dimanche, octobre 19, 2014
Communiqué du SAFE (Syndicat des Arbitres du Football d'Elite)
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, COMMUNIQUÉ, FOOTBALL, SAFE, STATUT
Le Syndicat des arbitres de football d'élite (SAFE) a exprimé dimanche son accord avec le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard, qui a qualifié d'« hybride » l'actuel statut des arbitres et posé la question de leur professionnalisation.
« Le Syndicat des Arbitres de Football d'Elite rejoint M. Braillard dans son questionnement. Le SAFE mène depuis plusieurs années des actions pour que ce statut puisse en effet être remis à un niveau plus conforme aux exigences de haut niveau que demande l'arbitrage de football des compétitions professionnelles », indique l'organisation dans un communiqué.
« A cette occasion, le SAFE confirme donc sa totale ouverture pour faire avancer ce sujet, tant sur la professionnalisation, que sur la protection sociale ou encore la reconnaissance du statut de sportif de haut niveau. Fort de cette ouverture au dialogue, le SAFE considère que les réflexions menées par le secrétariat d'état au Sport sur une évolution législative du statut des sportifs de haut niveau sont une excellente base de travail », poursuit le syndicat, qui dit rester « à la disposition des instances du football et de son ministère de tutelle pou.r franchir rapidement cette étape importante. »
« L'ARBITRAGE FRANÇAIS NE VA PAS BIEN »
Samedi, au lendemain du match Lens-Paris SG (3-1) où l'arbitre, Nicolas Rainville, avait exclu trois joueurs en six minutes, créant un tollé de toutes parts, M. Braillard avait estimé que « l'arbitrage français ne se porte pas bien ».
« Je crois que le statut de l'arbitre est une vraie question que les instances du football doivent se poser, avait-il ajouté à l'antenne d'Itélé. C'est un statut un peu hybride, est-ce qu'il ne faut pas professionnaliser définitivement les arbitres de football ? Je crois que la question est posée ».
Vendredi, M. Rainville avait exclu en l'espace de six minutes le Lensois Gbamin, puis l'attaquant parisien Cavani et enfin le Lensois Lemoigne, pour un second carton jaune à chaque fois. Concernant Cavani, l'attaquant uruguayen du PSG, M. Rainville lui a d'abord reproché d'avoir célébré son but sur penalty en mimant un tir au fusil en direction des supporteurs lensois. Puis il l'a expulsé car il lui a touché le bras en tentant d'obtenir des explications.
Dans son communiqué, le SAFE apporte son « soutien à l'arbitre de la rencontre », rappelant que « cet emballement médiatique peut avoir un impact négatif envers les milliers d'arbitres qui officient chaque week-end en France au service du football et de ses valeurs ».
Exclusivité : Pascal DUPRAZ n'a pas compris l'arbitrage... Etonnant non ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, LIGUE 1, Olivier THUAL, Pascal DUPRAZ
Pascal Dupraz, avez-vous de regrets suite à cette défaite à Monaco, car vous avez eu une balle d'égalisation ?
On aurait dû avoir la balle du 1-0 en fait. Oui, beaucoup de regrets, regret de m'être déplacé ce soir (samedi). D'ailleurs, à ce titre, j'aimerais bien que Pascal Garibian, le patron des arbitres, qui est venu nous expliquer il y a trois semaines certains fondamentaux des règles de l'arbitrage, à défaut de revenir, m'explique à nouveau car il y a des choses que je ne comprends pas. Entre ce qu'on nous dit et ce qui se passe, il y a quelques fois des gouffres. On a basculé dans l'imaginaire à la vingtième seconde, puis dans l'imaginaire à la 80eme minute quand Jesper Hansen est parti à la chasse aux papillons. C'est l'imaginaire, c'est le football. On a beau ébaucher tous les plans qu'on souhaite, que l'on veut, souvent des plans positifs. Mais, tout d'un coup, on se retrouve face à la réalité cruelle. Ça n'occulte en rien notre maladresse parce qu'on aurait dû remonter au score. Monaco a tout fait pour qu'on revienne au score où nous joueurs ont essayé de se montrer conquérants alors que le sort était contraire mais, encore une fois, on manque de cran, on manque d'adresse parce qu'il y a des situations qui doivent nous permettre de marquer des buts. Jusqu'alors, on en a marqué quelques uns, on était sixième attaque avant ce match. Il ne faut pas faiblir car, ici, il y avait la place pour ramener un bon résultat et un très très bon résultat.
M.Thual vous a dit quoi pour justifier ses décisions ?
Encore une fois, je me méfie parce que j'ai envie de rester sur le banc de touche, j'ai envie d'être courtois, j'ai envie de respecter tout le monde. Mais je ne comprends pas, il y a des décisions que je ne comprends pas. Quand on signale un quatrième rappel à un joueur, ce n'est pas ce qu'on m'a expliqué il y a trois semaines. Au bout du deuxième, normalement, on prend un carton jaune, sans pour autant souhaiter que les Monégasques, ou que tous nos adversaires, prennent des cartons jaunes. Je ne comprends pas. Quand on nous explique qu'un ballon revenant dans les pieds d'un attaquant, renvoyé qu'il était par un adversaire, il n'y a pas de hors-jeu à signaler. Là, je ne comprends pas car c'est contraire à ce qu'on m'a expliqué il y a trois semaines. Et puis après, il y a l'imaginaire, la psychologie... Il y a aussi la cruauté que l'on doit accepter. Se dire qu'il est autant difficile de marquer ou de ne pas en encaisser que d'arbitrer, ça je le sais depuis toujours. Mais, encore une fois, ma faiblesse me laisse croire que la même faute dans l'autre surface au bout de vingt secondes aurait vu notre attaquant manquer le penalty, peut-être.
On vous a vu vous signer après la discussion avec l'arbitre ?
Parce que c'est comme ça, chacun ses croyances. Et dans les miennes, il y a le pardon. Même si c'est difficile, il faut pardonner. Je n'ai pas revu les images, mais peut-être que le penalty mérite le carton rouge. Je vais revoir les images, l'expulsion immédiate du défenseur fautif... Encore une fois, ce ne sont que des supputations que je vous livre à l'instant. Par contre, le réel, ce que j'ai vu, c'est qu'on a encore une fois manqué d'audace, de cran, d'adresse parce qu'il y avait de quoi faire ce soir (samedi). D'autres l'ont fait sur d'autres terrains et on se retrouve dans une situation, trois victoires consécutives à défaut d'être sans conséquences, nous replacent face à nos réalités. Si notre équipe veut exister dans ce championnat, et dieu sait qu'elle en a les moyens, il faut compter sur nous-mêmes, compter sur la chance et, surtout, compter sur les explications de Pascal Garibian. C'est important pour moi, mais pas par téléphone. C'est important car, chaque jour qui passe, j'ai envie de m'enrichir intellectuellement et j'ai vraiment besoin, pour le coup, de comprendre...
Sur le deuxième but, l'erreur de votre gardien, vous la comprenez ?
C'est incompréhensible mais il y a deux joueurs qui sont en position manifeste de hors-jeu mais, malgré tout, Jesper Hansen doit juger la trajectoire. 1,90 mètre plus les bras... En jugeant la trajectoire, on ne peut pas prendre un but comme ça. Ça m'est déjà arrivé de manquer un but tout fait aussi. Il m'est aussi arrivé en tant que joueur d'avoir le sentiment de ne pas comprendre les décisions arbitrales mais c'est ce qui est beau dans le football. Chaque jour, le football vous surprend. Peut-être qu'un jour ou le prochain match, je vais de nouveau être surpris par un douzième homme venu des cieux marquant de la tête ou des cornes. J'attends avec impatience samedi pour être une nouvelle fois surpris.
Source : LES ECHOS
Les vieilles recettes de Mamie PRAUD : Pas très originales !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, FOOTBALL, NICOLAS RAINVILLE, Pascal PRAUD, PSG, RC LENS
La réforme de l'arbitrage, initiée par Noël Le Graët en juin 2013, a installé Pascal Garibian. L'ex-président de la commission de discipline (et ancien arbitre international) jouit d'une bonne image dans le milieu. Sérieux, compétent, honnête, Garibian est l'homme de la situation. Sans doute n'a-t-il pas apprécié le coup de sang de Nicolas Rainville, vendredi au Stade de France, qui a perdu le fil du match et exclu Edinson Cavani sans mobile apparent sinon celui d'affirmer avec arrogance son autorité. Chacun connaît cet arbitre qui perd pied durant les rencontres, masque ses faiblesses en dégainant des cartons n'importe quand et n'importe comment. Nicolas Rainville n'a pas les nerfs ni la psychologie pour conduire un match de Ligue 1. L'UEFA oublie son nom dans ses désignations.
Convenons qu'arbitrer n'est pas facile : la maîtrise des joueurs réclame du sang-froid. L'impulsivité est l'ennemie des hommes en noir (qui ont d'ailleurs quitté cette couleur de deuil pour des maillots jaunes ou verts). L'absence de sérénité de Nicolas Rainville prouve que le recrutement est mal fait.
Recruter des personnalités
Qu'un arbitre connaisse le règlement sur le bout des doigts, qu'il soit incollable sur les lois du jeu, c'est le minimum. Hélas ! Les livres de la Fédération française de football (FFF) n'enseignent pas le charisme. Le respect que vous inspirez, l'autorité que vous dégagez sont essentiels pour tenir vingt-deux garçons sur le pré. Pendant des années, l'arbitrage français a évincé les personnalités. Un caractère fort ou un tempérament fougueux ont handicapé les successeurs de Robert Wurtz, Michel Vautrot, Joël Quiniou. Trois noms que le public et les footballeurs n'ont pas oubliés. Trois noms et trois natures différentes. Trois noms et trois divas, mal vus par la hiérarchie parce que les petits hommes gris n'aiment pas quand une tête dépasse.
Un exemple illustre cet état d'esprit. Le meilleur arbitre de la saison officiait jadis en finale de la Coupe de France. À cinq reprises, Michel Vautrot fut désigné. C'était trop. La machine égalitaire a contesté le principe. Un règlement a interdit qu'un même arbitre soit nommé deux fois. Et pourquoi, s'il est le meilleur chaque année ? Le Ballon d'or ne retient que ce critère. Pour asseoir son pouvoir, l'ancienne direction a éliminé les forts en gueule et sont restés en place les béni-oui-oui, petits fonctionnaires du sifflet qui entrent sur le terrain comme on distribue le courrier.
Un bon arbitre est un manager, un metteur en scène, un patron. Un bon arbitre connaît la psychologie des joueurs, respire les situations et marche (aussi) à l'intuition. Il sévit quand il le faut. Il pardonne quand c'est nécessaire. Il ne traverse pas le match avec le code du jeu sous le bras. En un mot comme en cent, un bon arbitre fait marcher son cerveau et montre son intelligence. Pascal Garibian réussira s'il sait recruter et former, encourager et libérer. S'il trouve les locomotives qui tireront l'ensemble. L'arbitrage est une question d'hommes. À Garibian de choisir les siens.
Le Vengeur Masqué a encore frappé.... et son avis, on s'en contrefout !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, FOOTBALL, NICOLAS RAINVILLE, Pierre MENES, PSG, RC LENS
« Le match a été pourri, saccagé, massacré par un arbitre dépassé par les événements et rongé par la trouille et le doute. Reprenons les faits un par un. Je pense qu’il y a penalty sur Cavani. Gbamin n’avait pas à le pousser comme il l’a fait puisque l’Uruguayen ne pouvait pas avoir le ballon. Le deuxième jaune, synonyme de rouge, n’a pas de sens. Et que dire de l’expulsion de Cavani ? Un arbitre a le droit d’être mauvais, certes, mais il a aussi le droit de s’intéresser un minimum au football.
samedi, octobre 18, 2014
L'arbitre Champardennaise Jennifer MAUBACQ nommée Internationale
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, FIFA, FOOTBALL, Jennifer MAUBACQ, NOMINATION
ANTOINE KOUMBOUARE n'enfonce pas l'arbitre Nicolas RAINVILLE...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, Antoine KOUMBOUARÉ, ARBITRAGE, ARBITRE, EXPULSION, LENS, LIGUE 1, NICOLAS RAINVILLE, PSG
Source : Sport.fr
DROIT DE REPONSE : Joël QUINIOU est-il un "SERIAL CRITIQUEUR" ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, DROIT DE RÉPONSE, FOOTBALL, JOËL QUINIOU
Même les arbitres ont du mal à défendre le serial expulseur
Le spectacle offert vendredi soir par l’arbitre du match Lens-PSG, qui était plutôt un match calme, a laissé tout le monde pantois. Légende de l’arbitrage français, Joël Quiniou, qui a officié lors de trois éditions consécutives de la Coupe du Monde, estime que Nicolas Rainville n’a fait que des mauvais choix durant cette rencontre et sur RMC, il fait un constat sans pitié avec l’arbitre. « A chaque but, Cavani fait ce geste. Je ne pense pas que ce soit un geste de provocation vis-à-vis du club adverse, c’est une habitude. L’arbitre a peut-être considéré qu’il chambrait les adversaires puis Cavani a porté la main sur son avant-bras, mais ce n’était pas pour contester, mais pour lui dire : "c’est ce que je fais habituellement". Le carton rouge à Cavani ne s’imposait pas, il n’y avait pas d’agressivité, il ne chambre pas, ce n’est pas dans son habitude. Tout s’est enchainé avec le carton rouge de Le Moigne pour une faute sur Cabaye. Même Cabaye a dit à l’arbitre qu’il n’y a pas de nécessité de lui mettre un rouge. C’est un peu dommage de voir ces images sur un match qui se passait bien », reconnaît Joël Quiniou, qui n’a pas utilisé la langue de bois pour évoquer ce qui est tout de même un fiasco dans ce qui devait être un beau rendez-vous pour la Ligue 1 au Stade de France. [Paru sur FOOT01]
NOTE DE LA RÉDACTION : Joël QUINIOU est il est vrai une LÉGENDE de l'arbitrage français et mondial. Mais à notre avis une star vieillissante qui ne se rappelle plus trop bien ses matchs difficiles et ses rencontres ratées. On ne va pas faire injure à un ancien collègue de lui rappeler sa finale de COUPE DE FRANCE 1986, où ne sifflant pas une main du marseillais Jacky BONNEVAY dans la surface s'est mis à dos le PARC DES PRINCES et pas mal d'observateurs, et a engagé une longue confrontation avec Alain GIRESSE,
Monsieur QUINIOU, vous avez vraiment la mémoire courte. A l'époque tous les arbitres s'était rangés derrière vous pour saluer votre courage et votre clairvoyance, sans chercher à polémiquer sur les raisons qui vous avaient poussés à prendre ces décisions.
Aujourd'hui, sous prétexte d'une notoriété lointaine, vous dénigrez vos collègues sans chercher d'explications, ni même en donner aux lecteurs qui vous lisent avec attention. Vos remarques ne sont parfois pas dénués de bon sens, mais vous ne justifiez pas vos propos par du concret, et vous restez dans le vague. Pourquoi ne pas nous expliquer, vous qui l'avez vécu en vrai, la pression, la déception, les sentiments d'incompréhension que vous avez ressentis à l'époque, pour mieux nous faire comprendre l'état dans lequel se trouvait Nicolas RAINVILLE lors de ce match. Ce n'est pas très "FAIR-PLAY" ça Monsieur QUINIOU, ni très déontologique. La famille des Arbitres ne vous remercie pas pour ces critiques à répétition qui entachent et écornent à tout jamais votre si belle image.
Il est vrai que l'on gagne plus d'argent à donner des interviews à des canards sportifs et des chaines de la TNT, qu'a participer à la formation des arbitres, chose que vous faisiez si bien dans le temps... Pourquoi avez-vous tant changé ?
La Rédaction de ARBITREZ-VOUS
Thierry BRAILLARD : un Secrétaire d'Etat qui porte bien son nom !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, BRAILLARD, FOOTBALL
Au lendemain des polémiques qui ont émaillé le match entre Lens et le PSG (1-3), suite aux décisions prises par Monsieur Rainville, vendredi soir au Stade de France, le secrétaire d’État chargé aux Sports, Thierry Braillard, a posé la question suivante : «Ne faut-il pas professionnaliser définitivement les arbitres ?» «L’arbitrage français ne se porte pas bien, il n’y avait pas d’arbitre français à la Coupe du monde d’ailleurs, a-t-il d'abord rappelé ce samedi sur I-Télé.
LENS / PSG : La presse se paye l'arbitre Nicolas RAINVILLE
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, EXPULSION, LENS, LIGUE 1, NICOLAS RAINVILLE, PSG
Le Stade de France accueillait le troisième match de Ligue 1 de son histoire, après deux rencontres entre Lille et Lyon abritées dans son antre. De ce match, certains retiendront le retour en forme du PSG, l'ambiance au rendez-vous en cette ouverture de 10e journée. Mais d'autres débattront sans discontinuer sur l'arbitrage qui a ruiné le match. A lire plus en détail plus bas… (Non merci très peu pour nous, ce qui est fait est fait... à quoi bon !)
Al Khelaïfi : « pas bon pour le foot français »
Un arbitrage loin d'être du goût du président parisien. « Je suis déçu car quelqu'un a cassé la victoire et ce n'est pas possible. Je suis très déçu pour tout le monde, pour tout le football français », a-t-il d'abord déclaré. « Je ne comprends pas pourquoi il sort les cartons. Ce n'est pas à moi de parler de l'arbitrage. C'est à vous (les médias) de le faire. Il le faut parce que ce n'est pas bon pour le foot français si on veut le développer. C'est une situation mauvaise pour tout le monde », a-t-il conclu.
Martel : « il y a péno comme moi je suis danseuse étoile au Bolchoï »
« Il y a 25 000 Lensois qui sont venus pour voir 45 minutes de foot. Je suis triste pour le foot et le spectacle », a dit Martel en zone mixte au sujet des trois expulsions. « Après, il n'y a plus de match. Heureusement, à 10 contre 9 il se calme un peu ». « Pour l'expulsion de Cavani, je pense qu'il (l'arbitre) compense parce qu'il sait qu'il siffle un penalty où il y a péno comme moi je suis danseuse étoile au Bolchoï », a encore déclaré le président du Racing.
C’était une belle soirée au Stade de France. Un match rythmé, peu de fautes, des buts et du spectacle, des chants de supporters dans une enceinte bien remplie… On se disait finalement que seule la pelouse n’était pas digne de l’évènement. Mais c’était sans compter sur Nicolas Rainville, qui ne pouvait visiblement plus accepter qu’on se moque ainsi de la L1 et de sa réputation de championnat ennuyeux. Alors en six minutes, l’arbitre de ce Lens-PSG a remis les pendules à l’heure, rappelant au passage à tout le monde pourquoi les sifflets français étaient devenus persona non gratadans les grandes compétitions internationales.
La farce de l’homme en bleu a commencé avec un penalty généreusement accordé au PSG. Une faute imaginaire de Gbamin sur Cavani immédiatement sanctionnée d’un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion. De quoi énerver le défenseur lensois qui a mis plusieurs minutes à quitter le terrain. Est-ce pendant cette longue attente que les fusibles de Nicolas Rainville se sont touchés ? Car une fois le penalty converti par l’Uruguayen, l’arbitre a complètement disjoncté.
parischampions.fr a découvert un nouvel expert ?? .... c'est qui ?? un néo-intellectuel ? non, c'est un Ancien de France Télévisions, il contribue à Lepost.fr puis au Plus du nouvelobs.com, et est consultant régulier de l'émission Sport et news sur i-Télé et tient le blog sport BRP HD sur Sport24.com. ah oui, un expert dans son fauteuil quoi !!
Bruno Roger Petit est d’accord avec l’ensemble des médias et fustige le niveau de l’arbitrage français, à l’image de la performance du sifflet en noir dans le match Lens-PSG :
Un avis tranché mais qui semble juste …
Face à cette montée d’incompréhension autour de la performance de Mr. Rainville, espérons un petit geste de la commission d’arbitrage.
vendredi, octobre 17, 2014
HONDURAS : Un gardien de but expulsé pour... une main aux fesses !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, EXPULSION, HONDURAS, VIDÉO
Manuel Zelaya est un arbitre qui a visiblement une conception très particulière des règles du jeu. Lors d'un match entre les équipes honduriennes de Marathon et de la Real Sociedad, Manuel Zelaya a vu rouge pour un raison étonnante.
L'arbitre a décidé d'exclure Junior Morales, le gardien de Marathon, car ce dernier avait touché les fesses de son adversaire. Un geste amical qui a provoqué la stupéfaction des joueurs de Marathon. Ceux-ci ont décidé de quitter la pelouse.
On ne peut même pas écrire que Morales n'y soit pas allé avec des gants...
CALVADOS : Pour l'agresseur d'arbitre .... ce sera 6 ans de suspension !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AGRESSION, ARBITRAGE, ARBITRE, DISTRICT DU CALVADOS, SUSPENSION
Si les examens pratiqués le soir même des faits avaient été inquiétants, les nouvelles sont depuis rassurantes. “Ça va !”, explique l’arbitre. “J’ai même repris l’arbitrage. Je ne devais pas me laisser abattre”.
De son côté, réunie la semaine dernière, la commission de discipline du District du Calvados a condamné le joueur des Caen Portugais coupable de l’agression à six ans de suspension. C’est la sanction la plus lourde prononcée depuis deux ans. Cette décision a été prise en vertu de la loi Lamour qui considère que l’agression d’un arbitre est tout aussi grave que celle d’un représentant de l’Etat ou des forces de l’ordre.
Pour la présence sur le terrain d’un joueur non qualifié au cours de son 2e match de championnat, le club, lui, a pris cinq points de pénalité. L’arbitre ayant porté plainte le surlendemain du match, l’affaire se poursuivra désormais devant la justice civile.
ARGENTINE : Un match fou avec ..... 12 cartons rouges [VIDEO]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, ARGENTINE, EXPULSION
Cela mettra le feu aux poudres sur le terrain : une bagarre générale intervient alors entre joueurs, staff technique et supporters. Des projets sont même lancés sur les joueurs, sur la pelouse. L’arbitre suspend finalement la rencontre et demande à tout le monde de rejoindre les vestiaires, le temps que les esprits se calment.
Finalement, le match reprend dix minutes plus tard mais l’homme en noir n’oublie pas les précédentes agressions… Il donnera encore neuf cartes rouges juste avant la rentrée aux vestiaires. Reste à savoir si les suspensions suivront ensuite…
Source : SUDINFO
NBA : Des changements concernant l'utilisation de la vidéo...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE VIDÉO, BASKET-BALL, LOIS DU JEU, NBA
Les arbitres pourront également revoir les ralentis pour déterminer si une ‘clear-path foul’ (dénomination d’une faute alors que l’adversaire file seul en contre-attaque) doit être sifflée même s’ils ne l’avaient pas signalée en premier lieu. La saison passée pour revoir le ralenti il fallait au préalable l’avoir sifflée
Ils pourront également regarder le ralenti lors d’une faute afin de savoir si elle mérite d’être passée en faute flagrante. L’an passé pour consulter la vidéo il fallait au préalable avoir sifflé la faute flagrante.
A noter qu’en mai dernier la NBA avait déjà annoncé le plus gros changement pour la saison à venir, l’arrivée d’un « command center ». Les ralentis ne seront en effet plus vus sur le bord du terrain mais dans un box par un juge arbitre à la façon du rugby ou de la NHL.
1979 : SOCHAUX / PARIS SG - Jean-Marie MEEUS n'a pas oublié...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FC SOCHAUX, MEEUS, PARIS SG, SOUVENIR
But! Lens : Jean-Marie, parlez-nous de ce jour où tout a basculé…
Jean-Marie MEEUS : C’était le 8 août 1979, un Sochaux-PSG. Je n’avais pas fait un bon match. Pourquoi ? Parce que j’ai omis de siffler un pénalty en faveur de Paris et que ça m’a troublé. Au fil des minutes, je revoyais l’action et je me disais que cela valait la sanction suprême. Ne pas avoir sifflé pénalty est surprenant, d’autant que les habitants de Dourges (ndlr : la commune du Nord de la France où il était domicilié), dans ces années-là, m’avaient appelé “monsieur penalty” ! Je n’ai plus été moi-même. Peu après, la star du PSG de l’époque, Joao Alves, a été taclé par Genghini. Le tacle me semblait correct et je n’ai pas sifflé. Sauf que le Parisien a eu la jambe cassée ! A la fin du match, le président du PSG, Francis Borelli, s’est jeté sur moi, m’a secoué comme un prunier et m’a ordonné d’aller apporter des fleurs à son joueur… A partir de ce jour-là, je n’ai plus eu une seule rencontre de première division à arbitrer ! La sanction était passée par là… Il faut préciser que Joao Alves n’était pas assuré et a donc coûté des millions au PSG. Je ne comprends pas pourquoi c’est moi qui me suis retrouvé au centre de ce problème ! Je n’ai taclé personne ! La seule chose qui m’a été reprochée, c’est ce coup franc non sifflé. Mais aujourd’hui encore, j’estime qu’il n’y avait pas faute…
Comment cela s’est-il passé dans les jours qui ont suivi ?
Borelli voulait ma peau. Les dirigeants parisiens ont tout fait. J’ai notamment été convoqué par la Ligue. Sincèrement, je ne méritais pas une telle sanction. Je n’ai plus jamais arbitré une rencontre de Première division ensuite. Je me rappelle toujours de cette partie, de ce pénalty que je n’ai pas sifflé, de ce tacle de Genghini… Je revois ces images comme si c’était hier. Il faut bien comprendre que ce n’est pas facile d’être arbitre. On a toujours les dirigeants des clubs et de l’arbitrage sur le dos. Il faut être solide mentalement pour tenir sa place. Je n’ai pas aimé cette fin de carrière en queue de poisson. Quand je commence une chose, j’aime bien la finir. J’ai l’impression, depuis ce 8 août 79, d’une action inachevée… Du jour au lendemain, j’ai été suspendu. Je n’en ai jamais connu le motif. Genghini, lui, n’a pas été puni. Il faut dire que ce n’était pas un violent… Dans cette histoire, le seul qui a été puni, c’est moi, alors que je ne vois pas ce que j’ai fait de grave. Je crois que la faute a été filmée mais cela n’y a rien fait. L’affaire a fait du bruit à l’époque car Joao Alves était une star portugaise. Il portait des gants noirs par tous les temps, comme son père. L’accident a été diffusé à la télé. “France Football”, “But!”, tout le monde en a parlé. Personne n’a su comprendre qu’un arbitre n’est pas tout le temps bon, comme un footballeur… J’ai finalement continué à arbitrer au plus bas niveau régional.
Avez-vous revu Alves ?
Oui, il est venu avec une équipe de jeunes à un tournoi au stade couvert de Liévin. On a parlé et il a avoué que c’était un fait de match. On s’est serré la main. Je n’ai aucun contentieux avec lui.