mardi, septembre 30, 2014

La police allemande prête à verbaliser l'arbitre de SCHALKE 04 / MARIBOR

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Si Monsieur Velasco Carballo, l'arbitre espagnol de la rencontre de Champions League Schalke-Maribor, devait utiliser ce soir le fameux spray pour mettre le mur à distance, il pourrait se voir verbalisé par la police allemande.

La FIFA, l'UEFA, mais aussi quelques championnats en Europe l'ont adopté : le spray qui permet aux arbitres de tracer une ligne éphémère pour placer un mur défensif à distance règlementaire. Tous les arbitres de la Champions League ont désormais leur petite bombe aérosol et ont montré lors des matches de la première journée de la phase des groupes qu'ils savaient s'en servir. Ce soir, cependant, à Gelsenkirchen, pour la rencontre Schalke-Maribor, l'arbitre Monsieur Velasco Carballo réfléchira peut-être à deux fois avant d'asperger la pelouse de la Veltins Arena.

Car en Allemagne, ce spray est interdit pour des raisons ... écologiques et de santé publique. De plus, les bombes utilisées par les arbitres UEFA ne portent pas la mention légale allemande avertissant que le spray est légèrement inflammable. Selon les autorités de Gelsenkirchen, la police est ainsi autorisée à sévir au cas où l'arbitre espagnol devait tout de même utiliser le spray. Ceci dit, l'amende que risque l'homme en noir n'est pas vraiment dissuasive et fait même presque sourire puisqu'elle oscille entre 5 et 55 euros. Pour siffler le match, Monsieur Velasco Carballo touche de l'UEFA 4.800 euros.

Source : Skynet.be

SO FOOT : Arrogance et suffisance au menu de ce pompeux "Observatoire des Arbitres"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Monaco-Nice n'a pas mis l'arbitrage français du week-end dans de beaux draps alors que Tony Chapron a engrangé quelques cartons à son actif, mais moins que d'habitude.


L'arbitre du week-end : Ruddy Buquet (Monaco-Nice 0-1)

Sans doute surpris par la présence d'une foule digne de ce nom en Principauté (environ 9 000 spectateurs !), Ruddy Buquet s'est laissé aller à une certaine euphorie au fil des minutes de ce derby du Sud-Est. Excellent en première période, intervenant de nombreuses fois en toute légitimité, il a perdu le contrôle des hostilités, au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Avec, d'un côté, des locaux qui évoluaient tels des sénateurs, face à des Niçois morts de faim, la consommation d'une barre énergétique n'eut pas été de trop à la pause.

Imperturbable face aux attaquants monégasques, il a préféré croire en la bonne foi de Jordan Amavi, coupable malgré tout d'une faute sur Berbatov. Pas de penalty, encore moins d'égalisation de Ferreira Carrasco, car il s'est fait convaincre par son assistant d'un hors-jeu de position du mal-aimé Bulgare. Buquet a maintenu sa médiocrité jusqu'au terme, en laissant jouer après deux attentats en règle, un de chaque côté. À la fin, Monaco pouvait certes déplorer l'arbitrage, à l'image de son entraîneur Jardim, remettant en cause tout un système qui s'acharne en sa défaveur, mais la défaite face à Nice semblait assez logique.

Les 5 faits marquants du week-end

1. Samassa fait peur à Kalt (Montpellier – Guingamp 2-1)
Vexé de la tournure des événements, Samassa a complètement pété les plombs en fin de match. Ainsi, et il risque de le payer cher en commission, il a osé poser son crâne avec véhémence sur celui de M. Philippe Kalt. Ce dernier, qui était terrorisé, a galéré pour retrouver ses cartons, d'autant plus qu'Angoua ne l'a pas aidé sur le coup. Rouge direct, on ne touche pas à l'arbitre, même si le goût amer de la défaite ne passe pas.

2. Lesage enfonce Lorient (Lorient – Évian 0- 2)

M. Lesage a passé une soirée assez tranquille. Le sort du match était déjà bien acté lors de la 93e minute de ce match des mal-classés entre Lorient et Évian. Vu que les visiteurs avaient bien pris le taureau par les cornes et qu'ils avaient su se mettre à l'abri en deuxième mi-temps, le croche-patte de Wesloub a terni la bien pâle copie d'ensemble, fournie au Moustoir. Le Merlu a craqué en fauchant Nielsen à quelques secondes du terme, comme un aveu de faiblesse, envoyé à son public anesthésié par si peu de spectacle. Mikaël Lesage, en toute logique, l'a renvoyé prématurément se remettre les idées en place.

3. Des Stéphanois peu aidés par Fredy Fautrel (Marseille – St-Étienne 2-1)

Profitant de l'engagement bien présent dans cette ultime rencontre de la 8e journée, M. Fautrel a économisé des coups de sifflet dimanche soir. Il n'en fallait pas tant pour les Marseillais, bien décidés à mettre le pied, afin de maintenir leur avantage au tableau d'affichage. Comme il a été complaisant avec eux tout le match, il ne leur a pas accordé de penalty, histoire de ne pas éveiller le moindre soupçon. Les deux mains stéphanoises ont été jugées comme licites. On se demande toujours comment Nkoulou finit la rencontre, vu l'intervention qu'il effectue par derrière, alors qu'il était déjà averti par la patrouille.

4. Thual dégaine du rouge à tout va (Metz – Reims 3-0)
Les « chats noirs » de la 8e journée sont localisés en Champagne. Opposés à Metz, les Champenois ont connu une bien mauvaise soirée, au grand dam d'Olivier Thual, chargé d'arbitrer les débats. En plus de la raclée infligée par le voisin promu, sans oublier la troisième blessure successive au poste de gardien de but, les protégés de Jean-Luc Vasseur ont terminé la rencontre à neuf. Mavinga s'est lâché au point de se blesser, avant même de se faire expulser en toute logique. Quant à Albaek, il a tenu à laisser un souvenir indélébile à l'homme du match : Falcon, auteur d'un doublé. M. Thual n'a pas cautionné cette attitude pathétique, alors il a juste fait son travail.

5. Tony Chapron soigne temporairement sa « cartonite aigüe » (Toulouse – PSG 1-1)
En distribuant seulement trois cartons jaunes samedi à Toulouse, M. Chapron a fait baisser sa moyenne d'avertissements distribués par match, au point de se demander s'il n'est pas souffrant. Il y avait pourtant de sacrés caractériels à gérer au Stadium, à l'image de Cahuzac, le Bastiais qu'il avait expulsé en milieu de semaine. Mais il n'y pas eu le sempiternel show « Chapron ». Pour une fois, lui-même s'est tenu à carreau.

Les chiffres à retenir

- 13 % comme le pourcentage de buts inscrits sur penalty après 8 journées. Sur les 135 buts inscrits depuis la 1re journée, 20 l'ont été suite à une faute sanctionnée dans la surface de réparation. Il s'agit de la troisième méthode la plus employée pour parvenir à ses fins. 39% des buts font suite à des centres, 32% suite à des actions de jeu.

- 4 comme le nombre d'expulsions. En une seule journée, le total de cartons rouges a augmenté de 50 %. Lors des sept premières journées, huit joueurs avaient connu la sentence ultime. Ils ont été imités par quatre néophytes en 2014-2015 (Albaek, Mavinga, Samassa et Wesloub). Inutile de vous féliciter, messieurs !

- 16 comme le nombre de cartons donnés par Mikael Lesage en 3 matchs. Nommé à trois occasions depuis le début du championnat, M. Lesage tient actuellement le rôle de la « Gâchette » des arbitres français. Avec quinze cartons jaunes et un carton rouge, il devance Stéphane Lannoy (17 cartons en 4 matchs) et Ruddy Buquet (23 cartons en 5 matchs). Frank Schneider, lui, passe pour un véritable enfant de chœur, avec ses trois maigres biscottes, données en autant de rencontres.

- 13 comme le nombre de kilomètres qu'un arbitre peut effectuer lors d'un match.

Source : Mehdi Djebbari (sofoot.com)

Voir aussi : http://arbitrezvous.blogspot.fr/2014/09/quand-sofoot-parle-pour-ne-rien-dire.html

Pascal GARIBIAN et Tony CHAPRON en visite à EVIAN TG

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Les joueurs d'Evian-Thonon-Gaillard ont reçu la visite de l'arbitre Tony Chapron, ce mardi matin à l'entraînement.

Habitués à se croiser sur les terrains de L1, les joueurs d’Evian-Thonon-Gaillard et Tony Chapron, arbitre de L1, se sont côtoyés ce mardi matin lors de l’entraînement des Hauts-Savoyards. L’homme en noir de la Ligue Rhône-Alpes a en effet assisté à la séance des hommes de Pascal Dupraz en compagnie de Pascal Garibian, Directeur technique de l’arbitrage.



Source : FOOTBALL365.fr

BELGIQUE : Encore un match arrêté en raison de l'insecurité autour de l'arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

L'arbitre a dû mettre fin aux débats avant terme en raison de la nervosité de certains protagonistes.

Le match entre Montagnarde B et Juprelle B n'a pu aller à son terme. L'arbitre a préféré mettre fin aux hostilités à un quart d'heure du terme en raison d'un climat difficile comme nous l'explique Didier Schoefs, délégué de Juprelle.

"Sur papier, c'était un match assez facile qui nous attendait. La réalité fut toute autre. En effet, dès le coup d'envoi, Montagnarde ouvrait le score. Nous avons donc dû redoubler d'ardeur pour essayer de revenir au score avant la pause. Cette ause viendra cinq minutes avant terme puisque suite à un contact anodin, un joueur visité a asséné un coup de pied d'une rare violence à un de nos jeunes" narre le délégué juprellois.

"Le tollé était général, l'arbitre donnait une carte rouge et renvoyait tout ce beau monde aux vestiaires, sifflant en outre la fin du match. Après discussions, l'arbitre reprenait non sans avoir prévenu qu'au moindre fait de jeu violent ou inopiné, le match serait terminé" rajoute Didier Schoefs.

"Dès la reprise, Juprelle égalisait sur un coup-franc de Enzo Bongiovanni et prenait l'avantage à l'heure de jeu grâce à une action individuelle de William Huberty qui plaçait le ballon hors de portée du gardien adverse. Les remarques et commentaires fusaient du côté des mauves. L'arbitre, excédé, sifflait définitivement la fin du match un quart d'heure avant la fin du temps réglementaire. L'entraîneur montagnard perdait son sang froid et exigeait de façon trop musclée une explication de la part de l'arbitre. Celui-ci, craignant pour son intégrité physique, demandait une protection des forces de l'ordre venues en nombre" explique Didier Schoefs, déçu de la tournure des évènements, "Quel monde triste, pour un match de football".

Dans l'attente de la décision du comité provincial qui rendra son verdict après avoir consulté le rapport de l'arbitre, Juprelle B est rejoint en tête du classement général par le triumvirat Cointe B, Sart-Tilman B et Seraing At. B.

Source : WALLFOOT


Quand l'AS MONACO joue son CALIMERO.... c'est vraiment trop injuste !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Alors que l'entraîneur de Monaco Leonardo Jardim s'en était pris à l'arbitrage après la défaite de son équipe face à Nice ce week-end, le vice-président Vadim Vasilyev a également élevé la voix contre le corps arbitral allant jusqu'à affirmer qu'on en voulait tout particulièrement au club monégasque. Une déclaration à retrouver dans notre Zapping des petites phrases de la 8e journée de L1. 



Source : LE FIGARO

Des arbitres languedociens fins prêts pour la saison 2014-2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Aude - Le fait du week-end. Début du championnat régional. Les arbitres sont prêts

Un stage de rentrée vient d'avoir lieu avec ateliers terrains et tests physiques pour les 125 arbitres du Languedoc. Il y avait notamment la présence des 19 nouveaux arbitres (voir la liste ci-dessous). Et il faudra se familiariser avec ces nouvelles têtes. Un apport énorme qui oblige à un suivi important.

La charte de l'arbitrage

Les clubs doivent présenter des arbitres qui participent à un stage d'un jour sanctionné d'un examen. Pour devenir ACF (arbitre en cours de formation), il faut réussir trois modules qui sont la sécurité du joueur (mêlée, jeu déloyal), administratif (rédaction feuille de match, licences) et règles du jeu. La première année, un arbitre en cours de formation doit faire quatre matchs (plateau minimes et cadets avec tuteur) avant le 15 mars pour être comptabilisé pour le club. La deuxième année, ce sont six matchs à arbitrer et huit matches la troisième année. 15 des 115 arbitres de la saison passée n'ont pas satisfait la formation tandis que 12 clubs, essentiellement territoriaux, n'ont pas respecté cette obligation en 2013-2014. Les clubs concernés ont écopé de 2 points de pénalité. Un club d'honneur ne s'est pas qualifié l'an passé à cause de cette sentence. «L'arbitrage se rajeunit et c'est un effet de la charte», commente Éric Doria.

Le pôle espoirs de Béziers

Il est sous la responsabilité d'Arnaud Blondel et Mathieu Amilhastre. Narbonne, Carcassonne et Montpellier ont leur école d'arbitrage. Éric Doria va créer l'école d'arbitrage de Gruissan avec 8 volontaires de moins de 14 ans et de moins de 16 ans.


Nouveautés 2014-2015

Le protocole commotion est-il difficile à gérer pour un arbitre ? Il a le pouvoir d'empêcher d'autorité un joueur blessé de rester sur le terrain. S'il y a suspicion, l'entraîneur prend seul la décision de sortir ou non le joueur de manière définitive.

Temps morts : il est mis en place chez les U16 et U18. Il dure une minute par équipe et par mi-temps à la demande du club.

Mi-temps en F2 et F3 : les mi-temps durent dix minutes et les joueurs peuvent entrer aux vestiaires

Source : LA DÉPÊCHE

Moucheron dans l'oeil de l'arbitre, un joueur intervient ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Allemagne: moucheron dans l'œil de l'arbitre, un joueur vient à la rescousse

Scène insolite pendant le match de Bundesliga, entre Augsbourg et le Hertha Berlin. Pendant le match, un moucheron a «envahi» l'œil de l'arbitre, M. Dankert. L'arbitre, visiblement agacé, a arrêté le match. Un joueur du Hertha est venu a son secours, Marcel Ndjeng, qui, comme une mère avec son enfant, a su résoudre le problème.

Source : FOOT MERCATO

200 heures de T.I.G. pour l'agresseur d'arbitre... décision sportive à venir !!

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Yohan Baco, joueur de l'AS Gaïtcha, a écopé ce mardi matin de 200 heures de travail d'intérêt général pour avoir frappé un arbitre, Joseph Dinne, le 16 août dernier lors de la rencontre entre l'AS Gaïtcha et l'AS Magenta. Ce jugement, du tribunal correctionnel de Nouméa, pour violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique intervient avant la sanction sportive. Cette dernière sera connue ce jeudi. Le joueur de 24 ans risque une suspension à vie.

Source : LNC

lundi, septembre 29, 2014

WILLY SAGNOL : L'irrespect crasse de l'entraîneur bordelais pour les arbitres...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

De son banc, Willy Sagnol a pris l'habitude de pourrir les arbitres depuis le début de la saison. Dimanche, face à Rennes, le coach bordelais s'est même demandé si Benoît Bastien avait fumé. Ca qui a bien fait marrer le Rennais Sylvain Armand....

QUESTION DE LA REDACTION : serait-il aussi joyeux, si un arbitre venait lui faire la même chose pendant la rencontre, considérant que sa stratégie n'est pas la bonne ? Nous en doutons !!

Source : chezlesgirondins.com



LIGUE 1 - 8ème journée : l'avis de Bruno DERRIEN

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Consultant pour Sports.fr, Bruno Derrien analyse ce lundi les faits d’arbitrage de la huitième journée du championnat de France. L’ancien arbitre international revient notamment sur la prestation de Philippe Kalt, mis sous pression samedi soir à Montpellier par deux joueurs guingampais. "Tout cela était assez pathétique", juge-t-il.

Bruno, dimanche soir, sur Twitter, vous avez poussé un coup de gueule contre les "câlins arbitraux aux joueurs". Expliquez-nous…
Ce n'est pas un coup de gueule. Je trouve que, des fois, c'est surjoué. Moi, j'aime bien les gens sobres. Je n'aime ni l’arrogance ni la suffisance, deux choses que l'on a souvent reprochées à certains arbitres – il ne s'agit pas de généraliser. Je me souviens du dernier match la saison passée entre le PSG et Montpellier, c'était totalement surjoué ! On peut avoir une relation avec les joueurs tout à fait conviviale, mais de là à se taper dans le dos… Il faut trouver le juste milieu, adopter une posture équilibrée: être sobre sans être arrogant ni suffisant.

Et donc vouvoyer les joueurs…
Oui, on vouvoie les joueurs ! Si l'on veut être respecté, il faut que l'on soit respectable. On ne peut pas tutoyer les joueurs et en retour demander à ce qu'ils nous vouvoient. Moi, je les ai toujours vouvoyés.

En parlant de respect, Guingamp…
(Il coupe) On a le sentiment que Philippe Kalt a perdu toute autorité en fin de match. Bon, le gardien guingampais (Mamadou Samassa, NDLR) n'a pas à avoir un comportement pareil à l'égard de l'arbitre… Il mesure deux mètres (pas loin), il est donc très grand, ça impressionne tout de suite. Il met son front contre la tête de l'arbitre, c'est une forme d'intimidation qui n'a pas lieu d'être. L'arbitre l'expulse et après, quand il veut sortir son carton, deux joueurs (Benjamin Angoua en particulier, NDLR) lui retiennent la main ! Tout cela était assez pathétique.

Que pensez-vous des déclarations de Leonardo Jardim ("L'arbitrage français, je le découvre. À mon souvenir, il n'y a pas de grand arbitre reconnu au niveau international.") ?
Le problème est que Berbatov avait simulé un penalty en première période et que l'arbitre (Ruddy Buquet, NDLR) a pensé que c'était encore le cas cette fois-là. Vous voyez, ça ne sert à rien d’essayer d’abuser de l'arbitre une fois, parce qu'après il est beaucoup plus précautionneux. C'est vrai que cet argument (celui de Jardim, NDLR) fait mal, mais j'avais dit qu'il serait souvent utilisé. Ç'a vraiment été dur pour l'arbitrage français qu'il n'y ait pas d'arbitre à la Coupe du monde, c’était vraiment une très mauvaise nouvelle. Ça va souvent revenir en boomerang, malheureusement…

C'est un peu facile, non ?
Les entraîneurs ont leurs arguments, mais c'est vrai, il n'y a pas eu d'arbitre français à la Coupe du monde, on ne peut pas le nier non plus… Mais à force, cet argument ne sera plus recevable. Raison de plus pour mettre tout en oeuvre pour que l'arbitrage retrouve des couleurs à l'étranger.
"C'est surjoué"

Du coup, Pascal Garibian, Directeur technique de l'arbitrage, a dit "stop" aux "bousculades, intimidations, déclarations et provocations verbales" envers les arbitres de Ligue 1…
Garibian est dans son rôle, celui de protéger les arbitres.

À Metz, le défenseur rémois Chris Mavinga a été exclu après avoir tenté de faucher Bouna Sarr. Logique ?
Le carton rouge est légitime, oui.

Même si, au même moment, il sort sur civière ?
Bah oui, parce que, normalement, on ne peut pas mettre un carton jaune ou rouge à un joueur à terre, l'arbitre doit attendre qu'il se relève. Or, là, en faisant le geste de tacler, il se blesse et comme il quitte le terrain sur une civière et que le jeu reprend, l'arbitre n'a pas d'autre solution que d’appeler le capitaine et de lever le carton. Il a fait ce qu'il devait faire, ce sont les consignes.

Son coéquipier Mads Albæk, les deux pieds décollés, a également vu rouge…
C'est un geste spectaculaire. À mon avis, les deux cartons ne souffrent d'aucune contestation.

Et celui du milieu de terrain lorientais Walid Mesloub, qui a perdu ses nerfs ?
Mauvais geste, mauvais réflexe: le carton rouge est aussi logique.

Source : SPORTS.fr


FUTSAL : Les arbitres de la LIGUE MIDI-PYRENNEES en stage à Castelmarou...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Ce dimanche 28 septembre avait lieu à la ligue Midi-Pyrénées de football à Castelmaurou, le stage régional des arbitres Futsal.

Sous la houlette de la CRA et du CTRA Olivier Thual, le stage fut animé par Francois IRLA (CRA), Frédéric HOSTAINS (arbitre FFF Futsal), ainsi qu'Abdelhaï El KHATTARI (arbitre FFF Futsal de la ligue de Paris) venu porter ses compétences aux 20 stagiaires présents.


Une matinée passé sur le terrain, où les stagiaires ont passé les tests physiques, et l'après-midi en salle pour un travail avec un support vidéo, réalisé sur des matchs d'Honneur régional.




Les photos souvenirs de cette journée de stage





Merci à Frédéric HOSTAINS.

DRAME AU SENEGAL : Un arbitre tué d'une balle dans la tête !!.....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Drame à Kédougou : Un garde pénitencier tue un arbitre de football avec une balle dans la tête.

Ça chauffe dans la ville de Kédougou. Encore un crime odieux. Et l’auteur n’est personne d’autre qu’un garde pénitencier. Un jeune du village de Sinthiou Roudié, situé à quelques kilomètres de Kédougou s’est évadé de la Maison d'arrêt suite à sa condamnation pour vol de chèvre. Recherché par les gardes pénitenciers, il sera retrouvé dans son village entrain de diriger un match de football comme arbitre central.

Ayant aperçu les gardes venus le cueillir, il a tenté de s’enfuir. Mais, c’est l’acte qu’il ne fallait pas. Un garde pénitencier a sorti son pistolet pour le tirer à bout portant une balle dans la tête. Le drame s’est déroulé samedi aux environs de 18h. Une scène indescriptible plongeant toute la localité dans un désarroi total. L’auteur du crime, un surveillant de prison, est arrêté par la gendarmerie de Kédougou. Le jeune assassiné est un chauffeur de taxi.

Des jeunes sont en train de manifester. Ils ont barré toutes les routes dans la ville en bloquant la circulation. Selon une source que nous avons joint par téléphone, c’est la 4ème fois que des jeunes de Kédougou perdent la vie à cause de la bavure des forces de l’ordre. La ville est sous haute surveillance des forces de l’ordre car la population de Kédougou est dans la rue, en train de manifester sa colère.

Source : derniereminute.sn

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Le delire paranoïaque de GUY NOVES contre les arbitres !!!

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Toulouse : Guy Novès flingue l'arbitrage après la défaite à Bayonne.

Vous l'aurez probablement compris après avoir aperçu les 182 articles parus sur le sujet : le Stade Toulousain va mal. Samedi dernier à Bayonne, le club aux 19 Boucliers de Brennus a encaissé sa 5ème défaite consécutive en Top 14. 13èmes du classement et actuellement relégables, les Rouge et Noir sont méconnaissables.

Pour Guy Novès, le mal qui ronge son équipe semble tout trouvé. Après les doublons, les blessures ou la météo, l'arbitrage serait ainsi responsable des mauvais résultats du Stade. Dans deux articles parus dans La Dépêche et Midi-Olympique, Le Gitan y va fort et va même jusqu'à parler d'un « contrat placé sur la tête du Stade Toulousain » ou encore des « charlots placés au bord du terrain ».

Le manager toulousain est revenu en premier lieu sur le carton jaune infligé à Yoann Maestri, sur une action où le Bayonnais Senekal aurait également pu être sanctionné :

Ce que je vois, c'est que Senekal va immédiatement influencer l'arbitre de touche qui dit « il n'y a rien sur le déblayage », que l'arbitre vidéo ne signale rien non plus, alors que l'on voit clairement parès le déblayage, un bras qui se tend et se détend, poing germé, en direction de Jean-Marc Doussain. C'est une agression caractérisée qui valait carton rouge, face à laquelle Yoann Maestri a eu une réaction épidermique. Dans la vie, si on voit une femme se faire agresser dans le métro, les gens trouvent inadmissible que personne ne réagisse. Sur un terrain, c'est le contraire... »

Mais le tournant du match fut incontestablement l'expulsion de Corey Flynn, coupable d'avoir marché sur la cheville d'Aretz Iguiniz. Sur cette action, son interprétation diffère de celle de l'arbitre.

Flynn marche sur une cheville. On lui reproche de lever la jambe, mais s'il ne l'avait pas levée, il ne pouvait pas passer (…) La question que l'arbitre vidéo ne se pose pas, c'est pourquoi il fait ça ? Moi, je vois un joueur hors-jeu qui ceinture la cheville de Flynn avec ses jambes pour le bloquer, puis qui tend sa jambe en direction de ses « parties » ! Et sur cette action, les arbitres ne demandent rien : c'est l'arbitre vidéo qui intervient lui-même. Là, quelque chose m'interpelle... C'est comme sur cet essai refusé en fin de match. Quand Vincent Clerc a demandé à l'arbitre le pourquoi de sa décision, il ne lui a pas répondu « vous manipulez le ballon au sol » ou quelque chose du genre, mais s'est contenté de dire « ce n'est pas clair ». Autrement dit, on n'a pas d'explication, alors que chez nous, Clermont s'en est vu accorder un sur la foi d'images qui ne montrent rien. »

Pour Novès, le Stade Toulousain serait carrément victime d'une sorte de complot arbitral... argument déjà utilisé par Serge Blanco l'année passée pour expliquer les déboires du BO.

C'est marrant. Lorsqu'il y a une action en faveur du Stade, tout le monde en parle (il fait référence à la fin de match face à Oyonnax lors de la première journée, NDLR), mais quand c'est le contraire, personne ne dit rien. (…) Jusqu'alors je me taisais, mais là ce n'est plus possible. Vendredi soir, sur le premier recours à la vidéo, les arbitres se sont focalisés sur Maestri, alors je le dis : il y a un contrat sur les joueurs du Stade Toulousain. Trop de décisions vont toujours dans le même sens... »

Enfin, plus que l'arbitre de champ, Monsieur Minery, Novès semble beaucoup en vouloir à ses assistants, ainsi qu'à l'arbitre vidéo.

Il fait plutôt un bon match, mais demeure tributaire de ceux qui ont ont parlé sur la touche ou dans l'oreillette. Quand un match bascule comme ça, je suis écoeuré. Lorsque je vois les efforts que fournissent les joueurs à l'entraînement, et les charlots que l'on place autour des terrains... »

Chacun se fera son avis sur le sujet. Des propos qui risquent tout de même de valoir quelques problèmes à Guy Novès, Paul Goze ayant affirmé qu'il sanctionnerait durement toute personne dont « les déclarations dévaluent le produit Top 14 ».

Source : LE RUGBYNISTERE


Patrick PECHAMBERT : Entretien sur sa dernière saison dans l'Elite...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Entretien avec Patrick PECHAMBERT, arbitre du TOP14 de Rugby.

À bientôt 45 ans, vous serez atteint par la limite d'âge pour arbitrer à la fin de cette saison. Qu'est-ce qui vous fait courir encore sur les terrains ?

Patrick Péchambert. J'ai toujours été très volontaire, j'aime le sport, j'aime courir. Même après ma carrière d'arbitre de rugby, je ferai encore pas mal de sport. C'est la passion qui prime. Et se maintenir en forme, c'est pour moi une obligation. J'ai horreur de penser qu'un jour je ne pourrai plus courir. D'ailleurs, quand je suis blessé, je suis exécrable à la maison !

Il vous arrive d'enchaîner dans le même week-end des affiches de Top 14 avec des rencontres de Périgord-Agenais. Où allez-vous chercher encore la motivation ?

En premier lieu, c'est la passion. Et puis c'est une façon d'aider le Périgord-Agenais comme il n'y a pas assez d'arbitres sur certains week-ends. On remplace aussi les copains qui sont blessés. Mais c'est vrai que parfois je m'en serais bien passé, surtout après un match un peu dur à diriger la veille et pas mal de route. Mais bon, quand il faut le faire, je le fais avec plaisir.

Quand on dirige un jour une affiche du Top 14 et le lendemain un match de série territoriale, arbitre-t-on de la même façon ?

Non, pas vraiment. Je suis assez soucieux quand j'arbitre en Périgord-Agenais. D'abord parce que le placement n'est pas le même, les règles ne sont pas les mêmes, donc il faut quand même les revoir un peu avant. Et puis la gestion des hommes sur ces matchs-là est différente parce qu'on est seul. Ce n'est pas toujours évident, il faut avoir des yeux derrière la tête. Je suis plus soucieux que sur un match du Top 14. C'est souvent plus difficile à arbitrer, c'est plus dur à gérer notamment à cause du niveau technique des joueurs, de l'état du terrain, et puis on a d'autres habitudes quand on est trois arbitres avec l'appui de la vidéo en Top 14. Quand ça se finit à peu près bien, je suis vraiment soulagé.



Avez-vous le sentiment que vous êtes plus respecté quand vous arbitrez en Série parce que vous êtes aussi un arbitre du Top 14 ?

Les gens aiment bien avoir un arbitre du haut niveau. On gagne parfois certains matchs rien que par notre présence. Après, on peut aussi se le rendre difficile si on ne fait pas ce qu'il faut rapidement dans la partie s'il y a du jeu déloyal, des brutalités. J'ai eu échappé des matchs à l'époque en Fédérale 1, parce que je n'étais pas assez vigilant. Cela m'arrive moins depuis que je dirige chez les pros. Mais c'est vrai qu'en arrivant, quand les joueurs voient qui les arbitre, on gagne déjà une partie du match.

Pour vous, à quoi ressemble finalement un match réussi ?

C'est un match qui va au bout sans brutalité. Pour moi, le rugby ça reste un sport et c'est la fête. Le plaisir, on l'a quand ça se passe bien déjà. On n'est pas là pour empêcher les joueurs de jouer comme certains le pensent. Quand je vois certains comportements, même s'il y a une victoire au bout, s'il y a un challenge à relever par rapport aux sponsors et au club, je me dis que rien n'est aussi fort que le plaisir sur un terrain. Quand je jouais, c'était avant tout le plaisir de jouer et de faire vivre le ballon qui comptaient. C'est pour ça qu'un match réussi pour moi, c'est aucun carton et le jeu à tout-va. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire.

Vous parlez de l'époque où vous jouiez. Suivez-vous toujours attentivement le SU Agen ?

Je regarde leurs résultats bien sûr. Je suis né à Agen, j'ai le cœur agenais et je le resterai. Je ne peux pas trop voir les matchs, même si je les regarde parfois en différé. Je suis un des premiers supporters de cette équipe même si on me l'a assez reproché à un moment donné. Cela avait même fait un peu polémique quand j'ai été amené à arbitrer Bordeaux-Bègles qui était à la lutte avec Agen pour le maintien en Top 14. Je peux être supporter d'Agen et arbitrer Bègles même s'ils sont en concurrence. Pour moi, l'arbitrage c'est la ligne droite. Je peux me tromper, mais ça ne sera jamais intentionnel.

Qu'attendez-vous des derniers matchs qui vous restent à diriger ?

J'espère déjà en faire le plus possible, même si on ne peut pas en faire plus que les autres. J'espère aussi ne pas me blesser pour finir correctement, être toujours en forme pour pouvoir aller au bout de ma carrière sans être à la rue sur le plan physique. Et puis j'espère peut-être diriger encore une affiche de phases finales, un barrage ou une petite demi-finale. Mais il y a du monde dans ce cas ! Atteindre les 100 matchs arbitrés en Top 14, ce n'est pas un challenge (NDLR : il dirigera son 98e match samedi, Racing-Métro - Brive). Ça ferait joli, mais ce n'est pas un objectif.

La finale de Top 14, Toulouse- Montpellier (15-10) en 2011 avec Sébastien Minery en 4e arbitre, est-ce votre match référence ?

Oui, fatalement parce que je n'ai jamais arbitré plus haut. C'est donc le match référence. Il y a eu des matchs sympas aussi comme la finale d'accession en Pro D2 et la finale de première division Fédérale. Mais la finale de Top 14, c'est autre chose. J'étais assez soucieux au départ. ça c'était bien passé et ça reste un bon souvenir. Bien sûr que j'ai des regrets de ne pas avoir arbitré au Tournoi des VI Nations ou en Coupe du monde. Mais j'ai commencé l'arbitrage un peu tard et ça a été difficile d'accrocher le bon wagon. J'ai un peu pataugé en Fédérale 1 et en Pro D2, j'ai pris du retard et après avec mon âge je ne pouvais pas être impliqué dans tout ça.

Source : SUD-OUEST 

BASKET : Jet d'une bouteille de bière sur l'arbitre = match arrêté

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

BELGIQUE : Triste spectacle ce dimanche à la salle Chenot-Fontaine lors de la rencontre entre Neufchâteau et Spa. En effet, Un spectateur spadois passablement éméché n’a pas hésité à jeter une bouteille de bière en direction d’un arbitre. La rencontre a été stoppée, les Spadois menaient 44-47.



Mécontent d’une décision arbitrale, l’un des « supporters » spadois a décidé de montrer sa colère en jetant une bouteille de bière sur l’un des arbitres, qui n’a pas hésité à stopper la rencontre. Un fait regrettable et… regretté. «  Suite à une technique sifflée pour son équipe, un membre du club de Spa éméché a jeté sa bouteille de bière à la figure de l’arbitre. Heureusement il l’a raté. Mais l’homme en gris n’a pas souhaité reprendre la partie car le terrain n’était plus praticable. Cela glissait beaucoup trop  », souligne Mathieu Fivet, le coach du BCCA. «  S’il n’y a pas de punition sévère à l’encontre de cet énergumène, ce sera l’escalade ! Si j’ai déjà vu ça sur un terrain de basket ? Jamais de ma vie ! Et pourtant j’en ai déjà vu. J’ai encore assisté à cinq matches ce week-end. C’est du jamais vu.  »

L’arbitre a réalisé un rapport et le comité de discipline devra alors décidé si le match sera rejoué ou si les Verts gagnent par forfait. Réponse dans les prochains jours.

Source : LA MEUSE