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mardi, février 19, 2019

FFF - Décès de notre ancien arbitre international FIFA Robert HELIÈS à l'âge de 92 ans...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 19/02/2019 - C'était l'une des figures emblématiques de l'arbitrage français et européen des années 70... Robert HELIÈS est décédé ce dimanche à l'age de 92 ans.

samedi, septembre 29, 2018

ITALIE - ARBITRAGE : Décès de l'immense arbitre italien Luigi AGNOLIN à l'âge de 75 ans 😪...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 29/09/2018 - Nos collègues italiens sont à nouveau en deuil en ce samedi 29 septembre. La disparition brutale de Luigi AGNOLIN, grand... Immense arbitre italien des années 80 à l'age de 75 ans vient assombrir cette fin de journée.

jeudi, juin 14, 2018

FIFA - WC1990 : Michel VAUTROT nous raconte ses souvenirs de COUPE DU MONDE [VIDÉO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 14/06/2018 - Avec 5 matches de coupe du monde au compteur, Michel Vautrot est un monument du football international.

lundi, mai 28, 2018

FFF - HAUTE-LOIRE : Jacques POUDEVIGNE se souvient de sa COUPE DU MONDE en France ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , ,


Publié le 28/05/2018 - Il n’y a pas que les murs de sa maison qui sont remplis de souvenirs. Si aujourd'hui, Jacques Poudevigne a quitté les terrains de foot, cet ancien arbitre de touche garde en mémoire les 600 matchs professionnels qu’il a arbitrés....

mercredi, mai 16, 2018

FFBB - Hommage à Yvan MAININI, le plus grand arbitre français de basket de tous les temps...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 15/05/2018 - Yvan MAININI, incontestablement le plus grand arbitre de Basket que la France n'ai jamais connu est décédé ce vendredi à l'âge de 74 ans.

jeudi, février 08, 2018

FIFA / UEFA : Le monde de l'arbitrage hongrois pleure Karoly PALOTAI décédé à l'âge de 83 ans ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 08/02/2018 - Les plus anciens d'entre nous auront certainement une petite pensée en ce jeudi 8 février pour Karoly PALOTAÏ, ancien arbitre international hongrois, décédé ce jour à l'âge de 83 ans...

mercredi, décembre 14, 2016

FFF - Jacques POULAIN : Un homme humble et discret...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 14/12/2016 - Vous souvenez-vous de Jacques POULAIN ? ... Pour ma part bien évidemment, puisqu'à l'époque arbitre de la LIGUE DE PARIS ÎLE-DE-FRANCE, j'ai eu maintes fois à le croiser lors de réunions et même eu l'honneur de lui faire la touche sur un match amical entre la D2 de FONTAINEBLEAU et LOUHANS-CUISEAUX dans les années 80.

dimanche, juillet 10, 2016

FINALE EURO 1988 - URSS / PAYS-BAS : La belle histoire de Michel VAUTROT...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 10/07/2016 - Seul Français à avoir dirigé une finale d'Euro, Pays-Bas - URSS (2-0) en 1988, l'arbitre franc-comtois était déjà rentré chez lui quand on l'a désigné pour le match de Munich. Le sommet parfaitement maîtrisé de sa carrière.


«Comment avez-vous appris que vous arbitreriez la finale ?
Chez moi, par un coup de fil du secrétariat de l'UEFA. Je venais juste de rentrer en France après avoir arbitré le match de poules RFA-Espagne (2-0, le 17 juin). J'ai d'abord cru à un canular car l'annonce venait tôt dans le tournoi, avant même les demi-finales. Dans une finale, le meilleur moment pour un arbitre, c'est le jour de sa désignation. Tu es sur un petit nuage, tu penses à tes proches, tu refais un peu le film de ta vie d'arbitre, mais il faut avoir la force de ne pas se disperser. J'avais été très sollicité par les médias, d'autant que l'équipe de France n'était pas qualifiée. Dans ces cas-là, les journalistes se raccrochent au bleu-blanc-rouge. J'étais presque devenu plus important que le président de la République.



Quelle est la première image qui vous revient de cette finale du 25 juin 1988 ?
C'est forcément cette reprise de volée de Marco Van Basten dans un angle impossible. C'est aussi le stade Olympique de Munich aux trois quarts orange qui se lève soudain comme un ressort. De cette finale, tout le monde n'a retenu que ce but de Van Basten. C'est bien mieux que si on parlait de moi. Ça signifie que ça ne s'est pas joué sur une erreur d'arbitrage...

Avez-vous le souvenir d'un match facile à arbitrer ?
Comme il y a eu 2-0, on me dit aujourd'hui que j'ai eu un match facile. Mais il ne faut pas oublier qu'en seconde période les Soviétiques ont tapé sur le poteau et ont raté un penalty (les deux fois par Igor Belanov) ; ça aurait pu finir à 2-2.

La pression était-elle différente par rapport à vos cinq finales de Coupe de France ou à celle de la Coupe des clubs champions européens 1986 (voir par ailleurs) ?

Pas vraiment. La finale, c'est "le" match, tu sais que tu es regardé par des millions de personnes. À l'Euro, c'est forcément décuplé (le match était diffusé en direct dans 108 pays). Quel que soit le niveau, c'est pareil. Ce n'est pas la force technique ou athlétique qui compte. Là, tu tombes dans le mental à plein. Sur une finale, tu joues ta carrière à pile ou face. Si ça se passe bien, tu continues. Si ça se passe mal, tu le traînes comme un boulet.



Source : Journal l'ÉQUIPE du 9 juillet 2016

 Lire la suite en cliquant ici









samedi, juin 18, 2016

FFF - LIGUE DU CENTRE-OUEST : Germain ZAGNI.. de Smarves à Barcelone !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 18/06/2016 - Je fais partie de cette génération d'arbitres qui a connu les Achille VERBEKE, Robert WURTZ, Georges KONRATH, Michel VAUTROT, Joël QUINIOU, Mohamed BENALI ou Jean-Marie LARTIGOT du temps où ils arpentaient tous les terrains de ce que l'on appelait pas encore la LIGUE 1...

vendredi, mai 06, 2016

FFF - LIGUE 1 : Sept ans après avoir dirigé la Finale de la Coupe de France, Thierry AURIAC se souvient...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 06/05/2016 - ept ans après avoir dirigé la Finale de la Coupe de France 100% Bretonne entre Guingamp et le Stade Rennais, Thierry Auriac revient sur une carrière aboutie et ouvre son armoire à souvenirs.

lundi, avril 18, 2016

UEFA - 40 ans après, Karoly PALOTAI se souvient de la FINALE de C1 ASSE / BAYERN MUNICH...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , ,


Publié le 18/04/2016 - France Bleu Saint-Etienne Loire a retrouvé Károly Palotai (80 ans aujourd'hui), c'est lui qui a arbitré la fameuse finale entre l'AS Saint-Etienne et le Bayern de Munich. Dans cet entretien, l'arbitre d'origine Hongroise revient sur cette rencontre, un témoignage inédit.

"J’ai reçu la nouvelle environ deux-trois semaines avant le jour J. L’UEFA a envoyé un courrier a la fédération hongroise de football à Budapest. Un journaliste sportif nommé István Somos que je connaissais m’a transmis l’info et m’a averti que je serais l’arbitre. J’étais ravi d’être désigné, bien sûr, d’autant plus que j’avais un Écosse-Angleterre à assurer dans la foulée."




Evidemment, Palotai se souvient des 35 000 supporters des verts présents à Glasgow pour pousser l'ASSE :
"Les supporters étaient effectivement au rendez-vous et heureusement, a cette époque, il n’y avait pas autant de soucis dans les stades. Il n’y avait ni problème ni hooligan, tout le monde encourageait de manière responsable son équipe.. Les supporters criaient et chantaient gaiement de chaque côté. Cela ne m'a pas dérangé. Effectivement, mais le principal pour moi en tant qu’arbitre, c’était surtout que les joueurs respectent les règles et les décisions que j’ai pu prendre durant le déroulé de cette rencontre. Ils ont accepté mes jugements et mon expérience m’a aidé à gérer ce rendez-vous comme il se devait. Je n’avais pas envie de discuter pour rien avec eux et de me déconcentrer, surtout dans un match avec un tel enjeu."



Les fameux Poteaux Carrés qui sont devenus légendaires, étaient-ils réglementaires ?
"J’ai contrôlé les buts comme avant n’importe quel match. On a vérifié comme d’habitude pour voir si tout était ok pour que puisse débuter la rencontre. On a écrit ce qu’on a vu. Le choix des maillots posait aussi question, ce qui arrive souvent. On a regardé ensemble à trois et on s’est confié les tâches entre partenaires. L’un disait à l’autre : "Tiens, regarde ce poteau-là", "Fais-ci, fais ça". On a suivi la procédure. C’était absolument naturel, normal. Il y avait des choses à revoir, comme repasser une couche de craie blanche à un endroit du terrain, par exemple, mais les poteaux étaient homologués. Les soucis étaient vraiment rares."

 Bon Anniversaire à Karoly PALOTAI... 80 ANS aujourd'hui...

 Lire la suite du reportage sur

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/exclusif-temoignage-de-l-arbitre-de-la-finale-asse-bayern-de-1976-je-n-ai-pas-fait-d-erreur-karoly-palotai-1460724512






mardi, février 16, 2016

ARBITRAGE - SOUVENIR : Bonjour Franck GLOCHON, que devenez-vous ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 16/02/2016 - Franck Glochon, en passant par la Lorraine...

Retiré des terrains depuis 2004, Franck Glochon partage ses journées désormais entre son activité professionnelle d’agent commercial, sa fonction de dirigeant à l’USJA Carquefou

jeudi, février 04, 2016

FFF - "Nous les avons tant aimés" : Georges RAMOS, Une vie au service de l'arbitrage...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 04/02/2016 - Retrouver la trace de Georges Ramos n’a pas été chose facile. Celui qui a tenu le sifflet durant 14 ans en 1ère Division coule une paisible retraite dans le Cantal. Rencontre.

Certains arbitres ont marqué de leur empreinte leur passage dans le football. Georges Ramos en fait partie. Lors d’un 13h Foot  sur I-Télé présenté par Pascal Praud en fin d’année 2015, le journaliste sportif évoquait ces arbitres avec lesquels le dialogue était toujours possible. « C’est vrai qu’il y avait plus d’échanges avec les joueurs, entraîneurs, présidents et les journalistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait avant tout un respect mutuel entre nous » explique Georges Ramos.

Georges Ramos a pris le sifflet pour la première fois en 1979. Après une grave blessure au genou, cet ancien salarié de la mairie d’Aurillac a très vite compris qu’il ne ferait pas carrière en tant que footballeur. Lors d’un match corpo, l’arbitre ne se présente pas et Georges Ramos est sollicité pour diriger la rencontre. Le point de départ d’une belle et longue carrière.


 « C’est la passion qui nous animait »


Promu arbitre de Ligue en 1974, Georges Ramos devra patienter 7 ans avant de découvrir les championnats nationaux puis les terrains du Monde en tant qu'arbitre international. Aujourd’hui, en l’espace de quelques saisons, un arbitre peut se retrouver plongé dans le grand bain des championnats professionnels. Ces promotions accélérées décidées par la DTA/CFA laisse perplexe l’ancien arbitre : « ce n’est pas avec six mois d’arbitrage en CFA que vous allez acquérir de l’expérience. » Par ailleurs, les arbitres veulent être augmentés et souhaitent devenir professionnels à temps plein. « A notre époque, on gagnait 750 francs par match. C’est la passion qui nous animait. L’arrivée massive de l’argent au début des années 2000 a divisé les arbitres »

Lire la suite de l'Article sur
http://arbitrage57.blog4ever.com/blog/que-deviennent-ils-portrait-de-georges-ramos-ancien-arbitre-international

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vendredi, janvier 08, 2016

"Nous les avons tant aimés" : 1992 - Gilles CHERON, un petit jeune de 34 ans en LIGUE 1...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 08/01/2016 - Le 1er juillet 1992, un petit jeune de 34 ans à peine fait son entrée dans la cours des grands... Il se nomme Gilles CHERON et il est arbitre de la Ligue RHÔNE-ALPES. Après quatre saisons dans l'antichambre de l'Elite, Gilles CHERON est nommé Fédéral 1 par la CCA et il va y passé neuf années...
Son premier match ? LE 8 août 1992 un LE HAVRE / NIMES OLYMPIQUE ..... le reste, il vous le raconte en vidéo.... produite par le District de Haute-Savoie Pays de Gex... 

Eric - ARBITREZ-VOUS











mercredi, juillet 29, 2015

BELGIQUE - Franck De BLEECKERE : Un sacré palmarès...

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Publié le 29/07/2015 - Limogé sans préavis ce 29 juillet 2015, et sans même avoir eu la décence de prévenir directement le principal intéressé, l'UNION BELGE va donc devoir se passer des services, pour des raisons "d'économie budgétaires", de son "Talent & Elite referee manager".

Pour rafraîchir la mémoire des dirigeants du football belge qui prennent aujourd'hui la lourde responsabilité de décapiter l'arbitrage belge de son fer de lance, voici qui est Franck DE BLEECKERE et ce qu'il représente pour l'arbitrage belge, européen et mondial....


Voir l'article - CLIQUEZ-ICI







samedi, avril 18, 2015

"Nous les avons tant aimés" : Nicolae RAINEA, La locomotive des Carpates !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 18/04/2015 - Décédé le 1er avril dernier, Nicolae RAINEA a été un modèle pour nombre d'arbitres européens, mais également un exemple pour pas mal d'entre nous (ceux de la génération des quinquas). Comme promis en début de mois, nous lui rendons ici un dernier hommage par ce petit article.... Si petit, à côté de sa carrière et de son palmarès...

Né le 19 novembre 1933 dans les faubourgs de Braila (Ville roumaine de 200.000 habitants), c'est une carrière fulgurante qui s'est ouverte à lui. A 31 ans, il décide de commencer l'arbitrage du football... et chose incroyable et inimaginable aujourd'hui, il est nommé INTERNATIONAL FIFA en 1967, soit à peine 3 ans après des débuts plus que prometteurs.

Le temps pour lui de se forger un nom et une personnalité au niveau européen et mondial, la FIFA le sélectionne pour la COUPE DU MONDE 1974 en ALLEMAGNE DE L'OUEST. Il y officie une fois comme Arbitre central sur ZAÏRE / BRÉSIL, et trois fois comme Juge de touche sur URUGUAY / PAYS-BAS, ARGENTINE / ITALIE et RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D'ALLEMAGNE / SUEDE. Un bon début pour une carrière commencée seulement 10 ans plus tôt...

Officiant régulièrement lors des rencontres européennes (Coupe des Clubs Champions C1, Coupe des Clubs vainqueurs de Coupe C2, et Coupe de l'UEFA C3), il est désigné en 1978 pour la Finale retour de COUPE DE L'UEFA entre le PSV EINDHOVEN et le SC BASTIA. Retenu dans la foulée pour la COUPE DU MONDE 1978 en ARGENTINE, il dirigera le match ITALIE / FRANCE (où il avertira dès la 1ère minute Henri MICHEL, puis à la 60ème minute Michel PLATINI pour contestations de ses décisions). Il officiera également au centre sur BRESIL / PEROU et à la touche sur ÉCOSSE / IRAN.

Finale de la C1 : HAMBOURG / JUVENTUS

Choisi par l'UEFA dans le panel des arbitres pour l'EURO 1980 en ITALIE, il a le grand plaisir de diriger deux des plus grandes rencontres de la compétition. A commencer le 15 juin 1980 par un ITALIE / ANGLETERRE au Stadio Comunale de Turin devant pas moins de 59.646 spectateurs, et la grande Finale du 22 juin 1980, RFA / BELGIQUE au Stadio Olimpico de Rome.

Deux ans plus tard en 1982, il est retenu pour la troisième fois pour une COUPE DU MONDE. Celle-ci a lieu en ESPAGNE et il débute la compétition en ce 14 juin 1982 de belle manière, en étant en Trio avec comme central Michel VAUTROT, ainsi que l'allemand de l'Est Adolf PROKOP. Dès le lendemain, il est à nouveau désigné sur la rencontre PEROU / CAMEROUN comme juge de touche, puis le 18 juin sur le match ARGENTINE / HONGRIE, où il retrouve notre "MICHEL NATIONAL" à la touche de l’Algérien Belaîd LACARNE. Le 22 juin, il fait son premier centre sur URSS / ECOSSE en compagnie du polonais Alojzy JARGUZ et du Belge Alexis PONNET. Le 29 juin, il officie sur le 8ème de finale opposant l'ITALIE à l'ARGENTINE, avec à la touche le suisse Bruno GALLER et l'algérien Bélaïd LACARNE. Ne cédant pas à la tradition, il averti dès la première minute Claudio GENTILE... et expulsera même GALLEGO à la 84ème minute. Il terminera la compétition sur un FRANCE / IRLANDE DU NORD à la touche.

il retrouvera Michel PLATINI, le 25 mai 1983 lors de sa dernière grande sortie européenne pour la Finale de la COUPE DES CLUBS CHAMPIONS (actuelle CHAMPIONS LEAGUE) entre le SV HAMBOURG et la JUVENTUS DE TURIN au Stade olympique d'ATHENES devant pas moins de 75.000 personnes.


Atteint par la limite d'âge en 1984, il cesse ses fonctions d'arbitre. La Fédération le nomme Observateur fédéral et il entre en CCA en 1990. L'UEFA fait également appel à lui pour des observations européennes. Décoré par l’État Roumain, mais également distingué par les instances du football (UEFA et FIFA), Nicolae RAINEA compte à ce jour 300 matchs en Ligue 1, 115 matches internationaux entre les deux finales de la Coupe des Balkans, deux demi-finales de la Coupe d'Europe et trois participations à une COUPE DU MONDE, une finale de Coupe de l'UEFA et une Finale de la Coupe des Clubs Champions.





Figure de l'arbitrage des années 1980, il restera dans nos mémoires comme un homme droit et emprunt de valeurs de partage et d'amitié qui tendent aujourd'hui à disparaître. Sa maxime était simple, elle se résumait en trois points :

"Être invisible sur le terrain,

Apprécier le bon temps de jeu,

Chercher à satisfaire le plus grand nombre de personnes."




Vous nous avez satisfaits au delà de vos espérances Monsieur RAINEA... Toute la Roumanie vous pleure... Reposez en Paix.

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS






mercredi, février 18, 2015

Nous les avons tant aimés : La RÉVOLUTION VIENNOT en marche...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 18/02/2015 - Nous inaugurons aujourd'hui une nouvelle rubrique, que nous appellerons à l'image de l'émission de FRANCE 3 "Nous les avons tant aimés". Il s'agit de vous faire découvrir ou redécouvrir à travers d'anciennes interviews et/ou reportages retraçant leur carrière, d'anciens arbitres, juges de touche, observateurs ou autres personnalités liés à l'arbitrage.

Nous espérons ainsi convaincre ou du moins essayer chacun et chacune, que l'arbitrage est une véritable école de la vie, et qu'il nous procure au travers de nos diverses expériences, et ceci quelque soit le niveau et le sport où nous évoluons, le plaisir indescriptible de sentir vibrer en nous la petite flamme du plaisir partagé et du devoir accompli.

Vous pourrez bientôt retrouver l'ensemble des articles de cette rubrique au menu principal du Blog (Colonne de droite).

Nous entamons cette nouvelle rubrique par une "GRANDE DAME" de l'arbitrage français, Madame Nelly VIENNOT, première femme à officier en LIGUE 1 et en COUPE D'EUROPE en tant qu'arbitre-assistant !! [Article paru sur LE POINT.fr du 27/12/2012]

Nelly Viennot : "Si j'ai réussi, toutes les femmes le peuvent !"


Du haut de son 1,52 m, Nelly Viennot est sans conteste la grande dame de l'arbitrage français. Pendant près de 13 ans, elle a enchaîné les allers-retours (arbitre de touche oblige), accumulé les matches et collectionné les records. Aujourd'hui, Nelly Viennot affiche un CV époustouflant : deux olympiades dont elle a arbitré les finales (1996 et 2004), 187 rencontres de Ligue 1 et environ 80 matches européens (Ligue des champions et Ligue Europa) ! Arbitre à part entière dans un milieu exclusivement masculin, elle a tout au long de sa carrière tenu la dragée haute à ses confrères. Première femme à avoir arbitré une rencontre de première division chez les hommes, elle a même été à deux doigts de participer à la Coupe du monde 2006. Mais ce qui aurait dû devenir une première mondiale s'est finalement transformé en douloureux souvenir. Pour un dixième de seconde à l'épreuve de sprint (60 mètres), elle ne sera pas du voyage en Allemagne. Pas grave, la toute jeune retraitée (50 ans) s'est imposée aux yeux de tous. L'ancien arbitre international Alain Sars, référence dans le milieu arbitral, la décrit d'ailleurs comme "une assurance tous risques". Un discours unanime, joueurs et dirigeants de club parlant - pour une fois - d'une même voix. Alors, Nelly Viennot, fierté nationale ? Oui, même Jacques Chirac le reconnaîtra en lui remettant les insignes de chevalier de l'ordre national du Mérite en 2006, quelques mois avant sa retraite sportive imposée par la limite d'âge (45 ans). Interview d'une pionnière, mais surtout d'une amoureuse du ballon rond.

Le Point.fr : Aujourd'hui, quand on parle de football conjugué au féminin, on évoque tout de suite les joueuses, l'équipe de France féminine, etc. Ce n'était pas le cas il y a 15 ans. Alors, pour ce qui est de l'arbitrage, comment en arrive-t-on à se lancer dans une aventure aussi improbable ?

Nelly Viennot : Par amour du football ! Et puis j'ai aussi été joueuse. À la fin des années 1970, à l'époque de la grande épopée des Verts, avec des copines, nous avons créé un club de foot dans le Calvados. Malgré mon gabarit, j'évoluais au poste de gardienne de but et nous avons même été championnes de France de deuxième division ! J'ai occupé tous les postes dans ce club : joueuse, trésorière, entraîneur et évidemment arbitre. En 1987, j'étais arrivée à saturation, mais je voulais rester dans le monde du football. Je suis arrivée à l'arbitrage un peu par hasard : un jour, le club a eu besoin d'un arbitre sous peine d'amende, alors je me suis dévouée. Ça m'a plu et, petit à petit, j'ai gravi les échelons. Ça s'est fait très naturellement.


Vous avez été la première femme à arbitrer à un tel niveau. Quels étaient les regards à votre arrivée ?

Au départ, ça a été un peu difficile. Pour tous les arbitres qui débutent, l'important, c'est de ne pas rater leurs premiers matches. Mais quand on est une femme, on a peut-être un peu moins droit à l'erreur, c'est vrai... Ensuite, par essence, dans notre métier, il ne faut pas en faire, donc ça règle le problème !

Aucune remarque désobligeante ou misogyne à votre égard ?

(Elle réfléchit) Très rarement. Il ne faut pas se mettre martel en tête non plus. Ce n'est pas parce qu'on est une femme qu'il faut en faire plus que les hommes. Il faut bien faire son métier, c'est tout. En cas de réflexion ou de réticence de la part de certains, cela donne de la force pour continuer à avancer. C'est un milieu où il faut persévérer et se blinder mentalement. Mais une fois qu'on a fait ses preuves et qu'on est entré dans le moule, on est parfaitement accepté et il n'y a aucun problème. Ça fait partie du jeu.

Aucun arbitre n'a donc jamais refusé que vous l'assistiez ?

Je savais que certains ne le souhaitaient pas. Mais quand j'ai arrêté d'officier, en 2007, ces mêmes arbitres sont venus me voir pour me dire que, s'ils avaient eu un regret dans leur carrière, ce serait de ne pas avoir pu arbitrer avec moi ! C'est flatteur et ça montre que quand le travail est bien fait les barrières tombent. Idem la première fois que je suis allée arbitrer à Rome. À la fin du match, le président de l'AS Roma vient me voir et me dit : "Madame, je n'ai pas regardé le match une seule seconde. J'avais les yeux rivés sur vous, de peur que vous fassiez une erreur. C'était une grosse bêtise de ma part, vous pouvez revenir quand vous voulez !"

Avez-vous la sensation d'avoir fait évoluer les mentalités ?

C'est un bien grand mot quand même... Mais quand je vois qu'après mon passage en Italie une femme a arbitré pendant deux saisons pleines en série A (première division italienne, NDLR), je suis très contente et ça me remplit de fierté. Il s'est produit la même chose en République tchèque et en Suisse. Ce sont de très bonnes choses et ça montre surtout que tout le monde peut y arriver ! Je ne suis pas une "superwoman". Avec de la persévérance, n'importe qui peut faire ce que j'ai fait. Et même mieux !


Comment expliquez-vous alors que, depuis votre retraite, plus aucune femme n'arbitre en Ligue 1 ?

Corinne Lagrange a continué quelque temps après moi, mais c'est vrai que, pendant ma période d'activité, pendant trois ou quatre saisons, nous avons été trois femmes à évoluer en première division. Aujourd'hui, il n'y a aucune arbitre en Ligue 1 ni en Ligue 2. Les jeunes ont du retard et c'est notamment dû au vivier d'arbitres moins dense chez les femmes que chez les hommes. À cela s'ajoutent les aléas de la vie, comme les grossesses. Après être tombées enceintes, elles sont rares à revenir. Ensuite, pour les femmes, le vrai problème, ce sont les tests physiques. C'est d'ailleurs cet aspect des sélections qui m'a coûté ma place lors de la Coupe du monde 2006. On exige de nous une condition optimale - j'avais d'ailleurs recours à un préparateur physique - et les temps à réaliser sont les mêmes pour tout le monde.

Quel regard portez-vous sur l'arbitrage français ?

Le métier se professionnalise de plus en plus et c'est une très bonne chose. Les arbitres français sont très compétents, les stages se multiplient, ce qui permet d'uniformiser les décisions. Pour autant, il ne faut pas oublier l'aspect humain de l'arbitrage. Il peut y avoir des jours avec et des jours sans. Il faut l'accepter. On admet bien qu'un joueur puisse rater une passe ou un tir...


Les sorties médiatiques en fin de match à l'encontre du corps arbitral sont légion ces dernières années. Dernier événement en date, la déclaration de Leonardo contre Clément Turpin à l'issue de PSG-Rennes.

Dans l'effervescence d'un match, les enjeux étant ce qu'ils sont, cela peut se comprendre...
Je pense qu'il faut réfléchir avant de parler et ne jamais réagir à chaud. Les dirigeants de clubs, entraîneurs et joueurs doivent comprendre qu'ils sont les vitrines et les exemples du foot français. Quand ils agissent ainsi, cela se répercute inévitablement dans le monde amateur. Sauf que, dans le foot amateur, les arbitres ne sont pas protégés de la même façon que dans le monde professionnel...

Il faut donc aider les arbitres à prendre de bonnes décisions. Que pensez-vous de l'arbitrage vidéo ?

La vidéo sur la ligne de but, j'y suis favorable, elle peut faciliter le travail des arbitres. Mais je pense aussi que l'arbitrage à cinq avec un assistant supplémentaire placé à la hauteur de la ligne de but peut s'avérer positif sous réserve que le cinquième arbitre n'hésite pas à prendre des décisions ni à parler à l'arbitre central. Ce système est bon, il faut juste un peu plus d'implication des assistants.



De toute votre carrière, quel est votre meilleur souvenir ?

C'est impossible à dire. À chaque fois, on me pose la question, mais il y a eu tant de rencontres que je n'oublierai jamais. Mon premier match en première division, évidemment (PSG-Martigues au Parc des princes en 1996), les deux finales olympiques, les rencontres de Ligue des champions, etc. C'est trop dur de n'en garder qu'un seul !

Le pire alors...

(La voix grave) Le match entre Strasbourg et Metz (le 21 décembre 2000, NDLR). Ça n'aurait jamais dû arriver (pendant la rencontre, un supporteur jette un pétard qui explose à côté de Nelly Viennot. Elle s'écroulera par terre en se tenant la tête et sera évacuée sur une civière. Le match sera interrompu et Nelly Viennot perdra 25 décibels d'audition à l'oreille gauche, NDLR). L'individu a heureusement été repéré par un stadier. J'ai porté plainte, il a écopé de 18 mois d'interdiction de stade et de trois mois de prison avec sursis. Je ne voulais pas qu'il aille en prison et j'ai continué mon métier.

L'arbitrage est-il désormais derrière vous ?

Absolument pas. Je viens de commencer une collaboration auprès de la commission régionale d'arbitrage de la Ligue de Lorraine. Je vais essayer d'apporter mon expérience pour développer l'arbitrage féminin dans la région. C'est un juste retour des choses. Et j'ai bon espoir de voir bientôt une femme arbitrer au plus haut niveau. J'espère de tout cœur qu'elle ira plus loin que moi !







lundi, septembre 08, 2014

"Nous les avons tant aimés" - Gérard BIGUET : L'intégrité à l'état pur !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Il a recueilli un compliment de Sir Cantona him self : « Qu’est-ce que vous pouvez galoper aujourd’hui ! » Il s’est brouillé avec le bouillant Luis Fernandez durant une rencontre: « "Je ne te parle plus !" A vrai dire, j’étais plutôt content d’avoir la paix jusqu’à la fin du match… » Il a regagné le rond central de Geoffroy-Guichard en conversant avec le numéro 10 des Verts de l’époque, un certain Michel Platini, au terme d’une action typiquement stéphanoise : « Je lui ai dit : le foot, c’est simple parfois. » Il a été témoin du génie de Diego Maradona dans son jardin napolitain du stade San Paolo, là où des supporters voyaient en un petit homme presque un demi-dieu : « Ce jour-là, sur sa première action, il a réalisé une passe en coup du foulard… » Il a assisté aux prémices du plasticage à la mode corse en essuyant quelques bombes agricoles dans la furie du stade Furiani de Bastia : « Les joueurs visiteurs devaient avoir le coeur bien accroché. » N’importe quel porteur du virus du ballon rond voit son état s’aggraver en la présence de Gérard Biguet. Car rien ne prépare au choc de la rencontre.

C’est au sein du domicile familial, situé à Conflans, que l’homme
échappait à la pression de son activité.

A son domicile de Conflansen-Jarnisy, l’ex-arbitre n’exhibe pas cette vie passée sur les plus beaux théâtres de verdure de la planète. Seuls quelques vestiges subsistent, comme ce fanion d’une finale de Coupe de France incrusté de son nom et épinglé anonymement à côté d’un tableau égyptien. Une photo l’immortalisant en action traîne négligemment près du téléviseur. Une longue poésie à la gloire de l’arbitrage (« Le cadeau d’une voisine ») interpelle tout au plus l’œil. Lorsqu’on lui demande quelques clichés de son activité passée, dix bonnes minutes s’écoulent avant de les débusquer.

Tel père, tel fils
Ce voile de pudeur colle finalement bien à la personnalité du "premier" Gérard Biguet : « Plus jeune, et même maintenant encore, j’ai toujours été plutôt effacé. Lorsque je passais à la télé, des amis demandaient à ma mère si c’était bien leur fils qui arbitrait. » Il s’en amuse. Il se connaît. Arbitre davantage porté « sur le dialogue que sur la répression », il a toujours eu l’image d’un homme droit. Un certain Bernard Tapie, du temps de sa forme olympienne à l’OM, ne le portait pas dans son coeur. Plutôt bon signe : « Il a tout fait pour que je n’arbitre pas un Paris-Marseille. D’ailleurs peut-être avait-il raison puisque son équipe s’est inclinée 2-1 avec un penalty pour le PSG… »

En décortiquant le parcours de ce natif de Briey, il était écrit qu’il siffloterait sur les pelouses de l’élite. « Mon père était arbitre au plus haut niveau régional, j’ai donc toujours baigné dans ce milieu. » L’acte de naissance de sa carrière se révèle toutefois plus exotique que cette simple filiation naturelle : « Un jour, alors que je jouais en district à Jarny, je fus expulsé. Après ça, j’ai troqué mes crampons de joueur pour ceux d’homme en noir. » Gérard Biguet a 21 ans et débute à Briey au plus bas de l’échelon. Le football rural fleure alors bon l’authenticité.

Sa réputation d’arbitre intègre lui a toujours collé à la peau. D’où
l’animosité nourrie à son égard par quelques modèles de probité
comme Bernard Tapie, du temps de sa forme olympienne
 Il y fait ses armes, apprend patiemment son métier tout en gravissant les échelons : de 1974 à 1980, les portes de la D4, D3 et D2 s’ouvrent. En 1979, les premiers pas dans l’élite. Un Laval-Nice qui restera à jamais gravé dans sa mémoire («Même avec Alzheimer, on s’en souviendrait »). Les premières intimidations. Le Niçois Bousdira, un poète, le tance : « Je le rappelle à l’ordre. A la fin du match, il me demande : "C’est votre premier match ? Et bien je peux vous dire que ce ne sera pas le dernier". »

Gérard Biguet tout sourire avec à ses côtés Rudi Völler, l’artificier en chef de la Mannschaft.
Que de souvenirs pour cet arbitre originaire du Pays-Haut.


San Siro, le Nou Camp
Un joli compliment de footeux. Mieux, une prophétie : jusqu’en 1992 et un Euro en Suède, Gérard Biguet a officié comme arbitre central en France et à l’étranger. Des matches de Coupe d’Europe inoubliables dans lesplus belles enceintes de la planète : « J’ai arbitré à San Siro (Milan), au Nou Camp cinq fois (Barcelone) mais aussi à Wembley (Londres), le vrai Wembley, l’authentique. » Il fouille sa mémoire, un vrai trésor. Il en ressort un joyau : « La finale des Jeux Olympiques à Séoul, un formidable Brésil-URSS. Les Jeux, quelle ambiance ! »
En cette époque post-olympique, signalons que Gérard Biguet
a arbitré la finale des Jeux de Séoul.
Dans ce listing vertigineux manque une Coupe du monde. Lui préfère s’attarder sur une anomalie géographique : « Un Metz-Nancy. J’étais inscrit au crayon de papier mais un autre nom, écrit au stylo, a finalement recouvert le mien. A l’époque, on ne pouvait pas arbitrer des équipes de son secteur. » Une autre époque, où l’on conversait avec des présidents de clubs humains comme Claude Bez, Loulou Nicollin. Et non avec des consortiums qataris ou des veuves de milliardaires. Une autre époque où l’on parlait de francs, « où l’arbitrage ne menait pas à la fortune. Au maximum, on touchait 2 500 francs avec lesquels il fallait régler ses frais de déplacement et d’hébergement… » Rien à voir avec la dizaine de milliers d’euros des arbitres d’aujourd’hui : « Mais ma plus grande richesse, c’est celle d’avoir dirigé des matches aux quatre coins du monde. L’arbitrage m’a permis de me construire. Sans cela, je n’aurais pas fait carrière dans le milieu bancaire. Arbitrer des rencontres où la pression est énorme a révélé une autre facette de ma personnalité. » Le "deuxième" Gérard Biguet, en somme…

Entretien de Jean-Michel Cavalli
Source : LE RÉPUBLICAIN LORRAIN