Dans l’attente d’éléments complémentaires, le Sporting se réserve toute possibilité d’action ultérieure dans ce dossier. Notre club prend donc aujourd’hui ses responsabilités, avec dignité et dans le respect des compétences de chacun.
Chaque club à un moment de son histoire peut être confronté à un dérapage inacceptable d’un de ses salariés. Les dirigeants, staff et joueurs n’ont en aucune façon à se substituer aux instances qui sont seules habilitées à prononcer des sanctions sportives.
Qu’il nous soit donc simplement permis de déplorer le comportement tout aussi inacceptable de certains joueurs qui n’ont de cesse d’insulter et de provoquer leurs adversaires, ainsi que le démontrent une nouvelle fois les images de la rencontre et bon nombre de témoignages.
C’est pourquoi nous demandons à toutes les parties de faire preuve de retenue afin que ce dossier soit traité de la façon la plus juste et équitable qui soit.
Silencieux depuis samedi, le Sporting Club de Bastia s’est enfin exprimé au sujet de «l’affaire Brandao». Dans un communiqué publié sur son site internet lundi midi, le club corse indique en préambule qu’il «condamne sans aucune ambiguïté le geste de son attaquant Brandao à l’encontre du joueur Thiago Motta après le coup de sifflet final de la rencontre PSG-Bastia.» Mais pour l’heure, et alors que l'on pouvait s'attendre à un licenciement, le coup de tête de l’attaquant brésilien sur son adversaire ne fera pas l’objet de sanction de la part de ses dirigeants. Pour ces derniers, c’est à la Ligue de Football Professionnel et à sa commission de discipline d’agir en la matière. «Chaque club à un moment de son histoire peut être confronté à un dérapage inacceptable d’un de ses salariés. Les dirigeants, staff et joueurs n’ont en aucune façon à se substituer aux instances qui sont seules habilitées à prononcer des sanctions sportives», explique le SC Bastia dans son communiqué.
Certains joueurs n’ont de cesse d’insulter et de provoquer leurs adversaires
«Dans l’attente d’éléments complémentaires» pour une éventuelle «action ultérieure», le club corse pointe du doigt le comportement sur les terrains de la victime de Brandao, Thiago Motta. «Qu’il nous soit donc simplement permis de déplorer le comportement tout aussi inacceptable de certains joueurs qui n’ont de cesse d’insulter et de provoquer leurs adversaires, ainsi que le démontrent une nouvelle fois les images de la rencontre et bon nombre de témoignages», écrit le Sporting.
Comme ses dirigeants, le joueur corse Julian Palmieri avait mis en cause le comportement du milieu de terrain parisien après le match. «Je ne cautionne pas (le coup de tête) car on doit donner l’exemple. Mais Thiago Motta a passé le match à dire "fils de p…" à toute l’équipe devant l’arbitre. On sait comment il est. Il passe son temps à insulter les joueurs. C’est un super joueur mais il y a des choses à ne pas dire. Je ne cautionne ni le coup de tête, ni les insultes. On peut se chambrer mais il dépasse les limites», estimait le coéquipier de Brandao sur RMC.
Enfin, le SC Bastia termine son communiqué en demandant «à toutes les parties de faire preuve de retenue afin que ce dossier soit traité de la façon la plus juste et équitable qui soit». Brandao, qui devrait être suspendu à titre conservatoire par la LFP le temps que celle-ci procède à l’instruction du dossier, risque jusqu'à deux ans de suspension si une interruption temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours est constatée sur Thiago Motta, selon les règlements de la Fédération française de football (FFF). Si l'ITT est inférieure à 8 jours, c'est un an de suspension. L'indisponibilité du joueur du PSG, qui souffre d'«une fracture du nez non déplacée», n'est pas encore établie.
Source : LE FIGARO