Publié le 25/06/2015 - A partir de vendredi et jusque dimanche, la Coque et l'INS accueillent le stage annuel des arbitres. L'occasion de faire le point sur les différents examens mis en place pour évaluer les quatre catégories d'arbitres qui officient au Luxembourg. A vos marques. Prêts? Sifflez!
Ce week-end, les arbitres confirmés et les nouveaux prétendants à ce statut sont réunis à la Coque en vue de passer les examens d'arbitres. 42 d'entre eux seront présents, répartis en quatre catégories correspondant au groupe FIFA, ainsi qu'aux trois premiers échelons du football luxembourgeois.
Au programme de ce stage, tests de connaissance sur les lois du jeu, et dimanche, évaluations physiques à l'INS. A l'occasion de ces examens, certains arbitres tenteront d'intégrer une catégorie supérieure à laquelle ils évoluent actuellement.
Concernant les arbitres de BGL Ligue, ils ne bénéficient pas de passe-droits, explique Charles Schaak, responsable du Comité des arbitres. «Chaque arbitre de BGL Ligue doit passer les examens pour rester dans l'élite, un arbitre de BGL Ligue sera forcément déclassé à l'issue des tests». Et un arbitre de PH sera promu en BGL Ligue, et ainsi de suite.
Pour ce qui est des examens sur les lois du jeu, ils sont similaires dans les trois catégories, seul l'aspect physique diffère: «Nous sommes moins exigeants sur le plan physique avec les arbitres de PH et de Division 1», admet Charles Schaak. En revanche pour les arbitres estampillés FIFA, comme Laurent Kopriwa, c'est sans pression ou presque que se déroulera le week-end: «On doit toujours être au top, on attend toujours plus de nous, car on représente le Luxembourg à l'étranger».
Arbitre depuis 2001, Laurent Kopriwa participe à ce stage depuis 2006. «Ca devient un peu la routine, mais ca permet de physiquement se remettre dedans surtout en vue des échéances européennes qui approchent bientôt».
240 arbitres actifs au Luxembourg
Le taux d'échec aux examens est très faible, sur une quarantaine de candidats chaque année, seuls trois ou quatre d'entre eux échouent. «On les met dans de bonnes conditions, la fédération paye un coach pour les maintenir à niveau physiquement, beaucoup y participent, ceux qui ne réussissent pas l'examen, c'est une affaire de mauvaise volonté», poursuit le vice-président de la FLF.
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| Charles Schaack: "300 arbitres serait un chiffre idéal, qui permettrait une rotation optimale" |
Ce stage permet aussi de s'interroger sur le manque d'arbitres parfois criant au Luxembourg. Même si «on constate une amélioration ces douze derniers mois, on a réussi à recruter mais c'est pas suffisant». En effet, alors que 240 garants de l'esprit du jeu sont présents sur les pelouses du Grand-Duché, Charles Schaak estime que «300 serait un chiffre idéal, qui permettrait une rotation optimale, parce que voir des arbitres qui enchaînent trois matches dans un week-end, cela ne peut plus durer».
Ce stage de trois jours permet également au Comité des arbitres de la FLF d'inviter leurs homologues de la Grande Région; ainsi, des arbitres lorrains, sarrois, rhénans ou wallons seront présents. Des représentants maltais sont aussi attendus, en vertu d'un échange entre le Luxembourg et l'île de Malte. Enfin, quelques arbitres suisses et autrichiens feront le déplacement avec un des membres de la commission arbitrale de l'UEFA.
Source : LUXEMBURGER WORT
