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dimanche, juillet 16, 2017
mercredi, mars 09, 2016
DISTRICT DE L'AUDE : Rugby à XIII et Football, comparaison et état des lieux...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AFCAM, ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DE L'AUDE, FOOTBALL, JEU A XIII, VOCATION
Publié le 09/03/2016 - Dans le football comme dans le rugby à XIII, on n’a pas le même maillot, mais on à les mêmes tracas. L’arbitre y est devenu denrée rare, du fait du manque d’accompagnement et de passion .
La configuration des deux sports est différente, mais on y constate sensiblement les mêmes carences en termes de dispositifs arbitraux. Le rugby à XIII est un sport très largement amateur, où l’argent ne coule pas à flots. Et même dans l’Aude, où sa place est plus grande qu’ailleurs dans les cœurs, les structures et les volontaires potentiels manquent à l’appel. La faute, selon les arbitres eux-mêmes, à un manque de considération pour cette fonction, sur le plan financier comme moral. Les “hommes en noir” de la planète football sont mieux indemnisés , et les effectifs arbitraux plus étoffés, grâce aux dispositions réglementaires des districts, qui obligent les clubs à se doter d’un certain nombre d’arbitres et de les mettre à disposition. Mais ici aussi, le respect de la fonction est mis à mal.
L’arbitre est devenu le bouc émissaire idéal des aléas sportifs, au point de n’attirer plus qu’un “mercenariat” qui supplante les vocations nobles d’antan. Car, oui, prendre le sifflet peut encore devenir une passion....
Dans le football comme dans le rugby à XIII, on n’a pas le même maillot, mais on à les mêmes tracas. L’arbitre y est devenu denrée rare, du fait du manque d’accompagnement et de passion.
La configuration des deux sports est différente, mais on y constate sensiblement les mêmes carences en termes de dispositifs arbitraux.
Le rugby à XIII est un sport très largement amateur, où l’argent ne coule pas à flots. Et même dans l’Aude, où sa place est plus grande qu’ailleurs dans les cœurs, les structures et les volontaires potentiels manquent à l’appel. La faute, selon les arbitres eux-mêmes, à un manque de considération pour cette fonction, sur le plan financier comme moral.
Les “hommes en noir” de la planète football sont mieux indemnisés, et les effectifs arbitraux plus étoffés, grâce aux dispositions réglementaires des districts, qui obligent les clubs à se doter d’un certain nombre d’arbitres et de les mettre à disposition. Mais ici aussi, le respect de la fonction est mis à mal. L’arbitre est devenu le bouc émissaire idéal des aléas sportifs, au point de n’attirer plus qu’un “mercenariat” qui supplante les vocations nobles d’antan. Car, oui, prendre le sifflet peut encore devenir une passion. Zoom sur un métier sous tensions.
Rugby à XIII : le chef des arbitres audois à la recherche des vocations perdues.
Un homme sillonne depuis plusieurs années les routes et les terrains du département, à la recherche de jeunes volontaires. Richard Frileux, responsable des arbitres de l’Aude et lui-même arbitre depuis 1993 jusqu’au niveau international - il était au sifflet pour le quart de finale Angleterre-Irlande à la coupe du Monde 2004 - consacre aujourd’hui tout son temps à la transmission de sa passion.
« Au début ils se régalent, mais au bout d’un moment, ils en ont marre »
Chaque mois, il réunit la quinzaine d’arbitres audois - « une bande de copains avant tout » - au club house du stade du Moulin de Lézignan pour des réunions d’information et de perfectionnement à la pratique arbitrale. On y croise surtout des joueurs ou anciens joueurs, viscéralement attachés à leur sport. Benjamin Casty, frère du Dragon Catalan Rémi Casty, en fait partie. Financièrement, celui qui exerce en Élite 1 estime qu’il « n’a pas à se plaindre. » Mais lui représente « le haut de la pyramide ». Le problème, selon Richard Frileux, vient des divisions inférieures, qui connaissent un déficit criant d’arbitres : « Ce qui nous manque principalement, ce sont des jeunes bénévoles. La plupart du temps, ils jouent et sont à l’école à côté. Donc on n’arrive pas à trouver du temps pour les entraîner. À une époque, on avait 15 garçons tous les mercredis. » Une époque aujourd’hui révolue…
Dans le football comme dans le rugby à XIII, on n’a pas le même maillot, mais on à les mêmes tracas. L’arbitre y est devenu denrée rare, du fait du manque d’accompagnement et de passion.
La configuration des deux sports est différente, mais on y constate sensiblement les mêmes carences en termes de dispositifs arbitraux.
Le rugby à XIII est un sport très largement amateur, où l’argent ne coule pas à flots. Et même dans l’Aude, où sa place est plus grande qu’ailleurs dans les cœurs, les structures et les volontaires potentiels manquent à l’appel. La faute, selon les arbitres eux-mêmes, à un manque de considération pour cette fonction, sur le plan financier comme moral.
Les “hommes en noir” de la planète football sont mieux indemnisés, et les effectifs arbitraux plus étoffés, grâce aux dispositions réglementaires des districts, qui obligent les clubs à se doter d’un certain nombre d’arbitres et de les mettre à disposition. Mais ici aussi, le respect de la fonction est mis à mal. L’arbitre est devenu le bouc émissaire idéal des aléas sportifs, au point de n’attirer plus qu’un “mercenariat” qui supplante les vocations nobles d’antan. Car, oui, prendre le sifflet peut encore devenir une passion. Zoom sur un métier sous tensions.
Rugby à XIII : le chef des arbitres audois à la recherche des vocations perdues.
Un homme sillonne depuis plusieurs années les routes et les terrains du département, à la recherche de jeunes volontaires. Richard Frileux, responsable des arbitres de l’Aude et lui-même arbitre depuis 1993 jusqu’au niveau international - il était au sifflet pour le quart de finale Angleterre-Irlande à la coupe du Monde 2004 - consacre aujourd’hui tout son temps à la transmission de sa passion.
« Au début ils se régalent, mais au bout d’un moment, ils en ont marre »
Chaque mois, il réunit la quinzaine d’arbitres audois - « une bande de copains avant tout » - au club house du stade du Moulin de Lézignan pour des réunions d’information et de perfectionnement à la pratique arbitrale. On y croise surtout des joueurs ou anciens joueurs, viscéralement attachés à leur sport. Benjamin Casty, frère du Dragon Catalan Rémi Casty, en fait partie. Financièrement, celui qui exerce en Élite 1 estime qu’il « n’a pas à se plaindre. » Mais lui représente « le haut de la pyramide ». Le problème, selon Richard Frileux, vient des divisions inférieures, qui connaissent un déficit criant d’arbitres : « Ce qui nous manque principalement, ce sont des jeunes bénévoles. La plupart du temps, ils jouent et sont à l’école à côté. Donc on n’arrive pas à trouver du temps pour les entraîner. À une époque, on avait 15 garçons tous les mercredis. » Une époque aujourd’hui révolue…
En fait, les arbitres du XIII ont besoin de tout : de temps, mais aussi de matériel, de terrains, de salles de réunion disponibles, et, surtout, d’argent. Car qui dit coup de sifflet dit coup de pouce financier : « Je me bats pour avoir des financements pour les jeunes, plaide Richard Frileux. Ils sont là, pendant six mois ils se régalent, mais au bout d’un moment ils en ont marre », souffle-t-il. Le montant du forfait a été coupé en deux en quelques années, au point d’être insuffisant pour motiver d’éventuels candidats. Même si le responsable reconnaît que l’argent « ne doit pas être le moteur, car tout ça ne peut fonctionner que sur le bénévolat », il aimerait que les instances l’aident à élargir “sa” famille. Car, estime-t-il, « sur le plan des relations humaines, arbitrer c’est énorme. »
Un homme sillonne depuis plusieurs années les routes et les terrains du département, à la recherche de jeunes volontaires. Richard Frileux, responsable des arbitres de l’Aude et lui-même arbitre depuis 1993 jusqu’au niveau international - il était au sifflet pour le quart de finale Angleterre-Irlande à la coupe du Monde 2004 - consacre aujourd’hui tout son temps à la transmission de sa passion.
Chaque mois, il réunit la quinzaine d’arbitres audois - "une bande de copains avant tout" - au club house du stade du Moulin de Lézignan pour des réunions d’information et de perfectionnement à la pratique arbitrale. On y croise surtout des joueurs ou anciens joueurs, viscéralement attachés à leur sport. Benjamin Casty, frère du Dragon Catalan Rémi Casty, en fait partie. Financièrement, celui qui exerce en Élite 1 estime qu’il "n’a pas à se plaindre." Mais lui représente "le haut de la pyramide".
Le problème, selon Richard Frileux, vient des divisions inférieures, qui connaissent un déficit criant d’arbitres : "Ce qui nous manque principalement, ce sont des jeunes bénévoles. La plupart du temps, ils jouent et sont à l’école à côté. Donc on n’arrive pas à trouver du temps pour les entraîner. À une époque, on avait 15 garçons tous les mercredis." Une époque aujourd’hui révolue…
En fait, les arbitres du XIII ont besoin de tout : de temps, mais aussi de matériel, de terrains, de salles de réunion disponibles, et, surtout, d’argent. Car qui dit coup de sifflet dit coup de pouce financier : "Je me bats pour avoir des financements pour les jeunes, plaide Richard Frileux. Ils sont là, pendant six mois ils se régalent, mais au bout d’un moment ils en ont marre", souffle-t-il.
Le montant du forfait a été coupé en deux en quelques années, au point d’être insuffisant pour motiver d’éventuels candidats. Même si le responsable reconnaît que l’argent "ne doit pas être le moteur, car tout ça ne peut fonctionner que sur le bénévolat", il aimerait que les instances l’aident à élargir “sa” famille. Car, estime-t-il, "sur le plan des relations humaines, arbitrer c’est énorme."
Chaque mois, il réunit la quinzaine d’arbitres audois - "une bande de copains avant tout" - au club house du stade du Moulin de Lézignan pour des réunions d’information et de perfectionnement à la pratique arbitrale. On y croise surtout des joueurs ou anciens joueurs, viscéralement attachés à leur sport. Benjamin Casty, frère du Dragon Catalan Rémi Casty, en fait partie. Financièrement, celui qui exerce en Élite 1 estime qu’il "n’a pas à se plaindre." Mais lui représente "le haut de la pyramide".
Le problème, selon Richard Frileux, vient des divisions inférieures, qui connaissent un déficit criant d’arbitres : "Ce qui nous manque principalement, ce sont des jeunes bénévoles. La plupart du temps, ils jouent et sont à l’école à côté. Donc on n’arrive pas à trouver du temps pour les entraîner. À une époque, on avait 15 garçons tous les mercredis." Une époque aujourd’hui révolue…
En fait, les arbitres du XIII ont besoin de tout : de temps, mais aussi de matériel, de terrains, de salles de réunion disponibles, et, surtout, d’argent. Car qui dit coup de sifflet dit coup de pouce financier : "Je me bats pour avoir des financements pour les jeunes, plaide Richard Frileux. Ils sont là, pendant six mois ils se régalent, mais au bout d’un moment ils en ont marre", souffle-t-il.
Le montant du forfait a été coupé en deux en quelques années, au point d’être insuffisant pour motiver d’éventuels candidats. Même si le responsable reconnaît que l’argent "ne doit pas être le moteur, car tout ça ne peut fonctionner que sur le bénévolat", il aimerait que les instances l’aident à élargir “sa” famille. Car, estime-t-il, "sur le plan des relations humaines, arbitrer c’est énorme."
Football : en manque de formation et d’estime, l’arbitre est mal aimé.
Mauvais temps pour les hommes en noir du ballon rond. À l’aube de l’assemblée générale de l’Union nationale des arbitres français (Unaf) de l’Aude, Jean-Pierre Zamo, son président, tempête contre la mésestime dont souffre sa corporation. Et tout le monde en prend pour son grade : "Chaque année, on subit une perte de nos jeunes éléments. Beaucoup d’entre eux sont dégoûtés par le comportement des dirigeants, des parents ou des joueurs", rouspète-t-il.
Premier grief : la dégradation du comportement vis-à-vis des arbitres. Une multiplication de faits de violences, d’insultes et de menaces de mort qui ont conduit ces derniers à multiplier les plaintes et à renforcer leurs liens avec les parquets. "Un arbitre peut se tromper, surtout lorsqu’il est jeune, souffle le président de l’Unaf. Mais au premier match, on lui demande d’être parfait. Je ne vais pas sur le terrain tous les dimanches, malgré ma passion, pour avoir des représailles".
Un phénomène que Jean-Pierre Zamo met sur le compte de la "championnite", et ce quel que soit le niveau de compétition. "Les gens n’admettent pas que les décisions n’aillent pas dans leur sens. Tout est toujours la faute de l’arbitre." Dès lors, le candidat à sa propre réélection veut faire de la défense des arbitres son premier cheval de bataille. "On essaie de faire en sorte que tous les arbitres adhèrent à l’association, ne serait-ce que pour bénéficier de la défense juridique gratuite".
Pourtant, les règlements de la fédération et du district de football obligent les clubs à désigner un certain nombre d’arbitres en leur sein, de manière à assurer “l’armée de réserve” nécessaire. Mais, là aussi, les motifs d’insatisfaction ne manquent pas pour Jean-Pierre Zamo.
Pêle-mêle, il regrette le temps insuffisant de formation et la perte de la "fibre" des arbitres, ainsi que le manque d’implication des clubs. "Ce qui m’intéresserait, c’est que les clubs prennent conscience de l’importance de leurs arbitres, les suivent et les connaissent." De quoi donner du grain à moudre pour son prochain mandat…
Mauvais temps pour les hommes en noir du ballon rond. À l’aube de l’assemblée générale de l’Union nationale des arbitres français (Unaf) de l’Aude, Jean-Pierre Zamo, son président, tempête contre la mésestime dont souffre sa corporation. Et tout le monde en prend pour son grade : "Chaque année, on subit une perte de nos jeunes éléments. Beaucoup d’entre eux sont dégoûtés par le comportement des dirigeants, des parents ou des joueurs", rouspète-t-il.
Premier grief : la dégradation du comportement vis-à-vis des arbitres. Une multiplication de faits de violences, d’insultes et de menaces de mort qui ont conduit ces derniers à multiplier les plaintes et à renforcer leurs liens avec les parquets. "Un arbitre peut se tromper, surtout lorsqu’il est jeune, souffle le président de l’Unaf. Mais au premier match, on lui demande d’être parfait. Je ne vais pas sur le terrain tous les dimanches, malgré ma passion, pour avoir des représailles".
Un phénomène que Jean-Pierre Zamo met sur le compte de la "championnite", et ce quel que soit le niveau de compétition. "Les gens n’admettent pas que les décisions n’aillent pas dans leur sens. Tout est toujours la faute de l’arbitre." Dès lors, le candidat à sa propre réélection veut faire de la défense des arbitres son premier cheval de bataille. "On essaie de faire en sorte que tous les arbitres adhèrent à l’association, ne serait-ce que pour bénéficier de la défense juridique gratuite".
Pourtant, les règlements de la fédération et du district de football obligent les clubs à désigner un certain nombre d’arbitres en leur sein, de manière à assurer “l’armée de réserve” nécessaire. Mais, là aussi, les motifs d’insatisfaction ne manquent pas pour Jean-Pierre Zamo.
Pêle-mêle, il regrette le temps insuffisant de formation et la perte de la "fibre" des arbitres, ainsi que le manque d’implication des clubs. "Ce qui m’intéresserait, c’est que les clubs prennent conscience de l’importance de leurs arbitres, les suivent et les connaissent." De quoi donner du grain à moudre pour son prochain mandat…
Données clés de l’arbitrage audois
Rugby à XIII : un nombre très faible d’arbitres. Tous niveaux confondus, le nombre d’arbitres ne dépasse pas dans le département la quinzaine de bénévoles.
Arbitrer en Élite 1 rapporte 175 € par match. Dans les divisions plus basses, le montant du forfait atteint difficilement quelques dizaines d’euros.
Médaille de bronze pour Benjamin Casty. L’arbitre d’Élite 1 et 2 a été récompensé par l’Association française du corps arbitral multisport (Afcam) pour le rugby à XIII.
170 adhérents à l’Unaf. Le district de l’Aude est celui où le nombre d’adhérents est le plus important, au regard du nombre d’arbitres. Seuls 17 Audois ne sont pas adhérents.
21 dossiers ont été traités en commission de discipline cette saison.
Foot : des indemnités avantageuses. Le forfait proposé dans l’Aude va de 45 € à plus de 80 € par match arbitré, selon le niveau.
Source :
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ci-dessousjeudi, février 18, 2016
LIGUE DE BRETAGNE : Tennis de Table, Zumba et Arbitrage du Football pour Ines GAOUA...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, JEUNE ARBITRE, LIGUE DE BRETAGNE, PORTRAIT, VOCATION
Publié le 18/02/2016 - Inès Gaoua, 18 ans, étudiante en 1ère année GEA (Gestion des entreprises et des administrations) à Rennes, est récemment devenue arbitre officielle à l'OCC football (Olympique club Cesson).
En grande passionnée du ballon rond, Inès Gaoua a élargi sa palette en devenant arbitre officielle. « J'aime beaucoup le football. C'est un sport que je suis dès que je peux. » La jeune femme a un emploi du temps bien chargé.
« Je pratique déjà du tennis de table et de la zumba, je ne pouvais pas me permettre de jouer au foot aussi. » Alors le choix d'arbitrer est apparu naturellement. En formation à l'IUT de Rennes, en 1ère année de gestion des entreprises et administrations, la jeune Cessonnaise assure : « Devenir arbitre permet de progresser sur soi-même. »
En grande passionnée du ballon rond, Inès Gaoua a élargi sa palette en devenant arbitre officielle. « J'aime beaucoup le football. C'est un sport que je suis dès que je peux. » La jeune femme a un emploi du temps bien chargé.
« Je pratique déjà du tennis de table et de la zumba, je ne pouvais pas me permettre de jouer au foot aussi. » Alors le choix d'arbitrer est apparu naturellement. En formation à l'IUT de Rennes, en 1ère année de gestion des entreprises et administrations, la jeune Cessonnaise assure : « Devenir arbitre permet de progresser sur soi-même. »
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ci-dessousmercredi, janvier 07, 2015
LIGUE DU NORD PAS-DE-CALAIS : Christine MEURISSE, Policière et Arbitre...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, COUPE DE FRANCE, FÉMININES, LIGUE DU NORD-PAS DE CALAIS, VOCATION
Publié le 07/01/2015 - Foot : Protection et sécurité, deux mots-clés pour l’arbitre Christine Meurisse
Quand on parle de l’arbitrage, c’est souvent suite à des incidents de jeu, à des erreurs de la part de ceux qu’on appelle « les hommes en noir ». C’est oublier qu’ils peuvent aussi être des femmes et prendre des décisions mal comprises parfois…
Un exemple ? Ce fameux penalty, sifflé par Christine Meurisse ce week-end en trente-deuxième de finale de Coupe de France, qui aurait pu permettre à Compiègne de remettre les pendules à l’heure face à Templemars.
Madame Meurisse, arbitre de Ligue depuis plus de dix ans, a pris la décision en son âme et conscience. « Cela fait partie de ce que l’on appelle les incontournables. La gardienne de Templemars annihile une occasion manifeste de but dans la surface. Il y avait bien penalty et carton rouge. » Une décision mal comprise sur le coup par certains mais reconnue une fois la pression retombée.
Christine Meurisse (Ligue 2) ne peut plus espérer gravir les échelons dans l’arbitrage et n’accédera donc jamais au niveau fédéral. Sa première licence, elle l’a signée lors de la saison 1990-91. Cela fait donc vingt-cinq ans qu’elle arbitre – le plus souvent chez les hommes - avec toujours autant de passion. « J’ai encore cette motivation. J’essaie toujours d’y aller sans a priori. J’ai un (bon) relationnel avec certains entraîneurs. Ils savent jusqu’où ils peuvent aller. Je n’ai jamais de problème pour parler de mes choix. » Peu adepte des cartons, elle préfère faire comprendre ses décisions, les expliquer.
Son métier (elle est capitaine de police) déteint certainement un peu sur sa passion. « Ce sont deux choses très proches l’une de l’autre. Protection et sécurité, c’est indispensable. Les gens le savent et le comprennent. Il y a des choses auxquelles je suis sensible. »
Licenciée à l’AS Vieux Lille, dont le père est un fidèle dirigeant, elle y demeure attachée. « Nous partageons les mêmes valeurs. J’ai l’impression d’avoir fait plein de choses dans ma vie. Quand on a un rêve, il faut aller jusqu’au bout. Cela m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui. » Cet arbitrage dont elle avait besoin, le travail et la vie de famille (elle est mère de deux charmantes petites filles qui sont ses plus fidèles supportrices) lui apportent énormément comme elle le reconnaît volontiers. « Arbitre et mère, c’est indissociable. » Et quand un (une) jeune arbitre lui dit « c’est toi qui m’as donné envie de devenir arbitre », elle est heureuse d’avoir « réussi à créer des vocations ».
Quand on parle de l’arbitrage, c’est souvent suite à des incidents de jeu, à des erreurs de la part de ceux qu’on appelle « les hommes en noir ». C’est oublier qu’ils peuvent aussi être des femmes et prendre des décisions mal comprises parfois…
Un exemple ? Ce fameux penalty, sifflé par Christine Meurisse ce week-end en trente-deuxième de finale de Coupe de France, qui aurait pu permettre à Compiègne de remettre les pendules à l’heure face à Templemars.
Madame Meurisse, arbitre de Ligue depuis plus de dix ans, a pris la décision en son âme et conscience. « Cela fait partie de ce que l’on appelle les incontournables. La gardienne de Templemars annihile une occasion manifeste de but dans la surface. Il y avait bien penalty et carton rouge. » Une décision mal comprise sur le coup par certains mais reconnue une fois la pression retombée.
Christine Meurisse (Ligue 2) ne peut plus espérer gravir les échelons dans l’arbitrage et n’accédera donc jamais au niveau fédéral. Sa première licence, elle l’a signée lors de la saison 1990-91. Cela fait donc vingt-cinq ans qu’elle arbitre – le plus souvent chez les hommes - avec toujours autant de passion. « J’ai encore cette motivation. J’essaie toujours d’y aller sans a priori. J’ai un (bon) relationnel avec certains entraîneurs. Ils savent jusqu’où ils peuvent aller. Je n’ai jamais de problème pour parler de mes choix. » Peu adepte des cartons, elle préfère faire comprendre ses décisions, les expliquer.
Son métier (elle est capitaine de police) déteint certainement un peu sur sa passion. « Ce sont deux choses très proches l’une de l’autre. Protection et sécurité, c’est indispensable. Les gens le savent et le comprennent. Il y a des choses auxquelles je suis sensible. »
Licenciée à l’AS Vieux Lille, dont le père est un fidèle dirigeant, elle y demeure attachée. « Nous partageons les mêmes valeurs. J’ai l’impression d’avoir fait plein de choses dans ma vie. Quand on a un rêve, il faut aller jusqu’au bout. Cela m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui. » Cet arbitrage dont elle avait besoin, le travail et la vie de famille (elle est mère de deux charmantes petites filles qui sont ses plus fidèles supportrices) lui apportent énormément comme elle le reconnaît volontiers. « Arbitre et mère, c’est indissociable. » Et quand un (une) jeune arbitre lui dit « c’est toi qui m’as donné envie de devenir arbitre », elle est heureuse d’avoir « réussi à créer des vocations ».
Source : LA VOIX DU NORD
samedi, décembre 27, 2014
LIGUE DE BRETAGNE : Didier PAUCHARD en conférence...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans CONFÉRENCE, ÉDUCATION, FOOTBALL, LIGUE DE BRETAGNE, PAUCHARD, VOCATION
Publié le 27/12/2014 - Didier Pauchard, ancien arbitre international français de football, a tenu une conférence, samedi, devant les amateurs de ballon rond.
Il a répondu à la demande des membres de la Guerlesquinaise football, afin de susciter des vocations d'arbitres chez les jeunes ou moins jeunes. Inculquer le respect Lors de ses interventions, Didier Pauchard essaye de transmettre sa passion pour le sifflet et les lois d'un jeu qu'il adore et qu'il transmet avec entrain aux jeunes. Pour lui, la seule bonne idée est de se dire que l'arbitre est là pour permettre le jeu et améliorer le match et non pour le détruire. Et qu'il faut surtout transmettre aux jeunes le respect de l'arbitre.
Source : Le Télégramme
Source : Le Télégramme
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