne approche", confie-t-il. "Le jeu est le même, les décisions qu'ils prennent sont les mêmes. La préparation des arbitres et de leurs assistants doivent donc être la même également. C'est la raison pour laquelle nous présenterons exactement les mêmes informations lors de nos séminaires, à commencer par deux rendez-vous d'importance, pour le haut niveau, en février 2016. Nous organiserons des activités afin d'analyser et de discuter tous ensemble différentes situations, hommes et femmes."

La philosophie de Busacca repose principalement sur l'idée qu'à l'instar des footballeurs, les arbitres doivent se préparer pour chaque match sous tous les angles, y compris tactiquement. "Le football va très vite de nos jours, mais même si vous courez comme Forrest Gump, vous ne pouvez pas être au bon endroit au bon moment si vous ne comprenez pas le jeu", explique-t-il. "Avant chaque match, l'entraîneur informe ses joueurs de la composition de l'équipe adverse, ses caractéristiques…", poursuit-il. "Ce doit être la même chose pour les arbitres : ils doivent savoir si une équipe évolue en 4-3-3 ou en 4-2-3-1, si elle procède en contre-attaque… Vous devez savoir où vous trouver avant même que le ballon arrive. Les arbitres ne sont pas des machines et les erreurs arrivent, mais c'est le meilleur moyen de les minimiser et d'être cohérent dans ses décisions."

Réduire les distances et les limites

Quand bien même il met l'accent sur la théorie et la connaissance du jeu, Busacca n'ignore pas à quel point les exigences sont de plus en plus grandes physiquement pour les arbitres de haut niveau. C'est la raison qui a poussé son département à aménager les tests physiques de la FIFA pour les officiels. "Ce n'est pas un gros changement", souligne l'ancien arbitre international. "Nous travaillons surtout à réduire les distances et les limites. Nous avons davantage besoin d'agilité et d'explosivité. Dans le football moderne, l'effort ne se limite pas à des sprints de 200 m, mais plusieurs sprints de 10, 20 ou 40 m. C'est essentiel. Il y a tellement de contre-attaques rapides que lorsque le ballon est perdu, vous devez être capable de vous rendre le plus rapidement possible vers la surface adverse."

Alors que le jeu est de plus en plus rapide et les attentes de plus en plus fortes, notamment dans le football féminin, Busacca souhaite que l'arbitrage soit à la pointe sur tous les fronts. "J'ai dit aux arbitres, lors de notre dernier débriefing après la Coupe du Monde Féminine au Canada, qu'elles devaient, à ce niveau, se préparer de façon professionnelle et savoir ce qu'elles font. C'est la seule façon de pouvoir assumer ses décisions. On ne peut pas leur faire confiance si ce n'est pas le cas."

Source : FIFA

https://www.youtube.com/watch?v=9B4_u6O3lb4












samedi, mars 28, 2015

FIFA - MALAISIE : Séminaire Arbitrage pour les arbitres malais...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 28/03/2015 - Afin de développer l’arbitrage en Malaisie, le président de la Fédération malaisienne de football (FAM) Son Altesse Royale le Prince Abdullah, également membre de la Commission du Football de la FIFA, a organisé un séminaire national pour les meilleurs arbitres et arbitres assistants dans sa ville, Kuantan.

Cet événement a réuni 21 arbitres et 28 arbitres assistants de la FAM. L’objectif de ce stage était d’améliorer la préparation et la formation des hommes en noir et, plus généralement, de développer l’arbitrage en Malaisie.

Les participants ont suivi des sessions théoriques sur tableau noir, avant de mettre en pratique les notions évoquées en classe sur le terrain. Une grande variété de sujets ont ainsi été abordés, comme la lecture du jeu, le placement, le hors-jeu ou encore le travail en équipe. Responsable du département de l’Arbitrage de la FIFA, Massimo Busacca a insisté sur l’importance de prendre les bonnes décisions pour protéger l’intégrité physique des joueurs. Il a également souligné la nécessité de faire les bons choix dans les situations critiques, rappelant au passage qu’il fallait un bon angle de vue pour évaluer les incidents dans la surface de réparation. Les arbitres ont visionné des images de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ pour débattre de cas particuliers. Ils ont ensuite reçu des conseils pour interpréter correctement ces actions et donner le plus de cohérence et d’uniformité possible à leurs décisions.  




Les invités ont également passé une série d’examens physiques, comme des sprints sur 40 mètres et le test fractionné de haute intensité. Des ateliers pratiques sur le terrain leur ont permis de travailler sur des situations concrètes, avec le concours de joueurs locaux.

Les footballeurs ont réalisé une série d’exercices conçus pour simuler des actions de jeu. Les arbitres et leurs assistants ont ainsi pu recevoir des appréciations en direct sur leur lecture du jeu, leurs déplacements, leur placement, leurs angles de vue et leurs décisions. Les instructeurs sont intervenus immédiatement, afin d’améliorer les performances.

« J’ai été impressionné par leur volonté d’apprendre et leur application », a déclaré Massimo Busacca, responsable du département de l’Arbitrage de la FIFA. « Ils ne voulaient plus quitter le terrain ! Leur modestie et leur détermination à montrer de quoi ils sont capables m’ont impressionné. J’ai vraiment apprécié leur simplicité. »

Le département de l’Arbitrage de la FIFA dresse donc un bilan très positif de l’expérience réalisée en Malaisie à la mi-mars. Cet événement marque incontestablement le début d’une nouvelle ère pour l’arbitrage malaisien. À l’issue des débats, Son Altesse Royale le Prince Abdullah, président de la Fédération malaisienne de football et membre de la Commission du Football de la FIFA, s’est dit encore plus au fait du rôle de l’arbitre. Il envisage donc d’accorder un statut semi-professionnel à certains d’entre eux, afin de leur permettre de poursuivre leur progression. 

« Ce séminaire est une expérience utile pour un pays qui souhaite développer son niveau de jeu et d’arbitrage », note Massimo Busacca. « Nos hôtes étaient très honorés de l’intérêt que la FIFA leur a porté. De notre côté, nous avons été stupéfaits par les progrès réalisés en l’espace de quelques jours. »

Source : FIFA