Publié le 23/06/2015 - La Fédération paraguayenne (APF) a suspendu mardi trois de ses arbitres, après la diffusion de conversations téléphoniques de l'ex-président de la Fédération argentine (AFA) et ex-vice-président de la FIFA Julio Grondona, qui insinue l'existence d'arrangements. L'arbitre international paraguayen Carlos Amarilla (photo) ainsi que les arbitres de touche Rodney Aquino et Carlos Caceres sont concernés.
Dans un de ces enregistrements datant de 2013, on entend Grondona, décédé en 2014, dialoguer avec Abel Gnecco, représentant de l'AFA devant le Comité arbitral de la Conmebol et dire à propos d'Amarilla: «Ça s'est bien passé finalement, personne n'en voulait (...) et il a été le plus grand renfort qu'a reçu Boca depuis un an». Ces propos pourraient concerner le match aller des 8es de finale de la Copa Libertadores 2013, entre Boca Juniors et Corinthians (1-0), durant lequel officiait le trio arbitral suspendu. Amarilla avait refusé deux buts au club brésilien.
Publié le 23/06/2015 - Une convention a été signée, hier, au tribunal de grande instance de Bordeaux pour soutenir les arbitres. Le manque de respect, la contestation des décisions d'arbitrage pendant un match, l'absence de discipline, les insultes, les bouderies, les crachats voire les violences plus ou moins graves. Même dans le milieu amateur, les arbitres de football ne sont pas épargnés. Mais les faits dont ils sont victimes ne sont pas toujours dénoncés aux autorités, sauf s'ils ont les spectateurs pour témoins. Ils finissent en général en commission de discipline ou ne sont même pas relevés pour ne pas faire de remous.
Bien seul à la sortie du stade
« Il faut dire qu'un arbitre de football est bien seul à la sortie du stade », rappelle Claude Barrière, président de la commission régionale des arbitres de football. Pourtant, nombre de ces comportements tombent sous le coup du code pénal.
Et le fait de s'attaquer à un arbitre est en outre une circonstance aggravante. La loi Lamour du 23 octobre 2006 leur confère en effet le statut de personnes chargées d'une mission de service public. Une position protégée.
Considérant la nécessité de rendre effective l'application de cette loi, le procureur de la République Marie-Madeleine Alliot, le président de la section régionale de l'Union nationale des arbitres de football, Lionel Vigues, le président de la Ligue régionale, Amador Carreras et celui de la commission régionale des arbitres, Claude Barrière, ont signé hier une convention avec les représentants des forces de l'ordre. Le colonel Ghislain Réty pour la gendarmerie et le commissaire divisionnaire Jean-Paul Faivre pour la police.
« Il est impératif, afin d'assurer la pérennité d'une activité sportive porteuse de cohésion sociale, de connaître et identifier, en temps réel, les violences et menaces exercées sur les arbitres et de recourir à un traitement rapide des affaires dont sont saisis les services de police et de gendarmerie », pose en préambule la « Convention relative au signalement et au traitement des infractions commises à l'encontre des arbitres de football ».
« Le but de cette convention est que, dès qu'un arbitre de football est victime de comportements susceptibles de caractériser une infraction pénale, une plainte soit prise au maximum dans les 24 heures, résume le vice-procureur Caroline Chassain, maître d'œuvre du document. Et l'arbitre victime sera immédiatement orienté vers le service médical compétent pour évaluer son préjudice physique. »
De cette façon, les services du parquet pourront décider rapidement de la réponse pénale la plus adaptée pour ces « violences sur une personne chargée de mission de service public suivie ou non d'une incapacité lors d'une manifestation sportive ».
« Cela devrait avoir un effet dissuasif », se réjouit Claude Barrière. La convention est renouvelable tous les ans.
Publié le 23/06/2015 - François BOUDIKIAN : Le Football Professionnel au bout du drapeau.
Comme le dit l'expression : JAMAIS DEUX SANS TROIS.
En effet, après les places de major obtenues par Sébastien DOGAN et Guillaume FAURE (candidats Ligue), surtout François BOUDIKIAN vient d'être nommé AA Fédéral 2 en terminant lui aussi major des AA Fédéraux 3.
Trois saisons seulement après son arrivée en qualité d'AA Fédéral, il va officier sur les terrains de Ligue 2 au cours de la saison 2015/2016.
François est un garçon discret et travailleur avec un sens de la perfection sans oublier l'envie de progresser qui le caractérise tout en se donnant les moyens d'y arriver sans compter.
Cette promotion amplement méritée est le fruit d'un travail entrepris depuis plusieurs années.
Au cours de la saison sportive 2014/2015, François a évolué en duo avec Aurélien PETIT, nommé en janvier 2015, arbitre Fédéral 2.
Retrouvez ci-dessous le parcours arbitral de François BOUDIKIAN depuis ses débuts dans l'arbitrage :
- En 1995 : nommé jeune arbitre de District
- En 1999 : nommé Jeune arbitre de Ligue
- En 2006 : nommé AA Ligue 3
- En 2008 : major des AA Ligue 3
- En 2009 : major des AA Ligue 2
- En 2012-2013 : candidat AA Fédéral 3 et nommé en 2013 (3ème des candidats)
- En 2013-2014 : 6ème des AA Fédéraux 3
- En 2014-2015 : nommé AA Fédéral 2 (major).
Le District Drôme-Ardèche de Football et les membres de la Commission de District de l'Arbitrage, fiers de cette réussite, souhaitent une très bonne saison de confirmation en Ligue 2 à François BOUDIKIAN en attendant pourquoi pas une future accession en Ligue 1.
Publié le 23/06/2015 - Vendredi soir, au bar Le Darcy , Sandrine Mendes, présidente de l’association Espoir pour Clara, et la famille de Clara, dont Marjorie, la maman, qui était venue avec sa petite Clara, ont été invitées pour se voir remettre un chèque de la part de l’UNAF71 (Union nationale des arbitres de football de Saône-et-Loire) qui, depuis trois ans, soutient l’association.
Ce chèque est le montant des indemnités reçues par les trois arbitres qui ont arbitré le match opposant la JSMO, club de Montchanin, à celui de la Fontaine d’Ouche (Dijon), complété par des dons d’autres arbitres solidaires.
Très émues, Sandrine et Marjorie ont remercié Régis Champet, président de l’UNAF 71, et tous les arbitres ainsi que les dirigeants de clubs et associations qui soutiennent leur association. « Grâce à vous, nous pouvons financer les soins qui permettent à Clara de progresser, des soins qu’elle ne peut recevoir que dans des pays étrangers », souligne Marjorie. Quant au futur, la maman confie : « On attend encore l’attribution d’une aide de vie scolaire. »
Publié le 23/06/2015 - Pour les malchanceux qui ont raté le match ÉTATS-UNIS / COLOMBIE arbitré par nos petites françaises Stéphanie FRAPPART et Manuela NICOLOSI, nous mettons à leur disposition la vidéo des meilleurs moments de la rencontre.
Dans cette rencontre âpre et disputée, Stéphanie Frappart
a produit une prestation digne et courageuse. N'hésitant à exclure
la gardienne colombienne, et à siffler deux pénaltys dans le match pour
les États-Unis. Sans parler de cette condition physique incroyable...
Stéphanie, tu as fait honneur à l'arbitrage français, nous ne doutons
pas que pour cette première Coupe du Monde et au même titre que l'avait
été la première de Joël QUINIOU en 1986
au Mexique, la FIFA ait remarqué tes capacités et tes qualités lors d'un
grand rendez-vous, lesquelles te confèreront dans les mois qui viennent
des désignations à la hauteur de ton arbitrage et de ton talent.... A
tous les couche-tard il est 4h00 du matin, Stéphanie et Manuela viennent
d'achever leur première COUPE DU MONDE..... à moins que... on peut
toujours rêver !!
Publié le 23/06/2015 - Saïd Ennjimi a pris sa décision. Il va briguer le poste de président de la Ligue du Centre-Ouest en juillet 2016.
Ça faisait un an qu'il réfléchissait. Qu'il faisait le tour des clubs. Qu'il rencontrait des acteurs du football, dirigeants et bénévoles. Tout ça pour savoir s'il devait y aller ou pas. Hier, avec le soutien officiel de Jean-Pierre Karaquillo, le cofondateur du CDES de Limoges, Saïd Ennjimi a officialisé sa décision. Il va se lancer dans la campagne électorale en vue de se faire élire à la présidence de la Ligue du Centre-Ouest en juillet l'année prochaine.
Une campagne sur les idées pas sur les critiques
S'il a décidé de franchir le pas, c'est que Saïd Ennjimi a listé trois éléments primordiaux à ses yeux : « D'abord, il y a Henri Monteil (ndlr l'actuel président) qui a décidé de ne pas se représenter. Jamais je ne me serais présenté contre lui. Henri Monteil m'a toujours soutenu, même quand j'étais en difficulté. Je ne vais pas dire du mal de cet homme qui a contribué à ma réussite. Quand il est venu à l'AG du LFC (ndlr, le 11 juin), il m'a dit qu'il n'avait pas de candidat ce qui m'a conforté dans ma décision. Ensuite, durant un an, les clubs et des présidents de District que j'ai rencontrés m'ont confirmé à quel point ils souhaitaient du changement. Enfin, je suis convaincu que je peux apporter quelque chose à cette Ligue pour assurer la continuité d'un travail qui a été bien fait mais également en amenant des choses nouvelles. »
Saïd Ennjimi va mener campagne avec ses convictions, ses idées et sa détermination. « J'espère que ce sera une campagne basée sur les idées et pas sur les critiques. Je veux rassembler. La liste que je vais présenter est très avancée et pratiquement finalisée. »
« Je suis un homme de terrain »
L'arbitre international va donc poursuivre l'action qu'il mène sur le terrain depuis plusieurs mois. « Ça va être à moi de continuer à aller voir les clubs. Ma place est à Sardent ou comme récemment à Verdille en Charente dans un bourg de 350 habitants qui a célébré Adrien Silva, un international portugais capitaine du Sporting Portugal. »
Le Limougeaud assure que la place qu'il brigue n'est pas de nature à le voir occuper rapidement des fonctions au plus haut niveau fédéral. « Je n'ai pas cette volonté du fait de ma jeunesse. Il faut apprendre d'abord auprès des clubs du District et de la Ligue. Saïd Ennjimi va partir en campagne pour « remettre le foot au centre des débats. Il n'y a que le terrain qui compte et je suis un homme de terrain. »
Publié le 22/06/2015 - Un arbitre d’ici va officier en ligue 1 la saison prochaine. Elle débutera en août. Johan Hamel, 34 ans qui réside près de Montpellier n’est autre que le directeur de l’IFTP (Institut de Formation des Travaux Publics, CFA de la branche professionnelle FRTP) Languedoc-Roussillon depuis dix ans.
Il vient d’être nommé arbitre de Ligue 1 de football. Après avoir arbitré Marseille-Lille en mars 2011 au stade Vélodrome et après trois années en Ligue 2, Johan Hamel accède à l’élite du football français, en terminant major de sa promotion.
Johan Hamel reste directeur de l’IFTP. « Il y a 20 arbitres professionnels sur 29 000 arbitres de football en France. C’est un sacerdoce pour y arriver ! », commente-t-il, avant de partir en stade reprise à Quiberon du 26 juin au 4 juillet. Rattaché à la ligue de football de Languedoc-Roussilon, Johan Hamel ne pourra pas arbitrer le MHSC.
Bon vent à l’homme en noir, mais aussi en jaune, en bleu et en rouge, puisque les arbitres arborent désormais des maillots colorés.
Publié le 22/06/2015 - A l'instar de Christine BIGARAN-HANIZET, première femme à intégrer le secteur Pro D2 de rugby (voir notre article du 20/06/2015), les autres arbitres chanceux qui auront le privilège d'arbitrer en Pro D2, la saison prochaine sont au nombre de 4.
Il s'agit de Ludovic CAYRE, Luc RAMOS, Vivien PRADERIE et Jonathan DUFORT.
Pour ceux qui ne les connaissent pas visuellement, nous vous proposons ci-après une photo.
Publié le 22/06/2015 - Arbitre de football: passion ingrate. Blâmes, reproches, insultes, ... Comment font-ils ? Nous avons rencontré un arbitre de Provinciale pour en savoir plus sur sa passion de l’arbitrage. Portrait.
Dans le monde du football, chaque supporter défend avec vigueur les intérêts de son club. Les tensions et quolibets sont monnaies courantes et font aussi le charme de ce sport. Il existe cependant une personne qui fait perpétuellement l’unanimité contre lui, aussi bien d’un côté des supporters que de l’autre, il s’agit de l’arbitre.
L’arbitrage est probablement l’un des métiers les plus ingrats. Chaque weekend, ces nombreux passionnés de football en prennent pour leur grade sur et en dehors des terrains. Parmi les milliers d’arbitres en Belgique, Julien Denoël officie à l’échelon le plus bas de notre football, la quatrième provinciale. Ancien joueur, c’est à l’âge de 16 ans qu’il est passé de l’autre côté du jeu : « J’ai commencé par défi et par curiosité », précise-t-il, « quand je jouais en jeune, j’en avais un peu ras-le-bol des mauvais arbitres alors je me suis dit que je pouvais essayer de le faire, pour voir comment cela se passait ». Un essai qui s’est avéré concluant pour ce jeune diplômé de l’Université de Liège puisqu’il a continué sur sa lancée. Cela va en effet bientôt faire dix ans que Julien Denoël pratique l’arbitrage et ne se voit pas arrêter. « Ça m’offre la possibilité de continuer à faire une activité sportive chaque dimanche et puis il y a quand même un peu d’argent à la clé, même en quatrième provinciale, ça me permet de rentabiliser mon dimanche », explique-t-il.
Julien Denoël, fatigué à l’issue d’un match de 4e Provinciale
Julien Denoël, fatigué à l’issue d’un match de 4e Provinciale
L’un des grands maux du métier reste la critique constante et souvent injustifiée de l’arbitre. « Souvent, on se sent seul contre tous », constate Julien, « il est essentiel de garder le contrôle de soi pour garder le contrôle du match ». Une maîtrise de soi qu’il n’est pas toujours évident de conserver devant la mauvaise foi des joueurs et des supporters. « Certains joueurs sont particulièrement pénibles, ils râlent pour tout et surtout pour n’importe quoi. Ils se prennent pour les nouveaux Messi ou Ronaldo et demandent des fautes alors qu’ils ont eux-mêmes marché sur le ballon », s’amuse le jeune arbitre. Quant aux supporters, Julien n’y fait pas attention. Il explique être particulièrement concentré sur le jeu et réussir à faire abstraction de ce qu’il se passe autour. « Je pense que si un arbitre se met à écouter les supporters au bord du terrain, il ne continuera pas l’arbitrage très longtemps. Ce n’est pas un plaisir d’écouter des inconnus nous insulter alors qu’on vient simplement faire notre travail du mieux que nous pouvons », confie cet indépendant dans le domaine du journalisme.
La violence, un mal inacceptable et pourtant grandissant
Outre la critique, les arbitres sont aussi parfois victimes de violences physiques. Heureusement pour lui, Julien n’a jamais été confronté à ce cas de figure extrême mais il a quelques fois eu droit à des situations particulièrement chaudes. « Je ne sais pas comment je réagirais dans le cas où je serais vraiment agressé par un joueur », avoue-t-il, « je suis naturellement assez calme mais je ne pense pas me laisser faire si un joueur essaie de s’en prendre à moi parce qu’il n’est pas content de ma décision ». Julien Denoël s’indigne de voir régulièrement dans la presse que des arbitres ont été agressés et se retrouvent à l’hôpital pour un coup de sifflet jugé incorrect : « Il peut arriver qu’un arbitre commette une erreur, je ne peux pas comprendre d’en venir aux mains pour si peu, d’autant plus dans un match en de provinciale », déplore-t-il.
Toujours attentif
Que faire pour améliorer la situation des arbitres ? Julien Denoël n’a pas la réponse. « Au niveau national, l’usage de la vidéo pourrait aider l’arbitre dans son travail, c’est évident », lance-t-il, « cela dit, je ne pense pas que les arbitres de division 1 soient le plus en danger vis-à-vis des joueurs, qui sont des professionnels, et des supporters qui sont surveillés par des stewards. On est nettement moins à l’abri d’un mauvais coup dans les divisions provinciales et ici, pas question d’avoir recours à la moindre technologie ni même à des assistants. Aujourd’hui, le seul moyen d’aider les arbitres serait d’avoir des joueurs et des supporters mieux éduqués ». La mauvaise éducation semble être l’une des raisons les plus souvent pointées pour expliquer certains comportements déplorables dans les tribunes ou sur le terrain. « Je pense que pour respecter un arbitre, il faut déjà respecter l’homme et quand on en voit certains, le respect ne semble pas la première de leurs qualités », regrette Julien.
Une nouvelle politique pour les jeunes
Aujourd’hui, la politique mise en place en matière d’arbitrage montre une réelle envie de faire grimper rapidement les échelons aux jeunes arbitres, de manière à leur donner envie de continuer dans cette voie. Un chemin que n’a jamais souhaité emprunter Julien Denoël : « Je n’ai jamais voulu faire de l’arbitrage pour arriver le plus haut possible, c’est pour moi un loisir, au même titre que les joueurs de P4 que je viens arbitrer, et ça doit le rester », indique-t-il, « je pense cependant que ce soit une bonne chose de vouloir faire rapidement progresser les jeunes arbitres, ils n’apprendront pas le métier avec des matchs de qualité médiocre où ils officient avec l’appréhension de prendre un mauvais coup ».
Julien compte consacrer encore quelques années à l’arbitrage avant de ranger définitivement ses crampons. Il est jusqu’à présent satisfait de son expérience et ne regrette pas son choix d’être passé de l’autre côté du jeu. Il insiste même pour que les jeunes essaient l’arbitrage et puissent peut-être se découvrir une passion et un talent pour ce sport à part entière. Taquin, il précise aussi qu’il serait peut-être judicieux d’imposer à certains supporters, joueurs et même dirigeants d’en faire de même pour que tous se rendent compte de la difficulté de ce métier sans lequel le match n’aurait pas lieu.
Vous souhaitez en voir davantage sur le monde de l’arbitrage en Belgique ? On vous propose ce reportage dans les coulisses de l’arbitrage, de la provinciale à la division 1, alimenté de témoignages de professionnels du métiers.
Publié le 22/06/2015 - L'ancien arbitre international français, Eric Poulat, dispense des formations d’arbitrage en Champagne-Ardenne depuis 3 ans. Eric Poulat, c'est 31 saisons d'arbitrage, plus de 1000 matches officiés, 15 saisons en pro, 300 matches de Ligue 1, 100 matches de Ligue 2 et entre 60 et 70 rencontres internationales.
Eric Poulat dispense ces stages en collaboration avec le CSSA qui a accueilli le stage (grâce au référent en arbitrage du club, Jean-Marie Marette) et un jeune arbitre en devenir, Renaud Potier, 25 ans, arbitre fédéral 4 (officie en CFA et CFA-2), promis à un brillant avenir dans l'arbitrage. L'ex-arbitre international juge l'arbitrage français d'aujourd'hui et nous parle de ces stages d'arbitrage. Ecoutez Eric Poulat pour Radio 8...
Le stage a permis de former 7 nouveaux arbitres ardennais. Renaud Potier, arbitre fédéral 4, a lui pu valider sa partie « formation » nécessaire pour sa progression dans l'arbitrage français. Il nous détaille son parcours, écoutez Renaud Potier pour Radio 8...
Publié le 21/06/2015 - Des changements pour les Féminines, les Jeunes et le Futsal
Outre les sujets épineux qui ont animé l'assemblée générale de la Fédération Française de Football, ce samedi à Nantes, des modifications réglementaires ont été faites sur différents championnats nationaux. Notre rédaction fait le point sur ces différents changements.
FUTSAL
- A partir de la saison 2015-2016, les clubs sont soumis aux obligations en matière de recrutement d'arbitre dans le cadre de l'article 41 du Statut de l'arbitrage. Des sanctions financières sont donc prévues pour les clubs de D1 (180 €) et D2 (140 €) qui sont en infraction avec ce statut.
- A partir du 1er juillet, le nombre maximum de mutés en Futsal passe à quatre. La sanction de réduction de nombre de mutés en cas d'infraction au statut de l'arbitrage sera donc appliquée avec un muté en moins lors de la première année, deux lors de la deuxième année et quatre lors de la troisième.
- Les équipes classées à la huitième place dans chacun des deux groupes de D2 participeront à la phase interrégionale d'accession en fin de saison. Les équipes classées aux deux dernières places de D2 seront donc reléguées au lieu de trois actuellement.
FÉMININES
- A partir de la saison 2016-2017, la D2 féminine ne comptera plus que deux groupes ou lieu de trois. Les équipes classées aux six dernières places de chacun des trois groupes de D2 seront donc reléguées en Division d'Honneur la saison prochaine. La saison suivante, les deux derniers de chacun des deux groupes sera relégué en championnat régional alors que le dixième participera à la phase interrégionale d'accession.
- En coupe de France féminine, le club tiré en premier recevra si son adversaire est du même niveau à partir des Trente-deuxième de finale. Le règlement concernant les clubs s'étant déplacé au tour précédent est supprimé.
- La phase d'accession à la D2 Féminine se déroulera désormais sur deux tours en matchs allers et retours à élimination directe au lieu d'une phase de groupe comme c'est le cas actuellement.
JEUNES
- Chaque Ligue déterminera quelle est le championnat d'accession au championnat national U19 (U18 ou U19) comme c'est déjà le cas pour le championnat national U17 (U16 ou U17).
- Chaque Ligue déterminera dans quel championnat sont reversés les clubs rétrogradés de championnat national U17 (U17, U18 ou U19) afin de suivre une logique générationnelle.
- Le championnat national U19 féminin se déroulera désormais en deux phases pour des problèmes d'hétérogénéité du niveau sportif. Deux titres (Elite et Excellence) seront décernés en fin de saison.
Publié le 21/06/2015 - Pour devenir arbitre, il existe des formations et notamment une filière sport-études. A côté de Bordeaux, ils sont six lycéens à avoir choisi ce parcours. "C'est ma passion, ce qui me plaît c'est être au milieu du jeu, faire que le match va bien se dérouler même avec des situations difficiles", raconte Simon Gallet, élève de seconde et apprenti arbitre. Huit heures par semaine, tous prennent des cours théoriques et pratiques.
Des postes à la clef
"Ils mûrissent plus vite dans leur arbitrage et à la théorie. Ça leur fait gagner du temps et, souvent, dès la fin de première année, ils peuvent être candidats arbitres de Ligue", explique Sandra Renon, conseillère technique régionale en arbitrage. Les élèves sont tous très assidus et n'ont qu'un but : mettre l'arbitrage au centre de leur vie. Le soir, après les cours, ils vont même assister à l'entraînement des arbitres seniors.
Publié le 21/06/2015 - L'insulte de Neymar à l'abitre dévoilée: on comprend mieux pourquoi il a écopé d'une si lourde sanction.
Neymar a écopé de 4 matches de suspension dans le cadre de la Copa America. Il avait été exclu au terme de la défaite du Brésil contre la Colombie. Mais plus grave: la star brésilienne avait attendu l'arbitre dans les couloirs pour l'insulter. Le Brésil hésite encore à aller en appel de cette suspension.
La commission de discipline de la Confédération d'Amérique du Sud (Conmebol) a infligé vendredi à Neymar une suspension de quatre matches, assortie d'une amende de 10.000 dollars. L'attaquant-vedette du Brésil avait été exclu mercredi à l'issue de la défaite contre la Colombie (1-0) après une altercation avec un joueur colombien. Il avait ensuite insulté l'arbitre dans les couloirs du stade. "Tu veux devenir célèbre sur mon dos, fils de pute", aurait dit Neymar à l'arbitre, selon le journal espagnol Sport.
Résultat: pour Neymar, la Copa c'est terminé et le Brésil sera privé de son capitaine jusqu'au terme du tournoi s'il devait atteindre la finale. "Neymar est une personnalité du football et la punition qui lui a été infligée est énorme. Le monde du football veut le voir sur le terrain, tout comme il veut voir (Alexis) Sanchez, (Lionel) Messi, (Angel) di Maria", a regretté le sélectionneur de la "Seleçao" Dunga.
Le Brésil souhaite "une sanction équilibrée"
La Fédération brésilienne de football (CBF) réfléchit encore à faire appel de la lourde suspension de quatre matches infligée à Neymar, a ajouté samedi Dunga. "Les responsables des questions juridiques de la CBF vont répondre à toutes les sanctions prises contre Neymar", a expliqué Dunga lors de la traditionnelle conférence de presse à la veille du match contre le Venezuela.
L'ancien international, nommé après le Mondial-2014, n'a toutefois pas indiqué formellement que le Brésil allait faire appel. "Nous ne voulons aucune faveur, nous ne voulons aucune action contre nous, nous souhaitons juste que (la sanction) soit équilibrée, il doit y avoir la même sanction pour tout le monde dans le tournoi", a-t-il poursuivi.
Le Brésil est leader du groupe C avant le dernier match de poule dimanche, mais compte le même nombre de points (3) que les trois autres nations qui composent ce groupe le Pérou, le Venezuela et la Colombie.
Source : RTL
NOTE DE LA RÉDACTION : Désolé pour lui, mais un joueur professionnel, quelque soit son niveau de jeu, doit avoir l'intelligence de comprendre qu'il a un devoir d'exemplarité et tenir ses nerfs. Si Neymar n'a pas encore compris cela, il n'a rien à faire sur un terrain de jeu et sa suspension, au regard de ses propos insultants et diffamants est complétement méritée....