jeudi, février 05, 2015

ANGLETERRE - MANCHESTER UTD : Luis Van Gall au même régime que Mourinho...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 05/02/2015 - Pour avoir critiqué l’arbitre du match contre Cambridge en Cup, le coach de Manchester United, Louis Van Gaal, va faire objet d’une enquête disciplinaire.

Ayant très mal digéré le nul de son équipe de Manchester United face à la modeste formation de Cambridge en 16es de finale de la Coupe d’Angleterre, Louis Van Gaal s’en était alors pris à l’arbitre du match.

A travers des allégations, le technicien néerlandais avait déploré que l’arbitrage ait été à sens unique lors de cette partie. Des critiques que la Fédération Anglaise n’a que très peu apprécié. L’ancien sélectionneur batave va donc être poursuivi et si les faits qui lui sont reprochés sont avérés il pourrait être privé du banc pendant plusieurs matches.

Source : GOAL








FÉDÉRATION MAROCAINE : La DNA se tire une balle dans le pied...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 05/02/2015 - La Fédération Royale Marocaine de Football a publié sur son site internet la liste des sanctions infligées aux arbitres suite à des infractions commises lors des matchs de la Botola Pro et de la division Amateur. (voir la liste des sanctions)

Abdellah Boulifa, le héros de la rencontre WAC-MAS Dimanche 1er février 2015, a écopé de 2 mois de suspension à partir de la 18 Journée de la BOTOLA PRO pour Faiblesse maniféste dans la direction du match.

D’abord, en sifflant un pénalty imaginaire en faveur des «Rouges» que lui seul a vu. Et ensuite, en annulant un but valable pour les «fassis» en arguant qu’il n’avait pas encore autorisé les joueurs du MAS à jouer le corner ! Des décisions qui ont poussé le Moghreb de Fès à déposer une réserve auprès de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et leur plainte a été entendue.

C'est peut être une retraite anticipée pour Abdellah Boulifa qui comptait mettre un terme à sa carrière à l'issue de saison en cours...

Source : AUJOURD'HUI MAROC

Note de la Rédaction : La DNA marocaine est-elle tombé sur la tête ? Suspendre ses arbitres pour des faits de jeu, des manquements dans l'application de la loi, des mauvaises appréciations ou des insuffisances techniques. Mais, qui sont ces gens qui se tirent une balle dans le pied, sous prétexte de vouloir redorer le blason de l'arbitrage marocain ? Qui sont ces fonctionnaires de l'arbitrage marocain qui infligent des sanctions à des arbitres qui ne demandent qu'à progresser et à s'améliorer ? Nous restons coi devant autant des méthodes qui ne feront que couler l'arbitrage marocain au lieu de le relever. Offrir une véritable formation, un véritable plan de carrière, des formateurs compétents, des stages de perfectionnement, une préparation mentale et physique à des arbitres attachés aux valeurs de lois du jeu, voilà un axe de travail épanouissant et tourné vers l'avenir. Bien sûr cela demande du travail et du courage..., nous refusons de croire que les marocains n'en ont pas !!




ANGLETERRE - INSOLITE : Un carton rouge... pour arrondir les angles !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 05/02/2015 - Le match du 4e tour la Cup entre Bolton et Liverpool (1-2), ce mercredi soir, n’a pas été marqué uniquement par le but splendide de Philippe Coutinho.

L’image la plus marquante est un fait plutôt insolite puisqu’au moment d’expulser Neil Danns, le défenseur des Wanderers, l’arbitre de la rencontre a sorti un carton rouge de forme ronde. Après tout, pourquoi pas ?

Source : RMC SPORT









DISTRICT HAUTE-GARONNE COMMINGES : Laetitia BRUNE, Arbitre et footballeuse

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 05/12/2015 - A 5 ans elle découvrait les plaisirs de frapper dans le ballon... Joueuse dans un premier temps, Laetitia la passionnée de foot a donc décidé de voir une autre facette du ballon rond en complétant sa palette avec un sifflet. Aujourd'hui la jeune commingeoise mène ses deux carrières avec un seul objectif ; prendre du plaisir quelque soit la tenue qu'elle porte. (Interview réalisée par Thierry Henry)

Depuis quand es-tu passionnée de football ?
Depuis toute petite, j'ai commencé le foot à l'âge de 5 ans, et n'ai jamais arrêté depuis, et je ne me vois pas arrêter encore.

Comment est venue cette passion ?
Grâce à mon père, qui était éducateur et mes deux grands frères qui jouaient aussi au foot, donc c'était presque comme une suite logique que je m'y mette moi aussi. Et puis l'année où j'ai chaussé mes premiers crampons, la France a gagné la coupe du Monde, donc ça m'a fait encore plus rêver !

Quel est ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir en tant que joueuse ? Sans hésiter la finale de la coupe du Comminges en moins de 13 ans contre Gourdan Polignan. C'est à la fois mon pire et mon meilleur souvenir. Pire car je rate un penalty en pleine partie et là je me dis: "ok, si on perd la coupe c'est de ma faute" et meilleur car au final on gagne la coupe aux tirs aux buts après un match nul et je marque le penalty, là je me dis (après la pression qui accompagne ma marche jusqu'au ballon) : "ouf, bien rattrapé !". Explosion de joie avec les copains !
Mon meilleur souvenir en tant qu'arbitre ? Je pense à la finale du challenge Souchon en 2014, qui opposait l'équipe de Portet à celle de La Tour du Crieux à Pamiers, où j'ai eu la chance et la joie d'officier au centre. Un très joli match, agréable à arbitrer qui s'est bien déroulé avec toute la magie qu'une finale apporte.

Pourquoi te lancer dans l’arbitrage ?
L'arbitrage, parce que pour moi, ça venait compléter encore plus la passion que j'avais pour le foot, et c'était aussi une manière de voir différemment cet aspect de compétition que l'on a lorsqu'on est joueur.

N’est-ce pas difficile d’arbitrer en étant une jeune femme ?
Pas du tout, selon moi, je suis à l'égal d'un jeune homme lorsque j'ai le sifflet à la bouche, et les joueurs, dirigeants sont à la fois sceptiques en sachant que "c'est une fille qui arbitre", puis sont ensuite agréablement surpris pour la plupart donc c'est très bien

Te sens-tu protégée et mieux respectée par les garçons sur le terrain qu’un de tes homologues masculin ?
Protégée, non pas forcement, je dirais plutôt que les personnes sur et autour du terrain sont malgré tout plus indulgentes lorsque je peux faire des erreurs. En ce qui concerne le respect par contre, oui je me sens plus respectée que certains homologues masculins, à condition de ne pas se laisser marcher sur les pieds

Comment vois-tu l’avenir du football féminin ?
Je l'ai vu beaucoup évoluer ces dernières années ainsi que de plus en plus médiatisé, c'est appréciable bien sûr, même si certaines mentalités sont encore dures à changer. Je vois quand même que le regard des spectateurs vis à vis d'une fille qui joue au foot est en train d'évoluer dans le bon sens et n'est plus aussi moqueur qu'auparavant.

Encouragerais-tu les filles à se convertir à l’arbitrage ?
Bien sûr !

Quels sont tes objectifs personnels dans le monde du football ?
Prendre du plaisir, encore et toujours, avoir ces étoiles dans les yeux quand je suis sur un terrain, que ce soit balle au pied ou sifflet à la main, tout simplement !


PORTRAIT :
LAETITIA BRUNE
Née le 21 juillet 1993 à Saint-Gaudens
Poste : arbitre et joueuse
Parcours
- joueuse : 10 ans à l'école de foot de Save-Gesse, 4 ans à St Gaudens, j'évolue depuis 2 saisons maintenant à Simorre (Gers)
- arbitre : district
Diplômes arbitre : arbitre district
Profession : pâtissière

Source : FOOTPY




IHF - QATAR 2015 : Stevann PICHON savoure toujours son séjour au QATAR !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 05/02/2015 - Rentré depuis une semaine des Championnats du monde de handball au Qatar, le Mouzeillais savoure encore son séjour en tant qu’arbitre.

À voir sa bonne mine au cœur de l’hiver, on le soupçonne d’avoir pris le soleil, loin du Pays d’Ancenis. Stevann Pichon revient du Qatar où la température avoisine les 25°. Le résident de Mouzeil a passé plus de deux semaines dans le golfe Persique, pour le travail : il a fait partie des deux arbitres français sélectionnés pour les Championnats du monde de handball.

« Notre hôtel et le gymnase où se déroulaient les matches se trouvaient en plein désert », situe l’arbitre international. Du coup, mieux valait programmer une journée tirée au cordeau : « 6 h 45, réveil ; 8 h, petit déj’ ; 9 h, débriefing des matches de la veille ; 11-13 h, fitness, suivi d’une sieste ; 15 h-23 h, présence au gymnase pour les matches. »

À couper le souffle

Un rythme quasi militaire en somme, mais pas vraiment dans une ambiance de caserne ; le Qatar et ses pétrodollars ont le sens de l’hospitalité. Stevann Pichon a recours aux superlatifs, à l’heure d’évoquer le Ritz-Carlton, là où il passait ses nuits, accompagné des autres délégations étrangères : « Le plus bel hôtel de Doha. Incroyable ! » Quant aux équipements, « des écrans géants partout, la qualité des gymnases : extraordinaire ! » Idem pour la cérémonie d’ouverture, à laquelle il a assisté : « À couper le souffle ! »

Du coup, sous le ciel gris et froid de son pays, le Mouzeillais confie un certain flottement, confronté au retour à un quotidien plus ordinaire. « J’ai encore un peu de mal. Je me sens encore déconnecté. »

Désormais placé dans le gratin mondial, le Mouzeillais ne compte pas s’arrêter là. À peine revenu du Qatar, il a déjà un autre Championnat du monde en ligne de mire, celui de 2017… en France. « On aura des matches à Nantes », glisse le natif de la cité des Duc, qui a déjà préparé son sifflet.

Source : OUEST-FRANCE




DISTRICT DE LA CHARENTE : Agression d'arbitre... Une justice trop clémente !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 05/02/2015 - Le 18 octobre dernier, Hervé Geay avait été violemment agressé à l'issue de la rencontre entre Chazelles et les Franco-Turcs (Voir notre article). La justice a rendu son verdict cette semaine.

Les Franco-Turcs étaient déjà menés 6-0 face à Chazelles en troisième division de district le 18 octobre dernier.

Ils n’étaient même pas là pour gagner, juste pour éviter un nouveau forfait fatal à un club de foot qui battait de l’aile.

À la 62e minute, quand l’arbitre a sorti un carton jaune, Erkan, la quarantaine trapue, gardien de but et président du club, a vu rouge et l’a fait savoir.

L’arbitre a alors sorti un carton, rouge aussi. L’expulsion d’un joueur pour un club qui n’en compte que onze à l’effectif, c’était dur.

Nuri, 35 ans, le grand n° 9, l’a mal pris et a décoché trois coups de poing à l’arbitre. En rentrant au vestiaire "je lui ai mis un coup de pied", complète Erkan.

Hier au tribunal correctionnel d’Angoulême, avec neuf jours d’incapacité de travail, Hervé, l’arbitre bénévole, était sur le banc des parties civiles à côté du président du District. Pour l’exemple.

Pour que ne se reproduisent plus "ces actes contre l’esprit du sport". Les deux joueurs, la mine sombre, l’ont confessé: "Ça n’aurait pas dû se passer comme ça."

Surtout que le match s’était "super bien passé", a confirmé l’arbitre qui officie de nouveau, qui a juste un peu d’appréhension au sortir du carton.

Les deux joueurs ont été lourdement sanctionnés sportivement: huit et quatre ans de suspension.

Hier, ils ont pris quatre mois avec sursis pour Nuri, trois pour Erkan, et 100 heures de travaux d’intérêt général. Et ont échappé à l’interdiction de stade.

Source : FOOTAMATEUR






FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNÉE 23 [MODIFICATIF]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 05/02/2015 - les désignations de LIGUE 2 des 6-7 et 9 février subissent elles aussi des modifications. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après :
http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff.html







FFF/LFP - LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNÉE 24 [MODIFICATIF]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 05/02/2015 - En raison de l'indisponibilité temporaire de certains collègues de LIGUE 1, les désignations de la 24ème journée de LIGUE 1 des 6,7 et 8 février 2015 ont subit certaines modifications. Nous vous laissons en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après :
http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff.html







FFF - FUTSAL - DIVISION 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 16 [14/02/2015]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,




FFF - FUTSAL - DIVISION 1

DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 16
du 14 février 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-cfa-10eme.html
Les désignations de la 16ème journée de FUTSAL - DIVISION 1 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après






mercredi, février 04, 2015

FFF - CHAMPIONNAT CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 18 [14/02/2015]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,



CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 18 du 14 février 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-cfa-10eme.html


Les désignations de la 18ème journée de CFA du 14/02/2015 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après






Philippe MALIGE - DTA : Les arbitres aimeraient avoir la même solicitude....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 04/02/2015 - Philippe Malige : « Nous aimerions bien avoir, nous, arbitres, la même sollicitude que celle dont bénéficient les joueurs »

Après 30 ans de carrière en tant qu’arbitre de football, Philippe Malige a donné ses derniers coups de sifflet d’arbitre professionnel à l’occasion d’Istres- Bastia, le 18 mai 2012. La faute à un règlement qui exige d’arrêter d’exercer ce métier en tant que professionnel au-delà de 45 ans. Devenu depuis observateur des arbitres, le natif de Nîmes est revenu, en brisant certaines idées reçues, sur les différents aspects d’un métier finalement méconnu du grand public. Entretien passionnant avec un homme qui a le foot et l’arbitrage dans le sang.

Vous sortez d’une carrière de 30 ans en tant qu’arbitre. Avec le recul comment jugez-vous l’évolution de votre profession à travers ces décennies ?

C’est la professionnalisation du métier qui me vient en premier à l’esprit. J’ai fait trois saisons en Ligue 2 et huit saisons en Ligue 1. Nous étions dès le début déjà sérieux dans notre manière de préparer nos matches de notre côté, ce n’était pas du « tourisme ». Mais, depuis quelques années, la fonction s’est davantage professionnalisée et structurée. Tout un staff a été constitué autour des arbitres d’élite (médecin, kinés, préparateur physique, manager). La revalorisation des indemnités, a permis aux arbitres de mieux se consacrer à leur activité sportive. Parallèlement à cela, les obligations ont également augmenté (stages, tests physiques, réunions régulières, etc.). Cela a été progressif, nous ne sommes pas passés du néant à tout d’un seul coup. Je dirais que ce changement remonte à peu près à sept ou huit ans.

Quelle approche psychologique aviez-vous avec les joueurs ?

J’essayais d’être proche des joueurs et de privilégier la communication quand c’était possible. Après, l’approche psychologique dépend des arbitres mais également des joueurs. Il y a des joueurs avec qui on peut parler et d’autres moins. On adapte notre communication à la personne que l’on a en face de nous.

Est-ce que vous pensez que le fait que certains collègues soient encore dans le rapport de force avec les joueurs ne dessert pas, au final, l’image de l’arbitre et l’indulgence qui va avec ?

J’ai tout de même l’impression que le fait de chercher la communication se développe de plus en plus avec des mea culpa ou des choses qui vont dans ce sens. Maintenant que je suis devenu observateur, je vois la plupart du temps des arbitres qui échangent avec les joueurs ou qui ont des sourires avec eux. Mais, cela dépend des joueurs, de l’arbitre, des circonstances etc…Les arbitres, comme les joueurs, ont tout intérêt à communiquer.



Est-ce que des mesures concrètes vont dans ce sens ?

Il y a une vraie tendance à ce que les arbitres communiquent encore plus. Ils vont avoir des cours de Media Training. L’arbitrage s’ouvre à l’extérieur. Dans le passé, certaines initiatives prisent par l’arbitrage n’ont pas été relevées par les joueurs ou entraineurs. On n’est pas tout blanc ou tout noir. L’arbitrage a parfois tendance à se replier sur lui-même mais certaines initiatives des arbitres n’ont pas eu d’échos de l’autre côté.

Certains entraîneurs justifient très régulièrement les performances de leur équipe par des décisions arbitrales…

C’est un peu le cas. Nous aimerions bien avoir, nous, arbitres, la même sollicitude que celle dont bénéficient les joueurs auprès des supporters et des composantes du football pour un penalty raté ou un gardien qui s’est troué. Le problème quand il s’agit d’un arbitre, c’est que les critiques fusent parfois accompagnées de sous-entendus déplacés.

Pourtant, est ce que l’essence même du métier d’arbitre n’est pas l’appréciation ?

C’est indéniable…Et souvent ingrat ! Tout le monde se félicite lorsqu’on décide de sanctionner durement les tricheries mais les mêmes personnes crient au scandale lorsque ces sanctions s’appliquent à leur propre équipe. Cela a été notamment le cas lorsque nous avions eu comme consigne de sanctionner davantage les tirages de maillots dans les surfaces de réparation.

C’est donc sans issue ?

Non, il faut continuer d’aller vers les joueurs. Depuis ma « retraite » je fais partie du club d’Uzès Pont du Gard, qui évolue en National, et je suis proche des joueurs, j’essaie de les sensibiliser sur l’arbitrage, la psychologie etc…C’est un travail de longue haleine qui devrait se généraliser dans tous les clubs, dès le plus jeune âge. Il y a par exemple des journées où les arbitres de L1 et L2 vont passer une journée dans les clubs pros avec les joueurs mais ce n’est qu’un jour par an et c’est peu. Il est vrai aussi que les clubs professionnels n’ont pas forcément le temps de s’occuper d’arbitrage et de lois du jeu car ils ont d’autres préoccupations.

Arriviez-vous à prendre de la distance lorsque vous faisiez des erreurs d’arbitrage ?

Quand on est arbitre, à n’importe quel niveau que ce soit, c’est qu’on est « épris de justice ». Nous sommes là pour que tout se passe bien et ne pas faire d’erreurs. Si nous en faisons une et qu’elle influence le résultat final, nous n’avons pas besoin de la presse pour être malheureux. Tout prend encore plus d’impact si cela touche à un club fortement médiatisé. Dans les cas extrêmes il y a des menaces des supporters. A titre personnel, je passais une mauvaise nuit sans dormir. La force d’un arbitre de haut niveau réside dans sa faculté à faire le vide au bout de deux trois jours. Je pense que n’importe quel arbitre de niveau Ligue 2 ou National a la capacité « technique » d’arbitrer un match de Ligue 1. La différence se fait au niveau du mental et à la capacité d’enchaîner les performances, semaine après semaine.



Le parallèle avec la psychologie du footballeur est quasiment similaire finalement…

Tout à fait. Au sens général, l’arbitre est un sportif au même titre que le joueur. Il a les mêmes impératifs d’entrainement, d’hygiène de vie ou les difficultés de résistance à la pression. Les arbitres sont en compétition avec un classement de montée et descente à la fin de la saison. Le joueur, lui, peut être remplacé au bout de cinq minutes de jeu s’il fait une grosse tuile, ce qui n’est pas le cas de l’arbitre. En ce sens, les exigences mentales sont encore plus fortes. Sur le plan physique, des jeunes arbitres qui arrivent au haut niveau comme Nicolas Rainville, Clément Turpin ou Benoit Bastien seraient aussi bons voire meilleurs que la moyenne des joueurs s’ils devaient faire des tests physiques dans les clubs pros.

On parle d’indemnités proches de 2700 € par match de Ligue 1 et jusqu’à 45 000€ pour une finale de Coupe du Monde. Est-ce que ces chiffres sont bons ?

Je peux juste valider les chiffres relatifs à la Ligue 1 car ce sont ceux que je connais. Pour le reste, je suis désolé mais je n’ai pas eu la chance d’arbitrer une finale de Coupe du Monde donc je ne peux pas vous dire. Mais il faut prendre aussi en compte les 4 ou 5 entrainements par semaine, le travail qu’ils effectuent dans leur ligue, les stages sur Paris ou la gestion de leurs déplacements ainsi que les sacrifices professionnels et familiaux qu’ils sont amenés à faire. Tout ceci, selon moi, justifie ces émoluments. Ce sont les rémunérations des arbitres professionnels mais ces mêmes arbitres mettent de nombreuses années avant de devenir professionnel.

Ce sont quasiment les mêmes contraintes qu’un joueur mais pas les mêmes revenus…

Ce qui est tout à fait normal, car on a tous à conscience que les spectateurs viennent aux matches pour voir les joueurs, ce sont eux les vedettes, et non les arbitres ! En ce sens, les rémunérations sont justifiées. Ce n’est pas grand-chose si l’on compare nos salaires à ceux des joueurs mais c’est confortable comparé au commun des mortels. Le plus important est que les arbitres gagnent suffisamment pour se consacrer convenablement à leur profession. Enfin, précisons qu’en cas de rétrogradation en fin de saison, les revenus sont quasiment divisés par deux. Il y a 21 arbitres de Ligue 1 sur environ 26 000 en France.

Est-ce que système de montée et descente peut devenir obsédant à l’instar d’un cuisinier qui ne veut pas perdre son étoile ?

De mon point de vue, et je pense qu’il résume celui du corps arbitral en général : Non ! Un joueur ne pense pas tout de suite à sa prime de match lorsqu’il marque un but. Pour nous c’est pareil. Quand je rentrais sur un terrain, j’avais plaisir à rentrer avec les joueurs et m’imprégner de l’ambiance. C’était avant tout une passion et un plaisir. Je ne pense pas une seule seconde que cela puisse ne pas être le cas pour mes collègues.





ALLEMAGNE - BUNDESLIGA : GUARDIOLA lui a trouvé l'utilité du 4ème arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 04/02/2015 - Guy Roux donnait hier son avis sur l'utilité du 4ème arbitre sur nos matchs de LIGUE 1, en les traitant d'emmerdeur ! (Voir notre article) : . Et bien voici la meilleure des réponses en image... : A faire des bisous !! (lol)





CAN 2015 - GUINEE EQUAT. / TUNISIE : L'arbitre mauricien suspendu 6 mois...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 04/02/2015 - Seechurn Rajindrapasard, l’arbitre du quart de finale de la CAN-2015 entre la Guinée Équatoriale et la Tunisie, qui avait sifflé un penalty inexistant en faveur du pays-hôte, a été suspendu six mois par la Confédération africaine de football, a annoncé mardi la CAF.

La CAF a également sommé la Fédération tunisienne (FTF) de présenter ses excuses avant le 5 février à minuit pour ses «insinuations de partialité et de manque d’éthique à l’encontre de la CAF et de ses officiels, ou à défaut de présenter des preuves irréfutables et tangibles pour étayer les propos injurieux de la FTF».

En cas de refus de la Tunisie, celle-ci serait exclue de la CAN-2017, précise la CAF.

La FTF a par ailleurs été sanctionnée d’une amende de 50.000 dollars «pour le comportement insolent, agressif et inacceptable des joueurs» tunisiens.

La commission des arbitres de la CAF, réunie en séance extraordinaire mardi à Bata (Guinée Équatoriale), a estimé que Seechurn Rajindrapasard (Ile Maurice) avait effectué une «très faible performance» avec «notamment une incapacité inadmissible à maintenir le calme et sévir correctement afin de garantir le contrôle des acteurs du match en question

L’arbitre mauricien avait notamment accordé un penalty très litigieux dans le temps additionnel de la seconde période à la Guinée Équatoriale, permettant au Nzalang Nacional d’égaliser, avant de s’imposer en prolongation (2-1).

Le directeur de jeu avait ensuite été poursuivi par les Aigles de Carthage et avait dû quitter le terrain sous la protection de stadiers et forces de l’ordre.

Cette rencontre avait suscité la colère du camp tunisien. Le président de la Fédération tunisienne (FTF), Wadie Jary, avait ainsi démissionné dimanche de la Commission d’organisation de la CAN au sein de la CAF, pour signifier son mécontentement et plusieurs joueurs et officiels avaient accusé la CAF de partialité.

Source : L'AVENIR




MADAGASCAR : Dix ans de succès international pour Pélagie Rakotozafinoro

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 04/02/2015 - Pélagie Rakotozafinoro a été élue Meilleure arbitre assistante, samedi, à Ampefy. Une récompense qui vient s’ajouter à une carrière déjà bien remplie, autant sur le plan national qu’international.

Une gamine d’Ambanja devenue une référence internationale. Samedi, Pélagie Rakotozafinoro a reçu le prix de Meilleure arbitre assistante de la saison 2014, lors de la « Nuit du football » à l’hôtel Kavitaha à Ampefy. Une récompense totalement méritée, marquant ses dix ans de carrière.

Rares sont ceux qui savent que Pélagie baignait dans le milieu du handball et non du football dans le temps. « Je faisais du handball quand j’étais jeune. Des proches de mon entourage m’ont convaincue de m’essayer à l’arbitrage en football. J’ai commencé en tant que stagiaire à Ambanja, avant de passer les examens pour devenir arbitre régionale en 1996. J’avais dix-huit ans à l’époque », se remémore-t-elle. Deux ans plus tard, elle obtient une première promotion, en devenant arbitre national. Une ascension fulgurante, preuve de ses compétences remarquables.

Mais le véritable tournant a lieu en 2004, quand Pélagie, bien appuyée par la fédération depuis ses débuts, est promue au rang d’arbitre internationale. Le rêve suprême. « De longues études sont nécessaires pour devenir arbitre international. De même, il faut également acquérir beaucoup d’expériences », poursuit-elle.

Belle image

Depuis, elle enchaine les désignations à l’étranger. La toute première eut lieu en 2004, quand elle a été choisie pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations. En dix ans de carrière, elle a effectué plus d’une vingtaine de sorties internationales, sans oublier les nombreuses apparitions en compétitions locales. « L’année dernière, entre autres, j’ai été choisie pour le Mondial féminin au Costa Rica (Amérique du Sud) et aussi pour la Coupe d’Afrique des nations féminine en Namibie. En 2014, j’ai également suivi un stage au Qatar », conclut-elle.
Pélagie est un exemple de réussite dans la Grande île. Tout comme Hamada Nampiandraza, qui officie actuellement à la CAN en Guinée Équatoriale. À eux deux, ils offrent une belle image de Madagascar sur le plan international.

Source : L'EXPRESS DE MADAGASCAR




LIGUE DU CENTRE-OUEST : Un carton blanc pour les râleurs !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 04/02/2015 - C’est la nouvelle arme des arbitres de la Ligue du Centre-Ouest pour lutter contre les contestations qui polluent les matchs de football.

Le carton blanc, synonyme d’exclusion temporaire de dix minutes, sera expérimenté à partir de la saison prochaine pour les matchs de Ligue du Centre-Ouest (LCO) hors coupe de France et coupe du Centre-Ouest.

Après plusieurs travaux en commission, la décision a été entérinée lors de la dernière assemblée financière de la LCO à Champniers.

Quels actes seront sanctionnés ?

Le carton blanc servira à sanctionner les contestations et les gestes déplacés envers le corps arbitral. Évidemment, les insultes et les violences pourront être sanctionnées d’un rouge direct. "Le carton blanc peut être utilisé pour sept motifs mais le groupe de travail n’a retenu que “la manifestation de sa désapprobation en paroles ou en actes”", explique Clarisse Rougier, vice-président délégué de la Ligue du Centre-Ouest et responsable de la commission de discipline.

Pourquoi la carton blanc est-il utile ?

Les contestations sont théoriquement punies d’un carton jaune à l’image des grosses fautes ou des actes d’antijeu. Dans les faits, l’arbitre formule souvent un ou plusieurs avertissements verbaux avant de sanctionner. Les cartons jaunes réduisent rarement la tension sur le terrain. Parfois, ils l’alimentent. "Certains éducateurs remplacent les joueurs un peu trop énervés mais c’est trop rare", regrette Clarisse Rougier. D’où la volonté de "faire souffler" les joueurs excités dix minutes sur le banc grâce au carton blanc.

Le carton blanc existe-t-il déjà?

Plusieurs Districts et Ligues, notamment en Rhône Alpes, ont expérimenté le carton blanc. "On l’utilise aussi dans les catégories de jeunes depuis une dizaine d’années", souligne Jordan Riche, arbitre fédéral et conseiller régionall en arbitrage. Le District de la Charente, favorable au carton blanc, pourrait l’instaurer si l’expérimentation donne satisfaction. Michel Platini, président de l’UEFA, aimerait aussi le généraliser au foot professionnel mais la FIFA s’y oppose. Au départ plutôt sceptiques, les arbitres ont finalement accepté son instauration.

Clarisse Rougier, vice-président délégué de la Ligue du Centre-Ouest et responsable de la commission de discipline, présente le carton blanc aux côtés de Jordan Riche, arbitre fédéral et conseiller Régional en arbitrage. Photo Phil Messelet

Peut-on prendre plusieurs blancs?

Non. Un deuxième carton blanc est synonyme de carton rouge et donc d’exclusion définitive. En revanche, les cartons jaunes et blancs ne se cumulent pas. Si quatre joueurs sont temporairement ou définitivement exclus, en même temps, dans la même formation, le match s’arrête et l’équipe perd sur tapis vert. Il est en effet interdit d’évoluer avec moins de huit joueurs sur le pré.

Le club paiera-t-il une amende?

Contrairement aux avertissements et aux exclusions définitives, l’exclusion temporaire n’est pas synonyme d’amende pour les clubs. Et les joueurs ne risquent pas de suspension pour une accumulation de cartons blancs. "Ils seront seulement pris en compte dans notre challenge esprit foot", précise Clarisse Rougier.

Source : CHARENTE LIBRE