mardi, février 19, 2019
samedi, septembre 29, 2018
ITALIE - ARBITRAGE : Décès de l'immense arbitre italien Luigi AGNOLIN à l'âge de 75 ans 😪...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", AIA, ARBITRAGE, ARBITRE, DÉCÈS, FIFA, FOOTBALL, ITALIE, Luigi AGLOLIN, UEFA
jeudi, juin 14, 2018
FIFA - WC1990 : Michel VAUTROT nous raconte ses souvenirs de COUPE DU MONDE [VIDÉO]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRE, COUPE DU MONDE, FIFA, FOOTBALL, FRANCE 3, INTERNATIONAL, MICHEL VAUTROT, SOUVENIR, UEFA
lundi, mai 28, 2018
FFF - HAUTE-LOIRE : Jacques POUDEVIGNE se souvient de sa COUPE DU MONDE en France ...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, ARBITRE-ASSISTANT, COUPE DU MONDE, FRANCE 1998, HAUTE-LOIRE, Jacques POUDEVIGNE, JUGE DE TOUCHE, Marc BATTA, SOUVENIR
mercredi, mai 16, 2018
FFBB - Hommage à Yvan MAININI, le plus grand arbitre français de basket de tous les temps...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, BASKET-BALL, BASKETBALL, DÉCÈS, FFBB, Yvan MAININI
jeudi, février 08, 2018
FIFA / UEFA : Le monde de l'arbitrage hongrois pleure Karoly PALOTAI décédé à l'âge de 83 ans ...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, DÉCÈS, FOOTBALL, Hommage, HONGRIE, Karoly PALOTAI
mercredi, décembre 14, 2016
FFF - Jacques POULAIN : Un homme humble et discret...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, Jacques POULAIN, LIGUE 1, SOUVENIR
dimanche, juillet 10, 2016
FINALE EURO 1988 - URSS / PAYS-BAS : La belle histoire de Michel VAUTROT...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", 1988, ARBITRAGE, ARBITRE, CHAMPIONNAT D'EUROPE, EURO 1988, FOOTBALL, INTERVIEW, MICHEL VAUTROT, SOUVENIR
«Comment avez-vous appris que vous arbitreriez la finale ?
Chez moi, par un coup de fil du secrétariat de l'UEFA. Je venais juste de rentrer en France après avoir arbitré le match de poules RFA-Espagne (2-0, le 17 juin). J'ai d'abord cru à un canular car l'annonce venait tôt dans le tournoi, avant même les demi-finales. Dans une finale, le meilleur moment pour un arbitre, c'est le jour de sa désignation. Tu es sur un petit nuage, tu penses à tes proches, tu refais un peu le film de ta vie d'arbitre, mais il faut avoir la force de ne pas se disperser. J'avais été très sollicité par les médias, d'autant que l'équipe de France n'était pas qualifiée. Dans ces cas-là, les journalistes se raccrochent au bleu-blanc-rouge. J'étais presque devenu plus important que le président de la République.
Quelle est la première image qui vous revient de cette finale du 25 juin 1988 ?
C'est forcément cette reprise de volée de Marco Van Basten dans un angle impossible. C'est aussi le stade Olympique de Munich aux trois quarts orange qui se lève soudain comme un ressort. De cette finale, tout le monde n'a retenu que ce but de Van Basten. C'est bien mieux que si on parlait de moi. Ça signifie que ça ne s'est pas joué sur une erreur d'arbitrage...
Avez-vous le souvenir d'un match facile à arbitrer ?
Comme il y a eu 2-0, on me dit aujourd'hui que j'ai eu un match facile. Mais il ne faut pas oublier qu'en seconde période les Soviétiques ont tapé sur le poteau et ont raté un penalty (les deux fois par Igor Belanov) ; ça aurait pu finir à 2-2.
La pression était-elle différente par rapport à vos cinq finales de Coupe de France ou à celle de la Coupe des clubs champions européens 1986 (voir par ailleurs) ?
Pas vraiment. La finale, c'est "le" match, tu sais que tu es regardé par des millions de personnes. À l'Euro, c'est forcément décuplé (le match était diffusé en direct dans 108 pays). Quel que soit le niveau, c'est pareil. Ce n'est pas la force technique ou athlétique qui compte. Là, tu tombes dans le mental à plein. Sur une finale, tu joues ta carrière à pile ou face. Si ça se passe bien, tu continues. Si ça se passe mal, tu le traînes comme un boulet.
Source : Journal l'ÉQUIPE du 9 juillet 2016
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samedi, juin 18, 2016
FFF - LIGUE DU CENTRE-OUEST : Germain ZAGNI.. de Smarves à Barcelone !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", EURO 2016, FFF, FOOTBALL, Germain ZAGNI, INTERVIEW, LIGUE 1, LIGUE DU CENTRE-OUEST, SOUVENIR
vendredi, mai 06, 2016
FFF - LIGUE 1 : Sept ans après avoir dirigé la Finale de la Coupe de France, Thierry AURIAC se souvient...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, COUPE DE FRANCE, DTA, FFF, FOOTBALL, Thierry AURIAC
lundi, avril 18, 2016
UEFA - 40 ans après, Karoly PALOTAI se souvient de la FINALE de C1 ASSE / BAYERN MUNICH...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", 1976, ARBITRAGE, ARBITRE, AS SAINT-ÉTIENNE, BAYERN MUNICH, FINALE, HONGRIE, Karoly PALOTAI, SOUVENIR, UEFA
"J’ai reçu la nouvelle environ deux-trois semaines avant le jour J. L’UEFA a envoyé un courrier a la fédération hongroise de football à Budapest. Un journaliste sportif nommé István Somos que je connaissais m’a transmis l’info et m’a averti que je serais l’arbitre. J’étais ravi d’être désigné, bien sûr, d’autant plus que j’avais un Écosse-Angleterre à assurer dans la foulée."
"Les supporters étaient effectivement au rendez-vous et heureusement, a cette époque, il n’y avait pas autant de soucis dans les stades. Il n’y avait ni problème ni hooligan, tout le monde encourageait de manière responsable son équipe.. Les supporters criaient et chantaient gaiement de chaque côté. Cela ne m'a pas dérangé. Effectivement, mais le principal pour moi en tant qu’arbitre, c’était surtout que les joueurs respectent les règles et les décisions que j’ai pu prendre durant le déroulé de cette rencontre. Ils ont accepté mes jugements et mon expérience m’a aidé à gérer ce rendez-vous comme il se devait. Je n’avais pas envie de discuter pour rien avec eux et de me déconcentrer, surtout dans un match avec un tel enjeu."
"J’ai contrôlé les buts comme avant n’importe quel match. On a vérifié comme d’habitude pour voir si tout était ok pour que puisse débuter la rencontre. On a écrit ce qu’on a vu. Le choix des maillots posait aussi question, ce qui arrive souvent. On a regardé ensemble à trois et on s’est confié les tâches entre partenaires. L’un disait à l’autre : "Tiens, regarde ce poteau-là", "Fais-ci, fais ça". On a suivi la procédure. C’était absolument naturel, normal. Il y avait des choses à revoir, comme repasser une couche de craie blanche à un endroit du terrain, par exemple, mais les poteaux étaient homologués. Les soucis étaient vraiment rares."
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mardi, février 16, 2016
ARBITRAGE - SOUVENIR : Bonjour Franck GLOCHON, que devenez-vous ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, Franck GLOCHON, LIGUE D'ATLANTIQUE, LIGUE DE LORRAINE, SOUVENIR
jeudi, février 04, 2016
FFF - "Nous les avons tant aimés" : Georges RAMOS, Une vie au service de l'arbitrage...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRE, DIVISION 1, ENTRETIEN, FFF, Georges RAMOS, INTERNATIONAL, LIGUE 1, SOUVENIR
Certains arbitres ont marqué de leur empreinte leur passage dans le football. Georges Ramos en fait partie. Lors d’un 13h Foot sur I-Télé présenté par Pascal Praud en fin d’année 2015, le journaliste sportif évoquait ces arbitres avec lesquels le dialogue était toujours possible. « C’est vrai qu’il y avait plus d’échanges avec les joueurs, entraîneurs, présidents et les journalistes. Pourquoi ? Parce qu’il y avait avant tout un respect mutuel entre nous » explique Georges Ramos.
Georges Ramos a pris le sifflet pour la première fois en 1979. Après une grave blessure au genou, cet ancien salarié de la mairie d’Aurillac a très vite compris qu’il ne ferait pas carrière en tant que footballeur. Lors d’un match corpo, l’arbitre ne se présente pas et Georges Ramos est sollicité pour diriger la rencontre. Le point de départ d’une belle et longue carrière.
« C’est la passion qui nous animait »
Promu arbitre de Ligue en 1974, Georges Ramos devra patienter 7 ans avant de découvrir les championnats nationaux puis les terrains du Monde en tant qu'arbitre international. Aujourd’hui, en l’espace de quelques saisons, un arbitre peut se retrouver plongé dans le grand bain des championnats professionnels. Ces promotions accélérées décidées par la DTA/CFA laisse perplexe l’ancien arbitre : « ce n’est pas avec six mois d’arbitrage en CFA que vous allez acquérir de l’expérience. » Par ailleurs, les arbitres veulent être augmentés et souhaitent devenir professionnels à temps plein. « A notre époque, on gagnait 750 francs par match. C’est la passion qui nous animait. L’arrivée massive de l’argent au début des années 2000 a divisé les arbitres »
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ci-dessousvendredi, janvier 08, 2016
"Nous les avons tant aimés" : 1992 - Gilles CHERON, un petit jeune de 34 ans en LIGUE 1...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, DTA, FÉDÉRAL 1, FFF, FOOTBALL, Gilles CHERON, SOUVENIR
mercredi, juillet 29, 2015
BELGIQUE - Franck De BLEECKERE : Un sacré palmarès...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, BELGIQUE, Franck DE BLEECKERE, KBVB, LICENCIEMENT, URBSFA
Pour rafraîchir la mémoire des dirigeants du football belge qui prennent aujourd'hui la lourde responsabilité de décapiter l'arbitrage belge de son fer de lance, voici qui est Franck DE BLEECKERE et ce qu'il représente pour l'arbitrage belge, européen et mondial....
Voir l'article - CLIQUEZ-ICI
samedi, avril 18, 2015
"Nous les avons tant aimés" : Nicolae RAINEA, La locomotive des Carpates !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, FIFA, FOOTBALL, Hommage, Nicolae RAINEA, ROUMANIE, UEFA
Finale de la C1 : HAMBOURG / JUVENTUS |
"Être invisible sur le terrain,
Apprécier le bon temps de jeu,
Chercher à satisfaire le plus grand nombre de personnes."
mercredi, février 18, 2015
Nous les avons tant aimés : La RÉVOLUTION VIENNOT en marche...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ARBITRAGE, ARBITRE, ASSISTANT, FÉMININES, FFF, FOOTBALL, Nelly VIENNOT, SOUVENIR
Nous espérons ainsi convaincre ou du moins essayer chacun et chacune, que l'arbitrage est une véritable école de la vie, et qu'il nous procure au travers de nos diverses expériences, et ceci quelque soit le niveau et le sport où nous évoluons, le plaisir indescriptible de sentir vibrer en nous la petite flamme du plaisir partagé et du devoir accompli.
Nelly Viennot : "Si j'ai réussi, toutes les femmes le peuvent !"
Le Point.fr : Aujourd'hui, quand on parle de football conjugué au féminin, on évoque tout de suite les joueuses, l'équipe de France féminine, etc. Ce n'était pas le cas il y a 15 ans. Alors, pour ce qui est de l'arbitrage, comment en arrive-t-on à se lancer dans une aventure aussi improbable ?
Nelly Viennot : Par amour du football ! Et puis j'ai aussi été joueuse. À la fin des années 1970, à l'époque de la grande épopée des Verts, avec des copines, nous avons créé un club de foot dans le Calvados. Malgré mon gabarit, j'évoluais au poste de gardienne de but et nous avons même été championnes de France de deuxième division ! J'ai occupé tous les postes dans ce club : joueuse, trésorière, entraîneur et évidemment arbitre. En 1987, j'étais arrivée à saturation, mais je voulais rester dans le monde du football. Je suis arrivée à l'arbitrage un peu par hasard : un jour, le club a eu besoin d'un arbitre sous peine d'amende, alors je me suis dévouée. Ça m'a plu et, petit à petit, j'ai gravi les échelons. Ça s'est fait très naturellement.
Au départ, ça a été un peu difficile. Pour tous les arbitres qui débutent, l'important, c'est de ne pas rater leurs premiers matches. Mais quand on est une femme, on a peut-être un peu moins droit à l'erreur, c'est vrai... Ensuite, par essence, dans notre métier, il ne faut pas en faire, donc ça règle le problème !
Aucune remarque désobligeante ou misogyne à votre égard ?
(Elle réfléchit) Très rarement. Il ne faut pas se mettre martel en tête non plus. Ce n'est pas parce qu'on est une femme qu'il faut en faire plus que les hommes. Il faut bien faire son métier, c'est tout. En cas de réflexion ou de réticence de la part de certains, cela donne de la force pour continuer à avancer. C'est un milieu où il faut persévérer et se blinder mentalement. Mais une fois qu'on a fait ses preuves et qu'on est entré dans le moule, on est parfaitement accepté et il n'y a aucun problème. Ça fait partie du jeu.
Je savais que certains ne le souhaitaient pas. Mais quand j'ai arrêté d'officier, en 2007, ces mêmes arbitres sont venus me voir pour me dire que, s'ils avaient eu un regret dans leur carrière, ce serait de ne pas avoir pu arbitrer avec moi ! C'est flatteur et ça montre que quand le travail est bien fait les barrières tombent. Idem la première fois que je suis allée arbitrer à Rome. À la fin du match, le président de l'AS Roma vient me voir et me dit : "Madame, je n'ai pas regardé le match une seule seconde. J'avais les yeux rivés sur vous, de peur que vous fassiez une erreur. C'était une grosse bêtise de ma part, vous pouvez revenir quand vous voulez !"
Avez-vous la sensation d'avoir fait évoluer les mentalités ?
C'est un bien grand mot quand même... Mais quand je vois qu'après mon passage en Italie une femme a arbitré pendant deux saisons pleines en série A (première division italienne, NDLR), je suis très contente et ça me remplit de fierté. Il s'est produit la même chose en République tchèque et en Suisse. Ce sont de très bonnes choses et ça montre surtout que tout le monde peut y arriver ! Je ne suis pas une "superwoman". Avec de la persévérance, n'importe qui peut faire ce que j'ai fait. Et même mieux !
Corinne Lagrange a continué quelque temps après moi, mais c'est vrai que, pendant ma période d'activité, pendant trois ou quatre saisons, nous avons été trois femmes à évoluer en première division. Aujourd'hui, il n'y a aucune arbitre en Ligue 1 ni en Ligue 2. Les jeunes ont du retard et c'est notamment dû au vivier d'arbitres moins dense chez les femmes que chez les hommes. À cela s'ajoutent les aléas de la vie, comme les grossesses. Après être tombées enceintes, elles sont rares à revenir. Ensuite, pour les femmes, le vrai problème, ce sont les tests physiques. C'est d'ailleurs cet aspect des sélections qui m'a coûté ma place lors de la Coupe du monde 2006. On exige de nous une condition optimale - j'avais d'ailleurs recours à un préparateur physique - et les temps à réaliser sont les mêmes pour tout le monde.
Quel regard portez-vous sur l'arbitrage français ?
Le métier se professionnalise de plus en plus et c'est une très bonne chose. Les arbitres français sont très compétents, les stages se multiplient, ce qui permet d'uniformiser les décisions. Pour autant, il ne faut pas oublier l'aspect humain de l'arbitrage. Il peut y avoir des jours avec et des jours sans. Il faut l'accepter. On admet bien qu'un joueur puisse rater une passe ou un tir...
Je pense qu'il faut réfléchir avant de parler et ne jamais réagir à chaud. Les dirigeants de clubs, entraîneurs et joueurs doivent comprendre qu'ils sont les vitrines et les exemples du foot français. Quand ils agissent ainsi, cela se répercute inévitablement dans le monde amateur. Sauf que, dans le foot amateur, les arbitres ne sont pas protégés de la même façon que dans le monde professionnel...
Il faut donc aider les arbitres à prendre de bonnes décisions. Que pensez-vous de l'arbitrage vidéo ?
La vidéo sur la ligne de but, j'y suis favorable, elle peut faciliter le travail des arbitres. Mais je pense aussi que l'arbitrage à cinq avec un assistant supplémentaire placé à la hauteur de la ligne de but peut s'avérer positif sous réserve que le cinquième arbitre n'hésite pas à prendre des décisions ni à parler à l'arbitre central. Ce système est bon, il faut juste un peu plus d'implication des assistants.
C'est impossible à dire. À chaque fois, on me pose la question, mais il y a eu tant de rencontres que je n'oublierai jamais. Mon premier match en première division, évidemment (PSG-Martigues au Parc des princes en 1996), les deux finales olympiques, les rencontres de Ligue des champions, etc. C'est trop dur de n'en garder qu'un seul !
Le pire alors...
(La voix grave) Le match entre Strasbourg et Metz (le 21 décembre 2000, NDLR). Ça n'aurait jamais dû arriver (pendant la rencontre, un supporteur jette un pétard qui explose à côté de Nelly Viennot. Elle s'écroulera par terre en se tenant la tête et sera évacuée sur une civière. Le match sera interrompu et Nelly Viennot perdra 25 décibels d'audition à l'oreille gauche, NDLR). L'individu a heureusement été repéré par un stadier. J'ai porté plainte, il a écopé de 18 mois d'interdiction de stade et de trois mois de prison avec sursis. Je ne voulais pas qu'il aille en prison et j'ai continué mon métier.
L'arbitrage est-il désormais derrière vous ?
Absolument pas. Je viens de commencer une collaboration auprès de la commission régionale d'arbitrage de la Ligue de Lorraine. Je vais essayer d'apporter mon expérience pour développer l'arbitrage féminin dans la région. C'est un juste retour des choses. Et j'ai bon espoir de voir bientôt une femme arbitrer au plus haut niveau. J'espère de tout cœur qu'elle ira plus loin que moi !
lundi, septembre 08, 2014
"Nous les avons tant aimés" - Gérard BIGUET : L'intégrité à l'état pur !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans "Nous les avons tant aimés", ACTUALITÉS, ARBITRE, FFF, FOOTBALL, Gérard BIGUET, SOUVENIR, ZOOM
C’est au sein du domicile familial, situé à Conflans, que l’homme échappait à la pression de son activité. |
A son domicile de Conflansen-Jarnisy, l’ex-arbitre n’exhibe pas cette vie passée sur les plus beaux théâtres de verdure de la planète. Seuls quelques vestiges subsistent, comme ce fanion d’une finale de Coupe de France incrusté de son nom et épinglé anonymement à côté d’un tableau égyptien. Une photo l’immortalisant en action traîne négligemment près du téléviseur. Une longue poésie à la gloire de l’arbitrage (« Le cadeau d’une voisine ») interpelle tout au plus l’œil. Lorsqu’on lui demande quelques clichés de son activité passée, dix bonnes minutes s’écoulent avant de les débusquer.
Tel père, tel fils
Sa réputation d’arbitre intègre lui a toujours collé à la peau. D’où l’animosité nourrie à son égard par quelques modèles de probité comme Bernard Tapie, du temps de sa forme olympienne |
Gérard Biguet tout sourire avec à ses côtés Rudi Völler, l’artificier en chef de la Mannschaft. Que de souvenirs pour cet arbitre originaire du Pays-Haut. |
San Siro, le Nou Camp
Un joli compliment de footeux. Mieux, une prophétie : jusqu’en 1992 et un Euro en Suède, Gérard Biguet a officié comme arbitre central en France et à l’étranger. Des matches de Coupe d’Europe inoubliables dans lesplus belles enceintes de la planète : « J’ai arbitré à San Siro (Milan), au Nou Camp cinq fois (Barcelone) mais aussi à Wembley (Londres), le vrai Wembley, l’authentique. » Il fouille sa mémoire, un vrai trésor. Il en ressort un joyau : « La finale des Jeux Olympiques à Séoul, un formidable Brésil-URSS. Les Jeux, quelle ambiance ! »
En cette époque post-olympique, signalons que Gérard Biguet a arbitré la finale des Jeux de Séoul. |
Entretien de Jean-Michel Cavalli
Source : LE RÉPUBLICAIN LORRAIN