mardi, novembre 04, 2014
COTE D'IVOIRE - FOOTBALL : Arbitre en LIGUE 1 pour ......38,00 € !!!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, COTE D'IVOIRE, FOOTBALL, INDEMNITÉS
Ils étaient en joie à l’avènement de l’ère Sidy Diallo. C’est que le président de la Fif, dans son programme de campagne, avait promis revaloriser les primes des arbitres. Des promesses réitérées bon nombre de fois. Mais depuis 2012, l’acte n’a pas suivi la parole. Pis, les arbitres ivoiriens réunis au sein de l’Amicale des Arbitres de Football de Côte d’Ivoire (Amafci) ont vu les autres corps du football local monter en grade, alors qu’eux, ont gardé les mêmes “émoluments“.
Selon plusieurs concernés, la prime fixe des arbitres est restée bloquée à 25 000 Frs Cfa (Ligue 1) (soit tenez-vous bien.... 38,00 €) , 20 000 Frs Cfa (Ligue 2), 15 000 (D3) et 10 000 (Ligue Régionale). Des montants dévalorisants proches du culte du favoritisme de la fraude. Sans justifier la bassesse de certains “hommes en noir“ éprouvés, ces primes les y poussent peut-être quand même.
Pour tenter de redonner toute son importance et toute sa contenance au corps arbitral, l’Amafci, dans un courrier adressé au président de la Fif, a demandé à la maison de verre de respecter ses engagements. Si une réunion, prévue pour le 3 novembre, devrait indiquer la démarche à suivre, il est certain qu’une non-satisfaction de leur requête pourrait amorcer une grève.
Ce n’est un secret pour personne que sans arbitre, il ne pourrait y avoir de championnat. Un championnat dont le début a d’ailleurs été mis en veilleuse, parce que les clubs exigent la moitié de la subvention allouée par la Fif, avant de se remettre sur les terrains. C’est certain, les dossiers s’accumulent sur le bureau de Sidy Diallo.
Note de la Rédaction : Toute proportion gardée, qui accepterait aujourd'hui d'aller arbitrer un match de LIGUE 1 (ou n'importe quel autre d'ailleurs) pour le montant ridicule de 38,00 €...
Les revendications des arbitres sont simples : étant donné que les clubs ont eu plus de 400% d'augmentation depuis 2001 (12 millions à 50 millions F CFA en Ligue) alors, l'Amicale des Arbitres propose une augmentation avec ce même taux de 400%. Ce qui mettrait l'indemnité des Arbitres de Ligue 1 à 100.000 Francs CFA, soit un peu plus de 152,00 €.... loin des 2700,00 € que touchent aujourd'hui nos arbitres Français en Ligue 1....
lundi, novembre 03, 2014
ISRAËL - VIDÉO : Graves scènes de violence lors du derby de TEL-AVIV
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, FOOTBALL, ISRAËL, MATCH ARRÊTÉ, VIDÉO, VIOLENCE
A la 33e minute du derby de Tel Aviv, alors que Eran Zahavi vient d’égaliser sur penalty pour le Maccabi, un spectateur de l’Hapoël débarque sur la pelouse et agresse un joueur... L''arbitre décide d'exclure le joueur agressé à partir de là, le terrain et les tribunes s'embrasent. Match arrêté pour envahissement.
Source : STOP AU FOOT BUSINESS
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : Il est le seul arbitre noir et il est togolais...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE, ZOOM
DISTRICT DE L'ESCAUT - FOOTBALL : Match arrêté pour violences sur arbitre
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DE L'ESCAUT, FOOTBALL, VIOLENCE
La rencontre de deuxième division Escaut opposant Flines-lez-Râches au club de Frais-Marais n’est pas allée à son terme, dimanche, car l’arbitre a été agressé.
Le match de football de deuxième division Escaut qui opposait l’équipe senior de Flines-lez-Râches à celle du club de Frais-Marais s’est terminé en queue de poisson, dimanche après-midi. Dans un contexte tendu, la rencontre a dû être interrompue par l’arbitre de champ à deux minutes du terme normal. Les deux équipes étaient à égalité (1-1) et le match touchait à sa fin quand l’arbitre a sorti un carton rouge pour un tacle appuyé commis par un joueur de Frais-Marais.
L’expulsion n’a pas plu au joueur concerné. Il est soupçonné d’avoir exercé des violences sur l’arbitre, lequel aurait été touché à la main. Résultat : la rencontre a été interrompue et les deux équipes ont été priées de regagner les vestiaires. Il a ensuite fallu que les services de police interviennent pour sécuriser la sortie de l’arbitre et d’un licencié du club de Flines-lez-Râches. Selon le président flinois Éric Lambert, la feuille de match a aussi été dérobée. Des sanctions sportives sinon pénales sont envisagées.
FIFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES : COUPE DU MONDE DES CLUBS
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, CLUBS, COUPE DU MONDE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FIFA, FOOTBALL
Arbitre-Assistant 1 : Matthew Cream (Australie, 1975)
Arbitre-Assistant 2 : Paul Cetrangolo (Australie, 1978)
Arbitre : Noumandiez Doue (Côte d'Ivoire, 1970)
Arbitre-Assistant 1 : Songuifolo Yéo (Côte d'Ivoire, 1970)
Arbitre-Assistant 2 : Jean-Claude Birumushahu (Burundi, 1972)
Arbitre-Assistant 1 : Leonel Leal (Costa Rica, 1976)
Arbitre-Assistant 2 : Gerson López Castellanos (Guatemala, 1983)
Arbitre-Assistant 1 : Eduardo Díaz (Colombie, 1973)
Arbitre-Assistant 2 : Alexander Guzmán (Colombie, 1985)
Arbitre-Assistant 1 : Tevita Makasini (Tonga, 1976)
Arbitre-Assistant 2 : Paul Ahupu (Tahiti, 1985)
Arbitre-Assistant 1 : Bertino Miranda (Portugal, 1972)
Arbitre-Assistant 2 : Tiago Trigo (Portugal, 1972)
CHAMPIONS LEAGUE - UEFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée du 05/11/2014
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, CHAMPIONS LEAGUE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, UEFA
DÉSIGNATIONS DES ARBITRES
Journée 4 - 05/11/2014
La désignation des Arbitres pour la 4ème journée de CHAMPIONS LEAGUE est
connue.
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après..................................................................................................................
Bruno DERRIEN - OM / LENS : "Romao aurait dû être exclu"
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, BRUNO DERRIEN, FOOTBALL, LIGUE 1
Derrien: "Romao aurait dû être exclu"
"Romao aurait déjà dû être exclu auparavant. Il méritait un carton rouge sur l’action à la 23e minute. Le Marseillais ceinture son adversaire, il y a annihilation d’une occasion de but, ce qui devait conduire au carton rouge. M. Varela a préféré l’avertir en sortant un carton jaune. Romao a finalement écopé d’un deuxième carton jaune en fin de match. On peut le trouver sévère mais c’est oublié qu’il avait déjà mis une semelle quelques minutes auparavant !"
Uniformiser la notion d’annihilation d’action de but
"Si Romao a donc écopé d’un carton jaune, Il y a eu ce week-end une autre situation d’annihilation d’action de but qui a conduit à une autre décision. Lors du match Metz-Caen, M. Rainville a choisi de sortir le carton rouge directement au stoppeur caennais Yahia pour une faute sur Maïga. On peut en effet considérer qu’il y a action de but derrière si le Caennais ne fait pas cette faute. Il faut trouver une sorte d’uniformité dans l’interprétation de ces fameuses annihilations de but. Ça reste très compliqué, il s’agit d’un jugement humain mais il y a eu deux décisions différentes sur un même cas lors de cette 12e journée. La décision de M. Rainville me paraît correcte."
Nantes-Rennes, de bonnes décisions ?
"Le match Nantes-Rennes a également été marqué par plusieurs décisions arbitrales. Les Rennais demandaient un penalty en première période sur une action menée par Habibou à la 6e minute juste après l’ouverture du score. Difficile à dire, l’attaquant est peut-être gêné au moment de la frappe. Ce n’est pas flagrant et l’action n’a pas été très bien montrée au ralenti. M. Fautrel a également refusé deux buts aux Rennais. Le premier l’est à juste titre pour une position de hors-jeu de Habibou. En revanche, sur le deuxième, refusé pour une sortie du ballon des limites du terrain au moment du centre de Henrique pour Habibou, c’est ric-rac. L’arbitre assistant est très loin de l’autre côté. Je rappelle que, pour refuser un but, il faut que le ballon ait franchi entièrement la ligne. Si une partie du ballon touche encore la ligne, on considère que celui-ci est encore en jeu. Il est très difficile de se prononcer au vu des images, aucune ne peut permettre de se positionner clairement. Or l’arbitre se décide lui sans images."
JNA 2014 - FOOTBALL : Solènne BARTNIK, la passion faite femme...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ASSISTANT, FÉMININES, FFF, FOOTBALL, JNA 2014, Solènne BARTNIK, ZOOM
« Le pouvoir de décision »
Solenne Bartnik s’est tournée vers la fonction d’arbitre à 14 ans. Elle avait joué au foot en mixité à Villerest, une petite commune de la Loire au sud de Roanne. Ne trouvant pas de club féminin pour poursuivre dans cette discipline, elle a suivi les conseils de sa mère et s’est lancée dans l’arbitrage. « Au départ, je pensais arrêter le sport et finalement, ma maman m’a proposé d’essayer l’arbitrage car je connaissais déjà le règlement. Cela me permettait de rester dans le foot », se souvient la jeune femme. Solenne ne va pas regretter d’avoir écouter sa mère même si elle avoue avoir eu quelques appréhensions au moment de se retrouver seule face à vingt-deux joueurs, leurs entraîneurs, les dirigeants… « Il y avait aussi la crainte de ne pas prendre les bonnes décisions, de se tromper, d’être critiquée. Mais c’est ce qui permet de se forger au fil de temps », ajoute-t-elle. Elle effectue ses premières armes avec les U13 garçons et très vite elle se rend compte que cette nouvelle activité lui plaît. « Le pouvoir de décision, se dire que c’est nous qui prenons la décision et pas les autres, cela m’a attirée. Le côté humain aussi. On fait beaucoup de rencontres, on change d’endroit pour arbitrer toutes les semaines », sourit-elle. Après deux ans à arbitrer les U13, Solenne commence à gravir les échelons : U15, U17, niveau régional après avoir réussi son examen, et puis, en 2005, elle devient arbitre fédérale et commence à arbitrer les filles au haut niveau. Aujourd’hui, rattachée au club de Pouilly les Nonains (Loire) elle officie en D1 en féminines et au niveau régional chez les hommes, elle est aussi habilitée à « faire la touche » jusqu’en CFA.
« Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours »
Quand elle raconte son parcours d’arbitre, Solenne Bartnik le fait avec beaucoup d’enthousiasme. Elle se souvient avec tendresse des efforts effectués par ses parents pour l’emmener sur les terrains le week-end. « Quand j’avais 30-40 km à faire, je ne me voyais pas les faire à vélo ou à pied. Si mes parents n’avaient pas été là, je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ça ». L’arbitrage a été le fil rouge de sa vie depuis son adolescence. Même pendant ses études, elle a continué à exercer sa passion. « Quand je suis partie faire mes études, c’était un peu compliqué. Mais en même temps, ça permettait de partir le week-end, de sortir des études et ça faisait du bien aussi. Il fallait trouver le bon timing pour faire tout ce que j’avais à faire la semaine pour avoir le week-end disponible pour le sport », se remémore-t-elle. Aujourd’hui encore, concilier arbitrage et vie professionnelle n’est pas facile. Mais Solenne qui tient un bar PMU avec son compagnon s’accroche, soutenue par ses proches. « J’ai la chance d’avoir ma famille qui est là et qui m’encourage dans tout ce que je fais, se réjouit-elle. Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours. Quand je vais courir, je suis toute seule, il n’y a personne pour venir avec moi à cette heure-ci, rit-elle. J’ai également un préparateur physique qui me donne des séances. Je m’adapte par rapport au boulot ». Elle ne cache pas qu’en hiver, quand il fait froid, il n’est pas évident de se motiver. Mais elle a trouvé une façon bien à elle de se rebooster. « On vit tellement de choses… ce serait dommage de passer à côté. Il y a les matches, les compétitions internationales qui sont très intéressantes à faire et aussi l’ambiance avec les collègues. C’est sympa de se retrouver en stage ». Samedi dernier, elle était arbitre assistante lors du choc de D1 Lyon-PSG (2-1) à Gerland, un bonheur pour elle.
« Ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin
Si l’on en croit Solenne Bartnik, le jeu n’est pas le même selon que le match soit joué par des filles ou des garçons. Si elle assure qu’il est « facile » d’arbitrer les hommes qui ont « beaucoup de respect » pour elle, elle reconnaît que certaines de leur habitudes peuvent être agaçantes. « C’est plus rapide chez les hommes mais malheureusement, il y a beaucoup plus de triche que dans le foot féminin. Les filles, il n’y a pas la triche : même si il y a une faute sur elles, elles essayent de continuer. Elles ne tombent pas systématiquement pour essayer d’obtenir un coup franc et un penalty, témoigne-t-elle. Les garçons ils tombent tout de suite, même si on ne les touche pas d’ailleurs (rire). C’est ce que j’aime chez les filles, ce qu’elles font tout pour continuer au maximum leur action ». Elle a aussi remarqué qu’il y avait moins de polémiques chez les femmes. « Il y a moins d’enjeux financiers, souligne-t-elle, lucide. Dans certains clubs, les joueuses n’ont même pas de prime de match, alors qu’elles gagnent ou qu’elles perdent le match, cela ne change rien pour elle. On est moins médiatisé donc moins critiqué. Des erreurs on en fait tous, je pense que c’est ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin », regrette-t-elle. Pourtant si elle devait conseiller un jeune homme ou une jeune femme de se lancer, elle assure qu’elle le ferait sans hésiter. « Outre le fait que ce soit un sport, c’est une très bonne école de la vie. Ca nous apprend à respecter les autres, à être ponctuelle, tout un tas de petits détails comme ça dont on ne se rend pas compte, argumente la jeune arbitre. Ca m’a beaucoup aidé dans ma vie personnelle. J’étais très timide, je le suis beaucoup moins car on est obligé de prendre sur soit, de s’affirmer. C’est très bon pour la vie personnelle ».
Stéphanie Frappart « un modèle pour nous
Au niveau de ses ambitions, elle rêve de diriger des matches dans de grandes compétitions, elle qui pour le moment n’est « qu’ »assistante internationale et n’a arbitré que des matches éliminatoires. Elle sait qu’elle ne pourra pas arbitrer au très haut niveau masculin, freinée par la limite d’âge, mais elle a encore envie de progresser. Pour cela, elle suit avec attention les prestations de ses collègues et particulièrement Clément Turpin et Stéphanie Frappart.
« Le côté arbitre ressort toujours »
« Une vraie passionnée », Solenne Bartnik l’est aussi. La preuve quand elle essaye de regarder un match « pour décompresser », le naturel revient au galop. « Le côté arbitre ressort toujours », sourit-elle. Mais elle avoue aussi ne jamais critiquer ses collègues consciente de ne pas être à l’abri des erreurs. « Eux sont sur le match, il le sente. Nous, dans notre canapé, on a un angle de vue qu’ils n’ont pas, on a les caméras, les ralentis. Eux sont en direct, doivent prendre la décision en direct. Sur le terrain, ce n’est pas la même chose que d’être dans son canapé ». Parole d’arbitre.
« Le pouvoir de décision »
Solenne Bartnik s’est tournée vers la fonction d’arbitre à 14 ans. Elle avait joué au foot en mixité à Villerest, une petite commune de la Loire au sud de Roanne. Ne trouvant pas de club féminin pour poursuivre dans cette discipline, elle a suivi les conseils de sa mère et s’est lancée dans l’arbitrage. « Au départ, je pensais arrêter le sport et finalement, ma maman m’a proposé d’essayer l’arbitrage car je connaissais déjà le règlement. Cela me permettait de rester dans le foot », se souvient la jeune femme. Solenne ne va pas regretter d’avoir écouter sa mère même si elle avoue avoir eu quelques appréhensions au moment de se retrouver seule face à vingt-deux joueurs, leurs entraîneurs, les dirigeants… « Il y avait aussi la crainte de ne pas prendre les bonnes décisions, de se tromper, d’être critiquée. Mais c’est ce qui permet de se forger au fil de temps », ajoute-t-elle. Elle effectue ses premières armes avec les U13 garçons et très vite elle se rend compte que cette nouvelle activité lui plaît. « Le pouvoir de décision, se dire que c’est nous qui prenons la décision et pas les autres, cela m’a attirée. Le côté humain aussi. On fait beaucoup de rencontres, on change d’endroit pour arbitrer toutes les semaines », sourit-elle. Après deux ans à arbitrer les U13, Solenne commence à gravir les échelons : U15, U17, niveau régional après avoir réussi son examen, et puis, en 2005, elle devient arbitre fédérale et commence à arbitrer les filles au haut niveau. Aujourd’hui, rattachée au club de Pouilly les Nonains (Loire) elle officie en D1 en féminines et au niveau régional chez les hommes, elle est aussi habilitée à « faire la touche » jusqu’en CFA.« Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours »
Quand elle raconte son parcours d’arbitre, Solenne Bartnik le fait avec beaucoup d’enthousiasme. Elle se souvient avec tendresse des efforts effectués par ses parents pour l’emmener sur les terrains le week-end. « Quand j’avais 30-40 km à faire, je ne me voyais pas les faire à vélo ou à pied. Si mes parents n’avaient pas été là, je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ça ». L’arbitrage a été le fil rouge de sa vie depuis son adolescence. Même pendant ses études, elle a continué à exercer sa passion. « Quand je suis partie faire mes études, c’était un peu compliqué. Mais en même temps, ça permettait de partir le week-end, de sortir des études et ça faisait du bien aussi. Il fallait trouver le bon timing pour faire tout ce que j’avais à faire la semaine pour avoir le week-end disponible pour le sport », se remémore-t-elle. Aujourd’hui encore, concilier arbitrage et vie professionnelle n’est pas facile. Mais Solenne qui tient un bar PMU avec son compagnon s’accroche, soutenue par ses proches. « J’ai la chance d’avoir ma famille qui est là et qui m’encourage dans tout ce que je fais, se réjouit-elle. Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours. Quand je vais courir, je suis toute seule, il n’y a personne pour venir avec moi à cette heure-ci, rit-elle. J’ai également un préparateur physique qui me donne des séances. Je m’adapte par rapport au boulot ». Elle ne cache pas qu’en hiver, quand il fait froid, il n’est pas évident de se motiver. Mais elle a trouvé une façon bien à elle de se rebooster. « On vit tellement de choses… ce serait dommage de passer à côté. Il y a les matches, les compétitions internationales qui sont très intéressantes à faire et aussi l’ambiance avec les collègues. C’est sympa de se retrouver en stage ». Samedi dernier, elle était arbitre assistante lors du choc de D1 Lyon-PSG (2-1) à Gerland, un bonheur pour elle.
« Ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin »
Si l’on en croit Solenne Bartnik, le jeu n’est pas le même selon que le match soit joué par des filles ou des garçons. Si elle assure qu’il est « facile » d’arbitrer les hommes qui ont « beaucoup de respect » pour elle, elle reconnaît que certaines de leur habitudes peuvent être agaçantes. « C’est plus rapide chez les hommes mais malheureusement, il y a beaucoup plus de triche que dans le foot féminin. Les filles, il n’y a pas la triche : même si il y a une faute sur elles, elles essayent de continuer. Elles ne tombent pas systématiquement pour essayer d’obtenir un coup franc et un penalty, témoigne-t-elle. Les garçons ils tombent tout de suite, même si on ne les touche pas d’ailleurs (rire). C’est ce que j’aime chez les filles, ce qu’elles font tout pour continuer au maximum leur action ». Elle a aussi remarqué qu’il y avait moins de polémiques chez les femmes. « Il y a moins d’enjeux financiers, souligne-t-elle, lucide. Dans certains clubs, les joueuses n’ont même pas de prime de match, alors qu’elles gagnent ou qu’elles perdent le match, cela ne change rien pour elle. On est moins médiatisé donc moins critiqué. Des erreurs on en fait tous, je pense que c’est ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin », regrette-t-elle. Pourtant si elle devait conseiller un jeune homme ou une jeune femme de se lancer, elle assure qu’elle le ferait sans hésiter. « Outre le fait que ce soit un sport, c’est une très bonne école de la vie. Ca nous apprend à respecter les autres, à être ponctuelle, tout un tas de petits détails comme ça dont on ne se rend pas compte, argumente la jeune arbitre. Ca m’a beaucoup aidé dans ma vie personnelle. J’étais très timide, je le suis beaucoup moins car on est obligé de prendre sur soit, de s’affirmer. C’est très bon pour la vie personnelle ».
Stéphanie Frappart « un modèle pour nous »
Au niveau de ses ambitions, elle rêve de diriger des matches dans de grandes compétition, elle qui pour le moment n’est « qu’ »assistante internationale et n’a arbitré que des matches éliminatoires. Elle sait qu’elle ne pourra pas arbitrer au très haut niveau masculin, freinée par la limite d’âge, mais elle a encore envie de progresser. Pour cela, elle suit avec attention les prestations de ses collègues et particulièrement Clément Turpin et Stéphanie Frappart. « J’aime bien l’arbitrage de Clément Turpin qui est en Ligue 1 et avec qui j’ai eu l’occasion d’arbitrer quand j’étais dans les catégories inférieures. J’ai eu la chance de lui faire la touche en CFA. J’avais bien aimé son arbitrage, j’ai un peu suivi sa carrière. Cela ne m’étonne absolument pas qu’il soit en Ligue 1 aujourd’hui ». Concernant Frappart, première femme à arbitrer au centre en Ligue 2, elle se montre dithyrambique. « C’est un modèle pour nous. J’ai arbitré avec elle sur tous mes matches à l’étranger. C’est le bonheur de la voir arbitrer. Cela parait tellement facile quand on la voit faire. Stéphanie s’entraîne tous les jours. Je pense qu’elle a une meilleure condition physique que certains hommes, même à son niveau. Quand on est sur un match et qu’on est à 3 ou 4 mètres de l’action, on ne peut pas se tromper. Elle est toujours présente dans la situation. Et quand on est là, on est crédible. Ca c’est important, même pour les joueuses. Ensuite, il y a ses qualités d’arbitre. Stéphanie c’est une vraie passionnée ».
« Le côté arbitre ressort toujours »
« Une vraie passionnée », Solenne Bartnik l’est aussi. La preuve quand elle essaye de regarder un match « pour décompresser », le naturel revient au galop. « Le côté arbitre ressort toujours », sourit-elle. Mais elle avoue aussi ne jamais critiquer ses collègues consciente de ne pas être à l’abri des erreurs. « Eux sont sur le match, il le sente. Nous, dans notre canapé, on a un angle de vue qu’ils n’ont pas, on a les caméras, les ralentis. Eux sont en direct, doivent prendre la décision en direct. Sur le terrain, ce n’est pas la même chose que d’être dans son canapé ». Parole d’arbitre.LIGUE DU CENTRE-OUEST - FOOTBALL : Le PERMIS DE SIFFLER arrive dans vos foyers...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, LIGUE DU CENTRE-OUEST, NOUVEAUTÉS
Après quelques semaines de réflexions, et faisant suite à un projet qui existait déjà au sein de la Commission Départementale d'Arbitrage des Deux-Sèvres, la Commission Régionale d'Arbitrage a décidé de lancer sa Newsletter : "Permis de Siffler" ...
"Permis de Siffler", c'est la nouvelle Newsletter mensuelle éditée par la Commission Régionale d'Arbitrage, dont la présidence est confiée à Philippe Chat.
Ce nouveau support va permettre une communication plus grande à destination de tous les curieux en matière d'arbitrage, de la part des dirigeants de l'arbitrage régional.
Au travers ce premier numéro, vous trouverez différents types d'informations diverses et variées, de l'écho des CDA en passant par des portraits, ou encore des anecdotes. Nous espérons que votre lecture sera agréable et enrichissante.
Lire "PERMIS DE SIFFLER" N°1
Note de la Rédaction : On saluera la qualité des rédacteurs : P. Chat, S. Rager, F. Cano, E. Canteau, J.-M. Bonnin, et J. Riché. Bon vent au "Permis de Siffler".... pas de point à perdre, donc à "consommer sans modération" !!
LIGUE DE BRETAGNE - HANDBALL : La formation des Jeunes Arbitres.... une priorité
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FFHB, HANDBALL, JEUNES ARBITRES, JNA 2014, LIGUE DE BRETAGNE
JNA 2014 - HANDBALL : Le Comité de Côte d'Or se pose les bonnes questions....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, CDA, COMITÉ DE COTE D'OR, FFHB, HANDBALL, JEUNES ARBITRES, JNA 2014
Genlis : La formation des arbitres de demain
Dans le cadre des 13èmes Journées de l’arbitrage se déroulant du 28 octobre au 6 novembre, placées sous le signe « de l’arbitrage de demain », le club de handball du CSIT Genlis a invité celui d’Auxonne afin de mettre en place ce mercredi 29 octobre de 14 à 17 heures, une formation d’arbitrage pour les jeunes, au gymnase Meiffret. Ces journées nationales de l’arbitrage constituent un moment privilégié pour poser la question de l’avenir de l’arbitrage : quelles sont les principales évolutions à prévoir ? Quid de la détection, de la formation, du recrutement, de la féminisation, …? Comme à travers les multiples initiatives relayées dans toute la France, l’opération s’attache à sensibiliser les joueurs ainsi que le grand public à l’importance du rôle de l’arbitre et contribue à susciter de nouvelles vocations.
La Commission départementale d’arbitrage de Côte-d’Or (CDA21) a profité de l’organisation d’un tournoi de préparation de l’équipe de jeunes féminines du comité au gymnase Jean Picard pour inviter trois binômes féminins à diriger les rencontres. C’est ainsi que Solène Teron et Anny Strauss (Talant), Virginie Jimenez (Genlis) et Aurélie Monpert (Marsannay), Alexia Weitzel et Anaïs Thibaudot (Auxonne) ont sifflé sous les yeux avisés des membres de la CDA21 qui ont dispensé leurs précieux conseils. Cette démarche s’inscrivant dans le cadre des journées de l’arbitrage, opération qui cette année s’oriente vers la question sur l’avenir de l’arbitrage, la formation, la féminisation.
Pour la dernière rencontre du turnoi l'arbitrage a été confié à un binôme de JA féminin local :Melles CHAILLOT Margaux et M. FAVRETTO Swann du HBC TALANT.
Source : CDA du Comité de Côte d'Or de Handball
dimanche, novembre 02, 2014
CHAMPIONS LEAGUE - UEFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée du 04/11/2014
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, CHAMPIONS LEAGUE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, UEFA
La désignation des Arbitres pour la 4ème journée de CHAMPIONS LEAGUE est
connue.
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après..................................................................................................................
LIGUE DE FRANCHE-COMTÉ : Agression contre un Jeune Arbitre de Ligue...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AGRESSION, ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, LIGUE DE FRANCHE-COMTÉ, UNAF
Nous sommes à Vesoul au stade René Hologne, il est 19 h. Commence alors le match entre le FC Vesoul et la réserve de Belfort Sud dans le cadre du championnat de LR2.
DISTRICT DE L'EURE : Un arbitre victime d'un violent coup de tête...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AGRESSION, ARBITRE, DISTRICT DE L'EURE, FOOTBALL
L’arbitre rattaché au club de Saint-Marcel, a été pris en charge par les pompiers qui l’ont transporté au centre hospitalier de Gisors. L’arbitre a eu le nez cassé et s’est vu délivrer sept jours d’incapacité totale de travail (ITT). Triste image que celle des gendarmes obligés d’intervenir dans un stade de football. Une agression qui pourrait valoir cher à son auteur.
Mais il n’est pas étonnant que la violence sévisse dans le football amateur quand on voit le comportement de certains joueurs professionnels. Il suffit de se souvenir du coup de boule de Brandao (Saint-Etienne) sur Thiago Motta (PSG) ou les échauffourées à la fin du match Nice/Bastia.
Pour l’anecdote, les joueurs d’Etrépagny se sont imposés sur le score de 3 à 1. Mais la défaite n’excuse pas tout.