Affichage des articles dont le libellé est CTRA. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est CTRA. Afficher tous les articles

lundi, avril 16, 2018

LIGUE DES HAUTS-DE-FRANCE : Stéphane LANNOY et l'Équipe Technique lance un diplôme "ÈS ARBITRAGE"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , ,


Publié le 16/04/2018 - La Ligue et l’Université d’Artois se sont associées pour créer un Diplôme Universitaire dans le domaine de l’arbitrage.

vendredi, janvier 05, 2018

FFF - Pierre GAILLOUSTE : Un authentique passionné comme CTRA de la LIGUE D'OCCITANIE...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 05/01/2018 - Ingénieur financier – et donc cadre – à la BNP-Paribas dans la grande région de Lyon, Pierre Gaillouste n’a pourtant pas hésité longtemps en mettant de côté la brillante carrière professionnelle qui lui était promise avant de postuler au poste de conseiller technique regional en arbitrage de la Ligue d’Occitanie, poste laissé vacant par Olivier Thual, revenu lui dans la région bordelaise.

Depuis le 1er juillet 2017, ce natif d’Agen, qui a grandi dans la Nièvre, est donc en poste à Castelmaurou. Le choix d’un authentique passionné, acteur passif du jeu car « l’arbitre n’est pas la star », séduit par « une école de la vie où l’on apprend à prendre des responsabilités, des décisions, à être rigoureux ».

Pierre Gaillouste, bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

« J’ai 28 ans, je suis originaire de la Nièvre, mais je suis né à Agen et j’ai une grosse partie de ma famille ici. La région m’attire, donc, et je suis venu pour occuper ce poste de CTR en arbitrage, mais aussi pour mettre en place un projet de vie aussi bien professionnel que personnel. L’arbitrage est ma fonction de sportif, et il devenait impossible de l’assimiler dans le secteur privé »

Pourquoi et comment êtes-vous devenu arbitre ?

« Par un concours de circonstances. J’étais en moins de 17 ans, je suis allé à un tournoi de moins de 15 ans, avec mon meilleur ami, qui est gardien de but, pour intégrer éventuellement une équipe. Lui a pu, pas moi. Après être resté toute la matinée au bord des terrains, j’ai proposé mon aide l’après-midi, et on m’a fait arbitrer des matches, d’abord à la touche, puis au centre. Mon club m’a ensuite proposé de mener de front l’arbitrage et le jeu, et je l’ai fait par attrait pour ce que je ne connaissais pas ».


Vous n’avez que 28 ans, mais vous arbitrez déjà en Ligue 2, depuis janvier dernier. Pensez-vous arbitrer un jour en Ligue 1 ou à l’international ?

« Aujourd’hui, ce qui est important, c’est d’abord de confirmer la confiance que m’a accordé la Direction Technique Nationale de l’Arbitrage en m’intégrant au groupe Elite 2. Ensuite, d’emmagasiner de l’expérience. Ce sont mes qualités et mes performances qui me permettront de passer à l’étage supérieur. J’avance avec mes qualités et mes défauts, en essayant de les transformer, de les améliorer, pour qu’elles ne soient pas un frein à ma progression, à mon ascension ».

Quel poste occupiez-vous dans le jeu, et jouez-vous encore ?

« J’étais milieu de terrain, d’un niveau plutôt correct puisque je jouais en Honneur. Mais aujourd’hui, ce n’est plus compatible avec mon rôle d’arbitre ».

Vous avez été suivi, dans votre formation d’arbitre, par Clément Turpin, un de nos meilleurs sifflets français, aujourd’hui coordinateur de l’Equipe Technique Régionale en arbitrage de la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté. Qu’avez-vous retenu de ses conseils ?

« J’étais un arbitre de la Bourgogne, et il m’a connu de mes débuts à aujourd’hui, nous avons vécu ensemble mes ascensions, régionales et fédérales, j’ai énormément travaillé avec lui, sur tous les aspects de l’arbitrage, mais aussi avec Thierry Waniart, aujourd’hui vice-président de la Ligue et ancien président de la Commission Régionale des arbitres. Clément Turpin n’amène pas une réponse mais il m’a mis sur la voie, car c’est en trouvant les réponses soi-même qu’on peut les appliquer. Et cette connaissance évolue au gré des niveaux successifs ».


 Quels sont vos objectifs ici en Occitanie ?

« Je ne suis pas venu révolutionner l’arbitrage ! Je récupère un monument construit, car l’arbitrage en Midi-Pyrénées ou en Languedoc-Roussillon n’a pas attendu mon arrivée. Je veux apporter une compétence et des éléments supplémentaires, par rapport à ma vision de l’arbitrage, même si j’ai peu de recul, que ce soit dans le management, les conseils.

Nous avons ici en Occitanie 90 jeunes. Mon discours avec les plus jeunes d’entre eux est adapté à des situations que j’ai vécues il n’y a pas si longtemps. Je n’oublie pas que j’étais à leur place il y a cinq, six ans. Et j’amène un œil neuf car l’arbitrage n’est plus le même qu’il y a dix ans ou même cinq ans. Mes objectifs réels, précis, sont d’abord de fidéliser les arbitres en activité, puis de recruter grâce au travail des Districts, et aussi à la section sportive en place au lycée Déodat-de-Séverac à Toulouse, ensuite d’améliorer les performances de chacun. Mais le quatrième point, l’humain, est le plus important. L’arbitrage est une réelle école de la vie : on attend d’avoir des hommes sur le terrain, mais ils vont en même temps évoluer dans leur vie personnelle et professionnelle, en termes de maturité sur l’aspect scolaire, ou de psychologie pour ceux qui sont déjà actifs.

En termes de responsabilités, et de management, on évolue, tous, et pour moi, c’est le point  numéro  1  :  pour  être  arbitre, l’homme est primordial. La petite différence, c’est que les anciens, je les informe, quand les jeunes, je les forme ».

Source : LIGUE D'OCCITANIE DE FOOTBALL





mercredi, novembre 22, 2017

Eric POULAT - ENTRETIEN : "Les arbitres acceptent que les joueurs fassent des fautes, il faudrait que les joueurs acceptent la réciproque"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 22/11/2017 - En retraite depuis 2009, l’ancien arbitre international, Éric Poulat est aujourd’hui observateur à la Ligue de Bretagne. Il porte un regard positif, sur sa profession. L’apport des technologies et de moyens profite à la formation. Mais il défend toutefois l’utilisation outrancière de la vidéo.

Son opinion a du poids. Parce qu’Éric Poulat, aujourd’hui observateur à la Ligue de Bretagne, connaît les rouages de l’arbitrage, qui fut sa profession jusqu’en 2009. Le natif de Bron, près de Lyon, a entre officié dans deux finales de Coupe de France, une de Coupe de la Ligue. Mais sans champ d’actions dépassait le simple Héxagone. Allant jusqu’à arbitrer lors de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne.

Avec le recul, Éric Poulat porte un regard positif sur l’évolution de l’arbitrage en France. L’apport des technologies et de moyens profite à la formation. Mais il défend toujours l’utilisation outrancière de la vidéo. Entretien.

Quel est votre point de vue sur l’évolution de l’arbitrage depuis votre départ en 2009 ?

Il y a eu beaucoup d’évolutions notoires au plus haut niveau. Les arbitres français se sont professionnalisés depuis deux à trois saisons. Des moyens plus importants ont été donnés par la FFF et se sont déclinés vers l’arbitrage amateur. On dispose désormais d’outils pédagogiques pour former nos arbitres et les aguerrir à la fonction. On note aussi l’apparition de la Goal line et de la vidéo. Pour la vidéo, j’y suis favorable si l’outil est bien canalisé et surtout si l’on n’en fait pas usage pour chaque décision controversée. On tuerait la philosophie du football à trop l’utiliser.

Avez-vous des explications sur l’absence d’arbitres français à l’Euro 2016 ?

Cette situation est révolue car on vient d’apprendre que Clément Turpin représentera la France pour le Mondial en Russie. À un moment, on a été au creux de la vague, ce sont des phénomènes générationnels. On a été quelques-uns avec Stéphane Bré à évoluer dans les sphères internationales, mais il a fallu du temps pour reconstituer ce vivier.



Comment faire pour que l’arbitre soit encore respecté sur et en dehors du carré vert ?

On est là sur des problèmes sociétaux dans une dérive de la société. On était beaucoup plus respectueux il y a quelques décennies mais aujourd’hui il y a une dégradation manifeste. Cela peut venir d’un manque d’éducation parentale ou d’une démission dans l’univers scolaire. On est en face de jeunes déstructurés et il est difficile de leur faire admettre que des lois, des règles existent, au football notamment. Ce qui m’embête, c’est d’être toujours répressif. J’aimerais qu’on s’attache plus à un travail préventif en amont, à un travail des éducateurs, mais il faudrait encore l’accentuer. Tout le monde fait des erreurs, nous les premiers, mais les joueurs aussi. Ils ratent des buts tout faits, des penaltys, des passes décisives. Les arbitres sont faillibles aussi, ils leur arrivent de ne pas voir un hors-jeu et une faute. Les arbitres acceptent que les joueurs fassent des fautes, il faudrait que les joueurs adoptent plus souvent une attitude de compréhension vis-à-vis du corps arbitral.

Source : OUEST-FRANCE





lundi, novembre 14, 2016

LIGUE MIDI-PYRÉNÉES : Arnaud DALLA PRIA, Président de CRA... Interview...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 14/11/2016 - Arnaud Dalla Pria, Président de la Commission des Arbitres en Midi-Pyrénées a accepté de répondre à nos questions sur l'arbitrage d'aujourd'hui et son début de carrière. Découvrez son interview sur le stage des jeunes arbitres...

vendredi, novembre 11, 2016

LIGUE DE MIDI-PYRÉNÉES : Olivier THUAL.. une sacrée locomotive pour l'arbitrage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 11/11/2016 - Suite à une blessure Olivier Thual s'est lancé dans l'arbitrage. Il est le seul arbitre de la Ligue Midi-Pyrénées qui intervient en Ligue 1 et à l'international en tant qu'arbitre de champ.

mercredi, octobre 12, 2016

FFF - Eric POULAT : "Un bon arbitre doit avoir une bonne vue et être un peu sourd !" [AUDIO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 12/10/2016 - L'arbitre a-t-il toujours raison ? C'est la Question, un peu provocatrice, du Jour sur France Bleu Armorique. On en parlait avec Éric Poulat, ancien arbitre international et conseiller technique régional de la commission d'arbitrage de la Ligue de Football de Bretagne.

lundi, juillet 11, 2016

LIGUE DE BASSE-NORMANDIE - Mikaël LESAGE : Travailler sur la fidélisation des arbitres...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 11/07/2016 - Mikaël Lesage, arbitre de Ligue 1, a encadré un stage d'arbitrage régional à Vire Normandie pendant trois jours auprès de 23 normands.

Du 8 au 10 juillet 2016, Mikaël Lasage, arbitre de Ligue 1 originaire de Falaise, est venu encadrer un stage d'arbitrage régional pendant trois jours à Vire.

« L'objectif est une préparation technique et physique et de travailler sur la fidélisation des jeunes arbitres », souligne-t-il. « Le plus dur est de conserver nos effectifs car l'image de l'arbitre n'est pas valorisée ».



À lire en intégralité ce lundi 11 juillet 2016 dans Ouest-France ou sur l'édition numérique.





jeudi, juin 30, 2016

FFF/CFA/DTA : Séminaire des Présidents de CRA & CTA à la FFF...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , ,


Publié le 30/06/2016 - Ce séminaire qui s’est déroulé les vendredi 24 et samedi 25 juin 2016 au siège de la Fédération Française de Football a permis de faire un bilan de la saison qui s’achève et des orientations pour la saison à venir du Secteur Amateur de l’Arbitrage, en présence des Présidents de Commissions Régionales d’Arbitrage et des Conseillers Techniques en Arbitrage.

mercredi, avril 20, 2016

FFF - LIGUE DU MAINE : Nicolas POTTIER... et si on parlait un peu d'ARBITRAGE...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 20/04/2016 - Nicolas POTTIER, ancien Assistant International et actuellement CTRA de la Ligue du Maine, nous parle ARBITRAGE, au cours de l'émission "TotaLeMans Foot" de la chaîne LM TV du 18 avril dernier.

Bon visionnage ...

Eric- ARBITREZ-VOUS













mardi, décembre 08, 2015

LIGUE 1 - ASSE / RENNES : L'avis d'Eric POULAT, CTRA LIGUE DE BRETAGNE

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 08/12/2015 - Ancien arbitre international, Éric Poulat n’a pas vu les images de la grosse colère de Sylvain Armand, dimanche soir à Saint-Étienne. Le conseiller technique régional à la Ligue de Bretagne réagit toutefois aux paroles virulentes du défenseur du Stade Rennais, après en avoir eu connaissance.

Ce coup de gueule vous interpelle-t-il ?

On peut comprendre les réactions épidermiques, mais seulement dans une certaine mesure. Si cela devient trop excessif en termes de comportement ou au niveau verbal, c’est inadmissible. Un joueur professionnel doit rester dans la retenue par rapport à une décision arbitrale.

Sylvain Armand a notamment déclaré : « C’est toujours nous qui trinquons. Les arbitres, eux, ne sont jamais suspendus »…

C’est un avis très restrictif de ce joueur. Il faut savoir qu’il y a des observateurs sur les matchs de Ligue 1, et lorsque des constats manifestes de carence sont établis, les arbitres sont bien évidemment sanctionnés au niveau de leur classement. Ils peuvent être rétrogradés en fin de saison. Il est donc tout à fait erroné de tenir ce genre de propos.

Le joueur risque jusqu’à quatre matchs de suspension ferme. Cette éventuelle sanction vous paraît-elle juste ?

Des barèmes sont préétablis par la Commission de discipline ou d’appel, par rapport aux dérives comportementales des joueurs. A minima, on doit être effectivement sur du deux ou quatre matchs. Ce qui me choque toujours, c’est que les sanctions sont systématiquement amoindries pour les joueurs professionnels, alors qu’ils ont un rôle pédagogique. Ce sont des vitrines pour le monde amateur, et si on arrive à tolérer des excès trop importants, ça va nous mettre en péril d’une façon ou d’une autre. Il faut que les pros restent exemplaires en la matière. Mais je ne vais pas non plus taper sur eux. Je sais que c’est leur gagne-pain, donc on ne peut pas toujours les accuser de tous les maux.

Vous aviez eu à faire à ce genre de « réaction épidermique », à votre époque (1994-2009) ?

C’est arrivé, mais de façon exceptionnelle. Ce qui est dommageable, c’est qu’on se rappelle toujours de circonstances aggravantes comme celle-ci [le cas Armand], mais on oublie qu’on a eu quatre ou cinq penaltys depuis le début de saison, et qu’on a été incapable de les mettre au fond. On peut aussi avoir ses propres responsabilités dans le déclin des résultats [Rennes n’a remporté qu’un seul de ses douze derniers matchs de L1].

Les arbitres d’élite « méritent-ils » d’être mieux rémunérés, comme ils le réclament ?

Aujourd’hui, les exigences sont certainement plus accrues qu’à mon époque. Nous, on avait la possibilité de conserver un emploi en parallèle. Là, je suppose qu’en termes de préparation physique, de récupération ou de stages en tout genre, les arbitres sont davantage sollicités. De ce fait, la plupart d’entre eux sont obligés d’abandonner leur carrière professionnelle de base. D’où leur souhait d’une contrepartie financière.

Source : 20MINUTES






jeudi, décembre 03, 2015

LIGUE DE LORRAINE : Sous le charme de Roxane LECOCQ..... [VIDÉO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 03/12/2015 - Roxane LECOCQ ... Un prénom d'impératrice grecque, et un nom de famille prédestiné à une jolie carrière fédérale... voilà en tout cas l'objectif de la jeune arbitre de la Ligue de Lorraine.

Licenciée au club de Richemont (57), elle a intégré la classe sportive arbitrage d'Epinal en ce début de saison. Découvrez ci-après le portrait de l'un des nouveaux talents de l'arbitrage lorrain couvé par Benoît Bastien-Conseiller Technique Régional en Arbitrage à la LLF.

Eric - ARBITREZ-VOUS











vendredi, octobre 23, 2015

LIGUE DE LORRAINE - UNAF MOSELLE : Interview du CTRA Benoît BASTIEN...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 23/10/2015 - La première interview à être publiée sur le site de l’UNAF Moselle est celle de notre CTRA, Benoit BASTIEN. Merci à Benoît d’avoir accepté de répondre à cette interview.

UNAF MOSELLE : Bonjour Benoit, parles nous un peu de ton parcours dans l’arbitrage. Te souviens tu de ton 1er match en tant qu’officiel et peux-tu nous décrire les souvenirs qu’il t’en reste ?
BENOIT BASTIEN : Arrivé dans l’arbitrage après des échanges avec des amis de lycée qui venaient de s’y lancer (parmi eux Sébastien VAUDEVILLE ex-F4). 1er match en février 2001 à 15 ans en District des Vosges = Dogneville / Granges sur Vologne … un peu de boulot avec 2 pénaltys et 2 cartons jaunes. Un très bon souvenir car tout s’est bien passé avec les équipes et l’observateur. Si le 2e se passe aussi bien, il n’en sera pas de même avec mon 3e match…contestations d’une équipe et des quelques spectateurs…premières intimidations…difficile à encaisser sur le coup quand on est jeune, mais c’est là où il ne faut pas se laisser abattre. Heureusement que je ne me suis pas écouté ce jour-là, quand le sentiment d’arrêter m’a traversé l’esprit. On apprend encore plus vite en étant confronté aux difficultés. C’est aussi là que l’on voit la force mentale que l’on possède en soi.

UNAF : – Quelles sont tes motivations pour arbitrer tous les week-ends ?
BENOIT BASTIEN : Le plaisir tout simplement car je m’éclate quand je suis « dans l’arène » au milieu de tout ce bruit, de cette grosse ambiance. J’aime les défis et c’est ça qui me motive car chaque match est pour moi un défi à relever. L’objectif étant de diriger la rencontre de manière à ce que les équipes puissent s’exprimer tout en décidant des moments où j’interviens où pas…j’aime faire des choix et manager les joueurs.....

Lire la suite sur le site de l'UNAF MOSELLE
http://moselle.unaf.arbitre.info/interview/interview-de-benoit-bastien-ctra-de-la-ligue-lorraine-de-football/







vendredi, août 14, 2015

LIGUE D'ATLANTIQUE : Portrait de Yohann ROUINSARD, nouveau CTRA

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 14/08/2015 - A la découverte de… Yohann Rouinsard, nouveau C.T.R.A. de l'Atlantique ! Depuis le lundi 3 août, la Ligue Atlantique de Football dispose d'un nouveau Conseiller Technique Régional en Arbitrage (C.T.R.A.) : Yohann Rouinsard (notre photo), successeur de Christophe Capelli promu cet été à la Direction Technique de l'Arbitrage à la FFF. Présentation de ce Nantais d'origine, revenu dans sa Ligue il y a 2 ans, et arbitre central en Ligue 2 pour la 7e saison consécutive…


Ses débuts dans l'arbitrage

« Marié, 40 ans, père d'une petite fille de 7 ans, j'ai débuté l'arbitrage à l'âge de 15 ans, en 1990. J'étais à l'époque gardien à l'AS Sautron et j'ai suivi mes premières formations au District de Loire-Atlantique. J'ai ensuite intégré la police nationale, j'ai même évolué avec l'Equipe de France de la Police, tout en continuant à jouer avec Sautron jusqu'en DRS et en arbitrant au niveau Ligue. »

La suite de l'article sur
le site de la LIGUE D'ATLANTIQUE DE FOOTBALL
http://atlantique.fff.fr/cg/0600//www/arbitrage/2143887.shtml







lundi, août 10, 2015

LIGUE D'ATLANTIQUE : Yohann ROUINSARD, nouveau CTRA et premier stage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 10/08/2015 - Premier stage du Pôle Espoirs pour notre nouveau CTRA, Yohann Rouinsard

Marqué par la venue samedi midi du quatuor arbitral du match du soir à La Beaujoire, FC Nantes-EA Guigamp, le stage du Pôle Espoirs des arbitres a lancé officiellement la saison 2015/2016 ce week-end au Centre Régional Technique de Saint-Sébastien sur Loire. C'était aussi une grande première pour le successeur de Christophe Capelli (promu à la DTA), notre nouveau CTRA Yohann Rouinsard.


Samedi, en fin de matinée, salle Océane du CRT de Saint-Sébastien. La quinzaine d'arbitres de notre Pôle Espoirs écoutent religieusement le quatuor arbitral emmené par Benoît Bastien, quelques heures avant leur match de Ligue 1 à La Beaujoire FC Nantes-EA Guingamp. Une initiative de notre nouveau CTRA, Yohann Rouinsard, lui-même arbitre central en Ligue 2. Préparation d'une rencontre de Ligue 1, anecdotes, gestion du poste de 4e arbitre, conseils : tels étaient les échanges du temps fort de ce premier stage de la saison 2015/16, avant ceux à la fin du mois pour tous ceux officiant au niveau Ligue.

Au menu, dès vendredi soir : footing de reprise et débuts des entretiens individuels. Et puis, tout au long du week-end, des séances athléltiques animées par Mathieu Legal sur les terrains de Saint-Sébastien et sur le tout nouveau synthétique du CRT, mais aussi des séances en salle portant sur les orientations de la DTA ou les thèmes des "fautes grossières", de "la collaboration dans le jeu et pour le hors-jeu". Plus de deux jours pleins, encadrés également par le président de la Commission Régionale de l'Arbitrage, Mickaël Fardeau.

Une assemblée attentive au propos de Benoit BASTIEN

Fin de séance pour le Pôle Espoirs

Remise de cadeaux de la Ligue d'ATLANTIQUE au Quatuor arbitral
 Benoît BASTIEN, Jérôme BRISARD, Hicham ZAKRANI et Frédéric HAQUETTE

Source : LIGUE D'ATLANTIQUE DE FOOTBALL





lundi, avril 27, 2015

LIGUE DE NORMANDIE - Pierre TAVELET : Des commentaires, fruits de l’ignorance...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 27/04/2015 - Pierre TAVELET, CTRA de la Ligue de Normandie est en charge de la formation des arbitres, et est également Observateur pour le compte de la DTA de la FFF.

Dans le cadre d'une interview sur le football amateur et l'arbitrage, il nous livre sa réflexion.

Comment les problèmes de l’arbitrage, chahuté et objet de polémiques, rejaillissent-ils sur le plan régional ?

« Il y a bien sûr un effet de mimétisme sur des joueurs amateurs qui regardent des émissions de foot du dimanche. Ils se nourrissent de ces infos négatives montrées de manière permanente. C’est à la télé, donc c’est vrai ! Nous récoltons des commentaires, fruits de l’ignorance et de la bêtise.

Le minimum serait que ces journalistes connaissent a minima les règles. Les stars du foot sont des icônes. Alors, sur les plus jeunes en particulier, les conséquences peuvent être désastreuses. Nous essayons le plus possible d’expliquer mais nous ne jouons pas dans la même cour. »

Quels types d’actions préconisez-vous ?

« N’oublions pas que dans le foot amateur, il y a un aspect familial fantastique. Les éducateurs et les joueurs arrivent à échanger et la population arbitrale a tendance à beaucoup moins s’isoler. Elle ne s’adresse plus de la même manière dans les stades et a conscience qu’il faut davantage communiquer.

Il faut sans doute aller encore plus loin et tous les acteurs y ont intérêt dans la mesure où il y a une passion commune. La Ligue de Normandie est maître d’œuvre en actions spécifiques. Tout ce qui touche la formation peut aider à les motiver. Et puis, cela reste du foot tout de même. Inutile de s’emballer. »

Les moyens de soutenir davantage les arbitres existent-ils ?

« Il y en aura jamais trop ! Parmi tous ces bénévoles, il y a de l’écoute, de la disponibilité... Difficile d’être hermétique à leurs doléances. Et nous ne manquons pas d’envoyer des messages de soutien lorsque le match est compliqué. Lorsque je vois qu’un arbitre est en difficulté, je ne lui demanderai jamais d’arrêter complètement, puisque nous sommes là pour étoffer nos effectifs mais je vais lui conseiller d’aller souffler un peu.

Ce qui m’intéresse, c’est que les arbitres en Haute-Normandie évoluent sereinement et qu’ils puissent aborder les rencontres dans les meilleures conditions. Bien sûr, il y a encore trop d’incivilités, mais il y a tout ce travail qu’on ne voit pas et tous ces bénévoles qui donnent de leur temps. »

Source : PARIS NORMANDIE






jeudi, avril 16, 2015

LIGUE DE MIDI-PYRÉNÉES : Deux amis au service de l'arbitrage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 16/04/2015 - Ils se connaissent depuis qu'ils ont évolué tous deux au Pian-Médoc dans la ligue Aquitaine. Puis, leur chemin s'est de nouveau croisé en avril 2013 lors de l'arrivée d'Olivier Thual comme Conseiller Technique Régional de l'Arbitrage (CTRA). Bien accueilli par la Commission Régionale de l'Arbitrage (CRA) présidée par son ami Arnaud Dalla Pria, notre arbitre de Ligue 1 s'est facilement et rapidement intégré en apportant son expérience et son savoir à l'arbitrage en Midi-Pyrénées. Depuis près de deux ans, les deux hommes forment un binôme fort au sein du CRA. Ils nous exposent leur projet. (Par Dennis Bergkamp)

Arbitre - Olivier THUAL (CTRA, Ligue 1) & Arnaud DALLA PRIA (CRA), un binôme au service de l'arbitrage en parfaite amitié...

Comment êtes-vous venus dans le monde de l'arbitrage ?
Olivier Thual: Je ne suis pas devenu arbitre car je n'étais pas bon au football. Je me bats contre cette idée que l'on devient arbitre parce que l'on ne joue pas bien. Il faut casser cette image. Certains ont évolué dans des centres de formation de clubs professionnels. Pour ma part, il est vrai que je n'aurais pas évolué en tant que joueur au niveau auquel j'arbitre. Je me suis mis à l'arbitrage en raison d'une blessure. Comme je suivais mon équipe, mon entraîneur m'a demandé de devenir assistant. De fil en aiguille, cela m'a plu jusqu'à faire la carrière que je réalise maintenant. Si je n'avais pas été arbitre, je n'aurai pas eu la même vie.
Arnaud Dalla Pria: J'ai dû arrêté de jouer à cause de problèmes respiratoires. Mon entraîneur de l'époque m'a alors expliqué que j'allais atteindre le maximum de mon potentiel. Il m'a conseillé de me mettre à l'arbitrage. Mais pourtant, c'était là que j'allais faire le plus d'efforts physiques ! J'ai commencé dès l'âge de douze ans et mon parcours m’a amené jusqu’au titre d’Arbitre Fédéral 5. J'ai également eu le plaisir de vivre une expérience internationale enrichissante en arbitrant le Cécifoot (le football pour les personnes mal voyantes, NDLR).

Quel est le rôle de la CRA ?
A.D.P.: L'arbitrage régional est surtout l'interface entre diverses strates. Il est en prise directe avec la direction technique de l'arbitrage (DTA) et la commission fédérale de l'arbitrage (CFA) au niveau national et les commissions départementales d'arbitrages (CDA) à l'échelle des districts. Outre le fait de décliner la politique de la DTA et de la CFA, nous devons effectuer des tâches spécifiques liées au niveau de la gestion de notre effectif, c’est-à-dire au niveau régional (administratives comme les désignations, la formation des arbitres de par nos nombreux stages). Nous les préparons au niveau national. Nous les suivons à travers près de cinq cent observations durant la saison. Cela leur permet d'avoir une formation continue. Nous avions la nécessité d'avoir un binôme fort à la tête de la commission. Comme nous nous connaissions d'avant, cela nous permet d'avancer plus vite, d'autant plus que j'ai la chance de présider une CRA composée de membres fidèles et loyaux… Qui sont pleinement au service de l’arbitrage Midi-Pyrénéen.

"La présence d'Olivier représente une bonne chose pour l'image de l'arbitrage"



Olivier, quel est votre apport au sein de la CRA ?
O.T.: Je participe aux discussions, définis les axes de travail sur le plan de la formation des arbitres et aide les CDA qui sont toutes composées de bénévoles. Au-delà de cela, je possède l'avantage d'être au cœur de la fédération en vivant constamment avec la DTA. Je connais donc ses attentes et peux transmettre les informations. Je fais comprendre aux jeunes aussi que l'arbitrage nécessite d'acquérir une certaine culture. Je leur apporte à la fois le travail technique de base et mon expérience du terrain en leur permettant de répondre à chaque situation bien que chacune soit unique. Je me rends compte qu'il est important d'aller voir les arbitres sur le terrain. Ceci permet d'échanger avec les dirigeants et les entraîneurs pour leur expliquer leurs décisions.
A.D.P.: A notre niveau, l'apport d'Olivier est essentiel. En termes d'image, de motivation et de recrutement, le fait de disposer d'un CTRA qui officie en Ligue 1 est un bonus. Le message que nous donnons aux arbitres reste le même qu'e par le passé mais la visibilité d'Olivier change beaucoup de choses. Cela interpelle les gens et facilite aussi les échanges. Sa présente représente une bonne chose pour l'image de l'arbitrage.

Que pensez-vous de votre relation avec les clubs ?
A.D.P.: Nous avons créé des liens intéressants, notamment avec les clubs de DH et de DHR. Mais nous devrions aller plus loin en nous voyant plus souvent pour échanger. Il est en tout cas vrai que nous n'avons plus trop de problèmes disciplinaires avec les clubs du fait que nos arbitres ont appris à les connaître hors compétition. De toute manière, les entraîneurs ont besoin des arbitres et l'inverse est également vrai. S'il rate son match, un arbitre se retrouve souvent tout seul. C'est là que le pouvoir de l'entraîneur est important car il peut sauver son match en apaisant ses joueurs suite à une mauvaise décision. Les arbitres et les entraîneurs sont les seuls techniciens du football sur un terrain. Ils ont donc tout intérêt à échanger et communiquer entre eux dès que possible.

Quel message voudriez-vous transmettre ?
O.T.: Il faut que les gens viennent voir ce qu'est l'arbitrage. L'arbitre possède l'image erronée de celui qui est toujours dans les problèmes. Au contraire, les jeunes qui viennent découvrir ce monde-là se rendent compte que l'on peut prendre beaucoup de plaisir en s'amusant et en travaillant. Il faut aussi mettre en avant la notion de groupe équipe. Les gens découvrent cela mais nos arbitres de DH fonctionnent comme une équipe. Ils se retrouvent souvent après leurs matchs pour échanger. Cela permet de resserrer les liens. Nous aussi, à la CRA, nous ne sommes pas toujours d'accord. Mais nous fixons toujours le même axe de travail. La notion de groupe est primordiale.
A.D.P.: C'est d'ailleurs une fierté d'avoir remis la convivialité à l'ordre du jour. Il est important d'avoir les copains autour de soi le jour où l'on est moins bien. L'arbitrage fait partie de la famille du football. Il nous enrichit énormément au quotidien.

Source : FOOTPY






samedi, avril 11, 2015

LIGUE DE BOURGOGNE : Clément TURPIN avec les U15 et les U18 du BREUIL...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 11/04/2015 - D’abord une séance d’entraînement avec les U18 et les U15, ces ados qui, parfois, ont du mal à maîtriser leur fougue. Ensuite une une conférence ouverte au public… Jeudi soir, Clément Turpin était au Breuil. Il avait répondu à l’invitation d’Anthony Goncalves, arbitre de l’ESAB. Le Président Durand et tous les dirigeants ont eu du mal à cacher leur bonheur. Un arbitre international, qui régulièrement officie sur les plus grandes affiches du championnat de France de Ligue 1, cela ne se refuse pas. Et on peut dire que les absents ont eu tort.

Clément Turpin sait captiver l’attention et jeudi soir, il a expliqué comment il vit sa passion et son amour du foot, car les deux sont indissociables.

Sur un terrain, l’arbitre est au rang des 23 acteurs. Mais on ne lui pardonne pas de passer au travers, alors que sur la pelouse, parfois, souvent, un, deux, trois et même parfois quatre joueurs ou plus passent au travers, avortent des attaques, gâchent des occasions de but.





L’arbitre tient une place à part, et l’arbitrage ne laisse que peu de place dans la vie d’un arbitre. C’est ainsi, les enfants d’un arbitre de foot de Ligue 1, qui plus est devenu arbitre international, certains jour, voient seulement leur papa à la télévision. Clément Turpin est au rang de ceux-là. «Je respire, je vis, je pense arbitrage», glisse-t-il. Il explique aussi la solitude de l’entraînement de l’arbitre qui n’a pas quelqu’un derrière lui pour le pousser à courir, mais qui, grâce à la technologie, rend compte de son travail à l’instance suprême de l’arbitrage qui adapte et définit l’entraînement suivant.



Jeudi soir, Clément Turpin n’a pas éludé une seule question. Il a répondu avec franchise. Pour partager sa passion mais aussi, en subliminal, interpeller les consciences. Il a parlé responsabilité. Esprit de responsabilité. «En 16 ans, jamais un joueur ne m’a dit «oui j’ai fait la faute», quand je la siffle». Et pourtant sur les 100 décisions qu’un arbitre est amené à prendre en 90 minutes, au minimum 95 sont bonnes…



Pour permettre à chacune et chacun de juger de la difficulté de la prise de décision, dans l’instant, Clément Turpin a proposé un vidéo test à l’assemblée. Aucun n’a pris que des bonnes décisions, entre carton rouge, carton jaune, et poursuite du jeu… Preuve que c’est bien plus difficile et compliqué qu’une réaction devant sa télé…


  •     «Moi quand on m’offre un jeu de société, je lis d’abord la règle pour savoir comment je peux gagner».
  •     «La connaissance de la règle c’est bien, mais il faut savoir l’appliquer de manière intelligente».
  •     «L’arbitre doit être médiateur. Il doit prendre en compter l’environnement dans lequel il évolue. Par exemple, à la 88e minute un attaquant qui pousse un défenseur, cela peut-être tout simplement par fatigue ou frustration. L’arbitre doit être capable de se poser la question du contexte».
  •     «Tout le monde n’est pas capable de siffler un pénalty. Le coup de sifflet droit raconter une histoire…»
  •     «Il y a 4 ans, à Rennes, il y avait 0-0, on était en fin de match. Un attaquant est victime d’une faute, je laisse l’avantage, le banc se lève, l’action se poursuit, il y a but et Rennes gagne 1-0. On ne m’a rien dit. Mais s’il n’y avait pas eu but ?… Laisser l’avantage c’est tenter le spectacle»
  •     «Zidane créait du spectacle. La preuve, on se souvient tous de sa reprise de volée et de son but en finale de la Champion’s League contre Leverkusen».
  •     «Les erreurs on en fait tous. Tant qu’il y aura des hommes et des femmes, il y aura des erreurs».
    «Arbitrer ça forge un caractère. Moi, jeune, j’étais timide et introverti. L’arbitrage m’a permis de changer».



Source : CREUSOT-INFOS