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vendredi, mars 08, 2019
mardi, février 21, 2017
DISTRICT DE L'AVEYRON : Conférence de Bernard SAULES à RIGNAC...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, Bernard SAULES, CONFÉRENCE, DISTRICT DE L'AVEYRON, FOOTBALL, RENCONTRES CITOYENNES, SANTÉ, SPORT
samedi, mai 16, 2015
UNAF / SAFE : Bernard SAULES & Stéphane LANNOY unis contre la violence...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRES, Bernard SAULES, CONGRES 2015, INTERVIEW, SAFE, Stéphane LANNOY, UNAF, VIOLENCE
Publié le 16/05/2015 - Ils réclament des sanctions plus dures et regrettent le manque de soutien de la Fédération française de foot. Deux grands noms de l’arbitrage, Stéphane Lannoy et Bernard Saules, poussent un coup de gueule contre la violence.
Ce sont deux pointures du sifflet qui crient leur ras-le-bol. L’international Stéphane Lannoy ainsi que Bernard Saules, leur représentant à la Fédération française de football (FFF), ont pris un peu de temps en marge du congrès des arbitres de l’élite jeudi à Châtelaillon en Charente-Maritime, pour parler avec Charente Libre de la violence dont sont victimes leurs collègues amateurs.
Ce sont deux pointures du sifflet qui crient leur ras-le-bol. L’international Stéphane Lannoy ainsi que Bernard Saules, leur représentant à la Fédération française de football (FFF), ont pris un peu de temps en marge du congrès des arbitres de l’élite jeudi à Châtelaillon en Charente-Maritime, pour parler avec Charente Libre de la violence dont sont victimes leurs collègues amateurs.
Attention, ça tacle!
Un arbitre charentais a été blessé dimanche dernier par un joueur de Vindelle lors d’un match amateur à Baignes. Une agression deplus qui rappelle le statut fragile de l’arbitre de foot?
Bernard Saules. Les arbitres de football sont cent fois plus victimes d’agressions que ceux des autres sports collectifs. Je n’ai de cesse de le rappeler. Alors la FFF a créé un observatoire de la violence. Il montre que 400 arbitres amateurs sont frappés chaque année. Mais la FFF ramène ça au nombre de matchs joués: ça ne fait que 0,6% de rencontres à problème. C’est epsilon et passé aux oubliettes. Mais on parle quand même de 400 agressions! On n’a pas encore eu de mort. C’est une chance!
Pourquoi autant de violence dans le football?
Bernard Saules. Le foot est un sport très populaire. Ce qui expliquerait que la violence s’y traduise plus qu’au hand ou au rugby. Cela dit, les études prouvent qu’il y a le même pourcentage d’erreurs d’arbitrage dans tous les sports. La différence, c’est qu’au foot, un match se joue à un petit but de différence et qu’une erreur d’arbitrage peut faire basculer un score.
Les sanctions sont-elles suffisantes en cas d’agression?
Bernard Saules. Vous savez ce que ça coûte de cracher sur un arbitre au hand ou au basket? C’est la radiation. Chez nous, c’est six mois! Nous avons demandé l’an passé que chaque agression d’arbitre soit sanctionnée d’une radiation. Quelle a été la réponse de la FFF? Aucune... Nous sommes méprisés par nos instances dirigeantes!
Les joueurs, dirigeants et entraîneurs de Ligue1 ne montrent pas franchement l’exemple non plus...
Stéphane Lannoy. On déplore ce manque d’exemplarité. Le drame, c’est que tout le monde a son avis sur l’arbitrage. Joueur, entraîneur, président de club: chacun y va de sa déclaration médiatique. Ce n’est pas acceptable. Car la répercussion est immédiate. Bien évidemment que quand un comportement a été mis sous les feux des projecteurs le samedi soir, eh bien il y a un copier-coller sur les terrains le dimanche après-midi. Car il y a une identification à la star.
À la télévision, on voit les joueurs systématiquement contester vos décisions. Ne faudrait-il pas interdire qu’on vous parle?
Bernard Saules. Heureusement qu’on nous parle! En hand, rugby ou basket, je vous garantis que le rapport arbitre-joueur est courtois. On l’a aussi au football. Ce que nous ne supportons pas, c’est que le joueur lève les bras au ciel, harangue la foule.
Stéphane Lannoy. Ce n’est pas forcément de la contestation. C’est aussi parfois une manifestation de frustration. Discuter avec l’arbitre peut aussi être constructif. Cela peut permettre de désamorcer un certain nombre de conflits.
Bernard Saules. Les arbitres de football sont cent fois plus victimes d’agressions que ceux des autres sports collectifs. Je n’ai de cesse de le rappeler. Alors la FFF a créé un observatoire de la violence. Il montre que 400 arbitres amateurs sont frappés chaque année. Mais la FFF ramène ça au nombre de matchs joués: ça ne fait que 0,6% de rencontres à problème. C’est epsilon et passé aux oubliettes. Mais on parle quand même de 400 agressions! On n’a pas encore eu de mort. C’est une chance!
Pourquoi autant de violence dans le football?
Bernard Saules. Le foot est un sport très populaire. Ce qui expliquerait que la violence s’y traduise plus qu’au hand ou au rugby. Cela dit, les études prouvent qu’il y a le même pourcentage d’erreurs d’arbitrage dans tous les sports. La différence, c’est qu’au foot, un match se joue à un petit but de différence et qu’une erreur d’arbitrage peut faire basculer un score.
Les sanctions sont-elles suffisantes en cas d’agression?
Bernard Saules. Vous savez ce que ça coûte de cracher sur un arbitre au hand ou au basket? C’est la radiation. Chez nous, c’est six mois! Nous avons demandé l’an passé que chaque agression d’arbitre soit sanctionnée d’une radiation. Quelle a été la réponse de la FFF? Aucune... Nous sommes méprisés par nos instances dirigeantes!
Les joueurs, dirigeants et entraîneurs de Ligue1 ne montrent pas franchement l’exemple non plus...
Stéphane Lannoy. On déplore ce manque d’exemplarité. Le drame, c’est que tout le monde a son avis sur l’arbitrage. Joueur, entraîneur, président de club: chacun y va de sa déclaration médiatique. Ce n’est pas acceptable. Car la répercussion est immédiate. Bien évidemment que quand un comportement a été mis sous les feux des projecteurs le samedi soir, eh bien il y a un copier-coller sur les terrains le dimanche après-midi. Car il y a une identification à la star.
À la télévision, on voit les joueurs systématiquement contester vos décisions. Ne faudrait-il pas interdire qu’on vous parle?
Bernard Saules. Heureusement qu’on nous parle! En hand, rugby ou basket, je vous garantis que le rapport arbitre-joueur est courtois. On l’a aussi au football. Ce que nous ne supportons pas, c’est que le joueur lève les bras au ciel, harangue la foule.
Stéphane Lannoy. Ce n’est pas forcément de la contestation. C’est aussi parfois une manifestation de frustration. Discuter avec l’arbitre peut aussi être constructif. Cela peut permettre de désamorcer un certain nombre de conflits.
Source : CHARENTE LIBRE
vendredi, novembre 28, 2014
UNAF - Le Président de l'UNAF réagit à l'affaire BRANDAO...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRES, Bernard SAULES, BRANDAO, FOOTBALL, UNAF
Publié le 28/11/2014 : BRANDAO…..VOUS AVEZ DIT AFFAIRE….
Dans l'affaire Brandao, la justice vient de donner son verdict. Le "décalage" avec les sanctions infligées aux agresseurs d'arbitre, pourtant "chargés de mission de service public" par une loi (la loi Lamour) ne pouvait que faire réagir notre Président Bernard Saules.
Le joueur Brandao vient d’être condamné à un mois de prison ferme et de 20.000 € d’amende pour avoir donné « un coup de boule » à Thiago Motta, après la rencontre PSG – Bastia du 16 août 2014. Il faut rappeler que la commission de discipline de la LFP l’avait condamné à 6 mois de suspension.
La justice a frappé, fortement en l’espèce, d’autant plus et c’est à souligner qu’il n’y avait aucune partie civile constituée. Les joueurs de football, en outre, ne bénéficient pas de la « mission de service public » conférée par la Loi Lamour aux arbitres notamment, pour ce qui concerne le domaine du football. Le côté médiatique et médiatisé de l’agression par Brandao et les images passées en boucle sur toutes les chaînes de télévision ont fait leur effet.
Si cette sanction fait reculer la violence sur les terrains de football, nous ne pouvons que nous en réjouir, le football professionnel ayant été suffisamment stigmatisé pour ne pas donner une bonne image au football amateur.
Il reste à espérer que nombre de juges en France aient entendu ou lu ce jugement quand ils en viendront à juger des agresseurs d’arbitre. Nombre de nos adhérents agressés par des joueurs ou dirigeants clairement identifiés n’ont vu leurs agresseurs que simplement rappelés à la loi ou à des sanctions avec sursis pour des blessures bien plus graves que celle subie par Thiago Motta…
Il est aussi à signaler que certains juges considèrent que la sanction sportive est déjà une peine…. Ils feront bien de s’inspirer de leur collègue Président du tribunal de Paris, M. Yves Madre.
En outre, nos victimes sont « protégées » par la loi Lamour qui devrait générer des sanctions bien plus fortes pour leurs agresseurs.
L’UNAF, par l’intermédiaire de ses avocats, saura faire savoir ce jugement aux confrères de Me Madre dans de prochaines affaires.
Il paraît que tous les citoyens sont égaux devant la loi… Certains plus que d’autres aurait dit Coluche !
Dans l'affaire Brandao, la justice vient de donner son verdict. Le "décalage" avec les sanctions infligées aux agresseurs d'arbitre, pourtant "chargés de mission de service public" par une loi (la loi Lamour) ne pouvait que faire réagir notre Président Bernard Saules.
Le joueur Brandao vient d’être condamné à un mois de prison ferme et de 20.000 € d’amende pour avoir donné « un coup de boule » à Thiago Motta, après la rencontre PSG – Bastia du 16 août 2014. Il faut rappeler que la commission de discipline de la LFP l’avait condamné à 6 mois de suspension.
La justice a frappé, fortement en l’espèce, d’autant plus et c’est à souligner qu’il n’y avait aucune partie civile constituée. Les joueurs de football, en outre, ne bénéficient pas de la « mission de service public » conférée par la Loi Lamour aux arbitres notamment, pour ce qui concerne le domaine du football. Le côté médiatique et médiatisé de l’agression par Brandao et les images passées en boucle sur toutes les chaînes de télévision ont fait leur effet.
Si cette sanction fait reculer la violence sur les terrains de football, nous ne pouvons que nous en réjouir, le football professionnel ayant été suffisamment stigmatisé pour ne pas donner une bonne image au football amateur.
Il reste à espérer que nombre de juges en France aient entendu ou lu ce jugement quand ils en viendront à juger des agresseurs d’arbitre. Nombre de nos adhérents agressés par des joueurs ou dirigeants clairement identifiés n’ont vu leurs agresseurs que simplement rappelés à la loi ou à des sanctions avec sursis pour des blessures bien plus graves que celle subie par Thiago Motta…
Il est aussi à signaler que certains juges considèrent que la sanction sportive est déjà une peine…. Ils feront bien de s’inspirer de leur collègue Président du tribunal de Paris, M. Yves Madre.
En outre, nos victimes sont « protégées » par la loi Lamour qui devrait générer des sanctions bien plus fortes pour leurs agresseurs.
L’UNAF, par l’intermédiaire de ses avocats, saura faire savoir ce jugement aux confrères de Me Madre dans de prochaines affaires.
Il paraît que tous les citoyens sont égaux devant la loi… Certains plus que d’autres aurait dit Coluche !
Source : UNAF
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