mercredi, novembre 19, 2014
mardi, novembre 18, 2014
RUGBY - JNA 2014 - Maillots officiels pour les Jeunes Arbitres !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, FFR, JEUNES ARBITRES, JNA 2014, LA POSTE, RUGBY
Vendredi soir, au comité du Languedoc de rugby à XV, une sympathique réception a permis de rassembler la centaine d'arbitres du comité. C'était à l'occasion de la remise des maillots officiels à vingt-deux jeunes arbitres par La Poste, partenaire national des arbitres, en présence de Jean-Christophe Gastou, président des arbitres ; d'Éric Doria, directeur technique de l'arbitrage, et de Serge Bonnafous, directeur de la communication du réseau La Poste de l'Aude et des Pyrénées-Orientales.
Cette opération s'inscrit dans le cadre du partenariat du groupe La Poste avec les arbitres de rugby et vise à accompagner et à fidéliser les arbitres débutants (moins de deux ans de pratique) en leur témoignant une reconnaissance méritée. Acteurs de terrain et de confiance, conjuguant performance et sens des responsabilités, les arbitres, tout comme les postiers, agissent au service de tous, sur tous les terrains.
mardi, novembre 04, 2014
JNA 2014 - FOOTBALL : ZOOM sur Arnaud PRUNIER, Jeune Arbitre Fédéral
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, FOOTBALL, JEUNES ARBITRES, JNA 2014, ZOOM
Du 28 octobre au 6 novembre, se sont déroulées les 13es Journées nationales de l’arbitrage organisées avec les fédérations et les ligues professionnelles de football, rugby, handball et basket-ball. À travers de multiples initiatives relayées dans toute la France, l’opération s’est attachée à sensibiliser les joueurs ainsi que le grand public à l’importance du rôle de l’arbitre et contribué à susciter de nouvelles vocations.
Jeune arbitre de football, Arnaud Prunier, 21 ans, est originaire de Vire. Voici son parcours :
2009 : début de sa vocation arbitrale. Arnaud Prunier suit le programme de l’école d’arbitrage au lycée Littré d’Avranches.
2010 : Arnaud Prunier devient arbitre de ligue.
2011 : arbitrage de la finale de coupe de Basse-Normandie en U17, puis Arnaud Prunier est promu au plus haut niveau jeune de Basse-Normandie.
2012 : arbitrage de la finale de la coupe de Basse-Normandie U19 à Vire et réussite de
l’examen théorique des jeunes arbitres de la fédération française de football (FFF).
2013 : réussite du concours pratique, Arnaud Prunier devient officiellement jeune arbitre de la fédération.
LIGUE DE BRETAGNE - FOOTBALL : "MAOUEZ ARBIT" et fière de l'être !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FÉMININES, JNA 2014, LIGUE DE BRETAGNE, MORBIHAN, ZOOM
Source : Le Télégramme
lundi, novembre 03, 2014
JNA 2014 - FOOTBALL : Solènne BARTNIK, la passion faite femme...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ASSISTANT, FÉMININES, FFF, FOOTBALL, JNA 2014, Solènne BARTNIK, ZOOM
« Le pouvoir de décision »
Solenne Bartnik s’est tournée vers la fonction d’arbitre à 14 ans. Elle avait joué au foot en mixité à Villerest, une petite commune de la Loire au sud de Roanne. Ne trouvant pas de club féminin pour poursuivre dans cette discipline, elle a suivi les conseils de sa mère et s’est lancée dans l’arbitrage. « Au départ, je pensais arrêter le sport et finalement, ma maman m’a proposé d’essayer l’arbitrage car je connaissais déjà le règlement. Cela me permettait de rester dans le foot », se souvient la jeune femme. Solenne ne va pas regretter d’avoir écouter sa mère même si elle avoue avoir eu quelques appréhensions au moment de se retrouver seule face à vingt-deux joueurs, leurs entraîneurs, les dirigeants… « Il y avait aussi la crainte de ne pas prendre les bonnes décisions, de se tromper, d’être critiquée. Mais c’est ce qui permet de se forger au fil de temps », ajoute-t-elle. Elle effectue ses premières armes avec les U13 garçons et très vite elle se rend compte que cette nouvelle activité lui plaît. « Le pouvoir de décision, se dire que c’est nous qui prenons la décision et pas les autres, cela m’a attirée. Le côté humain aussi. On fait beaucoup de rencontres, on change d’endroit pour arbitrer toutes les semaines », sourit-elle. Après deux ans à arbitrer les U13, Solenne commence à gravir les échelons : U15, U17, niveau régional après avoir réussi son examen, et puis, en 2005, elle devient arbitre fédérale et commence à arbitrer les filles au haut niveau. Aujourd’hui, rattachée au club de Pouilly les Nonains (Loire) elle officie en D1 en féminines et au niveau régional chez les hommes, elle est aussi habilitée à « faire la touche » jusqu’en CFA.
« Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours »
Quand elle raconte son parcours d’arbitre, Solenne Bartnik le fait avec beaucoup d’enthousiasme. Elle se souvient avec tendresse des efforts effectués par ses parents pour l’emmener sur les terrains le week-end. « Quand j’avais 30-40 km à faire, je ne me voyais pas les faire à vélo ou à pied. Si mes parents n’avaient pas été là, je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ça ». L’arbitrage a été le fil rouge de sa vie depuis son adolescence. Même pendant ses études, elle a continué à exercer sa passion. « Quand je suis partie faire mes études, c’était un peu compliqué. Mais en même temps, ça permettait de partir le week-end, de sortir des études et ça faisait du bien aussi. Il fallait trouver le bon timing pour faire tout ce que j’avais à faire la semaine pour avoir le week-end disponible pour le sport », se remémore-t-elle. Aujourd’hui encore, concilier arbitrage et vie professionnelle n’est pas facile. Mais Solenne qui tient un bar PMU avec son compagnon s’accroche, soutenue par ses proches. « J’ai la chance d’avoir ma famille qui est là et qui m’encourage dans tout ce que je fais, se réjouit-elle. Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours. Quand je vais courir, je suis toute seule, il n’y a personne pour venir avec moi à cette heure-ci, rit-elle. J’ai également un préparateur physique qui me donne des séances. Je m’adapte par rapport au boulot ». Elle ne cache pas qu’en hiver, quand il fait froid, il n’est pas évident de se motiver. Mais elle a trouvé une façon bien à elle de se rebooster. « On vit tellement de choses… ce serait dommage de passer à côté. Il y a les matches, les compétitions internationales qui sont très intéressantes à faire et aussi l’ambiance avec les collègues. C’est sympa de se retrouver en stage ». Samedi dernier, elle était arbitre assistante lors du choc de D1 Lyon-PSG (2-1) à Gerland, un bonheur pour elle.
« Ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin
Si l’on en croit Solenne Bartnik, le jeu n’est pas le même selon que le match soit joué par des filles ou des garçons. Si elle assure qu’il est « facile » d’arbitrer les hommes qui ont « beaucoup de respect » pour elle, elle reconnaît que certaines de leur habitudes peuvent être agaçantes. « C’est plus rapide chez les hommes mais malheureusement, il y a beaucoup plus de triche que dans le foot féminin. Les filles, il n’y a pas la triche : même si il y a une faute sur elles, elles essayent de continuer. Elles ne tombent pas systématiquement pour essayer d’obtenir un coup franc et un penalty, témoigne-t-elle. Les garçons ils tombent tout de suite, même si on ne les touche pas d’ailleurs (rire). C’est ce que j’aime chez les filles, ce qu’elles font tout pour continuer au maximum leur action ». Elle a aussi remarqué qu’il y avait moins de polémiques chez les femmes. « Il y a moins d’enjeux financiers, souligne-t-elle, lucide. Dans certains clubs, les joueuses n’ont même pas de prime de match, alors qu’elles gagnent ou qu’elles perdent le match, cela ne change rien pour elle. On est moins médiatisé donc moins critiqué. Des erreurs on en fait tous, je pense que c’est ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin », regrette-t-elle. Pourtant si elle devait conseiller un jeune homme ou une jeune femme de se lancer, elle assure qu’elle le ferait sans hésiter. « Outre le fait que ce soit un sport, c’est une très bonne école de la vie. Ca nous apprend à respecter les autres, à être ponctuelle, tout un tas de petits détails comme ça dont on ne se rend pas compte, argumente la jeune arbitre. Ca m’a beaucoup aidé dans ma vie personnelle. J’étais très timide, je le suis beaucoup moins car on est obligé de prendre sur soit, de s’affirmer. C’est très bon pour la vie personnelle ».
Stéphanie Frappart « un modèle pour nous
Au niveau de ses ambitions, elle rêve de diriger des matches dans de grandes compétitions, elle qui pour le moment n’est « qu’ »assistante internationale et n’a arbitré que des matches éliminatoires. Elle sait qu’elle ne pourra pas arbitrer au très haut niveau masculin, freinée par la limite d’âge, mais elle a encore envie de progresser. Pour cela, elle suit avec attention les prestations de ses collègues et particulièrement Clément Turpin et Stéphanie Frappart.
« Le côté arbitre ressort toujours »
« Une vraie passionnée », Solenne Bartnik l’est aussi. La preuve quand elle essaye de regarder un match « pour décompresser », le naturel revient au galop. « Le côté arbitre ressort toujours », sourit-elle. Mais elle avoue aussi ne jamais critiquer ses collègues consciente de ne pas être à l’abri des erreurs. « Eux sont sur le match, il le sente. Nous, dans notre canapé, on a un angle de vue qu’ils n’ont pas, on a les caméras, les ralentis. Eux sont en direct, doivent prendre la décision en direct. Sur le terrain, ce n’est pas la même chose que d’être dans son canapé ». Parole d’arbitre.
« Le pouvoir de décision »
Solenne Bartnik s’est tournée vers la fonction d’arbitre à 14 ans. Elle avait joué au foot en mixité à Villerest, une petite commune de la Loire au sud de Roanne. Ne trouvant pas de club féminin pour poursuivre dans cette discipline, elle a suivi les conseils de sa mère et s’est lancée dans l’arbitrage. « Au départ, je pensais arrêter le sport et finalement, ma maman m’a proposé d’essayer l’arbitrage car je connaissais déjà le règlement. Cela me permettait de rester dans le foot », se souvient la jeune femme. Solenne ne va pas regretter d’avoir écouter sa mère même si elle avoue avoir eu quelques appréhensions au moment de se retrouver seule face à vingt-deux joueurs, leurs entraîneurs, les dirigeants… « Il y avait aussi la crainte de ne pas prendre les bonnes décisions, de se tromper, d’être critiquée. Mais c’est ce qui permet de se forger au fil de temps », ajoute-t-elle. Elle effectue ses premières armes avec les U13 garçons et très vite elle se rend compte que cette nouvelle activité lui plaît. « Le pouvoir de décision, se dire que c’est nous qui prenons la décision et pas les autres, cela m’a attirée. Le côté humain aussi. On fait beaucoup de rencontres, on change d’endroit pour arbitrer toutes les semaines », sourit-elle. Après deux ans à arbitrer les U13, Solenne commence à gravir les échelons : U15, U17, niveau régional après avoir réussi son examen, et puis, en 2005, elle devient arbitre fédérale et commence à arbitrer les filles au haut niveau. Aujourd’hui, rattachée au club de Pouilly les Nonains (Loire) elle officie en D1 en féminines et au niveau régional chez les hommes, elle est aussi habilitée à « faire la touche » jusqu’en CFA.« Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours »
Quand elle raconte son parcours d’arbitre, Solenne Bartnik le fait avec beaucoup d’enthousiasme. Elle se souvient avec tendresse des efforts effectués par ses parents pour l’emmener sur les terrains le week-end. « Quand j’avais 30-40 km à faire, je ne me voyais pas les faire à vélo ou à pied. Si mes parents n’avaient pas été là, je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ça ». L’arbitrage a été le fil rouge de sa vie depuis son adolescence. Même pendant ses études, elle a continué à exercer sa passion. « Quand je suis partie faire mes études, c’était un peu compliqué. Mais en même temps, ça permettait de partir le week-end, de sortir des études et ça faisait du bien aussi. Il fallait trouver le bon timing pour faire tout ce que j’avais à faire la semaine pour avoir le week-end disponible pour le sport », se remémore-t-elle. Aujourd’hui encore, concilier arbitrage et vie professionnelle n’est pas facile. Mais Solenne qui tient un bar PMU avec son compagnon s’accroche, soutenue par ses proches. « J’ai la chance d’avoir ma famille qui est là et qui m’encourage dans tout ce que je fais, se réjouit-elle. Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours. Quand je vais courir, je suis toute seule, il n’y a personne pour venir avec moi à cette heure-ci, rit-elle. J’ai également un préparateur physique qui me donne des séances. Je m’adapte par rapport au boulot ». Elle ne cache pas qu’en hiver, quand il fait froid, il n’est pas évident de se motiver. Mais elle a trouvé une façon bien à elle de se rebooster. « On vit tellement de choses… ce serait dommage de passer à côté. Il y a les matches, les compétitions internationales qui sont très intéressantes à faire et aussi l’ambiance avec les collègues. C’est sympa de se retrouver en stage ». Samedi dernier, elle était arbitre assistante lors du choc de D1 Lyon-PSG (2-1) à Gerland, un bonheur pour elle.
« Ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin »
Si l’on en croit Solenne Bartnik, le jeu n’est pas le même selon que le match soit joué par des filles ou des garçons. Si elle assure qu’il est « facile » d’arbitrer les hommes qui ont « beaucoup de respect » pour elle, elle reconnaît que certaines de leur habitudes peuvent être agaçantes. « C’est plus rapide chez les hommes mais malheureusement, il y a beaucoup plus de triche que dans le foot féminin. Les filles, il n’y a pas la triche : même si il y a une faute sur elles, elles essayent de continuer. Elles ne tombent pas systématiquement pour essayer d’obtenir un coup franc et un penalty, témoigne-t-elle. Les garçons ils tombent tout de suite, même si on ne les touche pas d’ailleurs (rire). C’est ce que j’aime chez les filles, ce qu’elles font tout pour continuer au maximum leur action ». Elle a aussi remarqué qu’il y avait moins de polémiques chez les femmes. « Il y a moins d’enjeux financiers, souligne-t-elle, lucide. Dans certains clubs, les joueuses n’ont même pas de prime de match, alors qu’elles gagnent ou qu’elles perdent le match, cela ne change rien pour elle. On est moins médiatisé donc moins critiqué. Des erreurs on en fait tous, je pense que c’est ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin », regrette-t-elle. Pourtant si elle devait conseiller un jeune homme ou une jeune femme de se lancer, elle assure qu’elle le ferait sans hésiter. « Outre le fait que ce soit un sport, c’est une très bonne école de la vie. Ca nous apprend à respecter les autres, à être ponctuelle, tout un tas de petits détails comme ça dont on ne se rend pas compte, argumente la jeune arbitre. Ca m’a beaucoup aidé dans ma vie personnelle. J’étais très timide, je le suis beaucoup moins car on est obligé de prendre sur soit, de s’affirmer. C’est très bon pour la vie personnelle ».
Stéphanie Frappart « un modèle pour nous »
Au niveau de ses ambitions, elle rêve de diriger des matches dans de grandes compétition, elle qui pour le moment n’est « qu’ »assistante internationale et n’a arbitré que des matches éliminatoires. Elle sait qu’elle ne pourra pas arbitrer au très haut niveau masculin, freinée par la limite d’âge, mais elle a encore envie de progresser. Pour cela, elle suit avec attention les prestations de ses collègues et particulièrement Clément Turpin et Stéphanie Frappart. « J’aime bien l’arbitrage de Clément Turpin qui est en Ligue 1 et avec qui j’ai eu l’occasion d’arbitrer quand j’étais dans les catégories inférieures. J’ai eu la chance de lui faire la touche en CFA. J’avais bien aimé son arbitrage, j’ai un peu suivi sa carrière. Cela ne m’étonne absolument pas qu’il soit en Ligue 1 aujourd’hui ». Concernant Frappart, première femme à arbitrer au centre en Ligue 2, elle se montre dithyrambique. « C’est un modèle pour nous. J’ai arbitré avec elle sur tous mes matches à l’étranger. C’est le bonheur de la voir arbitrer. Cela parait tellement facile quand on la voit faire. Stéphanie s’entraîne tous les jours. Je pense qu’elle a une meilleure condition physique que certains hommes, même à son niveau. Quand on est sur un match et qu’on est à 3 ou 4 mètres de l’action, on ne peut pas se tromper. Elle est toujours présente dans la situation. Et quand on est là, on est crédible. Ca c’est important, même pour les joueuses. Ensuite, il y a ses qualités d’arbitre. Stéphanie c’est une vraie passionnée ».
« Le côté arbitre ressort toujours »
« Une vraie passionnée », Solenne Bartnik l’est aussi. La preuve quand elle essaye de regarder un match « pour décompresser », le naturel revient au galop. « Le côté arbitre ressort toujours », sourit-elle. Mais elle avoue aussi ne jamais critiquer ses collègues consciente de ne pas être à l’abri des erreurs. « Eux sont sur le match, il le sente. Nous, dans notre canapé, on a un angle de vue qu’ils n’ont pas, on a les caméras, les ralentis. Eux sont en direct, doivent prendre la décision en direct. Sur le terrain, ce n’est pas la même chose que d’être dans son canapé ». Parole d’arbitre.LIGUE DE BRETAGNE - HANDBALL : La formation des Jeunes Arbitres.... une priorité
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FFHB, HANDBALL, JEUNES ARBITRES, JNA 2014, LIGUE DE BRETAGNE
JNA 2014 - HANDBALL : Le Comité de Côte d'Or se pose les bonnes questions....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, CDA, COMITÉ DE COTE D'OR, FFHB, HANDBALL, JEUNES ARBITRES, JNA 2014
Genlis : La formation des arbitres de demain
Dans le cadre des 13èmes Journées de l’arbitrage se déroulant du 28 octobre au 6 novembre, placées sous le signe « de l’arbitrage de demain », le club de handball du CSIT Genlis a invité celui d’Auxonne afin de mettre en place ce mercredi 29 octobre de 14 à 17 heures, une formation d’arbitrage pour les jeunes, au gymnase Meiffret. Ces journées nationales de l’arbitrage constituent un moment privilégié pour poser la question de l’avenir de l’arbitrage : quelles sont les principales évolutions à prévoir ? Quid de la détection, de la formation, du recrutement, de la féminisation, …? Comme à travers les multiples initiatives relayées dans toute la France, l’opération s’attache à sensibiliser les joueurs ainsi que le grand public à l’importance du rôle de l’arbitre et contribue à susciter de nouvelles vocations.
La Commission départementale d’arbitrage de Côte-d’Or (CDA21) a profité de l’organisation d’un tournoi de préparation de l’équipe de jeunes féminines du comité au gymnase Jean Picard pour inviter trois binômes féminins à diriger les rencontres. C’est ainsi que Solène Teron et Anny Strauss (Talant), Virginie Jimenez (Genlis) et Aurélie Monpert (Marsannay), Alexia Weitzel et Anaïs Thibaudot (Auxonne) ont sifflé sous les yeux avisés des membres de la CDA21 qui ont dispensé leurs précieux conseils. Cette démarche s’inscrivant dans le cadre des journées de l’arbitrage, opération qui cette année s’oriente vers la question sur l’avenir de l’arbitrage, la formation, la féminisation.
Pour la dernière rencontre du turnoi l'arbitrage a été confié à un binôme de JA féminin local :Melles CHAILLOT Margaux et M. FAVRETTO Swann du HBC TALANT.
Source : CDA du Comité de Côte d'Or de Handball
dimanche, novembre 02, 2014
JNA 2014 - BASKET-BALL : 19 ans et déjà Arbitre National...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, BASKET-BALL, FFBB, JNA 2014
Lundi soir, Nathan Derain enfilera son plus beau costume. Il sera reçu à Paris au siège de La Poste (partenaire de l’opération), aux côtés d’une cinquantaine de collègues, tous sports confondus, pour être mis à l’honneur en tant qu’ “arbitre de demain”. « C’est une grosse responsabilité, reconnaît le jeune homme qui fêtera ses 19 ans en décembre. La Fédération de basket en a sélectionné une douzaine. Cela veut aussi dire qu’il ne faudra pas décevoir et continuer à monter. »
Monter dans la hiérarchie, Nathan le fait régulièrement depuis qu’il a pris la voie du sifflet. Presque une vocation puisqu’il a commencé avant l’âge requis. « On n’a pas le droit d’être arbitre officiel avant 15 ans. Mais dès 12 ans, j’ai commencé à arbitrer les matches de jeunes de mon club, le BMB. » Le Basket Montceau Bourgogne où il a fait ses premiers pas dès… 4 ans ! Emmené à Salengro dans les traces de son grand-père, Rémy, et son père, Thierry, habitués des lieux. Les gènes de la maman, Martine, davantage penchés vers le handball, devaient être moins marqués.
Premier tournoi, première finale
Lorsqu’il commence à passer les examens d’arbitre, Nathan Derain ne pense pas à gravir les échelons. « C’était juste le plaisir d’arbitrer, une autre vision du basket, car on rencontre beaucoup de monde. » Un vrai plaisir, naturel. Et la volonté, aujourd’hui, de casser les images toutes faites du grand public. « Mon club ne manquait pas d’arbitre. Il n’y a pas non plus le côté joueur frustré. Au contraire, je continue de jouer et je pense que c’est même un plus, pour “sentir” le jeu. »
Franc, il reconnaît aussi que « gagner un peu d’argent de poche, ado, c’était sympa. Mais ce n’était pas mon moteur. Ça demande aussi le sacrifice de ne pas être avec les copains le week-end car il faut se déplacer pour arbitrer. »
À ce propos, Nathan ne cessera de louer, lors de l’entretien, le rôle joué par « mes parents ou mon grand-père, pour m’emmener arbitrer quand je n’avais pas le permis. » Mais dans la famille, on aime l’arbitrage : Chloé, la sœur aînée de deux ans, a aussi commencé dès ses 15 ans. Avant que Thierry ne s’y mette en même temps que son fils !
C’est d’ailleurs lors d’un déplacement que Nathan va franchir un cap. « En 2012, j’ai participé au Tournoi des Étoiles, à Clermont-Ferrand. Dans ce tournoi de la zone Centre, il y avait deux arbitres par département et j’ai eu la chance d’arbitrer une demi-finale filles et la finale garçons. » Chance ou plutôt talent car c’est là que les observateurs l’ont remarqué. Les stages s’enchaînent. Jusqu’à arbitrer, depuis deux ans, la prénationale, l’élite régionale où il côtoie de « vieux briscards ».
Souvent le plus jeune sur le parquet !
« C’est vrai que je suis souvent le plus jeune sur le parquet, se marre celui qui est aussi étudiant en Staps au Creusot. Mais il n’y a pas de différence d’âge à faire, le respect est dans les deux sens. Ce n’est pas parce que je suis jeune que je ne suis pas ouvert à la discussion. Au début, il pouvait y avoir une surprise quand j’arrivais, mais maintenant, ça commence à se savoir. »
Depuis cette saison, Nathan officie aussi lors de rencontres de championnats France de jeunes (minimes, cadets, juniors). Un autre cap de franchi. Tranquillement. Sans brûler les étapes. « Je ne me donne pas de limite, tant que je peux monter, je monte. Mais sans aller trop vite, pour ne pas se griller. C’est pourquoi je ne me présenterai au concours de CF2 (NDLR : la troisième division de l’arbitrage du basket national) que l’an prochain. Et je sais que ça va aussi devenir compliqué une fois que je vais commencer à travailler, pour concilier les deux, passion et travail. Je veux devenir pompier. »
Une passion à partager
Avec Clément Turpin en football, Montceau est donc une terre fertile en arbitre. « Je le connais un peu et il fait une belle carrière. Mais mon modèle, car on suit les mêmes étapes et on est dans le même sport, est davantage Hugues Tepenier, de Vauzelles, qui a 26 ans, arbitre en Pro A. » L’élite du basket français.
De ces exemples, Nathan a appris une chose. « Il faut rester lucide et se remettre en cause. On peut faire un mauvais match et des erreurs, il ne faut jamais se reposer sur ses acquis. C’est pourquoi j’essaye d’arbitrer et m’entraîner le plus souvent possible, pour trouver des situations de match. Ou de regarder des vidéos. Le top, c’est quand je peux récupérer celles de mes matches, pour observer mon placement. » Et preuve que l’arbitrage est sa passion, il vient d’intégrer le comité départemental pour aller observer… les jeunes arbitres !
Nathan Derain “Le respect est dans les deux sens et ce n’est pas parce que je suis plus jeune que la plupart des joueurs que j’arbitre que je ne suis pas ouvert à la discussion.”
JNA 2014 - RUGBY : L'école d'arbitrage du CA CASTELSARRASIN
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, JEUNES ARBITRES, JNA 2014, RUGBY
C'est hier matin à 10 heures pétantes au stade Adrien Alary, comme nous vous l'annoncions dans notre édition du 29 octobre, qu'a eu lieu le lancement de l'opération «Graines d'arbitres». Pour l'occasion, le club house du CAC s'était transformé en salle de classe et ils étaient trente studieux élèves à avoir pris place sur les bancs de l'école au beau milieu des vacances de Toussaint. Car, c'est bien à la naissance d'une vraie école d'arbitrage qu'il nous a été donné l'occasion d'assister en ce début de week-end. Parmi les professeurs présents, on retrouvait Patrick Dellac avec ses vingt années d'expérience dans l'exercice arbitral, Arnaud Blondel, ancien joueur du CAC, actuel arbitre de PRO D2, juge de touche en TOP 14 et sur les compétitions de coupe européennes, Romain Castan, arbitre de Fédérale fraîchement diplômé et instigateur de cette école.
Comme un symbole, cette journée est organisée au beau milieu des journées nationales de l'arbitrage et vient apporter une nouvelle dimension en inculquant, aux plus jeunes, le respect et la compréhension de «l'homme en noir». On découvre en début de séance qu'un homme viendra renforcer l'équipe prochainement. Il s'agit du jeune Clément Besnier, actuel ailier Bélascain du CAC, étudiant en troisième année universitaire, en licence de management du sport à Toulouse.
Une règle dense et en perpétuelle évolution
À écouter la séance, on se rend compte, s'il en était besoin, que le rugby est un sport où la règle est dense et en perpétuelle évolution. Les éducateurs de l'école de rugby présents sont eux-mêmes surpris de quelques subtilités qui leur avaient, jusque-là, échappé. Les animateurs de la séance s'appuient énormément sur des vidéos et des animations au point que l'auditoire ne souhaite pas prendre la pause qui leur est offerte.
Quand la séance s'achève, personne n'a vu le temps passer et pourtant, beaucoup de points ont déjà été évoqués. Il est temps de mesurer par un questionnaire à choix multiples le degré d'acquisition des compétences. Il sera d'ailleurs renouvelé lors de la prochaine session. C'est tous les quinze jours, jusqu'au 11 avril prochain, que se retrouvera cette petite académie d'arbitres en herbe, avec la volonté de privilégier les quatre valeurs fondamentales que sont l'intégrité, la solidarité, la discipline et le respect.
samedi, novembre 01, 2014
FOOTBALL - SC AUBINOIS : Soutien à son arbitre Benjamin BARBIER...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, DANS NOS CLUBS, DISTRICT ARTOIS, FFF, FOOTBALL, JNA 2014
JNA 2014 - HANDBALL : DENTZ / REIBEL surnom : "TIC & TAC"...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FFHB, HANDBALL, JNA 2014, LFH
À travers de multiples initiatives relayées dans toute la France, l’opération s’attache à sensibiliser les joueurs ainsi que le grand public à l’importance du rôle de l’arbitre et contribue à susciter de nouvelles vocations. On a profité de cette occasion pour superviser deux arbitres de Handball. Ils sont inséparables et ils imposent leur style en toute décontraction. Reportage d'Emmanuel Roux.
Pour visionner la VIDÉO
FOOTBALL : Vive la violence sur les stades... qui comble notre pulsion guerrière
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AGRESSION, ARBITRAGE, ARBITRE, JNA 2014, STADE, VIOLENCE
On dit que ce sont les joueurs qui se prennent pour des stars et qu’il faut les soigner. Mais nous aussi, on devrait passer à la casserole thérapeutique. Le culte que nous vouons à nos footballeurs, assaisonné de nationalisme, chauvinisme, patriotisme, régionalisme ou tout autre localisme, fabrique aussi les joueurs que nous avons.
Pulsion guerrière
C’est nous qui, en les érigeant sur un piédestal, les rendons frimeurs, cons, grattés de swag et accros aux selfies débiles narcissiques. On se projette… Oui, j’aime être dans les tribunes le soir d’un grand match, hurler avec la foule, sortir les drapeaux, pourquoi pas lancer des cailloux – si j’en avais – sur les adversaires et les arbitres, déclencher une bagarre générale sur la pelouse (mais qui connaissait le drapeau albanais avant l’irruption du drone lors du match en Serbie ?), faire la ola, reprendre en chœur des chants guerriers – et tant pis s’ils sont violents ou homophobes. Les avocats plaideront pour nous, comme pour Marseille jadis, « les circonstances culturelles locales », donc tout va bien, et les clubs corses peuvent continuer à mettre le feu aux poudres en sortant leurs banderoles à la tête de Maure.
Alors, quid des blessures de nos dieux du stade ? Si je me prends à rêver à une thérapie de groupe pour soigner tous les footeux atteints de narcissisme suraigu afin de les aider à se réinsérer plus tard dans le monde normal, ou tout simplement à atterrir, je pense que c’est sûrement aussi nous, les supporteurs, qu’il faut traiter. Alors il faudrait organiser des séminaires intensifs de groupes immenses. Des endroits où l’on apprendrait, par exemple, à utiliser à bon escient des mots comme « agressivité », « liberticide », « anti-Corse », « anti-n’importe quoi d’autre »…
vendredi, octobre 31, 2014
FOOTBALL - Les arbitres de Ligue 1 sont-ils des Stars ou des Tocards ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, INSOLITE, JNA 2014, LFP, LIGUE 1
JNA 2014 - FOOTBALL - Le Secrétaire d'Etat était en noir...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, BRAILLARD, FOOTBALL, JNA 2014
La Poste organise chaque année les « Journées nationales de l’Arbitrage », depuis plus de 10 ans. En lien avec les fédérations et ligues de football, rugby, basket-ball et volley-ball, l’objectif est de promouvoir et valoriser l’arbitrage. Ces journées sont chaque année l’occasion de réfléchir à l’exercice, à l’évolution, voire aux remises en question de l’activité du corps arbitral. Au cours de cette après-midi dédiée à l’initiation à l’arbitrage du football, sur un mode ludique et pédagogique, les 50 enfants âgés de 10 à 12 ans appartenant au club de « l’Entente des Petits Anges du 15ème » ont pu s’affronter lors de rencontres arbitrées par qui souhaitait se prêter à l’exercice.
Épaulé par l’arbitre professionnelle Stéphanie Frappart, Thierry Braillard a ainsi revêtu le temps d’un match l’uniforme de l’arbitre. A l’issue des matchs, le secrétaire d’État a souhaité rendre hommage aux véritables sportifs que sont les arbitres : "L’arbitre incarne des valeurs de justice, de respect, de lien : ce sont des valeurs refuge que nous devons défendre."
Il a également pu échanger avec les parrains-ambassadeurs de l’opération, Christophe Maé, le footballeur Franck Leboeuf, les dirigeants et les arbitres présents ainsi que les enfants invités à se joindre à cette grande fête.
jeudi, octobre 30, 2014
JNA 2014 - FOOTBALL : Au pied de la Tour Eiffel, les enfants s'initient à l'arbitrage
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, Claude COLOMBO, JNA 2014, PARIS, Pascal GARIBIAN, Stéphane JOCHEM, Stéphanie FRAPPART
Mon jeune et sympathique arbitre... dont j'ai oublié le nom (Quel idiot je fais !!) |
Stéphane JOCHEM et Stéphanie FRAPPART, deux futur(e)s arbitres F1.... |
Pascal GARIBIAN assailli par la Presse présente en nombre... |
Claude COLOMBO, ancien arbitre International et Vice-président du District de Côte d'Azur |