vendredi, juillet 31, 2015

BADMINTON : Gilles CAVERT, seul arbitre international français...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 31/07/2015 - «Je pense que cette compétition sera le sommet de ma carrière, tout au moins de l'année… avant mon départ à la retraite en janvier prochain.». Gilles Cavert est un arbitre renommé de badminton, le seul arbitre français à officier au niveau international. Et il est blagnacais ! Comme il l'annonce lui-même, il prendra sa retraite internationale en 2016. Mais auparavant il vivra encore de beaux moments de badminton, en Asie bien sûr !

 

«Pour les JO, il faudra être au top»


«On y rencontre des ambiances incroyables. En août, je vais aller à Djakarta en Indonésie pour le championnat du monde, dans une des plus belles salles du monde et dans un pays où le bad est roi. C'est l'équivalent du Brésil en foot ! Imaginez une salle remplie de 10 000 spectateurs sur des gradins en bois qui hurlent et participent. C'est énorme ! Et de plus il s'agit d'un tournoi majeur où les joueurs marquent des points pour se qualifier pour les JO prochains. La tension sera à son comble, il faudra être au top !»



En juillet, Gilles est allé à Bakou en Azerbaïdjan pour les Jeux Européens, une compétition avec le même cahier de charges que les JO, de nombreux sports, mais plus paisible en bad car non qualificative pour les JO.

«Les meilleurs n'étaient pas là, c'était donc un niveau intermédiaire. Mais les infrastructures étaient impressionnantes et le pays très hospitalier. Je me suis bien amusé. J'ai pu assister à d'autres sports, et ça change de les voir en vrai !»

Gilles finira sa carrière par un double tournoi en Asie, au Japon puis en Corée.


«Et la boucle sera bouclée car c'est en Corée que j'avais initié ma carrière internationale en 2007. Ce sera intéressant car si je suis allé quatre fois en Corée, je ne me suis jamais rendu au Japon. Et ce sera aussi différent car, cette fois, j'irai avec mon amie.»

Ensuite ,Gilles Cavert arbitrera en Europe et, surtout, se consacrera à la formation de nouveaux arbitres.

«Je vais transmettre ce qu'on m'a donné. Il y a quelques arbitres français qui sont prometteurs.»

C'est vrai qu'on ne décroche pas facilement d'une occupation à laquelle on consacre beaucoup de son temps libre et pour laquelle on n'est pas rémunéré .«Le professionnalisme sera peut-être pour mes successeurs…»


Source : LA DEPECHE - Photos : Badminton Photo