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lundi, avril 18, 2016

ALERTE AGRESSION - DISTRICT DE L'AUDE : L'arbitre frappé au visage... ou simplement poussé ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 18/04/2016 - Lors du match de 3ème division du District de l'Aude opposant l'équipe d'Arzens au club de Castelnaudary Maghreb, le collègue a subi les foudres de l'équipe visiteuse, en raison d'un penalty sifflé alors que le score était de 1-1.

Les versions divergent cependant sur les faits. Selon le président d'Arzens, l'arbitre aurait subi un coup au visage, avant de se relever et d'être de nouveau agressé : "Je n'ai jamais vu ça. Il a arrêté le match et on l'a gardé avec nous pour le protéger. Il envisageait de porter plainte, je dois l'avoir lundi pour en savoir plus. Il va en tout cas adresser un rapport au district pour ce qui s'est passé."

Des faits d'une autre nature selon le président du club chaurien qui assurait que son gardien avait 'seulement' poussé l'arbitre : "Je vais moi aussi adresser un courrier au district pour évoquer le comportement de l'arbitre", jugé "provoquant".

Et de conclure sur l'attitude de son joueur : "Il ne l'a pas frappé. Mais il n'avait pas à le pousser. Si le district le suspend, nous doublerons la sanction." 

Source : L’INDÉPENDANT 








mercredi, mars 09, 2016

DISTRICT DE L'AUDE : Rugby à XIII et Football, comparaison et état des lieux...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 09/03/2016 - Dans le football comme dans le rugby à XIII, on n’a pas le même maillot, mais on à les mêmes tracas. L’arbitre y est devenu denrée rare, du fait du manque d’accompagnement et de passion .

La configuration des deux sports est différente, mais on y constate sensiblement les mêmes carences en termes de dispositifs arbitraux.  Le rugby à XIII est un sport très largement amateur, où l’argent ne coule pas à flots. Et même dans l’Aude, où sa place est plus grande qu’ailleurs dans les cœurs, les structures et les volontaires potentiels manquent à l’appel. La faute, selon les arbitres eux-mêmes, à un manque de considération pour cette fonction, sur le plan financier comme moral. Les “hommes en noir” de la planète football sont mieux indemnisés , et les effectifs arbitraux plus étoffés, grâce aux dispositions réglementaires des districts, qui obligent les clubs à se doter d’un certain nombre d’arbitres et de les mettre à disposition. Mais ici aussi, le respect de la fonction est mis à mal.

L’arbitre est devenu le bouc émissaire idéal des aléas sportifs, au point de n’attirer plus qu’un “mercenariat” qui supplante les vocations nobles d’antan. Car, oui, prendre le sifflet peut encore devenir une passion....

Dans le football comme dans le rugby à XIII, on n’a pas le même maillot, mais on à les mêmes tracas. L’arbitre y est devenu denrée rare, du fait du manque d’accompagnement et de passion.

La configuration des deux sports est différente, mais on y constate sensiblement les mêmes carences en termes de dispositifs arbitraux.

Le rugby à XIII est un sport très largement amateur, où l’argent ne coule pas à flots. Et même dans l’Aude, où sa place est plus grande qu’ailleurs dans les cœurs, les structures et les volontaires potentiels manquent à l’appel. La faute, selon les arbitres eux-mêmes, à un manque de considération pour cette fonction, sur le plan financier comme moral.

Les “hommes en noir” de la planète football sont mieux indemnisés, et les effectifs arbitraux plus étoffés, grâce aux dispositions réglementaires des districts, qui obligent les clubs à se doter d’un certain nombre d’arbitres et de les mettre à disposition. Mais ici aussi, le respect de la fonction est mis à mal. L’arbitre est devenu le bouc émissaire idéal des aléas sportifs, au point de n’attirer plus qu’un “mercenariat” qui supplante les vocations nobles d’antan. Car, oui, prendre le sifflet peut encore devenir une passion. Zoom sur un métier sous tensions.

Rugby à XIII : le chef des arbitres audois à la recherche des vocations perdues.

Un homme sillonne depuis plusieurs années les routes et les terrains du département, à la recherche de jeunes volontaires. Richard Frileux, responsable des arbitres de l’Aude et lui-même arbitre depuis 1993 jusqu’au niveau international - il était au sifflet pour le quart de finale Angleterre-Irlande à la coupe du Monde 2004 - consacre aujourd’hui tout son temps à la transmission de sa passion.
« Au début ils se régalent, mais au bout d’un moment, ils en ont marre »
Chaque mois, il réunit la quinzaine d’arbitres audois - « une bande de copains avant tout » - au club house du stade du Moulin de Lézignan pour des réunions d’information et de perfectionnement à la pratique arbitrale. On y croise surtout des joueurs ou anciens joueurs, viscéralement attachés à leur sport. Benjamin Casty, frère du Dragon Catalan Rémi Casty, en fait partie. Financièrement, celui qui exerce en Élite 1 estime qu’il « n’a pas à se plaindre. » Mais lui représente «  le haut de la pyramide ». Le problème, selon Richard Frileux, vient des divisions inférieures, qui connaissent un déficit criant d’arbitres : « Ce qui nous manque principalement, ce sont des jeunes bénévoles. La plupart du temps, ils jouent et sont à l’école à côté. Donc on n’arrive pas à trouver du temps pour les entraîner. À une époque, on avait 15 garçons tous les mercredis. » Une époque aujourd’hui révolue…

En fait, les arbitres du XIII ont besoin de tout  : de temps, mais aussi de matériel, de terrains, de salles de réunion disponibles, et, surtout, d’argent. Car qui dit coup de sifflet dit coup de pouce financier : «  Je me bats pour avoir des financements pour les jeunes, plaide Richard Frileux. Ils sont là, pendant six mois ils se régalent, mais au bout d’un moment ils en ont marre », souffle-t-il. Le montant du forfait a été coupé en deux en quelques années, au point d’être insuffisant pour motiver d’éventuels candidats. Même si le responsable reconnaît que l’argent « ne doit pas être le moteur, car tout ça ne peut fonctionner que sur le bénévolat », il aimerait que les instances l’aident à élargir “sa” famille. Car, estime-t-il, « sur le plan des relations humaines, arbitrer c’est énorme. »

Un homme sillonne depuis plusieurs années les routes et les terrains du département, à la recherche de jeunes volontaires. Richard Frileux, responsable des arbitres de l’Aude et lui-même arbitre depuis 1993 jusqu’au niveau international - il était au sifflet pour le quart de finale Angleterre-Irlande à la coupe du Monde 2004 - consacre aujourd’hui tout son temps à la transmission de sa passion.

Chaque mois, il réunit la quinzaine d’arbitres audois - "une bande de copains avant tout" - au club house du stade du Moulin de Lézignan pour des réunions d’information et de perfectionnement à la pratique arbitrale. On y croise surtout des joueurs ou anciens joueurs, viscéralement attachés à leur sport. Benjamin Casty, frère du Dragon Catalan Rémi Casty, en fait partie. Financièrement, celui qui exerce en Élite 1 estime qu’il "n’a pas à se plaindre." Mais lui représente "le haut de la pyramide".

Le problème, selon Richard Frileux, vient des divisions inférieures, qui connaissent un déficit criant d’arbitres : "Ce qui nous manque principalement, ce sont des jeunes bénévoles. La plupart du temps, ils jouent et sont à l’école à côté. Donc on n’arrive pas à trouver du temps pour les entraîner. À une époque, on avait 15 garçons tous les mercredis." Une époque aujourd’hui révolue…

En fait, les arbitres du XIII ont besoin de tout : de temps, mais aussi de matériel, de terrains, de salles de réunion disponibles, et, surtout, d’argent. Car qui dit coup de sifflet dit coup de pouce financier : "Je me bats pour avoir des financements pour les jeunes, plaide Richard Frileux. Ils sont là, pendant six mois ils se régalent, mais au bout d’un moment ils en ont marre", souffle-t-il.

Le montant du forfait a été coupé en deux en quelques années, au point d’être insuffisant pour motiver d’éventuels candidats. Même si le responsable reconnaît que l’argent "ne doit pas être le moteur, car tout ça ne peut fonctionner que sur le bénévolat", il aimerait que les instances l’aident à élargir “sa” famille. Car, estime-t-il, "sur le plan des relations humaines, arbitrer c’est énorme."

Football : en manque de formation et d’estime, l’arbitre est mal aimé.

Mauvais temps pour les hommes en noir du ballon rond. À l’aube de l’assemblée générale de l’Union nationale des arbitres français (Unaf) de l’Aude, Jean-Pierre Zamo, son président, tempête contre la mésestime dont souffre sa corporation. Et tout le monde en prend pour son grade : "Chaque année, on subit une perte de nos jeunes éléments. Beaucoup d’entre eux sont dégoûtés par le comportement des dirigeants, des parents ou des joueurs", rouspète-t-il.

Premier grief : la dégradation du comportement vis-à-vis des arbitres. Une multiplication de faits de violences, d’insultes et de menaces de mort qui ont conduit ces derniers à multiplier les plaintes et à renforcer leurs liens avec les parquets. "Un arbitre peut se tromper, surtout lorsqu’il est jeune, souffle le président de l’Unaf. Mais au premier match, on lui demande d’être parfait. Je ne vais pas sur le terrain tous les dimanches, malgré ma passion, pour avoir des représailles".

Un phénomène que Jean-Pierre Zamo met sur le compte de la "championnite", et ce quel que soit le niveau de compétition. "Les gens n’admettent pas que les décisions n’aillent pas dans leur sens. Tout est toujours la faute de l’arbitre." Dès lors, le candidat à sa propre réélection veut faire de la défense des arbitres son premier cheval de bataille. "On essaie de faire en sorte que tous les arbitres adhèrent à l’association, ne serait-ce que pour bénéficier de la défense juridique gratuite".

Pourtant, les règlements de la fédération et du district de football obligent les clubs à désigner un certain nombre d’arbitres en leur sein, de manière à assurer “l’armée de réserve” nécessaire. Mais, là aussi, les motifs d’insatisfaction ne manquent pas pour Jean-Pierre Zamo.

Pêle-mêle, il regrette le temps insuffisant de formation et la perte de la "fibre" des arbitres, ainsi que le manque d’implication des clubs. "Ce qui m’intéresserait, c’est que les clubs prennent conscience de l’importance de leurs arbitres, les suivent et les connaissent." De quoi donner du grain à moudre pour son prochain mandat…

Données clés de l’arbitrage audois

    Rugby à XIII : un nombre très faible d’arbitres. Tous niveaux confondus, le nombre d’arbitres ne dépasse pas dans le département la quinzaine de bénévoles.
    Arbitrer en Élite 1 rapporte 175 € par match. Dans les divisions plus basses, le montant du forfait atteint difficilement quelques dizaines d’euros.
    Médaille de bronze pour Benjamin Casty. L’arbitre d’Élite 1 et 2 a été récompensé par l’Association française du corps arbitral multisport (Afcam) pour le rugby à XIII.
    170 adhérents à l’Unaf. Le district de l’Aude est celui où le nombre d’adhérents est le plus important, au regard du nombre d’arbitres. Seuls 17 Audois ne sont pas adhérents.
    21 dossiers ont été traités en commission de discipline cette saison.
    Foot : des indemnités avantageuses. Le forfait proposé dans l’Aude va de 45 € à plus de 80 € par match arbitré, selon le niveau.

Source : 

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samedi, février 27, 2016

DISTRICT DE L'AUDE : Comment lutter contre la violence dans les stades de football ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 27/02/2016 -  Le phénomène n'est pas nouveau. Mais les propos injurieux ou menaces ternissent l'image du football. Le district met en place de nouveaux outils pour combattre ce fléau.

jeudi, juin 04, 2015

DISTRICT DE L'AUDE : Les arbitres dotés d'une Licence à points...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 04/06/2015 - Elle est rentrée en vigueur lors de l'assemblée générale de la commission des arbitres qui a eu lieu à Capendu, les arbitres ont désormais une licence à points, un peu dans le style du permis de conduire une équipe de jeunes qui entrera dans la phase expérimentale dès la prochaine rentrée.

Ainsi les absences aux réunions (comme l'assemblée générale), aux tests physiques, aux rencontres désignées, ou les erreurs administratives seront sanctionnées de retraits de points, jusqu'à la perte du permis ce qui entraînera des suspensions et pourra pénaliser outre l'arbitre, le club d'appartenance de celui-ci, puisque pour répondre aux exigences de la commission des statuts de l'arbitrage, un arbitre doit diriger au minimum vingt rencontres dans la saison. Si ce n'est pas le cas le club d'appartenance sera pénalisé d'amende lors de la saison qui suivra et sportivement, il verra le nombre de joueurs mutés à utiliser dans les équipe classée au plus haut niveau diminuer, précisait le président Joseph Jorge.

Il était ensuite annoncé que le test physique de début de saison (test FIFA) aurait lieu à Moussan au lieu de Carcassonne. Pour le renouvellement des licences, les arbitres doivent faire compléter un dossier médical par un médecin agréé par la fédération ou un médecin du sport. À l'issue de l'assemblée générale et juste avant la remise des trophées aux majors de chaque catégorie, M. Jean-Pierre Zamo faisait un petit point sur la vie de l'UNAF, informant que la prochaine «journée famille» organisée par la section audoise aurait lieu le dimanche 14 juin.

Source : LA DÉPÊCHE






jeudi, avril 23, 2015

DISTRICT DE L'AUDE : La SD UNAF en Assemblée Générale...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 23/04/2015 - Le foyer communal d'Alairac a reçu la 44e assemblée générale de l'UNAF 11 (Union nationale des arbitres de football) sous la présidence de M. Jean-Pierre Zam et en présence de MM. Roger Adivèze, maire de la commune ; Vimal du Monteil, président du FC Malepère ; Chillon, vice-président de l'UNAF régionale, représentant M. Amar Akli.

Dans son rapport moral, le secrétaire faisait un état de la saison écoulée en précisant tous les efforts qu'effectue l'association pour ses adhérents en matière de défense lors des agressions.

En effet de plus en plus le directeur de jeu est pris pour cible verbalement et physiquement. Afin d'enrayer ces actes d'incivilités la convention signée avec les parquets de Carcassonne et Narbonne en mai 2011 a été reconduite auprès de M. Auger, procureur de la République, le tribunal de grande instance de Carcassonne, et ce conjointement avec le district de l'Aude.

Dernièrement la garde des Sceaux ministre de la Justice a adressé aux procureurs une dépêche relative à la lutte contre les atteintes physiques commises au préjudice des arbitres. Au-devant de ces directives que ceux qui auraient l'intention de s'en prendre au directeur de jeu réfléchissent à deux fois avant de passer à l'acte. La section départementale de l'Aude compte à ce jour 158 adhérents ce qui en fait l'une des plus importantes sur le plan national en pourcentage. 91 % des arbitres qui officient chaque week-end adhèrent à l'association.

Lors de son intervention, M. Adivèze soulignait le courage et la nécessité d'un arbitre lors du déroulement des rencontres sans qui les valeurs du sport ne seraient pas ce qu'elles sont. Quant à M. Vimal du Monteil il se félicitait du comportement de ses joueurs qui depuis le début de la saison n'ont été que très peu sanctionnés relevant le travail des entraîneurs et éducateurs au sein du club.

Claude Lacour, président du district de l'Aude, tenait à remercier le corps arbitral avec mention particulière pour certains éléments qui officient au sein de la fédération et de la ligue mais également le travail accompli par la commission départementale des arbitres autour de son président M. Joseph Jorge.

Source : LA DÉPÊCHE DU MIDI






samedi, mars 21, 2015

DISTRICT DE L'AUDE - Romain LE BRIS arbitre et passionné...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 21/03/2015 - C'est pas tous les dimanches sympa d'être arbitre de foot....

Arbitre, c'était son rêve, lui qui n'avait jamais joué au foot!

Romain Le Bris, l'un des arbitres du TFC a franchi bien des étapes depuis 2010 où il est devenu jeune arbitre stagiaire.

Aujourd'hui, il est Jeune Arbitre District 1. Son premier match, une rencontre U15 audois/catalans, il s'en souvient encore! Une des équipes avait oublié toutes les licences...et sans licences on ne joue pas!

Depuis des rencontres, Romain en a arbitré jusqu'à la dernière où pour la première fois, il a distribué 9 cartons: 8 jaunes et 1 rouge.

C'était, le 8 mars, lors de la rencontre U15 d'un haut niveau et pleine d'intensité où Castelnaudary recevait le leader Montpellier.


Ce jour là, Romain Le Bris, était assisté de Mathieu Corne et Henri Laporte Maynadier.

Quel match ! Dès les premières minutes, les Audois ont dominé des Héraultais, qui peu habitués à être menés au score, allaient devenir nerveux recevant une pluie de cartons jaunes et même un rouge...Inutile de dire que les arbitres ont été pris pour cible par des supporters et certains joueurs, réactions peu sportives, ceci dit en passant...

Romain a connu un match compliqué mais est fier de son attitude comme de celle des deux autres arbitres. «Chaque match forge le caractère et permet d'acquérir de nouvelles expériences». « A la fin du match, on se remet en questions et on se repasse la rencontre, la protection des joueurs, le règlement ont-ils été respectés? Le score correspond-il à la rencontre? Y avait-il bien pénalty, hors jeu..? »

Depuis septembre 2014, Romain a arbitré 21 rencontres, un week-end par mois est réservé à son tour de garde à la caserne car, il est pompier volontaire sur Trèbes.

Tous les mercredis soirs, c'est un entraînement spécifique, fond, vitesse, gestuelle, qu'il effectue avec 5 ou 6 autres, encadrés par un arbitre de ligue et 1 contrôleur de ligue.

Chaque début et fin de saison, les jeunes arbitres effectuent un stage: 2 tests écrits et 2 tests contrôles de terrain...leur classement en dépend!

Mais quoi qu'il en soit pour Romain arbitrer c'est surtout du bonheur...Oubliée la pluie de cartons, ce dimanche c'est en qualité d'arbitre de touche qu'il officiera lors d'une demie-finale à Gruissan opposant deux équipes de U 19.

Source : TREBES-BLOGS






jeudi, novembre 06, 2014

DISTRICT DE L'AUDE : Interview du Président de la CDA...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Après le tour d'horizon effectué en ce début de saison par Claude Lacour, président du district, et un point sur le football des très jeunes avec Cédric Roque, conseiller départemental du football d'animation (CDFA), nous nous intéressons aujourd'hui à Joseph Jorge, le président de la commission des arbitres (CDA), qui est l'une des plus importantes du district.

«La Dépêche du Midi» : Quel a été votre parcours?
Joseph Jorge :«Éducateur spécialisé à la retraite, j'ai pratiqué le football à Limoux, Belvèze et Fanjeaux avant de devenir arbitre durant une quinzaine d'années, et je me suis investi à la commission des arbitres du district dès le départ. J'ai été élu membre du comité directeur du district il y a dix ans, et depuis sept saisons je dirige la commission des arbitres qui compte une bonne quinzaine de membres, tous issus de l'arbitrage. Je suis aussi contrôleur».



Que pouvez-vous nous dire de cette commission ?
«Elle a pour vocation de diriger l'arbitrage au niveau départemental avec la mise en place de plusieurs sous commissions qui ont toute leur importance pour le bon fonctionnement de l'arbitrage audois».

Qu'en est-il de l'effectif arbitral ?
«Chaque début de saison, nous sommes confrontés à une baisse de l'effectif, et ce pour de multiples raisons (non-renouvellement, mutation professionnelle, etc.). Heureusement que la formation qui se poursuit de septembre à novembre vient combler à quelques unités près cette perte. Grâce à la modification du statut de l'arbitrage qui est intervenue en 2011 lors de l'assemblée générale d'Alzonne, les clubs ont pris conscience de ce problème, ce qui nous a permis depuis d'avoir trois arbitres en PH. En règle générale, notre effectif est stable et chaque saison nous comptons près de 130 officiels toutes catégories confondues (FFF, ligue et district). Certes, notre commission ne gère que les arbitres de district et là nous disposons d'environ 110 arbitres. Un effectif encore insuffisant pour couvrir l'ensemble des rencontres chaque week-end».

Votre travail depuis quelques années a-t-il donné des résultats ?
«Je peux dire que chaque commission œuvre dans l'intérêt de l'arbitrage et que nous mettons tout en œuvre pour fidéliser nos arbitres. Le travail de fond qui est fait chez les jeunes nous a permis de dégager de bons éléments qui aujourd'hui officient soit en Fédération comme Romain Zamo (F3), Benjamin Pages (AAF3), Julien Delaleux et Cassandra Querol (jeunes fédéraux), soit au niveau Ligue comme Boutaleb, Deville, Robert, Barreau, Garcia, Durante-Malvy, Hochard, Raynier, sans oublier les candidats Fabre, Lapalu, Querol, Vidal et Azarian».

Peut-on dire que l'arbitrage audois est en progression ?
«Effectivement, le travail des commissions porte ses fruits car chaque jeudi nous faisons un tour d'horizon sur le week-end précédent et rien n'est laissé au hasard. L'officiel qui n'a pas donné satisfaction est soit rappelé à l'ordre, soit sanctionné. Cette saison, afin de rappeler les arbitres à leur devoir, nous avons mis en place une licence à points qui aura une incidence en fin de saison sur leur classement, mais également sur le statut de l'arbitrage. Ainsi nous avons voulu une plus grande assiduité lors des rassemblements qui sont mis en place tout au long de la saison, et comme l'exige le statut de l'arbitrage. Il serait inconcevable de conserver des arbitres qui ne font aucun effort pour parfaire leurs connaissances».

Quels genres d'aménagements avez-vous mis en place ?
«Comme je vous le disais, toutes les commissions travaillent en étroite collaboration. Sur un plan général, les arbitres doivent satisfaire dans le courant de la saison à deux tests théoriques et deux tests pratiques. En début de saison, ils doivent également participer au test FIFA (épreuve d'endurance). Mais ce n'est pas tout. Chaque feuille de match est décortiquée afin de ne tolérer aucune irrégularité administrative. À défaut, des rappels à l'ordre sont effectués avant sanctions. Concernant le secteur seniors, des réunions par catégories, qui sont au nombre de trois, sont mises en place afin de faire un point sur différents critères. Pour le secteur jeunes, deux stages ont lieu sur une journée chaque saison».

Comment s'opère votre recrutement ?
«Avant la fin de la saison sportive, nous invitons les présidents de clubs par l'intermédiaire du site du district à nous faire parvenir un dossier pour chaque candidat qu'il désire inscrire à la formation. En règle générale, pour les seniors elle débute début septembre avec six réunions théoriques les vendredis soir, et deux séances pratiques le samedi matin, l'examen intervenant mi-novembre. Pour les jeunes, la FFF a conseillé de procéder à un stage bloqué sur cinq jours, qui est programmé durant les vacances de Toussaint. Nous avons également les journées de l'arbitrage mises en place par la FFF, qui ont lieu fin octobre-début novembre, qui se déroulent un samedi après-midi sur un site déterminé et où est accueillie toute personne qui désire s'initier à l'arbitrage. Cela nous permet de recruter une autre catégorie de candidats».

Vous nous avez parlé de fidélisation, pouvez-vous être plus précis ?
«Au travers de sa fonction, l'arbitre est exposé à diverses situations qui parfois entraînent un dégoût, au risque d'interrompre sa carrière. Ce ressenti est plus important chez les jeunes qui n'ont pas encore toute l'expérience requise, et qui chaque week-end sont lancés dans l'arène en confrontation directement non pas avec les joueurs, mais avec des dirigeants, parents et spectateurs. Aussi, nous mettons en place un dispositif de communication afin que chacun se sente soutenu. Nous avons également la promotion qui fait que chaque saison les meilleurs par catégories accèdent à la catégorie supérieure, voire à la ligue. Et puis nous récompensons lors de l'assemblée générale de fin de saison les majors de chaque catégorie en leur remettant un trophée. Une distinction a également été mise en place pour l'arbitre seniors et jeunes qui ,tout au long de la saison, a eu un comportement exemplaire. Enfin, nous avons une amicale qui de son côté joue un rôle sur la convivialité et la protection des arbitres».

Pour terminer, quelles ont été vos satisfactions depuis votre prise de fonctions ?
«Dans l'ensemble, mes satisfactions seraient, je pense, d'avoir mis en place une bonne formation pour les arbitres, cohérente dans l'association pratique et théorique, cela amenant un meilleur niveau de notre corps arbitral et surtout une bonne acceptation dans la majorité des clubs audois. L'accompagnement des arbitres stagiaires sur plusieurs rencontres est aussi un point fort. L'arbitrage à trois officiels en PH a été une grande avancée également, ainsi que la mise en place du carton blanc, ce qui a permis de mieux gérer les rencontres. Mais ce qui est pour moi la principale satisfaction, c'est d'avoir su fédérer autour de moi une équipe compétente et passionnée par l'arbitrage, et trouver ainsi une harmonie et une écoute liant le travail, la solidarité et la convivialité dans toutes les sous-commissions que gère la CDA. Satisfaction également d'avoir le soutien en toutes circonstances de notre président du district, dans les bons moments et surtout dans les périodes de doute. Je suis donc un président heureux et conscient que la tâche est rude, mais l'arbitrage reste une partie incontestable de notre football audois. J'adresse un grand merci à toute mon équipe, qui se dépense sans compter car sans arbitre… pas de match!».

Source : LA DÉPÊCHE




mardi, octobre 21, 2014

DISTRICT DE L'AUDE : Interpellation d'un joueur pour menaces de mort à Arbitre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Les faits se sont produits dimanche, à Pezens, lors d'un match entre l'équipe II de Trèbes et l'équipe réserve locale.

Les gendarmes devraient interpeller très prochainement le joueur de l'équipe II de Trèbes qui a menacé de mort l'arbitre de la rencontre opposant, dimanche, à Pezens, son club à l'équipe réserve locale, pour le compte du championnat de 1re division de district (poule B). Le Trébéen fait effectivement l'objet d'une plainte pour 'menace de mort' sur l'arbitre, autrement dit 'sur personne dépositaire de l'autorité publique'. Avant la reprise de la deuxième mi-temps, l'arbitre de la rencontre a prié le capitaine de la formation visiteuse de calmer les ardeurs de son coéquipier, qui n'avait cessé de contester toutes ses décisions lors du premier acte. Peine perdue...

Il tente même de lui porter des coups

A la 70e minute de jeu, le joueur concerné se rendait coupable d'une grossière faute sur un adversaire, pour laquelle il écopait d'un carton jaune, immédiatement suivi d'un carton rouge et donc de son exclusion définitive, compte tenu de sa réaction. Il a en effet insulté plus copieusement encore le directeur de jeu, avant de le menacer littéralement de mort, lui et sa famille. Le joueur exclu, dont la douche n'a apparemment pas calmé les ardeurs, a attendu 'l'homme en noir' à la fin du match, à la sortie du stade, tentant même de lui porter des coups.

Retenu par ses coéquipiers, le joueur excité n'est heureusement pas parvenu à l'atteindre. La victime, aussitôt le match suivant terminé (entre l'équipe fanion de Pezens et l'US Minervois, match de Promotion Honneur), pour lequel il était juge de touche, est allé déposer plainte à la gendarmerie de Bram. Les responsables de l'Union nationale des arbitres de football (Unaf), toujours solidaires des arbitres agressés, constituent un dossier qu'ils transmettront à la commission juridique nationale.

Source : L'Indépendant