lundi, janvier 05, 2015
UNAF - TOURNOI TEREYGEOL : La Charente en force... avec le Centre-Ouest !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AMITIÉ, ARBITRES, CONVIVIALITÉ, DISTRICT DE LA CHARENTE, FOOTBALL, LIGUE DU CENTRE-OUEST, TOURNOI LOUIS TEREYGEOL, UNAF
Pas de trêve hivernale entre les deux réveillons pour nos 4 jeunes arbitres Chris ARNAUDET, Julien VARVOUX, Bastien BARDY et Grégory GABILLARD qui étaient sélectionnés dans l'équipe UNAF du Centre-Ouest pour le traditionnel Tournoi Louis TEREYGEOL. Un tournoi Futsal qui était organisé dans les gymnases du CREPS de Talence.
8 matchs se sont enchaînés sur deux jours, les uns après les autres dans une excellente ambiance et dans un respect digne des valeurs prônées par l’UNAF (soit sous le signe de l'Amitié, la Cohésion, la Fraternité, le respect et la bonne humeur).
Après un début en fanfare de notre sélection lors de la première journée en terminant deuxième de leur poule avec seulement une défaite contre le futur vainqueur. Pour la deuxième journée, le tournoi a été plus difficile, ayant été pris à froid, ils ont encaissé une deuxième défaite. Le dernier match contre l'aquitaine s'est malheureusement terminé par une nouvelle défaite.
L'équipe de la S.R.C.O terminant à la 6ème place sur 22 équipes. La Normandie remportant aux tirs aux buts (4-4 score final) contre la Lorraine, le tournoi.
Félicitations à cette équipe de "Jeunes" pour l'ensemble de ses qualités démontrées tout au long du Tournoi. Bravo à vous tous pour vos diverses prestations et votre comportement irréprochable dans une remarquable organisation...
PREMIER LEAGUE : Les excuses de Mourinho à l'arbitre....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans CHELSEA, EXCUSES, FOOTBALL, MOURINHO, PREMIER LEAGUE
FOOT - PLABENNEC : Les graves accusations prononcées à l'encontre de Sylvain PALHIES
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 32èmes de Finale, ACCUSATION, ARBITRAGE, ARBITRES, COUPE DE FRANCE, FÉDÉRAL 2, FOOTBALL, PALHIES
Les Plabennecois n'ont pas digéré leur élimination au Poiré-sur-Vie en 32e de finale et surtout la façon d'arbitrer de Sylvain Palhies.
Source : LE TÉLÉGRAMME
dimanche, janvier 04, 2015
CDF - PAGNY/MOSELLE / YZEURE : L'article du correspondant pas très objectif !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 32èmes de Finale, ARBITRAGE, ARBITRE, CARTON ROUGE, COUPE DE FRANCE, FFF, FOOTBALL
LE JOUEUR : Rémy Jous
C’était l’un des points forts d’Yzeure et Pagny avait pourtant étudié son jeu sur vidéo. Rémy Jous a été l’élément le plus remuant côté auvergnat, avec Adrien Chastan, auteur d’un doublé. Sur sa première occasion, l’attaquant a contraint Cédric Delafraye à se coucher (18e). Puis il y eut ce coup franc consécutif à une faute de Yao. Excentré côté gauche, Jous enroula sa frappe, qui finit dans le but de Pagny (1-0, 36e). Menés, réduits à dix contre onze, le club de Division d’honneur eut pourtant l’occasion d’égaliser avant la mi-temps par Hernandez, dont l’enchaînement contrôle-frappe fut capté par Colard (41e). En seconde période, après une tentative lointaine sans danger (49e), Jous fut à l’origine du deuxième but yzeurien. Sa frappe manquée trouvait Adrien Chastan, seul dans la surface, qui doublait la mise (59e).
LE FAIT DU MATCH : l'arbitrage
On jouait la 23e minute quand l’arbitre M. Petit sortit le carton rouge direct pour le meneur de jeu de Pagny Sébastien Denay. Si au regard de la faute – un tacle les deux pieds décollés du sol sur Charly Ollier - la sanction est justifiée, c’est la manière qui dérange. Deux minutes plus tôt, l’arbitre avait déjà averti Benjamin Brat. Et lors du premier quart d’heure, plusieurs duels limites auraient mérité de rappeler les joueurs – des deux camps – à l’ordre verbalement. Or, M. Petit a préféré sanctionner plutôt que de discuter. « Quand il me met le jaune, l’arbitre me dit que je prends pour les autres, que c’est de la compensation, racontait au coup de sifflet Brat. Sur l’expulsion, on n’est pas bien placés pour dire si c’est mérité. Mais une chose est sûre, l’arbitre a sorti les cartons trop rapidement. Ça a tué le match. » Dans la foulée de l’expulsion de Denay, Romuald Giambérini, l’entraîneur de Pagny, a lui aussi été envoyé en tribunes. Explication de l’intéressé : « J’ai dit à l’arbitre : "On est dix, on va aux vestiaires tout de suite ?" Lui a cru que je voulais en découdre… » Inutile de préciser que ces décisions arbitrales ont éteint le stade des Fonderies.
Les correspondants honnêtes (parce qu'il y en a) doivent prendre le recul nécessaire et arrêter de faire ami-ami avec les clubs, avant de pondre un article dithyrambique sur le match, surtout quand tout ce que l'on a à reprocher à l'arbitre est d'avoir mis un carton rouge justifié. Mais bon que voulez-vous ce genre d'article, fait vendre du papier....
Stéphane LANNOY - Interview : L'arbitre, la Vidéo et les Médias ....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans FFF, FIFA, INTERVIEW, LIGUE 1, LIGUE DU NORD-PAS DE CALAIS, RESPECT, Stéphane LANNOY
Recevoir un homme qui a averti Mario "Why always me" Balotelli n’est pas une expérience banale, mais c’est un des avantages qu’offre la recherche en STAPS et le fait de vivre pas très loin d’Armentières, donc d’être à portée de TER de Stéphane Lannoy. Âgé de quarante-trois ans, nommé international en 2006, le Boulonnais (sur Mer) est depuis quelques années le représentant de l’arbitrage français au plus haut niveau, celui des compétitions internationales. Présent au Mondial 2010 et aux Championnats d’Europe 2008 et 2012 (dont il a dirigé la demi-finale Italie-Allemagne) et à ce titre très concerné par l’objet de recherche de ma thèse – la responsabilité des médias envers les arbitres de football –, il a accepté un entretien portant sur l’importance des images (physique, symbolique, télévisée) dans l’arbitrage de football. Extraits.
« La télé retransmet le match, pas toujours la tension »
Quelle est l’importance de l’image pour un arbitre de football?
Elle est capitale dans l’arbitrage de haut niveau. L’image a valeur, pour moi, d’exemplarité. À travers un comportement, une posture, une gestuelle, un regard, on fait passer un certain nombre d’informations aux joueurs. Et le fait d’être relativement souvent pris dans le champ des caméras a aussi une vertu pédagogique pour les arbitres des divisions inférieures. Donc il y a aussi une forme d’exemplarité, du moins dans l’image. Paraître et être le plus naturel possible, mais aussi le plus juste, le plus exemplaire, c’est quelque chose auquel j’accorde beaucoup d’importance.
Il est plus important, dans votre exercice de l’autorité, d’apparaître compétent plutôt que de l’être?
Je pense que les deux sont liés. On peut avoir une autorité dite naturelle, au travers justement d'un regard, d'une gestuelle appropriée. Tous ces éléments non-verbaux sont très importants dans l’autorité de l’arbitre. Après, même si tous ces paramètres-là ne sont pas forcément maîtrisés, ils peuvent se travailler: une gestuelle, un langage corporel peuvent se travailler. Il n’en demeure pas moins que les lois du jeu, les aspects plus théoriques de notre métier, il faut impérativement les connaître.
Est-ce que certains réflexes sont apparus une fois que vous avez commencé à être retransmis à la télévision?
Surtout celui de sensibiliser tout mon entourage, car ce qu’il est en susceptible de faire m’impacte directement (NDA, il parle ici de l’entourage arbitral, ses assistants). C’est mon équipe, donc le comportement d’un de mes collaborateurs rejaillira sur mon image. Je les incite systématiquement à avoir une approche très professionnelle. Si on voyait un de mes assistants, je ne sais pas, se préparer en racontant des blagues ou ne pas avoir le comportement attendu d’un arbitre envers un joueur, un entraîneur ou un dirigeant, évidemment cela rejaillirait sur mon nom. Exactement comme la fonction le veut sur le terrain: ils sont dans un rôle d’assistant, et c’est l’arbitre central qui a la décision finale. Alors l’erreur d’un assistant se retrouve dans la décision que je prends.
L’exemplarité est rendue plus impérative par la diffusion télévisée? Ce serait moins embêtant si cela se passait en DH…
Cela dépend des individus, mais j’ai toujours opéré avec le même leitmotiv, qui est tout simple et me paraît le plus efficace: pour être respecté, il faut respecter les autres et l’environnement. Que ce soit un tournoi sur le littoral dunkerquois, un match de Ligue 1 ou un match international, la notion de respect vaut dans toutes les catégories. Je ne peux pas demander à un dirigeant, un joueur, un staff technique, le respect si je ne suis pas en mesure de les respecter. Et là il n’est pas question de télé…
Dans quelle mesure l’arbitre de haut niveau se sert de l’image télévisée pour son entraînement, son perfectionnement?
Je m’en sers tous les jours. Je regarde mes matches, j’essaie de prendre du recul. Et je regarde ce qui se fait ailleurs: le comportement d’un autre arbitre, comment il va gérer une situation un peu nébuleuse… Je trouve ça extrêmement intéressant. L’image permet d’être plus efficace dans ses prises de décision. Un exemple simple: un joueur qui sera amené à faire plusieurs fautes de suite, au moment où vous allez lui mettre un carton jaune, vous lui montrez avec la main (NDA: il fait le geste de compter sur ses doigts) qu’il a fait une faute, deux fautes, trois fautes, et lui mettez le carton. Le joueur comprend que c’est parce qu’il a fait une infraction répétée qu’il prend son avertissement, tout comme les bancs et les téléspectateurs. Tout cela permet d’être plus efficace.
Extrait du documentaire "Les Arbitres" de Yves Hinant et Jean Libon (2012) |
Cette image télévisée rend-elle compte de l’exercice du terrain, de ce que vous y ressentez?
Pas de façon fidèle. Je pense qu’il est difficile de percevoir l’intensité d’un match, car on est hors contexte. On retransmet le match, pas toujours la tension entre les deux équipes. Il est difficile d’avoir ce ressenti du terrain, alors que nous, nous y sommes confrontés au quotidien.
« On pourrait vivre mieux avec les médias »
Que pensez-vous de la couverture télévisée de l’arbitrage?
Je pense qu’on utilise plutôt la télé pour mettre en avant les erreurs d’arbitrage, aujourd’hui. Pour essayer d’expliquer par divers moyens la raison de l’erreur de l’arbitre, et puis balayer par un certain nombre de ralentis les différents manquements. On est presque, malheureusement, dans une démarche à charge. Je vois rarement des ralentis, sous diverses coutures, pour dire "Voyez, l’arbitre a pris la bonne décision, et on va vous montrer deux ou trois ralentis qui confirment cela". Si la décision est la bonne, on ne cherche pas à le démontrer par A+B.
La télévision en elle-même, selon vous, n’a pas pu mettre en valeur l’arbitrage, ou le rôle de l’arbitre?
Ce serait exagérer de ne pas dire qu’elle ne l’a jamais mis en valeur. Évidemment, je pense que la télé, sous certains angles, met aussi en avant des arbitres qui sont justement dans la mouvance… des garçons plutôt bien vus par les médias et mis en avant. On ne peut que s’en réjouir. Après, je pense que d’autres aspects font changer l’arbitrage, comme le film Les Arbitres (NDA, documentaire sur les coulisses de l’arbitrage tourné à l’occasion de l’Euro 2008, dans lequel apparaît Stéphane Lannoy), qui aura fait évoluer un peu les mentalités.
La multiplication des heures de football à la télévision, des ralentis et d’images impliquant l’arbitre a amélioré la connaissance du règlement par l’environnement du football?
Ce n’est pas encore assez développé. Pour la bonne et simple raison que les gens qui commentent les décisions d’arbitres, pour un certain nombre, ne connaissent pas les règlements. En général, l’information donnée par le commentateur ou le consultant est parole d’évangile, alors qu’il s’avère, pour un certain nombre d'entre eux, qu'ils se trompent sur les décisions à prendre. Les lois du jeu évoluent au fil des saisons, s’il n’y a pas une mise à jour de la part des commentateurs sportifs, des journalistes ou des consultants sur les lois du jeu, ils auront vite fait de dire une ânerie.
Peut-on dire que les médias et les journalistes ont une responsabilité envers la corporation des arbitres de football?
Assurément. Et ils n’ont pas toujours en tête les conséquences de ce qu’ils sont amenés à dire, car leur objectif est aussi de vendre du papier ou de faire des émissions qui captent un maximum d’audience, quels que soient les dommages collatéraux, je serais tenté dire. Il y a une vraie responsabilité. Aujourd’hui, on ne peut pas faire sans les médias, mais on pourrait vivre mieux avec eux, en relayant ce message de respect, d’exemplarité qu’on est en droit d’attendre, car leur travail rejaillit sur les championnats des divisions inférieures.
La FFF pourrait avoir une politique volontariste en direction des médias, de façon à modifier les discours à votre encontre?
Déjà il faudrait que les institutions, elles-mêmes, le souhaitent. Que la FIFA, l’UEFA, la FFF souhaitent œuvrer en ce sens. Nous n’en avons pas la possibilité, c’est aux instances de le vouloir.
« Aujourd’hui, c’est la ligne de but. Pour l’instant »
Quelles sont les consignes de la hiérarchie concernant les relations des arbitres avec les médias?
FIFA et UEFA nous interdisent de répondre à des sollicitations avant, pendant ou après les matches. Il suffit de regarder les images d’un match de Coupe d’Europe, vous ne verrez jamais un arbitre à la fin d’un match répondre aux questions des journalistes devant les caméras. Jamais. En revanche, si un journaliste m'appelle – "Stéphane, on fait un sujet sur ta préparation athlétique, technico-tactique" – libre à moi de répondre ou pas.
Si un média vous demande de vous exprimer sur le recours au vidéo-arbitrage?
J’ai mon point de vue sur le sujet, je ne m’en suis pas caché depuis un certain nombre d’années, parce que le sujet me tient à cœur. Désormais, les consignes sont de plus en plus précises de la part de la FIFA et de l’UEFA, qui nous demandent de ne plus intervenir sur des sujets comme ceux-ci. Maintenant qu’il y a un aspect presque politique dans le fait d’aborder la vidéo ou l'arbitrage à cinq ou à six, on nous demande de ne plus intervenir. Donc je ne réponds plus à aucune sollicitation là-dessus.
Votre point de vue est contraire à celui de l’UEFA?
La FIFA a autorisé la "goal-line technology" sur un certain nombre de compétitions. L’UEFA utilise l’arbitrage à cinq avec une approche humaine. À partir du moment où il y a deux pistes de réflexion, deux approches différentes, on ne peut pas demander aux arbitres de se positionner plus en faveur de l’une ou de l’autre. En compétition FIFA, on utilise la GLT, alors vous n’allez pas refuser et dire "Je préfère arbitrer avec mes collègues, à cinq ou à six". Vous n’avez pas votre mot à dire.
La vidéo peut-elle remplacer l’expertise de l’arbitre ou la compléter?
La remplacer sûrement pas. La compléter, pourquoi pas, mais dans un cadre bien défini. Mais nous pourrions en parler pendant deux heures...
Une image télé permet-elle de savoir s’il y a main ou pas? Devant votre écran, comme téléspectateur, vous pouvez émettre un verdict?
Une image télé peut montrer un contact de la main avec le ballon, en effet, mais entre le constater et affirmer qu’il est intentionnel, il y a une marge.
Sans vous demander si vous êtes pour ou contre, dans quelle mesure le recours à la vidéo serait-il réalisable?
La FIFA l'utilise dorénavant pour vérifier si un ballon est bien rentré dans le but. Parce que la décision est cruciale: si vous validez un but alors que le ballon n’est pas complètement entré, c’est impactant sur le résultat. Aujourd’hui, la FIFA se cantonne à cette expérience-là, et il n’est pas question d’utiliser la vidéo pour savoir s’il y avait main ou penalty, hors-jeu ou pas hors-jeu. Dans ce cas, évidemment, on arrêterait le match systématiquement pour savoir si les décisions sont bonnes ou pas, ça deviendrait insupportable. Aujourd’hui, c'est la ligne de but. Pour l’instant.
« 200 à 250 décisions par match »
Est-ce que l’exercice de l’arbitre peut être spectaculaire et, donc, bien passer à la télé?
Spectaculaire, je ne sais pas. En tout cas, on nous demande d’être le plus efficace possible. On dit systématiquement que "le bon arbitre, c’est celui qu’on ne voit pas", mais par moments, vous êtes obligé de vous montrer car il y a des décisions importantes à prendre.
En pensant à Pierluigi Collina, qui a été le premier arbitre international vedette, voire à Robert Wurtz, un arbitre n’a-t-il pas tout à gagner à devenir télégénique?
Tout à gagner, je ne suis pas sûr. Par contre, qu’il ait la possibilité de montrer qu’à aucun moment il ne doute, et que l’erreur qu’il est susceptible de commettre sera facilement pardonnée parce qu’il a du charisme, c’est quelque chose de très important. Avoir une personnalité, du charisme et finalement pouvoir se tromper sans qu’on vous en veuille, c’est assez fort en effet. Je pense que le travers, le piège, serait de tomber dans la séduction des journalistes.
Pierluigi Collina a été élu plusieurs fois meilleur arbitre du monde. L’était-il par sa compétence ou apparaissait-il comme le meilleur?
Il y a forcément les deux: si vous n’avez pas la compétence, à aucun moment les instances dirigeantes ne vous donneront la responsabilité d’arbitrer une finale de Coupe du monde, de Ligue des champions. Mais après, le fait d’avoir une gueule ou une prestance particulière entretient forcément l'intérêt pour l’individu.
Vous pensez avoir une gueule?
Je ne suis pas convaincu d’être dans le même registre qu’un Collina, un Wurtz ou un Vautrot. Je pense m’être construit autour de l'idée forte du respect. Les gens savent que, quand je les arbitre, cette notion sera là: je demande le respect et en contrepartie ils auront le mien.
Les arbitres, en général, ont-ils une obligation de résultat?
Il y a obligation de résultat, c’est-à-dire de contrôler un match du début à la fin en étant le plus équitable, le plus juste possible. Tout en sachant que le zéro défaut, chez nous, n’existe pas. Un arbitre prend, en moyenne, 200 à 250 décisions par match. Évidemment, on trouvera toujours une touche donnée aux rouges qui était pour les bleus, ou une faute presque insignifiante que l’on n'aurait pas dû siffler. Mais sur les temps forts, nous avons une obligation de résultat.
FOOTBALL : Les dossiers controversés de l'année 2015...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRES, DNCG, DOSSIERS, EURO 2016, FFF, FIFA, FOOTBALL, LFP, SOFOOT, UEFA
L'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022
Pas besoin d'en rajouter, entre les affaires de corruption (et le méli-mélo autour du rapport de Michael J. Garcia : publiera, publiera pas), la tension internationale qui monte autour et avec la Russie (qui vient même de créer « sa légion étrangère »), une ambiance aux bons relents de guerre froide et de millénarisme moscovite, pendant que la situation ne s'améliore franchement pas au Qatar pour les travailleurs immigrés qui décèdent toujours par centaines, sans omettre les « soupçons » d'achats de voix, etc. Les prochaines Coupes du monde vont donc bien occuper l'agenda d'une FIFA en pleine phase d'élection. Sepp Blatter croyait avoir bouclé une suite de règne sans difficulté, flattant les nouvelles puissances impériales et les grands argentiers du nouveau capitalisme. Le voilà confronté aux doutes médiatiques et aux crises internes… Il devra zigzaguer entre les couteaux dans le dos et les orgues de Staline. Bonne chance président, vous risquez d'envier François Hollande.
L'arbitrage (carton blanc, goal line, etc.)
Michel Platini voulait se rappeler au bon souvenir de l'institution, c'est plutôt réussi. Fervent opposant à l'usage de la vidéo, sa proposition d'introduire le carton blanc - c'est-à-dire l'exclusion temporaire (déjà opérationnelle en certains lieux, comme en Alsace, ou d'autre structures comme la FSGT) - a remis sur le tapis le grand drame du foot moderne : l'arbitrage. Mis sur la sellette, notamment à l'occasion de la Coupe du monde (fallait-il exclure Neuer en finale par exemple ?), sans parler d'un Juventus-Roma enfantant un quasi drame national, l'heure n'est plus au questionnement technique, il s'agit de résoudre un problème structurel, voire quasi philosophique. À quoi sert un arbitre dans un foot avec un tel niveau d'enjeu et, par conséquent, une telle mentalité chez les footballeurs ? L'application de la goal line technology n'a fait que souligner un peu plus ce dilemme : le foot doit-il devenir plus humain ou plus efficient ?
Le fair-play financier
Entré en vigueur en 2013-2014, le procédé peine à convaincre. Il est accusé de protéger les grosses machines déjà en place et de brider les outsiders – le cas du PSG et de Manchester City - tout en sortant quelques clubs secondaires d'Europe de l'Est ou de la périphérie - Bursaspor (Turquie), FK Ekranas (Lituanie), CFR 1907 Cluj (Roumanie) et FC Astra Giurgiu (Roumanie) – pour illustrer son pouvoir et son rôle. Malgré cela, il devra prouver en 2015 qu'il est capable de sortir l'artillerie lourde, alors que le Barça, lui, a été sanctionné (interdiction de recrutement), mais au final par la Cour d'arbitrage du sport (CAS), et pour avoir pris quelques libertés avec l'interdiction de transfert de mineurs. Bref, le fair-play financier peut-il devenir autre chose qu'un moyen de veiller aux apparences sans pour autant virer les meilleurs clients, eussent-ils une ardoise longue comme le bras. Pour info, l'avocat belge Jean-Louis Dupont, en parti à l'origine de l'arrêté Bosman, a déposé des plaintes séparées, contre le fair-play financier, auprès de la Commission européenne et du Tribunal de première instance de Bruxelles, avec les jugements attendus en février et en avril…
L'Euro 2016
L'Euro 2016 sera-t-il la dernière épine du gouvernement avant inventaire. Censé offrir un baume de popularité à notre président, il se transforme de plus en plus en un poison au sein de la majorité, sans parler de la gueule de bois qui se fait sentir dans toutes les collectivités concernées. De l'exemption fiscale offerte à l'UEFA et votée en fin 2014, à la flambée des coûts dans la construction des enceintes (ou leur rénovation comme à Marseille), le rendu des stades risque de s'apparenter à un périlleux exercice d'auto-conviction (sans oublier les scandales potentiels qui traînent du côté de Lille et ailleurs)... De Gaudin à Juppé, la (petite) fronde des élus a déjà commencé pour essayer de gratter ce qui pouvait l'être. Aulas peut donc, non sans raison, se moquer que « culturellement, ce n'est pas l'usage en France de laisser les clubs devenir propriétaires de leur stade, alors que c'est la meilleure solution pour les clubs, mais aussi pour les finances publiques, les "PPP" coûtant in fine très cher aux contribuables ». Heureusement que l'on pourra discuter de qui chante La Marseillaise…
Les matchs amicaux de l'équipe de France
L'EDF va mieux. Mais au point de rendre le sourire aux Français en 2015 ? Le seul petit problème, c'est qu'on va manquer sérieusement de thermomètre pour l'évaluer. Cette série de matchs amicaux qui s'annoncent, parfois prestigieux comme contre le Brésil, l'Angleterre ou les Pays-Bas, mais sans enjeu, risque au pire d'être embarrassante. Certains diront que ce fut le cas pour Aimé Jacquet en 98. Il n'avait pas de fantôme de Knysna à gérer, ni la sinistrose française en fond sonore et médiatique. Ce sera l'occasion de mesurer la capacité de Deschamps à négocier le pouvoir de nuisance des « consultants », les luttes de clans et les désillusions. Du moment qu'on remplit le Stade de France.
La montée du PFC ou Red star en L2 (DNCG, etc.)
Luzenac avait fait trembler la LFP et la DNCG en 2014. Un de ces clivages que la France aime, le petit contre les gros, etc. Cependant, reconnaissons-le, nous étions au fin fond de l'Ariège, et le « désert français » n'est pas qu'un mythe, sans compter que le LAP n'appartenait pas véritablement aux pensionnaires historiques et patrimoniaux du foot tricolore. Cette saison 2014-2015 peut accoucher d'un tout autre drame… peut-être. Le championnat de National a pour l'instant deux candidats à la montée pour le moins problématique, car franciliens : le Paris FC et le Red Star. En dépit de l'éternel serpent de mer du second club parisien, ils ont au niveau économique ou d'infrastructures, pour le Red Star en particulier, les mêmes « manques » que Luzenac. Que fera une DNCG habituée aux deux poids deux mesures ? On l'a vu avec les cas du RC Lens et de l'intérêt supérieur du foot français. Surtout si les politiques s'en mêlent…
La défunte tierce-propriété
La FIFA l'a annoncé depuis longtemps : apparemment, cette fois est la bonne. À partir du 1er mai, la tierce propriété sera interdit. « L'interdiction entrera en vigueur au 1er mai 2015 », toutefois « les accords déjà existants doivent être maintenus jusqu'à leur expiration contractuelle ». La vraie question sera ensuite d'en mesurer l'impact sur le marché des transferts surtout entre le Brésil, le Portugal et l'Espagne. Et comme avec toute mesure de « régulation » dans le foot, comment va-t-elle être contournée ? Certains « acteurs » ne vont pas lâcher aussi facilement une si bonne affaire. Le simple fait que la FIFA ait réussi à prendre cette décision laisse penser que les solutions de remplacement existent déjà…
Les matchs truqués
Un bon début d'année. Nous nous étions quittés en 2014 avec des soupçons autour d'un Nîmes Olympique qui se trouvait au cœur d'une affaire de matchs arrangés pour sauver sa peau en L2. Dès les premiers jours de janvier, le dossier s'épaissit avec le cas d'Istres, qui rejoint la mêlée et porte les cas litigieux à sept. On est certes bien loin de ce qu'a pu vivre la Serie A en son temps, mais dans un pays qui aime à rappeler à quel point son sport est sain (ou qu'il était impossible que de telles choses arrivent), cette affaire commence à faire désordre. L'ampleur que cela peut prendre, ou les doutes qui vont désormais planer, avec l'intrusion de la justice comme aux plus belles heures du Tour de France 98, seront l'un des feuilletons de 2015. Et au fait : toujours pas de dopage dans le foot ?
PRONOS FOOT - LOTO FOOT 7 & 15 du 04/01/2015
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITREZ-VOUS, FOOTBALL, LOTOFOOT, PRONOSTICS
CDF - LE POIRE / PLABENNEC : Les bretons mauvais perdants ?... mais non !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 32èmes de Finale, ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, COUPE DE FRANCE, FOOTBALL, RÉSUMÉ MATCH
Source : Le Télégramme
samedi, janvier 03, 2015
FFF - COUPE DE FRANCE - 32èmes Finale - DÉSIGNATIONS ARBITRES - 3-4 janvier 2015
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 32èmes de Finale, ACTUALITÉS, ARBITRE, COUPE DE FRANCE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FFF, FOOTBALL
IHF - HANDBALL : La liste des 18 binômes d'arbitres retenus pour QATAR 2015
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRES, CHAMPIONNAT DU MONDE MASCULINS, FFHB, HANDBALL, IHF, QATAR 2015
FFF - COUPE DE FRANCE FÉMININE - 32èmes Finale - DÉSIGNATIONS ARBITRES - 4/1/2015
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 32èmes de Finale, ACTUALITÉS, ARBITRE, COUPE DE FRANCE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FÉMININE, FFF, FOOTBALL
FFF - Clément TURPIN : CTRA la semaine... Arbitre International le week-end !
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, Clément TURPIN, CTRA, FFF, FIFA, FOOTBALL, INTERVIEW, LIGUE 1