dimanche, janvier 25, 2015

DISTRICT DE LA LOIRE : Assistant bousculé, gendarmes appelés, match arrêté...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 25/01/2015 - Ce dimanche, le match de coupe du Roannais opposant l’équipe locale, Finerbal, à l’AS Parc, qui se jouait à Balbigny, n’a pas été à son terme.

Un pénalty sifflé dans la première prolongation en faveur de l’équipe locale a été contesté par un joueur de l’AS Parc. Le ton est monté, et le match s’est terminé dans la confusion.

Le juge de touche de Balbigny a été bousculé, des supporters sont entrés sur le terrain, les dirigeants des deux clubs ont protégé l’arbitre.

Les gendarmes ont été appelés, lorsqu’ils sont arrivés tout le monde était rentré au vestiaire.

Source : LE PROGRES








TENNIS - Pascal MARIA : «Heureusement que je n'ai pas choisi le football».

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Publié le 25/01/2015 - Dans les tribunes du «Showcourt» No 3, les supporters - c’est bien le mot - bulgares et chypriotes se répondent à coups de chants, alors que Dimitrov et Baghdatis bataillent devant leurs yeux. Pascal Maria descend de sa chaise et s’en va calmer les ardeurs des fans, chez qui les slogans deviennent limites, à mesure que la tension monte. L’arbitre français - professionnel à l’échelon international depuis 2001 - leur rappelle certains principes.

Du haut de ses dix finales de Grand Chelem (sept de Coupe Davis), l’imperturbable Niçois de 41 ans en a vu d’autres. En marge de l’Open d’Australie, il a accepté d’évoquer son monde.

Pascal Maria, l’atmosphère, ici à Melbourne, est vraiment particulière, non?

Oh oui! L’Australie est cosmopolite et on s’en rend bien compte. Disons qu’on se rapproche beaucoup de l’ambiance en Coupe Davis. C’est chouette, mais ça doit rester bon enfant. Vendredi, lors du match Baghdatis-Dimitrov, je suis allé voir le public pour lui expliquer qu’il y avait des choses qu’il pouvait faire et d’autres non.

Est-ce votre rôle?

Oui, c’est à moi de contrôler les spectateurs, d’être sûr que leurs actes ne gênent pas les joueurs ou le bon déroulement des rencontres. En règle générale, les Australiens sont très respectueux. Il y a parfois énormément de bruit entre les points, mais le fair-play reste présent durant les échanges.

Lundi dernier, vous avez assisté à une scène étrange, où le Hawk-Eye a donné bonne une balle - par ailleurs décisive - du jeune Kokkinakis que tout le monde avait vu largement dehors…

Mais le règlement ne m’accorde aucune possibilité autre que celle qui me dit de suivre cette décision…

L’avez-vous également vue out?

Je l’ai vue un peu différemment, en effet…

Du coup, que penser de cette technologie?

C’est bien, parce que ça peut corriger les erreurs. Et puis, c’est consistant. Si le Hawk-Eye donne une balle bonne, il le fait pour n’importe quel joueur. N’allez pas croire qu’on peut le manipuler pour favoriser un tel plutôt qu’un autre. En revanche, je trouve son utilisation un peu dommage dans le sens où on a selon moi légèrement dénaturé ce sport et enlevé un brin de spectacle sur le terrain.

A quoi ressemble la vie d’un arbitre?

A beaucoup de voyages, car on suit les joueurs. De plus, on est quasi sûrs de rester sur les tournois jusqu’à leur terme. Le plus difficile? Nous ne gagnons aucun match et nous devons sans cesse nous remettre en question. Une erreur peut coûter très cher. Après une rencontre comme la finale de Wimbledon 2008, entre Federer et Nadal (ndlr: 9-7 au 5e set pour l’Espagnol, près de cinq heures de jeu), je suis content si on ne parle pas de moi. Ça veut dire que j’ai bien fait mon job, que je n’ai pas influencé ce duel d’anthologie. Que j’ai en quelque sorte remporté ma partie.

Vous êtes plutôt tombé sur une bonne génération…

Tout le monde nous raconte que nous exerçons au moment de l’âge d’or du tennis masculin. Je veux bien le croire, mais personne ne sait de quoi demain sera fait. Votre emplacement dans le stade est souvent envié…

Je dis toujours que j’ai la meilleure place et que personne ne peut me la voler. Qu’on soit clairs, je me considère comme un chanceux et je prends un plaisir énorme à faire mon métier, devant des joueurs exceptionnels. Je ne peux pas applaudir mais je vous assure que, parfois, je vibre.

Avez-vous déjà vécu une mauvaise expérience?

Oui, en Coupe Davis, dans un pays que je ne citerai pas. J’avais pris quelques décisions - justifiées, à mon sens - à l’encontre de la nation locale et les spectateurs avaient mal réagi. Je me suis senti en insécurité, j’ai dû être escorté pour sortir du stade. Mais ça ne s’est jamais reproduit. Je plains mes collègues arbitres de football qui vivent ça régulièrement. Le tennis est un sport noble, où le respect est toujours au rendez-vous. Quand je vois onze joueurs qui accourent vers un arbitre de foot, je me dis: «Heureusement que tu n’as pas choisi ce sport».

Il y a tout de même quelques râleurs, dans le tennis, non?

Oui, mais ça ne me dérange pas, car ils sont rares. Et puis, ce ne sont pas les plus difficiles à gérer. Pour moi, les plus compliqués à arbitrer sont Federer et Nadal. Parce qu’ils sont intransigeants avec eux-mêmes et attendent de nous un sans-faute. (24 heures)

Source : 24HEURES






IHF - QATAR 2015 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - 1/8èmes de Finale - 25/01/2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 25/01/2015 - Les désignations pour les quatre premiers huitièmes de finale sont connues. Stevann et Laurent sont encore une fois au repos, mais ne désespérons pas, leur désignation est liée aux résultats de l’Équipe de France.... donc "wait and see" !!








TOUTES LES DÉSIGNATIONS

du 25 janvier 2015


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samedi, janvier 24, 2015

CRISTIANO RONALDO : Une expulsion bien méritée, mais ce n'est pas la première !!

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Publié le 24/01/2015 - Cristiano Ronaldo se souviendra de son match de samedi à Cordoue (1-2, 20e journée de Liga). Ou pas... Le Portugais a été directement expulsé à la 83e minute alors que le score était encore de 1-1, à cause d'une altercation avec un adversaire: 


A sa sortie du terrain, sa seule réaction a été de dépoussiérer le badge de champion du monde des clubs apposé sur son maillot:


Mais le Portugais avait fait encore pire quelques minutes plus tôt et aurait déjà dû voir rouge, avec cette droite directement dans le visage de son adversaire:



C'est le 8ème carton rouge de la carrière du BALLON D'OR de l'année, voici les sept autres en images :


La rédaction d'ARBITREZ-VOUS








HANDBALL - COMITÉ DU GARD : ZOOM sur Constantin et Théo, deux JA Région...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 24/01/2015 - ENTRETIEN AVEC C. DELATTRE ET T. SORIANO (JAR)


La CTA est allée à la rencontre de deux jeunes-arbitres du Territoire, Constantin DELATTRE et Théo SORIANO, fraichement reconnu JA Régionaux. Ils ont gentiment accepté de répondre à nos questions.


CTA : Théo, Constantin bonjour. Pouvez-vous vous présenter à celles et ceux qui ne vous connaissent pas ?

Constantin : « Je m’appelle Constantin, j’ai 16 ans et je fais du hand depuis 9 ans. J'ai commencé l’arbitrage dans le club de Vergèze masculin (dans le Gard) il y a 5 ans. »

Théo : « Je m'appelle Théo, j'ai 18 ans, je joue depuis 7 ans au handball au club d’Aramon (dans le Gard) et j'arbitre aussi depuis 5 ans ; dont un peu plus de 2 ans en binôme avec Constantin. »


CTA : Vous avez intégré, cette saison, la CTJA, en qualité de JA en formation régionale, comment se passe votre formation ?

Théo : « Ma formation se passe bien, je n'ai rien à redire à ce jour. Les stages sont bien organisés, la communication via mail ou Ihand est efficace. »

Constantin : « Cette année nous avons effectivement intégré la CTJA pour espérer devenir jeunes-arbitres régionaux, et nous y sommes arrivés ! La formation en elle-même n’est pas dure, elle permet d’en apprendre plus et de revoir quelques acquis et non acquis qui serviront toujours pour les championnats régionaux et nationaux (-18). Ces formations sont aussi très bien encadrés et par des personnes géniales et super sympas ; pas de quoi être mal à l’aise. »

CTA : Vous venez d’être officiellement reconnus comme jeunes-arbitres régionaux. Félicitations. Comment voyez-vous la suite de votre cursus ?

Théo : « Toujours dans l’écoute pour progresser. J’espère accéder à un niveau plus haut. »

Constantin : «Effectivement nous sommes enfin Régionaux. J’attendais ça depuis longtemps ! Maintenant la route est encore longue pour gravir les échelons. Moi j’aimerais bien devenir un arbitre national ; ça serait mon rêve. J’envisage pour le moment les championnats de N3 etc… On verra ce que l’avenir nous réserve, mais je vais tout donner pour y parvenir. »

CTA : Vous officiez sur plusieurs championnats (-16 Med, –18 région, –18 national, sélection). Quelles sont les difficultés rencontrées et vos bons souvenirs d’arbitrage ?

Constantin : « Alors … maintenant que nous sommes dans la cour des grands si je puis dire, les enjeux des matchs sont plus importants et donc les rencontres plus difficiles. La plupart du temps, nos matchs se déroulent sans encombre, mais parfois cela ne se passe pas comme on l’avait prévu. Je me rappelle d’un match, en -16 Med à Pablo Neruda à Nîmes. C’était un match où la difficulté principale avait été la gestion des officiels d’équipe. Ce n’est parfois pas évident !

Il y a aussi l’analyse du jeu qui est dure car il faut être vigilant sur la moindre faute pour éviter de louper quelque chose de grave ou de dangereux. Communiquer correctement également, etc ...

Mais, l’arbitrage n’est pas fait que de difficultés. J’en garde aussi plein de bons souvenirs, comme notre tout premier match de -18 Nat Féminine. C’était pour nous une très belle expérience. Je me suis dit « J’ai réussi, j’ai réussi, je vais faire le match que j’ai toujours voulu faire, de la Nationale ! J’étais très heureux. Et même si le match était un peu plus dur que d’habitude, on a su, Théo et moi, le gérer jusqu’au bout.

Le souvenir que je garde sur ce match, comme sur plein d’autres matchs c’est la complicité que l’on peut avoir avec les joueurs, les officiels d’équipe et les officiels de la table de marque : les rires, les remerciements, les compliments … Car tous les coaches ne sont pas horribles ou énervés ; ils peuvent aussi être super sympas. »

Théo : « Le niveau de jeu est bien plus élevé et plus rapide, ce sont des rencontres très intéressantes à siffler. »

CTA : Un petit mot pour les jeunes – arbitres départementaux qui voudraient faire comme vous et arbitrer en région ?

Théo : « Il faut garder l'objectif d'arbitrer en région en vue et siffler le plus de matchs possible en étant à fond dans chaque rencontre et en profitant de chaque conseil donné par les accompagnateurs. Il faut travailler son arbitrage point par point afin d'améliorer la prise de décision et la lecture du jeu pour arriver à un niveau régional. »

Constantin : « Les gars, ne lâchez rien ! Si vous en avez envie, que vous bossez, vous passerez sans problème. Si vous avez des craintes, les personnes qui encadrent seront toujours là pour vous, et elles sont super sympas ! Je rêvais d’être arbitre national, et bien, j’y suis presque on va dire! Vous êtes précieux pour la Fédération et pour tout le monde car sans d’arbitre, pas de match ! Moi, j’aime ce que je fais et je n’arrêterais pour rien au monde ! »

Source : Comité du GARD de Handball - Interview d'Hervé RIGAL

IHF - QATAR 2015 - DÉSIGNATIONS ARBITRES du 24 janvier 2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 24/01/2015 - Une journée d'activité suivant un journée de repos, nos deux collègues sont aujourd'hui au repos... ça tombe bien, la FRANCE affronte la SUÈDE pour la "Finale" du Groupe C. Bonne récupération musculaire et mentale à Stevann et Laurent...










TOUTES LES DÉSIGNATIONS

du 24 janvier 2015


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vendredi, janvier 23, 2015

24 HEURES DU SPORT FÉMININ - Stéphanie FRAPPART : "Je prends étape par étape"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 23/01/2015 - A l’occasion des « 24 heures du sport féminin » ce 24 janvier, RMC Sport a suivi Stéphanie Frappart lors du match de National qu’elle a dirigé entre Amiens et Dunkerque. L’occasion de faire connaissance avec cette jeune femme de 31 ans, la première à pouvoir officier en Ligue 2.

Vendredi 16 janvier. Il est 17h quand Stéphanie Frappart retrouve au Campanile d’Amiens ses deux assistants sur le match Amiens-Dunkerque, Mikael Berchebru et Manuela Nicolosi. Une bonne demi-heure de discussion. L’occasion pour Stéphanie de donner ses dernières consignes. Direction ensuite le stade de la Licorne, où le trio prend possession de son vestiaire, avant d’aller inspecter le terrain. Un terrain dans un mauvais état en raison des pluies tombées ces derniers jours sur la région.

Puis retour aux vestiaires. Collation, échanges avec les locaux, puis avec les dirigeants du club visiteur, le tout dans une excellente ambiance. Stéphanie retrouve ensuite le délégué de la rencontre pour les détails d’usage (horaires de sortie des joueurs, lieu d’échauffement dans le stade…). Puis place à la vérification des couleurs de maillot, aux dernières consignes aux capitaines, à la préparation du matériel et enfin, à un petit échauffement avec ses assistants. Avant le match, qui se déroule sans accroc. Stricte, Stéphanie Frappart ne cherche pas non plus à tomber dans l’autoritarisme. Au contraire, l’intéressée sait également faire passer ses messages avec le sourire.

« Chez les hommes, il y a plus de respect dans les mots, raconte cette salariée depuis cinq ans de la FSGT (Fédération organisatrice de sport loisir) de Pantin (Seine Saint-Denis). Si on ne prend pas les bonnes décisions, ça conteste quand même. Mais au bout de 10-15 minutes, ils oublient qu’on est une femme. Ils vous appellent Monsieur l’arbitre. Dans la fonction, ce n’est pas forcément la femme qui est mise en avant. » De toute façon, ce n’est pas ce que Stéphanie Frappart recherche.

« Je ne suis pas arrivée par hasard »

Cette passionnée de football, joueuse dès l’âge de dix ans mais qui a finalement choisi de se rabattre sur le sifflet (« Le football féminin n’étant pas très développé à l’époque, j’ai choisi l’arbitrage. Et je pense que c’était un bon choix à l’époque »), veut faire son métier du mieux qu’elle peut. Et être reconnue avant tout pour cela. « Cela fait 16 ans que j’arbitre, rappelle-t-elle. Je ne suis pas arrivée par hasard. J’ai été jugée comme les garçons. Beaucoup ont cru que j’arrivais pour faire valoir la féminité dans le football. Finalement, par mes compétences, j’ai prouvé le contraire et que j’avais ma place au sein de la Ligue 2. »

Le CV cette saison de Stéphanie Frappart, Fédérale 2 depuis juillet 2014 et seule femme arbitre à pouvoir officier dans l’antichambre de l’élite ? 7 matchs de L1 (en tant que 4e arbitre), 9 matchs de L2, 1 match de national et 3 matchs de Coupe de France. Pour un total sur ses dix matches de championnats en tant qu’arbitre central, de 37 cartons jaunes et 1 rouge, le 16 janvier, contre un joueur de Dunkerque. La suite pour la jeune femme, qui gagne 1 550 euros d’indemnité de préparation par mois, auxquels viennent se rajouter 1300 euros d’indemnité de match ? La Ligue 1, forcément, est en ligne de mire. Mais en prenant son temps. « Je prends étape par étape. La première, c’est déjà de me maintenir en Ligue 2. Après, on verra en fonction des compétences. Il faut garder les pieds sur terre et voir si on peut aller au-dessus. »

Source : RMC








FFF - FUTSAL - DIVISION 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 15 [31/01/2015]

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FFF - FUTSAL - DIVISION 1

DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 15
du 31 janvier 2015

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Les désignations de la 15ème journée de FUTSAL - DIVISION 1 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après






FOOTBALL : Une très belle histoire d'Arbitrage et de Partage... à méditer !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 23/01/2015 - En ces temps douloureux d'islamophobie et d'antisémitisme, me revient une anecdote vécue au bord d'un terrain de football… Une chronique de Jean-Claude Matgen.

En ces temps douloureux où la tentation de stigmatiser des catégories déterminées de nos sociétés semble gagner du terrain, où les mots “apartheid”, “islamophobie”, “antisémitisme” circulent dans les médias et jusque dans la bouche d’un Premier ministre, il me revient une anecdote vécue voici une douzaine d’années au bord d’un terrain de football.

Deux équipes de jeunes, des scolaires je crois, s’affrontaient ce jour-là en un match de championnat régional. Dans l’entre-jeu de chacune d’elles officiaient deux joueurs au profil singulièrement différent.

Dans l’équipe A, évoluait un jeune garçon blond comme les blés, plutôt petit, très vif et assez rapide. Son adversaire direct de l’équipe B était un grand gaillard, dont les grands parents, je l’ai su après la rencontre, étaient nés au Maroc et avaient gagné la Belgique dans les années ‘60.

Son style de jeu était plutôt rugueux et il n’hésitait ni à jouer de son gabarit, ni à recourir à des tacles vigoureux pour freiner la progression du blondinet.

Au début de la deuxième mi-temps, celui-ci, las de se faire rudoyer, finit par s’énerver. A la suite de la énième faute de son rival, il lui jeta: “J’en ai marre, tu est vraiment trop con...”

Aussitôt, l’arbitre se rua sur lui et lui lança: “monsieur, vous êtes un raciste.” Il allait brandir la carte jaune quand le joueur de l’équipe A, lui répondit: “monsieur l’arbitre, si je mérite une sanction pour avoir traité mon adversaire de con, je l’accepterai. Mais me traiter de raciste pour ça, ce n’est pas juste.”

L’arbitre n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit que le joueur de l’équipe B ajoutait: “il a raison, reféree. Il m’a traité de con, pas de bougnoule. Et c’est vrai que je ne l’ai pas ménagé.”

Les deux jeunes se serrèrent illico la main, l’arbitre rangea son bristol, le match reprit et s’acheva sans autre incident.

Au coup de sifflet final, les deux footballeurs regagnèrent les vestiaires côte à côte en refaisant sans doute l’histoire d’une rencontre qui....s’acheva sur un partage. Un partage. Quel joli mot.

Source : LALIBRE.BE






FFF - CHAMPIONNAT CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 17 [31/01/15]

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CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 17 du 31 janvier 2015

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Les désignations de la 17ème journée de CFA du 31/01/2015 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
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FFF - D1 FEMININE - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 17 [01/02/2015]

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DIVISION 1 - FÉMININES - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 17 du 1er février 2015

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Les désignations de la 17ème journée de division 1 FÉMININES du 01/02/2015 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
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RUGBY - ARBITRE : Nathalie MILLET - Une voie toute tracée vers le haut niveau...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 23/01/2015 - Pour couper le sifflet de Nathalie Millet, il faut se lever de bonne heure. Rugbywoman en Elite 2, deuxième niveau français, au sein de l’entente Sélestat/Illkirch, c’est une véritable passionnée du ballon ovale. L’Héraultaise a pourtant débuté presque par obligation. « Dans mon village, à La Salvetat-sur-Agout, il n’y avait que le rugby comme sport collectif, moi qui venais du hand , se souvient-elle. Et j’ai été happée par ce jeu, ses valeurs d’abnégation et de solidarité. »

C’était il y a vingt ans pour celle qui affiche aujourd’hui 33 printemps. Depuis dix ans en Alsace, ce professeur en génie civil au lycée Le Corbusier d’Illkirch-Graffenstaden a effectué un bon bout de chemin sur les terrains comme première centre. Et c’est encore presque par contrainte que Nathalie Millet a pris parallèlement la voie de l’arbitrage. « Comme j’entraînais les cadettes, j’étais déjà licenciée capacitaire en arbitrage et je m’en sortais bien , apprécie-t-elle. Et il y a cinq ans, Pierre Pailhes (Ndlr : responsable de l’arbitrage alsacien) m’a dit de m’y mettre. Je l’ai fait un peu par rapport aux obligations du club d’Illkirch. J’ai sauté le pas il y a deux ans et j’ai adoré ça. »

N’y voyez donc aucune marche forcée, Nathalie Millet suit une voie toute tracée vers le niveau fédéral, qu’elle espère atteindre à terme. « Je n’arbitre que des garçons jusqu’en Réserve Honneur, mais je me prépare pour passer mes diplômes d’arbitre territorial puis l’examen préfédéral. Je suis en fin de carrière de joueuse et je compte me consacrer plus à l’arbitrage. Et j’ai envie d’être arbitre fédérale et atteindre le haut niveau féminin. »

Compétitrice dans l’âme, Nathalie Millet est aussi exigeante dans le jeu que dans l’application des règles. Avec une trajectoire qui la surprend un peu. « Je ne pensais pas progresser autant , souligne-t-elle. Avec ma pratique de joueuse, je comprends l’esprit des règles avec les notions de physique et d’avantage. Il n’y a pas de frustration quand je sors d’un match, contrairement à ce que je ressentais comme entraîneur. Et quand on ne vient pas me voir à la fin d’un match, c’est bien. »

« Je n’ai plus besoin de me justifier »

Seul arbitre féminin de rugby en Alsace, Nathalie Millet a paradoxalement accru sa crédibilité lors de l’inauguration du complexe sportif Schweitzer à Illkirch en mars 2014. « Il y avait un monde de dingue et j’ai gagné la reconnaissance du rugby alsacien. Ce match a été un tournant, il m’a beaucoup aidé à me sentir à l’aise quand je vais dans les clubs. Je n’ai plus besoin de me justifier. » Les championnats masculins se disputant avec les clubs lorrains, l’accueil est en revanche plus taquin chez les voisins. « Avec mon maillot rose sur les épaules, il y a un petit effet de surprise. J’entends quelques railleries, mais ça s’éteint. Sinon, c’est que mon arbitrage n’est pas bon. »

En ce qui concerne le rapport avec les joueurs, l’approche est différente avec les jeunes ou les seniors. « Les jeunes font moins attention au fait que je sois une femme, alors que j’ai tendance à me sentir femme quand ce sont des seniors , précise-t-elle. Le ‘‘Madame’’ est très appuyé, mais ça ne dure pas longtemps. Je parle beaucoup avec les joueurs, je fais beaucoup de prévention. » Grâce à l’aide d’un préparateur physique, la Bas-Rhinoise ne manque pas de souffle. Ceci ne l’empêche pas de manœuvrer. « J’anticipe et je coupe des trajectoires grâce à ma connaissance du jeu », s’amuse-t-elle. Pas de doute : Nathalie Millet s’est vraiment prise au jeu de l’arbitrage.

Source : L'ALSACE






IHF - QATAR 2015 - DÉSIGNATIONS ARBITRES du 23 janvier 2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 23/01/2015 - Histoire de renouer avec l'histoire, nos collègues PICHON/REVERET arbitreront aujourd'hui le match CROATIE / BOSNIE, un duel entre les deux anciens frères ennemis qui ne devraient pas manquer de piquants... Bon courage à eux !!










TOUTES LES DÉSIGNATIONS

du 23 janvier 2015


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LIGUE DU NORD PAS-DE-CALAIS : Alain SARS en visite pour présenter le projet de la DTA

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Publié le 23/01/2015 - Directeur Technique Adjoint de l'arbitrage, en charge de l'arbitrage amateur depuis le 1er septembre 2013, Alain Sars a passé deux jours dans la Ligue du Nord Pas-de-Calais pour parler de la formation des arbitres français.

"Il fallait commencer par cela pour améliorer nos arbitres," plaide celui qui fut international jusqu'en juin 2006. "La réforme de la formation initiale sera la même dans tous les Districts. C'est un gros chantier sur lequel nous travaillons depuis plus d'un an. Nous en sommes au stade des finitions pour livrer cela à la fin de la saison. Je comprends les problèmes rencontrés dans les commissions d'arbitrage des Ligues et des Districts," reconnaît celui qui fut également CTRA de Lorraine pendant neuf ans. "J'effectue un tour de France des Ligues pour écouter leurs doléances et présenter tout ce que nous entreprenons sur trois sujets majeurs pour faire avancer l'arbitrage. Nous sommes au cœur du football de la base. Nous sommes là pour les rencontrer, les motiver, leur donner des idées afin de faire progresser l'arbitrage."

Conseiller technique bien avant la fin de sa carrière, Alain Sars a tenu à transmettre son vécu, son expérience. "J'essaye d'apporter à des arbitres des choses qui vont leur permettre de progresser plus vite. Dés que je pouvais rendre service à ma Ligue, je le faisais. Il y a tellement de gens à qui je suis redevable..." Alain Sars est un homme de passion, les participants à la réunion, qu'ils fassent partie du bureau de la Ligue, de la CRA ou des CDA, en sont intimement convaincus.

Source : E. CALONNE-LIEVIN








FOOTBALL - ARBITRE : du District du Bas-Rhin à La Champions League ...

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Publié le 23/01/2015 - Sur un simple coup de tête. Accompagnant son père aux matches du FC Mothern, Séverine Zinck, au cœur de l’adolescence, s’est retrouvée à supporter son équipe en « râlant et en contestant » les décisions arbitrales. A tel point que son père, un peu lassé, lui a dit qu’elle n’avait qu’à aller arbitrer elle-même.

Sitôt dit, sitôt fait. Séverine Zinck a foncé et gravi pas à pas les échelons de l’arbitrage, jusqu’à devenir en 2010 la première femme à arbitrer en National, le 3e niveau du football français. Un niveau qu’elle a aujourd’hui abandonné après avoir donné naissance à un petit garçon il y a deux ans et demi. L’Alsacienne, installée dans le Sud depuis plusieurs années, officie désormais en D1 féminine, en Ligue des champions féminine ainsi qu’en Division d’honneur de la ligue Méditerranée.

« Les hommes étaient plus dociles »

Est-ce plus facile que lors de son expérience du haut niveau chez les hommes ? Pas forcément.
« Avec les femmes, on est davantage dans le rapport de force. Chez les hommes, il y avait pour ainsi dire plus de respect, plus de retenue, plus de calme. Ils étaient plus dociles pour accepter les décisions. » Ce qui n’était pas forcément le cas dans les tribunes. « Ah oui, les spectateurs sont en général moins sympas , sourit l’Alsacienne. Ils ne font pas de cadeau, avec des remarques du type ‘‘Rentre à la maison et va faire la vaisselle’’. Il faut y être préparée, mais dans l’ensemble ça s’est toujours bien passé. J’étais d’ailleurs assez sollicitée après les matches, parce que j’étais une femme et que c’était une situation plutôt originale. »

Aujourd’hui, elle reconnaît vivre des moments plus délicats en DH méditerranéenne. « Là, ce sont les matches les plus difficiles de ma vie , assure-t-elle. On n’est pas en Alsace ! Cela n’a rien à voir. Il y a de l’intensité, c’est nerveux, ça discute beaucoup, on sort de ces matches épuisée. Il faut savoir qu’ici tous les terrains sont grillagés, ce ne serait pas imaginable d’avoir une main courante comme en Alsace. C’est chaud par ici… »

Avec le recul, Séverine Zinck, 35 ans, regrette de ne pas avoir eu plus de soutien du monde de l’arbitrage. « J’estime que je n’ai pas toujours été reconnue par les instances, j’aurais aimé avoir davantage de soutien. Il n’y a pas de cadeau. Par exemple lors des tests physiques, il faut être au même niveau que les hommes. Cela demande davantage d’efforts pour y arriver, sans compter la vie familiale, le travail (elle est professeur des écoles). Les instances ne se rendent pas forcément compte de tous les sacrifices que cela demande. Quand je pars arbitrer un match international, cela exige trois à quatre jours d’absence, il faut s’organiser pour garder mon fils. Quand je suis invitée à siffler à Albi le soir à 20 h 30, cela me fait rentrer le lendemain. Un peu de reconnaissance ferait du bien. »

Sur les terrains, Séverine Zinck continue de franchir les paliers, elle qui aimerait un jour pouvoir arbitrer en Coupe du monde féminine. Elle a déjà sifflé l’équipe d’Allemagne face à la Slovaquie par exemple. De quoi se féliciter quotidiennement d’avoir un jour agi sur un coup de tête.

Source : L'Alsace