vendredi, mai 22, 2015

CFA / DTA : ENNJIMI / GARIBIAN... un divorce consommé ?...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 22/05/2015 - Alertée par un rapport de la Direction technique de l'arbitrage (DTA), la commission fédérale de l'arbitrage a entendu, mercredi, Saïd Ennjimi, pour la fameuse « affaire des maillots » survenue lors du match OM/Lorient. Une histoire qui a grandement sali la réputation de l'arbitre international qui, aujourd'hui, ne veut « plus se taire », alors qu'il risque jusqu'à trois mois de suspension.

À trois ans de la « retraite », l'arbitre ne supporte plus le fonctionnement de l'arbitrage français, qui marche beaucoup « sur la peur ». Après son passage devant la commission fédérale des arbitres (CFA), Saïd Ennjimi devra encore attendre une réunion de la CFA pour connaître la durée exacte de sa suspension (elle peut être de 3 mois), pour le moment toujours active. Ses deux assistants, ainsi que le quatrième arbitre, eux, ont été « blanchis » et donc leur suspension levée. Ennjimi, lui, s'interroge vraiment sur la suite de sa carrière d'arbitre. « Je me vois mal repartir comme ça l'an prochain avec les mêmes dirigeants à la tête de l'arbitrage français. »


Que vous reproche-t-on, au juste ?
Sur un rapport de Claude Tellène, superviseur du match OM-Lorient, il m'est reproché « un comportement irrespectueux et incompatible avec la fonction d'arbitre », vis-à-vis des dirigeants locaux ainsi que « des manquements à la déontologie et au devoir de réserve », sans en préciser la nature ni détailler les faits. Suite à ce rapport, Pascal Garibian, le directeur technique de l'arbitrage, a écrit au président de la Commission fédérale des arbitres, Eric Borghini, et je suis suspendu à titre conservatoire, depuis le 7 mai alors que je n'ai jamais pu me défendre.

Vous contestez cette version ?
Oui.

Quelle est la vôtre, alors ?
Lors de ce match, j'avais demandé au délégué marseillais peu de temps avant la rencontre, Claude Medam, de récupérer un jeu de six maillots dédicacés afin de les offrir à des œuvres caritatives du Limousin. Ces six maillots, je m'engageais à les payer. À la fin du match, monsieur Medam nous retrouve dans le vestiaire en me ramenant le sac de maillots. Je lui pose la question de savoir s'il a pu les faire dédicacer, compte tenu de la défaite de Marseille et il me répond : « Tu ne crois quand même pas qu'ils vont signer, ils n'ont pas la tête à ça » et me jette le sac de maillots sur mon sac d'une manière assez dédaigneuse et très en colère, certainement en raison de la défaite de son équipe. Voyant cette attitude, je prends le sac de maillot et lui indique que s'il le prend sur ce ton, il est préférable qu'il reprenne les maillots ainsi que la facture. Le kiné de l'OM frappe à ce moment dans le vestiaire pour nous proposer, très gentiment, un massage d'après-match alors que celui-ci n'y est tenu en rien. Je lui dis à ce moment : « Je ne veux voir personne pour l'instant » d'un ton ferme et, je le reconnais, sous la colère de l'attitude plus que déplaisante de monsieur Medam.

Ça s'arrête là ?
À la suite de ces incompréhensions, nous recevons Claude Tellène, observateur du match qui nous indique qu'il a ressenti un peu de tension dans les couloirs et nous demande quelles en sont les raisons. Nous lui expliquons la situation et nous répond qu'il n'y a rien de grave. Et ça s'arrête là. D'ailleurs, des délégués présents le soir du match le confirment.

À ce moment, vous décidez de quitter le stade Vélodrome pour ne pas envenimer la situation, c'est ça ?
J'envoie un texto à monsieur Labrune car le corps arbitral était ensuite invité dans les salons de l'OM pour un dîner. Je lui dis que je ne vais pas rester pour ne pas envenimer la situation et que nous nous apprêtons à prendre un taxi pour notre hôtel. Labrune, très intelligemment, arrive à ramener le calme et l'incident est clos. Tout le monde est donc convié au dîner. Le corps arbitral et tous les membres de la délégation d'arbitrage.

« Quelle légitimité a Pascal Garibian sur la scène internationale ? Aucune. Il ne faut pas s'étonner aujourd'hui de notre absence dans les compétitions internationales. » Saïd Ennjimi


C'est durant ce dîner que vous auriez franchi votre devoir de réserve...
Durant ce repas s'engagent des conversations à bâtons rompues pendant plus de trois heures. Tout le monde n'est pas autour d'une table, c'est un buffet, les gens se déplacent. À un moment, Vincent Labrune me demande s'il y avait penalty à Bordeaux par exemple, je lui dis oui, etc. C'est bon enfant et il n'y a aucun problème, puisque certains membres de la commission juridique de la LFP, présents à ce dîner, l'attestent. Il n'y a rien eu de particulier durant ce repas. Aucun manquement à mon devoir de réserve ou autre. Le lendemain du match, j'ai reçu un appel téléphonique de Claude Tellène qui m'explique que Louis Vassalucci est son ami et qu'il serait de bon ton que je puisse lui envoyer, ainsi qu'à Claude Medam, un petit mot afin de leur faire part de mes regrets sur cet incident. Malgré le fait que les torts étaient clairement partagés sur cette fin de soirée, mais souhaitant apaiser une tension inutile que je pensais déjà close, j'ai envoyé un SMS, dès le lendemain, soit le 25 avril, aux deux personnes afin de leur faire part de mes regrets. Je n'ai eu aucun retour.

Et plus aucune nouvelle jusqu'au 7 mai ?
Aucune. Ce n'est que le 7 mai que j'ai reçu un SMS de Vassalucci m'indiquant qu'il venait de rentrer de l'étranger et que l'incident était clos depuis la réception de mon message. Le même jour, je suis averti par Pascal Garibian que je suis suspendu à titre conservatoire sur un rapport de Claude Tellène. Un rapport à charge dans lequel je n'ai jamais été entendu et basé sur des propos rapportés.

Ce rapport, que dit-il ?
On me reproche une attitude irrespectueuse envers les dirigeants locaux, et notamment un « dégage » au kiné marseillais. Or, j'ai reçu par écrit la version de Stéphane Ré, le kiné, elle diffère complètement puisqu'il confirme ma version du simple « Je ne veux voir personne pour l'instant ». On mentionne également le fameux repas au cours duquel la ligne déontologique aurait été franchie. Or, j'ai des documents écrits qui prouvent que tout ce qui m'est reproché ne tient pas. D'ailleurs, messieurs Medam et Vassalluci m'ont confirmé par écrit qu'il n'avaient pas « été témoins de propos désobligeants envers la Direction de l'arbitrage de la part du corps arbitral officiant ce soir-là ».
 Tout ce qui m'est reproché ne tient pas. Ce n'est pas le fond que je remets en cause – puisque le ton est monté, c'est vrai -, c'est la forme puisque je n'ai jamais été entendu avant ma suspension et il n'y a donc aucune version contradictoire.

C'est un point que vous contestez fermement d'ailleurs...
Il est clairement exposé dans les statuts de l'arbitrage qu'un arbitre ne peut être sanctionné qu'après avoir été invité à présenter sa défense ou avoir été entendu par l'instance compétente pour prononcer la sanction. Ça n'a jamais été le cas me concernant. Ni pour mes collègues du soir du match. Il y a une volonté manifeste de faire un exemple, même si ça doit être fait avec des méthodes de barbouzes.

Qu'en est-il aujourd'hui ?
Depuis le 7 mai, je suis suspendu à titre conservatoire. On m'avait laissé entendre que la finale de la Coupe de France serait pour moi. Ce n'est plus le cas. Pascal Garibian, qui est un procédurier, ne m'a jamais entendu et s'est basé sur les versions orales de deux personnes. Garibian rapporte des propos, je rapporte des faits. J'ai essayé de joindre plusieurs fois Garibian, il n'a jamais daigné me parler, préférant botter en touche, car « une procédure est en cours ». Ce monsieur est quand même commandant de police et il se base sur un rapport avec seulement deux versions de personnes de l'OM, sans m'entendre.

L'OM semble aussi étonné que vous de la tournure des événements, visiblement...
Vincent Labrune est attristé par la tournure de cette affaire et m'a apporté son soutien, puisque l'OM et tous ses dirigeants n'ont rien à reprocher au corps arbitral ce soir-là et ne se sentent pas concernés par cette histoire. Mes trois collègues du match contre Lorient sont également suspendus alors que leurs noms ne sont jamais mentionnés dans le rapport. Ce sont des dégâts collatéraux. Depuis plusieurs mois, un courant négatif existe au sein de l'arbitrage français. Il y a peu, lors du congrès de l'UNAF (Union nationale des arbitres français), le président de la CFA, Eric Borghini, a été hué. Il y a un vrai mépris de la Fédération pour les arbitres de la base et ça se ressent au quotidien.

Cette histoire arrive à la fin d'une saison compliquée pour l'arbitrage français.
On n'a jamais été aussi nul que cette année. À un moment, quand on voit comment sont méprisés certains arbitres, dont moi, comment voulez-vous que les hommes ne tremblent pas. Cela a également des répercussions sur les arbitres amateurs. Il n'y a plus aucune sérénité dans l'arbitrage français. Cette chasse à l'homme, car je le vis comme ça, ne permet pas de faire peser sur l'arbitrage français actuel un climat propice à l'épanouissement. Sur la scène internationale, quelle légitimité a Pascal Garibian ? Aucune. Il ne faut pas s'étonner aujourd'hui de l'absence de nos arbitres dans les compétitions internationales.

Source : SO FOOT




CFA / DTA : Un soutien de la part du Président de la FFF pour calmer les ardeurs...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 22/05/2015 - La Fédération Française de Football précise et réaffirme son plus total soutien à Eric Borghini et Pascal Garibian et à la réforme de l’arbitrage qu’ils mènent depuis plus de deux ans.

Noël Le Graët rappelle que "les règles et les principes les plus élémentaires de respect, de réserve et d’exemplarité", valeurs portées au quotidien par Pascal Garibian, s’appliquent à toutes et à tous et que les revendications personnelles n’ont pas leur place dans le football français.

Source : FFF






LIGUE DE PARIS ÎLE-DE-FRANCE : Stéphanie FRAPPART fêtée par les instances...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 22/05/2015 - A quelques jours de s'envoler pour le Canada où elle dirigera des matches de la Coupe du Monde, Stéphanie Frappart était à l'honneur, hier soir, à la Ligue. Une soirée initiée par le Président Sandjak accompagné d'élus, de présidents de clubs et des plus hauts représentants de l'arbitrage national en la personne d'Eric Borghini, Président de la Commission Fédérale des Arbitres, de Pascal Garibian et d'Alain Sars respectivement Directeur et Directeur Technique adjoint de l'Arbitrage.

Ils étaient tous là pour elle. Pour dire combien ils étaient fiers et heureux du succès de leur protégée, Stéphanie Frappart. Alors que dans quelques jours la jeune femme prendra l'avion pour le Canada où elle officiera pour la Coupe du Monde Féminine, le Président de la Ligue, Jamel Sandjak, avait souhaité rassembler, hier soir à la Ligue, autour d'elle, les personnes qui ont compté et qui comptent encore aujourd'hui dans son formidable parcours. Formateurs de la CDA du Val-d'Oise, de la CRA, représenté notamment par son Président, Patrick Lhermite, Ils étaient présents, accompagnés également par les plus hautes instances de l'arbitrage français puisque Eric Borghini, Président de la Commission Fédérale des Arbitres, Pascal Garibian et Alain Sars, Directeur et Directeur Technique adjoint de l'arbitrage avaient répondu à l'invitation de la Ligue.


Tous, unanimes, ils ont salué le talent de Stéphanie Frappart. A commencer par le Président de la Ligue, Jamel Sandjak, initiateur de la soirée, qui a commencé en rendant un vibrant hommage à l'arbitre, mais aussi au membre du Comité Directeur qu'elle est désormais. "Que Stéphanie soit aujourd'hui parmi nous également au sein du Comité Directeur est exceptionnel. Première femme à arbitrer en Ligue 2, sélectionner pour officier en Coupe du Monde, c'est la saison de tous les succès pour Stéphanie. Et elle le mérite car c'est avant tout une femme d'engagement."

"Nous avons cru en Stéphanie" soulignera encore Pascal Garibian, le Directeur Technique de l'Arbitrage. "Elle m'impressionne à chaque match car elle doit toujours en faire plus que les hommes. Elle fait mon admiration et je lui tire un grand coup de chapeau." Mêmes éloges pour Eric Borghini qui voit en Stéphanie Frappart "un exemple."

"Elle sera l'ambassadrice de la France au Canada" poursuit le Président de la Commission Fédérale des Arbitres. "Dans ce succès, je tiens aussi à remercier son district et sa Ligue car on n'arrive jamais seule lorsque l'on devient arbitre internationale. Aucune autre Ligue en France que celle de Paris Ile-de-France ne peut bénéficier d'une telle expertise au sein de son Comité Directeur. Je veux sincèrement remercier Jamel Sandjak et son Comité Directeur pour tout le travail effectué notamment envers l'arbitrage. Vos initiatives ont été nombreuses et efficaces. Je pense notamment à cette magnifique opération qu'est  "l'arbitre, c'est sacré" qui, au-delà de la sanction, apporte ce qu'il faut de pédagogie afin que l'arbitre soit plus respecté. La prise en charge des frais des délégués pour sécuriser les rencontres de DH est également un signe fort. Les dotations, les équipements offerts, tout ceci concourt à la valorisation de l'arbitre. Vous effectuez en la matière, dans votre Ligue, un travail de fond extraordinaire."


Pour le Président de la Ligue, Jamel Sandjak, toutes ces dispositions relèvent d'abord de la responsabilité. "Depuis notre arrivée à la Ligue, je n'ai cessé de le rappeler au club. Lorsque l'on rend l'arbitre responsable de la défaite, c'est facile car on s'exonère de sa propre défaillance et c'est dangereux car on remet ainsi en cause le respect de la règle et de ceux qui la porte. Il faut donc de la fermeté et de l'accompagnement envers les clubs pour faire comprendre que la règle est bonne pour tous. La Ligue est ainsi déterminée à lutter contre les incivilités et les violences envers nos officiels car je le répète et je le martèle, rien ne peut le justifier."



C'est dans ce climat de protection que les autres arbitres franciliens s'épanouiront et suivront peut-être l'exemple de Stéphanie Frappart qui au moment d'aller disputer cette première Coupe du Monde pensait d'abord aux autres. "Je voudrai rappeler que c'est en duo avec Manuela Nicolosie, à la touche, que nous allons représenter l'arbitrage français et francilien puisque si elle a aujourd'hui déménagé, Manuela est passée par la LPIFF. C'est avec beaucoup d'émotion et de fierté que je reçois toutes vos marques de soutien. Si j'en suis là c'est grâce à vous. Au district du Val-d'Oise et à Jean-Claude Guillemet qui m'a, le premier, permis d'arbitrer. Je remercie évidemment la CRA, la Ligue et mon club du FC Parisis à qui je suis restée fidèle. Il y a bien une chose que je n'oublierai jamais, c'est d'où je viens."

Source : LIGUE DE PARIS ÎLE-DE-FRANCE DE FOOTBALL




LIGUE DU CENTRE-OUEST : Agressé sur un terrain le 1er mai, l'arbitre témoigne...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 22/05/2015 - Victime de violences physiques sur un terrain le 1 mai, Laurent Louis-Eugène a accepté de revenir sur cette agression. L'arbitre de 48 ans siffle de nouveau, mais condamne un certain climat.
Laurent Louis-Eugène (au centre): « Les arbitres sont des proies faciles, car pas protégées. On arrive seul, on repart seul. »

Le 1 mai devait être le moment de souffler pour Laurent Louis-Eugène, parce qu'il lançait un week-end de trois jours et lui donnait l'occasion d'assouvir sa passion de l'arbitrage. Sifflet en main, la rencontre de Coupe Tassin Migné-Auxances - Poitiers FC 2 s'était déroulée à peu près comme les autres, avec les contestations verbales qui escortent très souvent le monde du ballon rond.

Rien de trop anormal, donc, jusqu'à la violence physique d'un spectateur, « éducateur » à Migné et mis définitivement sur la touche par son club. Deux « grandes claques » et une nuit blanche plus tard, l'arbitre de Ligue a porté plainte contre son agresseur. Trois semaines après, Laurent Louis-Eugène revient sur cet épisode. Marqué, mais déterminé à poursuivre sa route au sifflet.

"L'arbitrage reste un monde de l'omerta. Il faut attendre quoi? Un coup de couteau ou un coup de fusil?"

Comment allez-vous aujourd'hui?

« Ça va très bien. J'ai la chance d'avoir 48 ans, d'être serein. Je n'ai pas eu de grosses séquelles physiques: grâce à l'intervention de quelqu'un, ce qui devait être deux coups de poing s'est transformé en deux grandes claques. Une sur le front, une sur la tempe. La deuxième m'a sonné pendant quelques secondes. Je suis tombé en arrière. J'ai aussi subi un traumatisme psychologique. »

Les heures et les jours qui ont suivi l'agression n'ont pas dû être simples à vivre...

« Je n'ai pas dormi de la nuit, mais à six heures du matin le lendemain, j'étais douché, habillé pour aller porter plainte. Derrière, il y a eu deux autres nuits un peu compliquées. »

Avez-vous eu un arrêt de travail?

« Non, je suis reparti au travail dès le lundi suivant. Et dès le lendemain, j'étais sûr d'avoir envie de retourner arbitrer. Mais je pense aux jeunes prometteurs au sifflet, moins aguerris. Si l'un d'eux avait été à ma place, il aurait sans doute raccroché. »

Qu'attendez-vous de la plainte déposée?

« Je n'attends rien, pas de condamnation exemplaire. Pour la forme, je ne pouvais pas laisser passer sous silence cet événement que certains jugent anecdotique.

"Capituler, ce serait donner raison à ces gens-là"

Le jour-même, c'est le délégué du match, du club de Migné, qui a mis le feu aux poudres. Sans ça, peut-être que mon agresseur n'aurait pas pété les plombs... Et après le match, tout le monde l'avait identifié. Les dirigeants du club en question étaient là. Mais quand mes assistants sont venus poser la question, personne n'a voulu donner son nom. Ça, ça m'a autant choqué que l'agression. »

Etes-vous retourné sur le terrain avec de l'appréhension?

« Non, aucune. C'était un acte isolé, pas un regroupement de quinze personnes. Je suis arbitre de Ligue, j'ai repris avec un Boussac - Noailles (PL), en distribuant un carton jaune. De quoi me réconcilier avec le foot et l'arbitrage. »

Aujourd'hui, on sent dans votre discours que cette agression est de l'histoire ancienne...

« Malheureusement, je suis passé à autre chose. »

Malheureusement?

« Les instances ne m'ont pas permis de m'apitoyer sur mon sort. En terme de soutien, il y a eu moins que le strict minimum. J'ai eu un coup de fil, à titre personnel, de Jean-Louis Rideau (président de la commission de détection, de recrutement et de fidélisation des arbitres au District de la Vienne) qui m'a beaucoup touché. Mais au sens officiel, silence radio. Je n'ai eu aucune preuve d'inquiétude, pas le moindre message de soutien de la part des instances gouvernantes, le District et la CDA (Commission départementale de l'arbitrage). Ça ne fait que conforter ma vision des choses par rapport à ces gens-là... »

Quel regard portez-vous sur la mesure prise par ces mêmes instances de reporter le coup d'envoi des rencontres de 15 minutes ce week-end?

« Aux grands maux les petits moyens... Je leur ai répondu par une lettre ouverte, je ne pouvais pas laisser passer cela. Il faut attendre quoi? Un coup de couteau ou un coup de fusil? Moi-même, je ne peux pas me révolter à hauteur de ce que je voudrais, car l'arbitrage reste un monde de l'omerta. »

Un monde qui a connu deux agressions en quinze jours dans la Vienne...

« J'ai appelé mon collègue agressé (dimanche dernier, lire nos éditions de mardi et mercredi). Il avait envie de tout arrêter. Lui a subi une agression plus importante, avec tentative de strangulation et coups de pied dans les reins. »

"En prenant le sifflet, je savais que la probabilité de me faire agresser existait"

« Je lui ai dit de bien réfléchir, à tête reposée. Sous prétexte de tels agissements, il faudrait se priver du plaisir d'arbitrer? »

Ce plaisir n'est-il pas entaché depuis quinze jours?

« Mon plaisir personnel est plus fort que tout. Arrêter, capituler, ce serait donner raison à ces gens-là. J'ai été joueur, éducateur, président de club avant d'être arbitre. En prenant le sifflet, je savais que la probabilité de me faire agresser existait. J'avais admis cela, en priant le Bon Dieu que ça n'arrive pas. Mais le 1 mai, c'est tombé sur moi. J'avais déjà eu une portière de voiture cabossée après un match. Je me savais exposé. Mon discours est très pessimiste, mais c'est la réalité. Je m'identifie de moins en moins au sport dans lequel j'ai grandi. »

Source : CENTRE-PRESSE




jeudi, mai 21, 2015

Affaire ENNJIMI : Les seuls perdants seront l'Arbitrage et les arbitres... c'est sûr !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 21/05/2015 - "Gestion autocratique", "chasse à l'homme": les invectives volent au sein de l'arbitrage français, de nouveau en proie à une guerre interne, un jeu dangereux à un an de l'Euro-2016 alors qu'aucun directeur de jeu tricolore n'était au Mondial au Brésil.

Le syndicat des arbitres du football d'élite (Safe) a dénoncé jeudi soir la "gestion autocratique" de leurs dossiers, notamment par la Commission fédérale des arbitres (CFA) de la Fédération française de football (FFF).

Une poussée de fièvre qui survient alors que l'arbitre Saïd Ennjimi est suspendu pour s'être emporté contre un membre de l'encadrement de Marseille après avoir réclamé des maillots dédicacés dans un but caritatif, ce qui a été interprété comme une conduite incorrecte et un manque de déontologie. Sanctionné, Ennjimi s'est plaint dans les médias du traitement qui lui était réservé. Ambiance...

"Cette affaire m'a disqualifié alors que j'étais en course pour cette finale (Coupe de France)", a protesté le directeur de jeu dans Le Parisien. "Était-ce le début de la manœuvre ? J'en suis réduit à m'interroger sur le sens de cette chasse à l'homme."

"Au-delà de mon histoire, l'ambiance est délétère dans l'arbitrage français. Pascal Garibian (directeur technique de l'arbitrage) fait régner la terreur en exigeant l'excellence aux arbitres et en clouant certains au pilori", a-t-il encore lâché.

Le Safe dit "avoir pris connaissance des conditions dans lesquelles l'audition de plusieurs de ses adhérents s'est déroulée devant la Commission fédérale des arbitres de la Fédération française de football le mercredi 20 mai 2015", regrettant notamment "les pressions individuelles qu'ont subies ses adhérents, dans le but à peine dissimulé d'obtenir la mise en cause d'un de leur collègue".

- 'Cartes personnelles' -


Le syndicat, qui condamne "des pratiques d'un autre âge qui, à l'évidence, ne concourent pas à l'exercice serein de la fonction arbitrale", se réserve "le droit d'attaquer par toutes voies de droit appropriées l'utilisation qui pourrait être faite de ces témoignages extorqués dans de telles conditions".

Mais des sources proches du milieu arbitral ont expliqué à l'AFP que Stéphane Lannoy, président du Safe, et Ennjimi, pourraient bien jouer dans cette histoire "leurs cartes personnelles".

Selon ses sources, il est ainsi prêté à Lannoy l'ambition de viser le poste de directeur technique de l'arbitrage occupé par Garibian. D'autres visées électorales concerneraient Ennjimi, qui serait tenté de rejoindre une liste, pas comme numéro un mais en tant que responsable des questions arbitrales, en vue de la présidentielle à la FFF en décembre 2016. Une liste qui serait opposée à celle du président sortant Noël Le Graët, si ce dernier décidait de briguer un nouveau mandat.

Ce climat qui se dégrade et brouille l'image de l'arbitrage français tombe mal à un an de l'Euro-2016 (10 juin-10 juillet) alors qu'aucun directeur tricolore n'avait été retenu pour le Mondial-2014 au Brésil, une première depuis 1974.

Le précédent gros couac, au niveau continental cette fois, remontait à l'Euro-2008, où aucun Français n'était dans les douze arbitres titulaires. Lannoy figurait seulement parmi les quatrièmes arbitres, qui entrent en jeu en cas de blessure (à l'époque l'arbitrage européen se faisait à trois, il est passé à cinq à l'Euro-2012).

Source : AFP






LFP - Commission de Discipline du 21 mai 2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,



Réunie le 21 mai 2015, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :



LIGUE 1


Deux matchs ferme
Kassim Abdallah
(Evian Thonon Gaillard FC)

Deux matchs de suspension dont un avec sursis
Christophe Kerbrat
(EA Guingamp)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue  1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 26 mai 2015 à 0h00.

Gilles Cioni (SC Bastia), Nabil Fekir (Olympique Lyonnais), Vitorino Hilton (Montpellier Hérault SC),
Javier Pastore (Paris Saint-Germain), Papy Mison Djilobodji (FC Nantes),
Oswaldo Vizcarrondo (FC Nantes), Wylan Ciprien (RC Lens), Paul-Georges Ntep (Stade Rennais)

34ème journée : Olympique de Marseille – FC Lorient du 24 avril 2015
Rapport complémentaire de l’arbitre

Réunie le 29 avril 2015, la Commission, saisie par le rapport complémentaire de l’arbitre, avait convoqué Raffidine Abdullah (FC Lorient) suite à son geste de la 75e minute, pour sa séance du jeudi 21 mai 2015 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum, et n’avait pas enregistré l’avertissement du joueur dans l’attente de la décision. Lecture faite de sa lettre d’explications, la Commission sanctionne le joueur Raffidine Abdullah (FC Lorient) de deux matchs ferme. La sanction prend effet le mardi 26 mai 2015.

32ème journée : Evian Thonon Gaillard FC – LOSC du 12 avril 2015
Exclusion de M. David Barriac, entraîneur des gardiens d’Evian Thonon Gaillard FC.

Réunie le 16 avril 2015, la Commission avait convoqué M. David Barriac pour sa séance du mercredi 6 mai 2015 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum. A la demande du club, la Commission avait accepté de reporter l’audition au jeudi 21 mai. Après audition de M. David Barriac, la Commission le sanctionne de deux matchs de suspension dont un avec sursis de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet le mardi 26 mai 2015 à 0h00.

31ème journée : Olympique de Marseille – Paris Saint-Germain du 5 avril 2015
Comportement des supporters de l’Olympique de Marseille : usage de très nombreux engins pyrotechniques et jet d’objets :
Réunie le 9 avril 2015, la Commission avait décidé de placer le dossier en instruction. Lecture faite du rapport de l’instructeur et après audition des représentants de l’Olympique de Marseille, la Commission décide de sanctionner le club d’un match à huis clos avec sursis portant sur le virage Nord du Stade Vélodrome.

LIGUE 2


Deux matchs de suspension dont un avec sursis
Bruce Abdoulaye (US Orléans), Julien Faussurier (FC Sochaux-Montbéliard)

Un match ferme
Ismaël Traoré (Stade Brestois), Steven Paulle (Dijon FCO)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue  1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 26 mai 2015 à 0h00.

Stéphane Darbion (ESTAC), Roderic Filippi (GFC Ajaccio), Famara Diedhiou (Clermont Foot), Panagiotis Vlachodimos (Nîmes Olympique), Jérôme Guihoata (Valenciennes FC), Loïs Diony (Dijon FCO)







SUISSE - FRIBOURG : L'arbitre agressé par le père du joueur averti...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 21/05/2015 - L’arbitre d'un match de foot qui opposait des équipes de juniors C (jeunes âgés entre 13 et 14 ans) a été agressé par le père d'un joueur qu'il venait d'avertir. La rencontre a été interrompue. Le malheureux directeur de jeu avait déjà été roué de coups en 2007 lors d'une rencontre de 4e ligue.

Les nombreuses campagnes de sensibilisation contre la violence dans le football ne suffisent apparemment pas. Et les arbitres sont toujours en première ligne en cas d’échauffourées. Samedi dernier à Onnens, l’un d’entre eux en a, encore, fait les frais. Dans les dernières minutes de la partie de juniors C, 1er degré, entre le FC Sarine-Ouest c et le FC Châtel-Saint-Denis, le directeur de jeu a été pris à partie par un spectateur veveysan. «C’est le père d’un joueur (de Châtel-St-Denis, n..d.l.r.) qui n’a pas accepté que son fils soit averti», explique Robert Raia, président de la commission des arbitres de l’Association fribourgeoise de football (AFF).

Selon ce dernier, l’homme «est entré sur le terrain, a poussé l’arbitre et l’a traité de tous les noms». Son intégrité étant mise en jeu, l’arbitre a interrompu le match (le FC Châtel-St-Denis menait alors 4-2 face au FC Sarine-Ouest c). Concernant l’aspect purement sportif, un forfait (3-0) en faveur de l’équipe recevante a déjà été prononcé. Pour le reste, et non des moindres, l’AFF doit encore étudier le cas avant de prononcer d’éventuelles sanctions ou d’actionner la justice. «Le comité central se réunit demain soir (jeudi, n.d.l.r.)», précise Robert Raia. Pas question pour lui de laisser cette agression, «inadmissible», sans suite.

Cette fin de partie sifflée avant l’heure est la cinquième de la saison dans les différents championnats sous l’égide de l’AFF. Un chiffre «dans la moyenne» des dernières années selon Robert Raia. Pour l’arbitre en question, qui a plusieurs dizaines d’années d’expérience au sifflet, il s’agit de la deuxième agression. En 2007, il avait été roué de coups peu après une rencontre entre Schoenberg et Wünnewil (4e ligue). Contacté mercredi, le sexagénaire, s’il a confirmé l’agression, n’a pas souhaité s’exprimer. Il doit d’abord s’entretenir avec les dirigeants de l’association cantonale avant de donner sa version des faits.

Source : La liberté.ch






FFF / CFA : La suspension de Saïd ENNJIMI prolongée...

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Publié le 21/05/2015 - Auditionnés pendant près de cinq heures, mercredi, par la Commission fédérale des arbitres (CFA), Saïd Ennjimi, ses deux assistants, Cédric Schurra et Christophe Mouysset, ainsi que le quatrième arbitre Hakim Ben El Hadj, ont reçu les notifications de leurs sanctions. Les trois derniers cités ont vu leur suspension levée ce jeudi, en raison d’un vide total dans le dossier.

Quant à Ennjimi, il doit attendre une prochaine réunion de la CFA pour en savoir plus sur son sort. Sa suspension est donc toujours active. Il lui est reproché un manquement grave à la déontologie pour avoir réclamé des maillots de l’OM dédicaces, avec facture, pour en faire don à des associations caritatives, en marge de la rencontre Marseille - Lorient (3-5), le 24 avril.

Ennjimi parle de «chasse à l'homme»

L'arbitre français s'est exprimé pour la première fois à ce sujet ce jeudi dans Le Parisien : «Cette affaire m'a disqualifié alors que j'étais en course pour cette finale (Coupe de France). Etait-ce le début de la manœuvre ? J'en suis réduit à m'interroger sur le sens de cette chasse à l'homme. Au-delà de mon histoire, l'ambiance est délétère dans l'arbitrage français. Pascal Garibian fait régner la terreur en exigeant l'excellence aux arbitres et en clouant certains au pilori. (...) Je suis bientôt en fin de carrière et je ne veux plus me taire.» «Je n'ai pas fondamentalement de grief démesuré vis-à-vis de Mr Garibian, tout le monde peut changer, mais Mr Garibian s'est trompé, Mr Garibian doit changer d'attitude et être un tout petit peu plus à l'écoute de ses arbitres (...) Mr Garibian ne souhaite que diviser pour mieux régner», a-t-il déclaré dans la journée sur Infosport+.

Source :  L’Équipe








FFF / CFA : Le dossier Saïd ENNJIMI est vide... mais que s'est-il passé ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 21/05/2015 - Convoqué hier par la Commission Fédérale des Arbitres suite à l’affaire dite “des maillots de l’OM”, Saïd Ennjimi a été entendu après avoir été suspendu à titre conservatoire. Un dossier auquel nous avons eu accès et qui est vide.

Saïd Ennjimi, l'arbitre international de L1, s'est retrouvé au centre d'une polémique dont il se serait bien passé. Il est passé, hier, devant la Commission Fédérale des Arbitre à Paris pour être entendu et jugé. Au vu des éléments et sans s'appesantir sur une forme contestable, on ne voit pas comment le Limougeaud pourrait être sanctionné quant au fond car en l'espèce, le dossier est vide.

L'ACCUSATION – Saïd Ennjimi était convoqué par la CFA pour avoir eu « un comportement irrespectueux et incompatible avec la fonction d'arbitre envers notamment des membres du club recevant. » Les événements se sont déroulés à l'issue du match de L1 du 24 avril dernier entre Marseille et Lorient (3-5) dirigé par l'arbitre limougeaud. La convocation qu'il a reçue fait état d'un « comportement d'une particulière gravité, qui constitue à lui seul un manquement grave à la déontologie et au devoir d'exemplarité des arbitres. »

DES MAILLOTS EN QUESTION – Au coeur de cette affaire, six maillots de l'OM que l'arbitre limougeaud s'apprêtait à payer mais qu'il a refusé de prendre parce qu'ils n'étaient pas dédicacés par les joueurs. C'est à partir de cet épisode que l'affaire va prendre une dimension assez inattendue.

QUE S'EST-IL PASSÉ ? – Des maillots pour les arbitres, c'est une pratique courante. Il y a effectivement eu de la tension au moment où Saïd Ennjimi a refusé de prendre les maillots. Cependant, Vincent Labrune, le président de l'OM, absent au moment des faits, est intervenu après coup auprès de Saïd Ennjimi : « Monsieur Ennjimi, on n'en parle plus. Nous perdons 5-3 et je vous félicite pour la qualité de votre arbitrage », a-t-il dit. Le président de l'OM a ensuite invité l'arbitre et ses assistants, ainsi que les délégués, à venir boire un verre. La soirée s'est déroulée devant plusieurs témoins dans une ambiance détendue et conviviale. Saïd Ennjimi s'est excusé auprès de Vincent Labrune et il a envoyé un SMS d'excuse à Louis Vassallucci, coordinateur sportif de l'OM, le lendemain dimanche. L'affaire aurait pu – et dû ? – en rester là.

LE RAPPORT DE CLAUDE TELLÈNE – Tout s'emballe à partir d'un rapport en date du 27 avril rédigé par Claude Tellène, observateur de la Commission Fédérale des Arbitres. M. Tellène était présent d'abord pour noter la prestation de Saïd Ennjimi lors de ce match remporté au Vélodrome par Lorient 5-3. Un rapport dithyrambique conclu par une appréciation générale qui veut tout dire : « M. Ennjimi, très concentré sur son sujet, a su dominer cette rencontre piégeuse par son sens de la psychologie, son approche disciplinaire et sa maîtrise technique. Prestation d'ensemble d'un incontestable haut niveau. » Et pourtant, c'est ce même Claude Tellène qui va mettre le feu aux poudres trois jours après la rencontre… Selon son rapport, MM. Vassallucci et Medam, le deuxième étant un dirigeant chargé de l'accueil des arbitres, auraient été « rembarrés » par Saïd Ennjimi et « blessés par son arrogance ». De plus, le kiné de l'OM, mis à disposition des arbitres par le club, aurait été « refoulé sèchement » par Ennjimi « en des termes irrespectueux ». Enfin, il est également précisé que lors de la soirée les échanges entre les arbitres et les dirigeants olympiens auraient « largement écorné la déontologie arbitrale. »

UN DOSSIER VIDE – Les pièces du dossier auxquelles nous avons eu accès sont très loin de confirmer le rapport de Claude Tellène. Par rapport à l'incident des maillots, qu'il y ait eu tension voire crispation, cela ne fait aucun doute. Il apparaît que l'intervention de Vincent Labrune est venue mettre un terme à ce moment délicat et la soirée qui a suivi est décrite comme s'étant déroulée dans une excellente ambiance.

« Rocambolesque »

Vincent Labrune va également dans le sens d'un dossier vide à propos d'un problème dont personne ne lui a fait état le soir du match. Il précise que les trois salariés du club impliqués ont « chacun rédigé un courrier à M. Ennjimi attestant du fait qu'il n'y avait eu aucun incident ». « Je ne comprends pas les tenants et les aboutissants de cette histoire », explique Labrune, histoire qu'il qualifie de « rocambolesque. » Concernant les propos écornant la déontologie de l'arbitrage, Louis Vassallucci reconnaît que ni lui ni M. Medam n'ont été témoins de propos désobligeants envers la direction de l'arbitrage par le corps arbitral. Le kiné de l'OM contredit totalement, les propos rapportés dans le rapport de Claude Tellène : « À aucun moment je ne me suis senti, ni dis insulté. » Enfin, les rapports des délégués, sans nier qu'il y ait eu de la tension avec l'histoire des maillots, font surtout état de la soirée qui a suivi et de la détente générale de tous les acteurs.

POURQUOI ? – La question reste de savoir pourquoi Saïd Ennjimi s'est retrouvé au centre de cette affaire ? Le témoignage de Vincent Labrune apporte un indice quand il précise que l'OM ne doit pas être « un dommage collatéral de règlements de comptes personnels ». Le président de l'OM met le doigt sur la crispation qui existe entre le corps arbitral professionnel français et sa direction à la tête de laquelle se trouve Pascal Garibian, le Directeur Technique de l'Arbitrage.

Source : LE POPULAIRE

DISTRICT DE LA VIENNE : Tous les matchs reportés de 15 minutes...

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Publié le 21/05/2015 - Le District de la Vienne a décidé de reporter le coup d'envoi des rencontres départementales (seniors, féminines et jeunes) des 23 et 24 mai de 15 minutes.

« Suite aux agressions récentes envers des arbitres de football, le District de la Vienne, l'UNAF 86 et la CDA 86 (Commission départementale de l'arbitrage) condamnent fermement ces actes », ajoute le communiqué signé par le président du District Philippe Guilbault, le président de l'UNAF 86 Marc Lavaud et le président de la CDA 86 Laurent Lerouge.

Dimanche, l'arbitre assistant Régis Berlaud avait été agressé par derrière par un spectateur lors du match de coupe Jolliet-Rousseau entre Baroc et Dissay. Quinze jours plus tôt, le 1er mai, c'est l'arbitre central de Ligue Laurent Louis-Eugène qui avait subi les violences physiques d'un éducateur de Migné-Auxances lors d'une rencontre de Coupe Tassin face à la réserve du Poitiers FC.

Source : La Nouvelle République






mercredi, mai 20, 2015

FFF - CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 30 [22-23/05/2015]

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CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 30 du 22-23 mai 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-cfa-10eme.html


Les désignations de la 30ème et dernière journée de CFA du 22-23/05/2015 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après






LIGUE 2 : La FFF annule la rétrogradation de NIMES en NATIONAL...

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Publié le 20/05/2015 - La commission supérieure d’appel de la Fédération française de football (FFF) a infirmé la décision de la commission de discipline de la Ligue du 17 mars dernier, qui avait décidé de rétrograder Nîmes, impliqué dans l'affaire des matches présumés truqués en Ligue 2, dès la fin de cette saison.

La commission dépendante de la FFF annule donc la rétrogradation prononcée en première instance et décide, à la place, de donner huit points de pénalité au Nîmes Olympique en début de saison prochaine. Cette décision de la commission d’appel a été évoquée, ce mercredi matin, au comité exécutif de la FFF. Orléans, l'AC Ajaccio et Valenciennes pourraient donc descendre en National s'ils terminent à la 18e place de L2. Par ailleurs, certaines sanctions concernant des personnes impliquées dans l'affaire ont été allégées.

DÉCISION DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE D'APPEL DE LA FFF


· Annule la rétrogradation d’une division et inflige un retrait ferme de 8 points en Championnat, pour la saison 2015/2016, au Nîmes Olympique.
· Ramène à 6 mois, dont 3 avec sursis, la suspension de 2 ans fermes infligée à M. Franck TOUTOUNDJIAN.
· Ramène à 6 mois, dont 3 avec sursis, la suspension de 1 an dont 6 mois avec sursis infligée à M. Mohamed REGRAGUI
· Transmet le dossier concernant MM. Serge KASPARIAN et Michel MOULIN au Comité Exécutif de la Fédération.

Par ailleurs, la FFF rappelle que M. Jean-Marc CONRAD, Président du Nîmes Olympique au moment des faits, n’a pas fait appel de la décision de 7 ans de suspension infligée à son encontre par la LFP en première instance.

Source : L’ÉQUIPE






DISTRICT DE LA CÔTE D'OPALE : Menaces, tentative de coups, Le FC CONTI sanctionné

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Publié le 20/05/2015 - Lundi, le club du FC Conti, à Boulogne-sur-Mer, a été lourdement sanctionné par le District Côte d’opale. Le 19 avril, lors d’une rencontre face à Cucq, plusieurs joueurs avaient menacé et insulté l’arbitre qui a été contraint d’arrêter le match.

Dimanche 19 avril. L’équipe première le Football Club Conti Boulogne reçoit Cucq au stade de la Légion d’honneur, boulevard Sainte-Beuve. À la 83e minute de jeu, l’arbitre de la rencontre exclut un joueur du club boulonnais. Tout dérape à cet instant. Un premier joueur menace de frapper l’arbitre et l’insulte : « Je vais te tuer, t’es mort », aurait-il affirmé. Un second joueur s’en mêle. Le match est interrompu et un rapport est envoyé au District Côte d’Opale.

Lundi, les sanctions sont tombées pour le club du Conti. Deux joueurs sont suspendus pendant un an, tout comme l’entraîneur de l’équipe. Deux autres joueurs reçoivent respectivement quatre et cinq matchs de suspension pour insultes à l’encontre des joueurs et de l’arbitre.

Le club en lui-même est également touché avec un retrait de 6 points au classement, une rétrogradation administrative avec sursis pendant une période de cinq ans et une amende de 220 euros.

Une plainte a été déposée à la gendarmerie suite aux menaces de mort et aux insultes proférées à l’encontre de l’arbitre.

Plus d’informations dans notre édition de La Semaine dans le Boulonnais du mercredi 27 mai.






FFF - CFA : Saïd ENNJIMI convoqué cet après-midi à la FFF ...

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Publié le 20/05/2015 - Saïd Ennjimi est convoqué ce mercredi après-midi devant la commission fédérale de l'arbitrage (CFA) pour s'expliquer dans « l'affaire des maillots » qui avait suivi la défaite de l'OM face à Lorient le 24 avril dernier.

Saïd Ennjimi, ses deux assistants (Cédric Schurra et Christophe Mouysset) ainsi que le quatrième arbitre (Hakim Ben El-Hadj) sont attendus à la Fédération française de football (FFF), ce mercredi après-midi. Le premier cité devra s’expliquer sur l’affaire des maillots qui avait suivi la défaite de l’OM face à Lorient (5-3) le 24 avril dernier.

L’homme en noir avait demandé six maillots dédicacés, avec facture, aux responsables de l’OM. Si ces derniers avaient bien fourni les tuniques, ils n’avaient en revanche pas pu obtenir les autographes des joueurs, abattus après la défaite. Ennjimi s’était alors expliqué avec Claude Medam, responsable de l’accueil des arbitres à l’OM et Louis Vassalucci, coordinateur sportif. Vincent Labrune, président de l’OM, était alors intervenu pour mettre un terme à l’incident. Les quatre arbitres sont suspendus à titre conservatoire depuis ce match.

Source : football365




PÉROU : Scandaleux et lâche, un violent coup de pied dans le dos de l'arbitre...

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Publié le 20/05/2015 - SCANDALEUX: un gardien donne un terrible coup de pied dans le dos de l'arbitre (vidéo)

Ces images ultra violentes nous viennent du Pérou. Lors du match opposant Union Perené à Pichanaki en Coupe nationale, le gardien s'est rué sur l'arbitre après avoir reçu un carton jaune. L'homme en noir lui tourne le dos. Qu'importe pour le portier, qui lui inflige un coup de pied en plein dos.

Saisi par ce qu'il vient de vivre, l'arbitre reste un instant au sol avant que les joueurs de l'équipe adverse ne s'inquiètent de son état. Quant au gardien, il s'éloigne sans même un regard pour l'homme qu'il a laissé au sol...

Source : RTL SPORT



Mécontent d'avoir reçu un carton jaune il met... par Sport-Buzz