dimanche, novembre 02, 2014

OLYMPIQUE PAVILLAIS : La valeur n'attend point le nombre des années...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Jules veut devenir arbitre, mais il est encore un peu trop jeune pour commencer sa formation. Alors quand il ne joue pas au football avec ses camarades U13 de l’Olympique Pavillais, il troque sa tenue de footballeur contre celle d’arbitre.

C’est déjà avec beaucoup d’autorité que Jules à pris le sifflet pour arbitrer un match amical U11 contre Le Trait Duclair et l’Olympique Pavillais.  Jules a pris son rôle très au sérieux et nous a gratifier d’une bonne prestation sous l’oeil observateur de Cyril GRINGORE (Arbitre-Assistant International)

Si toi aussi, comme Jules, tu veux devenir arbitre, renseigne toi auprès de tes dirigeants.

Source : olympiquepavillais.fr




JNA 2014 - BASKET-BALL : 19 ans et déjà Arbitre National...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Nathan Derain a commencé l’arbitrage à 12 ans, trois ans avant l’âge requis. Il peut désormais officier au niveau national alors qu’il n’a pas encore 19 ans.


Lundi soir, Nathan Derain enfilera son plus beau costume. Il sera reçu à Paris au siège de La Poste (partenaire de l’opération), aux côtés d’une cinquantaine de collègues, tous sports confondus, pour être mis à l’honneur en tant qu’ “arbitre de demain”. « C’est une grosse responsabilité, reconnaît le jeune homme qui fêtera ses 19 ans en décembre. La Fédération de basket en a sélectionné une douzaine. Cela veut aussi dire qu’il ne faudra pas décevoir et continuer à monter. »

Monter dans la hiérarchie, Nathan le fait régulièrement depuis qu’il a pris la voie du sifflet. Presque une vocation puisqu’il a commencé avant l’âge requis. « On n’a pas le droit d’être arbitre officiel avant 15 ans. Mais dès 12 ans, j’ai commencé à arbitrer les matches de jeunes de mon club, le BMB. » Le Basket Montceau Bourgogne où il a fait ses premiers pas dès… 4 ans ! Emmené à Salengro dans les traces de son grand-père, Rémy, et son père, Thierry, habitués des lieux. Les gènes de la maman, Martine, davantage penchés vers le handball, devaient être moins marqués.

Premier tournoi, première finale

Lorsqu’il commence à passer les examens d’arbitre, Nathan Derain ne pense pas à gravir les échelons. « C’était juste le plaisir d’arbitrer, une autre vision du basket, car on rencontre beaucoup de monde. » Un vrai plaisir, naturel. Et la volonté, aujourd’hui, de casser les images toutes faites du grand public. « Mon club ne manquait pas d’arbitre. Il n’y a pas non plus le côté joueur frustré. Au contraire, je continue de jouer et je pense que c’est même un plus, pour “sentir” le jeu. »

Franc, il reconnaît aussi que « gagner un peu d’argent de poche, ado, c’était sympa. Mais ce n’était pas mon moteur. Ça demande aussi le sacrifice de ne pas être avec les copains le week-end car il faut se déplacer pour arbitrer. »

À ce propos, Nathan ne cessera de louer, lors de l’entretien, le rôle joué par « mes parents ou mon grand-père, pour m’emmener arbitrer quand je n’avais pas le permis. » Mais dans la famille, on aime l’arbitrage : Chloé, la sœur aînée de deux ans, a aussi commencé dès ses 15 ans. Avant que Thierry ne s’y mette en même temps que son fils !

C’est d’ailleurs lors d’un déplacement que Nathan va franchir un cap. « En 2012, j’ai participé au Tournoi des Étoiles, à Clermont-Ferrand. Dans ce tournoi de la zone Centre, il y avait deux arbitres par département et j’ai eu la chance d’arbitrer une demi-finale filles et la finale garçons. » Chance ou plutôt talent car c’est là que les observateurs l’ont remarqué. Les stages s’enchaînent. Jusqu’à arbitrer, depuis deux ans, la prénationale, l’élite régionale où il côtoie de « vieux briscards ».

Souvent le plus jeune sur le parquet !

« C’est vrai que je suis souvent le plus jeune sur le parquet, se marre celui qui est aussi étudiant en Staps au Creusot. Mais il n’y a pas de différence d’âge à faire, le respect est dans les deux sens. Ce n’est pas parce que je suis jeune que je ne suis pas ouvert à la discussion. Au début, il pouvait y avoir une surprise quand j’arrivais, mais maintenant, ça commence à se savoir. »

Depuis cette saison, Nathan officie aussi lors de rencontres de championnats France de jeunes (minimes, cadets, juniors). Un autre cap de franchi. Tranquillement. Sans brûler les étapes. « Je ne me donne pas de limite, tant que je peux monter, je monte. Mais sans aller trop vite, pour ne pas se griller. C’est pourquoi je ne me présenterai au concours de CF2 (NDLR : la troisième division de l’arbitrage du basket national) que l’an prochain. Et je sais que ça va aussi devenir compliqué une fois que je vais commencer à travailler, pour concilier les deux, passion et travail. Je veux devenir pompier. »

Une passion à partager

Avec Clément Turpin en football, Montceau est donc une terre fertile en arbitre. « Je le connais un peu et il fait une belle carrière. Mais mon modèle, car on suit les mêmes étapes et on est dans le même sport, est davantage Hugues Tepenier, de Vauzelles, qui a 26 ans, arbitre en Pro A. » L’élite du basket français.

De ces exemples, Nathan a appris une chose. « Il faut rester lucide et se remettre en cause. On peut faire un mauvais match et des erreurs, il ne faut jamais se reposer sur ses acquis. C’est pourquoi j’essaye d’arbitrer et m’entraîner le plus souvent possible, pour trouver des situations de match. Ou de regarder des vidéos. Le top, c’est quand je peux récupérer celles de mes matches, pour observer mon placement. » Et preuve que l’arbitrage est sa passion, il vient d’intégrer le comité départemental pour aller observer… les jeunes arbitres !

Nathan Derain “Le respect est dans les deux sens et ce n’est pas parce que je suis plus jeune que la plupart des joueurs que j’arbitre que je ne suis pas ouvert à la discussion.”

Source : JSL




JNA 2014 - RUGBY : L'école d'arbitrage du CA CASTELSARRASIN

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


L'école d'arbitrage a été officiellement lancée hier au CA Castelsarrasin. Et le club-house du CAC qui se transforme le temps d'une matinée... en salle de classe.

C'est hier matin à 10 heures pétantes au stade Adrien Alary, comme nous vous l'annoncions dans notre édition du 29 octobre, qu'a eu lieu le lancement de l'opération «Graines d'arbitres». Pour l'occasion, le club house du CAC s'était transformé en salle de classe et ils étaient trente studieux élèves à avoir pris place sur les bancs de l'école au beau milieu des vacances de Toussaint. Car, c'est bien à la naissance d'une vraie école d'arbitrage qu'il nous a été donné l'occasion d'assister en ce début de week-end. Parmi les professeurs présents, on retrouvait Patrick Dellac avec ses vingt années d'expérience dans l'exercice arbitral, Arnaud Blondel, ancien joueur du CAC, actuel arbitre de PRO D2, juge de touche en TOP 14 et sur les compétitions de coupe européennes, Romain Castan, arbitre de Fédérale fraîchement diplômé et instigateur de cette école.

Comme un symbole, cette journée est organisée au beau milieu des journées nationales de l'arbitrage et vient apporter une nouvelle dimension en inculquant, aux plus jeunes, le respect et la compréhension de «l'homme en noir». On découvre en début de séance qu'un homme viendra renforcer l'équipe prochainement. Il s'agit du jeune Clément Besnier, actuel ailier Bélascain du CAC, étudiant en troisième année universitaire, en licence de management du sport à Toulouse.


L'auditoire est tout acquis à la cause même si certains reconnaissent être souvent sanctionnés en match. Il s'agit de jeunes joueurs du CAC, benjamins et minimes. Sagement assis derrière leur table, il participe à la séance que les organisateurs ont voulu la plus interactive possible. On les entend réagir, «oui, je me rappelle, j'ai pris une pénalité contre moi pour ça l'autre jour». Romain Castan et Arnaud Blondel tente de vulgariser au maximum la formation tout en étant très précis sur la sémantique, la gestuelle, et la connaissance de la règle. Sur le hors-jeu dans un maul, Arnaud blondel explique : «dans une maison, vous entrez par la porte, et pas par la fenêtre. Eh bien dans un maul, la porte est ici, et si vous tentez d'entrer par les fenêtres, alors vous êtes en faute».
Une règle dense et en perpétuelle évolution

À écouter la séance, on se rend compte, s'il en était besoin, que le rugby est un sport où la règle est dense et en perpétuelle évolution. Les éducateurs de l'école de rugby présents sont eux-mêmes surpris de quelques subtilités qui leur avaient, jusque-là, échappé. Les animateurs de la séance s'appuient énormément sur des vidéos et des animations au point que l'auditoire ne souhaite pas prendre la pause qui leur est offerte.

Quand la séance s'achève, personne n'a vu le temps passer et pourtant, beaucoup de points ont déjà été évoqués. Il est temps de mesurer par un questionnaire à choix multiples le degré d'acquisition des compétences. Il sera d'ailleurs renouvelé lors de la prochaine session. C'est tous les quinze jours, jusqu'au 11 avril prochain, que se retrouvera cette petite académie d'arbitres en herbe, avec la volonté de privilégier les quatre valeurs fondamentales que sont l'intégrité, la solidarité, la discipline et le respect.

Source : LA DÉPÊCHE




ROBERT WURTZ : L'arbitre le plus déjanté de l'histoire du football français...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


QUE SONT-ILS DEVENUS ? 

Il a envoûté les stades et les plateaux télé. Robert Wurtz, l’arbitre de foot et d’ Intervilles le plus déjanté de l’histoire coule une retraite paisible dans les Vosges du Nord. Le Nijinski du sifflet revient sur son passé à coup d’anecdotes.

Bien sûr, l’homme est moins virevoltant que dans les années 70. Mais à 73 ans, la gestuelle est intacte. Et le charisme n’a pas pris une ride. Ceux qui avaient quitté Robert Wurtz en 2007 sur un AVC quasi retransmis en direct à la télé, alors qu’il arbitrait les vachettes d’ Intervilles , peuvent être rassurés. Robert Wurtz n’a pas changé.

L’arbitre le plus déjanté de l’histoire du foot coule une retraite paisible à Climbach, petite commune alsacienne, au fin fond des Vosges du Nord. C’est le village de sa femme Hélène. C’est lui, né à 800 m du stade de la Meinau à Strasbourg, qui a tenu à s’y installer. « Je voulais la paix », explique-t-il autour d’un kouglof et d’un vin d’Alsace dans le salon de son coquet pavillon. Le couple y vit depuis « le lendemain de la finale de la Coupe du monde 82 ». Chez les Wurtz, on compte en saison de foot plutôt qu’en années calendaires.
Scènes d’anthologie

Sans permis de conduire – « Je l’ai loupé deux fois, ils ne me verront plus » – il sillonne ce cadre vallonné à raison de deux heures de marche quasi quotidiennes. Fidèle à sa réputation. Dans les années 70, celui qui toute son enfance a été surnommé « le gros » a été le premier à comprendre que pour bien arbitrer, il fallait être en forme. « L’idée, c’était de toujours être au plus près du ballon, pour tout voir. » Cela lui vaut d’être élu cinq fois meilleur arbitre de France, d’officier lors de deux finales de Coupe d’Europe (1976 et 1977), d’une phase finale de Coupe du monde (1978) et de deux Euros (1976 et 1980).

Mais cela offre surtout au public des scènes d’anthologie. Comme lorsqu’il déborde d’un sprint dévastateur les ailiers eux-mêmes en train de déborder ! Ajoutez à cela une attitude grand-guignolesque et des gestes incontrôlés et voilà comment les Brésiliens lui dénichent, en 1974, le surnom de Nijinski du sifflet : « C’était un Brésil-Roumanie (2-0), il ne se passait pas grand-chose. Alors j’ai fait le show. À la fin, c’est vers moi que la trentaine de journalistes a accouru. »

Né d’un père clarinettiste à l’opéra de Strasbourg et d’une mère soprano, le surnom lui convient : « Mes parents m’ont empêché de faire comme eux. Le terrain de foot est donc devenu mon théâtre. J’ai toujours considéré que j’étais un chef d’orchestre au service d’un ballet. À une époque où on disait qu’un bon arbitre est un arbitre qu’on ne voit pas, cela a surpris. »

Face à Guy Roux

Mais son extravagance plaît. Elle lui permet surtout « d’apaiser les tensions ». Comme lors de ce PSG-Auxerre de 1989 où il implore Guy Roux de regagner son banc, à genoux, les mains jointes. L’entraîneur lui fait alors face dans la même posture. « L’image de ma carrière », résume-t-il avec ce fort accent alsacien « qui faisait très couleur locale pour Intervilles », mais a sans doute freiné les producteurs pour en faire un consultant télé.


Bien sûr, il y a eu quelques ratés. La finale de la Coupe de France 1973. Lors de ce « match au parc des Princes arbitré par le prince des arbitres », dixit Léon Zitrone, Wurtz ne voit pas la déviation de la main de Bernard Lacombe. Lyon l’emporte face à Nantes. « Ce soir, c’est Ray Charles qui arbitrait », lâche Didier Couécou. S’en suit une quasi-dépression : « J’ai traversé les Alpes à vélo pour oublier et j’ai mis cinq mois à remonter la pente. » Pas de quoi cependant le convaincre de la pertinence de l’arbitrage vidéo : « Ce serait la fin de ce sport en tant qu’aventure humaine. Le foot robotisé ne me plaît pas. » Pas plus que ses successeurs, qu’il trouve forcément fades : « Je suis un dinosaure de l’arbitrage et il est probablement plus difficile d’arbitrer aujourd’hui. Mais pour gagner le respect, il faut de la personnalité. Les instances ne leur laissent pas l’occasion de la manifester. Elles en font des clones. » Le problème, c’est qu’on a bien peur qu’il n’y ait qu’un Robert Wurtz !



Source : LE RÉPUBLICAIN LORRAIN




FFF : Liste des Arbitres et Assistants proposés à la FIFA pour 2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

C'est une liste de 35 noms que la Commission Fédérale de l'Arbitrage a adressé à la FIFA. Cette liste comporte le classement des Internationaux français établis par la CFA, sur proposition de la DTA, et comprend en plus des arbitres centraux masculins, les assistants, les arbitres féminines et assistantes, les arbitres Futsal, ainsi que les arbitres de Beach Soccer.

Un peu avant la fin de l'année, la FIFA adressera à la FFF sa réponse sur les propositions retenues, et entérinera pour tout ou partie le classement proposé.

Pour consulter la liste

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/sans-titre-13_2.html

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS




samedi, novembre 01, 2014

FOOTBALL - SC AUBINOIS : Soutien à son arbitre Benjamin BARBIER...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Vous l'avez sûrement déjà aperçu au parc, arbitrant les journées d'accueil U11 ou encore des matchs de préparation de nos séniors. Benjamin Barbier, arbitre de 21ans, licencié au Sporting Club Aubinois depuis 2009 a bien évolué.

Parti de zéro, il termina tout d'abord premier de sa promotion, avant de continuer à évoluer vers l'excellence de l'arbitrage. Dans un premier temps jeune arbitre Ligue, il est désormais affilié au niveau national jeunes et ligue séniors. Des désignations de haut niveau, entre le VAFC, Amiens, Quevilly, Boulogne.... 




Autant dire que le club est fier d'avoir dans ses rangs un arbitre de cette classe, et lui témoigne tout son soutien pour les saisons à venir.

Source : Sporting Club Aubinois Football




JNA 2014 - HANDBALL : DENTZ / REIBEL surnom : "TIC & TAC"...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Du 28 octobre au 6 novembre 2014 se déroulent les treizièmes journées nationales de l’arbitrage organisées avec les Fédérations et les Ligues professionnelles de Football, Rugby, Handball et Basketball.
À travers de multiples initiatives relayées dans toute la France, l’opération s’attache à sensibiliser les joueurs ainsi que le grand public à l’importance du rôle de l’arbitre et contribue à susciter de nouvelles vocations. On a profité de cette occasion pour superviser deux arbitres de Handball. Ils sont inséparables et ils imposent leur style en toute décontraction. Reportage d'Emmanuel Roux. 

Source : FRANCE TV

Pour visionner la VIDÉO

http://www.francetvsport.fr/tout-le-sport/tout-le-sport-3-du-30102014-250815





LIGUE 1 - GUINGAMP / BASTIA : Wilfried BIEN remplace Ruddy BUQUET

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


La rencontre GUINGAMP / BASTIA comptant pour la 12ème journée de LIGUE 1, qui devait être au départ dirigé par Ruddy BUQUET, sera en fait arbitré par Wilfried BIEN. Aucun autre changement sur cette rencontre concernant les assistants et le, pardon, la quatrième arbitre.

Nous ne connaissons pas les raisons de cette annulation, mais nous allons opter peut-être pour une désignation européenne Mardi ou Mercredi, pour lui laisser le temps de récupération nécessaire. Si tel n'est pas le cas, nous lui souhaitons tout de même une excellente continuation.

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS




FOOTBALL : Vive la violence sur les stades... qui comble notre pulsion guerrière

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Je ne suis pas sûre, cette fois, d’être ­d’accord avec Raymond Domenech. L’ancien sélectionneur des Bleus se ­demandait, il y a deux semaines, sur le site du Monde, où Layvin Kurzawa avait « mis son cerveau ». Le défenseur de l’équipe de France espoirs s’était amusé à chambrer ses adversaires suédois après avoir marqué un but. Mais c’est notre société dite « civilisée » qui fait la propagande du héros sportif, agressif, insultant.

On dit que ce sont les joueurs qui se prennent pour des stars et qu’il faut les soigner. Mais nous aussi, on devrait passer à la casserole thérapeutique. Le culte que nous vouons à nos footballeurs, assaisonné de nationalisme, chauvinisme, patriotisme, régionalisme ou tout autre localisme, fabrique aussi les joueurs que nous avons.



Pulsion guerrière

C’est nous qui, en les érigeant sur un piédestal, les rendons frimeurs, cons, grattés de swag et accros aux selfies débiles narcissiques. On se projette… Oui, j’aime être dans les tribunes le soir d’un grand match, hurler avec la foule, sortir les drapeaux, pourquoi pas lancer des cailloux – si j’en avais – sur les ­adversaires et les arbitres, déclencher une ­bagarre générale sur la pelouse (mais qui connaissait le drapeau albanais avant l’irruption du drone lors du match en Serbie ?), faire la ola, reprendre en chœur des chants guerriers – et tant pis s’ils sont violents ou homophobes. Les avocats plaideront pour nous, comme pour Marseille jadis, « les circonstances culturelles locales », donc tout va bien, et les clubs corses peuvent continuer à mettre le feu aux poudres en sortant leurs banderoles à la tête de Maure.



Vive la violence dans les stades ! Elle comble une pulsion guerrière et quasi hormonale, c’est fondamental. J’ai vu un beau documentaire très troublant, Of Men and War, de Laurent Bécue-Renard, qui fait parler des soldats américains revenus d’Irak. Ils y mettent le temps, ce sont des hommes blessés, ­fragiles et abîmés. Redoublant d’efforts pour reconstruire une image d’eux-mêmes par l’entremise d’une thérapie de groupe, ils échappent ainsi au statut de victime, ce ­statut si pénible pour les personnages de ­cinéma. Ils ont fait beaucoup d’entraînements, de sport, mais les blessures les plus aiguës sont dans la tête.

Alors, quid des blessures de nos dieux du stade ? Si je me prends à rêver à une thérapie de groupe pour soigner tous les footeux atteints de narcissisme suraigu afin de les aider à se réinsérer plus tard dans le monde normal, ou tout simplement à atterrir, je pense que c’est sûrement aussi nous, les supporteurs, qu’il faut traiter. Alors il faudrait organiser des séminaires intensifs de groupes immenses. Des endroits où l’on ­apprendrait, par exemple, à utiliser à bon ­escient des mots comme « agressivité », ­ « liberticide », « anti-Corse », « anti-n’importe quoi d’autre »…


On n’est pas rendu : les noms d’oiseaux ­risquent de continuer à tomber sur les ­arbitres, et les Journées de l’arbitrage – organisées jusqu’au 6 novembre – n’y changeront rien. En attendant, dernier espoir pour les Espoirs déchus : la culture. Sur le compte Twitter de Layvin Kurzawa, on le voit en photo à l’Opéra de Monaco, beau comme un sou neuf, le regard perdu dans la ligne bleue des Vosges…

Source : LE MONDE, article par Patricia Mazuy






BELGIQUE - FOOTBALL : Wim SMET n'est pas suspendu....

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Wim Smet (32), qui a accordé mardi passé un but à Hervé Kagé (Racing Genk) contre le Lierse (3-0), mené 2-0 après 66 minutes à la suite de cette erreur d'arbitrage, est mis au repos pour une semaine. La mesure vaut également pour ses assistants Yves Kenens et Dirk Gilon.

Les images de ce goal fantôme ont fait le tour du monde. Le ballon expédié par Kagé à frappé le dessous de la barre transversale, avant de rebondir largement devant la cage du gardien Boban Bajkovic qui s'empara aisément du ballon.

Le but fut néanmoins validé. Le juge de ligne Yves Kenens indiqua en effet à Wim Smet que c'était goal. Deux joueurs du Lierse, Pierre-Yves Ngawa et Hamari Traoré, furent par la suite exclus, alors que L'entraîneur Slavisa Stojanovic et son assistant Bratislav Zivkovic étaient renvoyés en tribune.

La direction du match Charleroi - Club Bruges dimanche pour le compte de la 14e journée, a en conséquence été confiée à Alexandre Boucaut et son équipe.

PAS UNE SUSPENSION

"À la lumière de ces événements, nous avons décidé d'opérer un changement dans la désignation de l'arbitre pour le match Charleroi-FC Bruges. Il ne s'agit certainement pas d'une suspension ou de rendre inactif Smet, mais simplement d'un changement. Je tiens à souligner fortement cela", explique Frank De Bleeckere, Talent and Elite Referee Manager. "Après une réflexion au sein du Referee Office, nous avons contacté Smet afin de lui accorder du repos et laisser l'affaire se calmer."

Selon De Bleeckere, Smet sera certainement de retour sur les terrains d'ici peu.

"C'est un moment important dans le championnat, car nous sommes à mi-parcours et donc nous devons apaiser la situation. Mais je vous assure que Wim Smet sera de nouveau sur le terrain au mois de novembre", a-t-il dit.

Source : MSN






vendredi, octobre 31, 2014

FOOTBALL - Les arbitres de Ligue 1 sont-ils des Stars ou des Tocards ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


"C'est la question que se pose, en ces journées de l'arbitrage, le site 20minutes dans sa rubrique "Le Comptoir Football Club".

Bien que déclinée sur le mode de la moquerie, cette petite vidéo pèse le pour et le contre sur la question posée. Il est dommage tout de même, que le site n'ai pas eu d'autres idées pour mettre les arbitres en valeur pour ces JNA. Ah ! Tête de Turc quand tu nous tiens....

"C’est peut-être passé inaperçu chez vous, mais les 13es journées de l’arbitrage ont commencé depuis le 28 octobre. Il était temps, donc, de consacrer le dossier de la semaine du CFC maison à l’homme en en jaune. L’arbitre de L1 est-elle une espèce en voie de ringardisation? Faut-il encore croire en Tony Chapron? 20 Minutes vous répond à sa façon. Je vous rappelle le principe: deux journalistes de la rédaction, une mauvaise foi palpable, des arguments douteux, et une morale inexistante. Bienvenue chez nous."





BELGIQUE : Des sanctions adaptées pour chaque trouble ... Normal !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,

Les responsables des Casseroles ont l’excellente réputation de former leurs équipes de jeunes dans le respect strict de leur charte que tous les membres ont signée lors de leur affiliation.

Quelle surprise de constater que trois parents, du moins supposés tels, s’en sont pris pour des raisons inconnues verbalement à l’arbitre à la rentrée au vestiaire du match contre Solre-sur-Sambre en U17. «Nous avons provoqué une réunion le lendemain des incidents et l’on a constaté que la personne qui a craché en direction de l’arbitre n’avait rien à voir avec l’équipe qu’il était censé supporter. Nous possédons les noms de tous les troublions et, comme il y a amende, les responsables passeront à la caisse ou reprendront leurs enfants, martèle Jean-François Servais. Ce n’est pas du tout l’image du club que nous voulons véhiculer. Même si nous ne sommes nullement responsables des actes de certains, nous présentons nos plus plates excuses aux membres du CP ». Les Gosséliens écopent tout de même d’une amende de 60€ pour l’attitude de leurs spectateurs.

Kabeya de Forchies suspendu jusqu’à fin juin

Quentin Dagneaux de Mominoise avait reçu une lourde sanction de 4 dimanches pour avoir donné un coup de coude en direction du visage d’un joueur de Froidchapelle en P3D. «Je suis affilié à Froidchapelle et je ne comprends pas la raison qui m’aurait poussé à frapper un de mes futurs coéquipiers », conteste le joueur. «Je ne sais pas s’il l’a fait volontairement», tempère l’arbitre Capizzo. La sanction passe de 4 à 1 dimanche.

Randy Kabeya de Forchies a réclamé un penalty à l’arbitre Mercier contre la JS Turque en P2C. Le joueur a repoussé l’arbitre à hauteur de la poitrine en lui disant qu’il allait le «niquer». Kabeya est suspendu jusqu’à fin de saison. Le soigneur de Forchies est suspendu deux mois suite à ses propos inconvenants envers l’arbitre lors du match Forchies - JS Turque.

Source : L'AVENIR






FFF - Amaury DELERUE : Nouvel International français ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Amaury DELERUE sera-t-il le nouvel arbitre international français ?

En remplacement de Notre collègue Stéphane LANNOY, atteint par la limite d'âge de 45 ans, c'est donc à Amaury DELERUE à qui reviendra peut-être l'honneur et le privilège de représenter le corps arbitral français sur la scène internationale.

Sa nomination si elle est acceptée par la FIFA prendra effet au 1er janvier prochain. 

Toute la Rédaction d'ARBITREZ-VOUS lui adresse d'avance ses vives félicitations.

Le classement de la DTA au 01/01/2015

1. Clément TURPIN
2. Ruddy BUQUET
3. Tony CHAPRON
4. Antony GAUTIER
5. Nicolas RAINVILLE
6. Benoit BASTIEN
7. Benoit MILLOT
8. Fredy FAUTREL
9. Saïd ENNJIMI
10. Amaury DELERUE

La rédaction d'ARBITREZ-VOUS




FOOTBALL : Suspension record de 50 ans pour un agresseur d'arbitre récidiviste...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

"En Suisse, on ne plaisante pas avec les agressions d'arbitres !!"

Au terme de la rencontre opposant son équipe du Portugal Futebol Clube au SC Worb (0-1), le joueur de 28 ans, resté sur le banc, a pété une durite. Il a d'abord violemment envoyé un ballon dans le visage de l'arbitre, ce qui lui a valu un carton rouge. Il l'a ensuite poursuivi en direction des vestiaires en proférant des insultes et en giclant l'homme en noir avec de l'eau.

«En ce qui concerne la balle en pleine tête, je ne l'ai pas fait exprès, tente de se défendre Ricardo Ferreira dans les colonnes du «Blick». Pour le reste, je suis désolé.» Le joueur n'est pourtant pas un enfant de choeur. A plusieurs reprises, il avait déjà fait parler de lui au sein des instances juridiques de l'ASF. Par exemple en 2009, lorsqu'il avait retiré le sifflet de la bouche de l'arbitre d'un coup sec. Il avait alors été puni de 12 mois de suspension. Durant d'autres saisons, il avait encore écopé de 45 matches de suspension pour avoir agressé des adversaires et insulté des arbitres. «Nous ne voulons pas d'un tel joueur sur nos terrains, a expliqué Robert Breiter, le juriste de l'ASF. Nous rencontrons malheureusement ce genre de cas environ une fois par année.»

Ricardo Ferreira est donc suspendu jusqu'au 5 juin 2064. Il s'agit en fait d'une suspension à durée indéterminée. Mais comme le système informatique de l'ASF exige une date, celle-ci a été fixée 50 ans plus tard. Ferreira aura alors 78 ans.

Source : 20 minutes




RUGBY - Jérôme GARCES - L'arbitrage de la mêlée fait débat....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

« On veut juste que la mêlée soit stable »

L'opération Autour des arbitres, initiée par la LNR, a fait étape à Pau mardi. Elle a permis de réunir le staff de la Section - Simon Mannix, Joël Rey, David Aucagne, Fred Manca Fédéric Graciannette étaient présents, accompagnés de Jean Bouilhou - et l'arbitre professionnel béarnais, Jérôme Garcès.

L'objectif de cette démarche, qui doit passer dans tous les clubs de Top 14 et de Pro D2, est de susciter le débat, et donc l'échange. C'est ce qui s'est passé à Pau donc, où la discussion s'est, sans surprise, étendue sur l'arbitrage en mêlée, même si les rucks ou encore le jeu déloyal ont également été abordés.

« L'objectif prioritaire est la stabilité, a rappelé Jérôme Garcès. Il faut comprendre que l'arbitre cherche à obtenir une plateforme de lancement de jeu stable. » Une volonté bien comprise par les entraîneurs - « L'an passé, il y avait de l'anticipation, a observé Joël Rey, en charge des avants. Maintenant, la puissance est privilégiée » - mais cela n'exclut pas certains regrets.

« Le bordel »

« Les joueurs ont bien compris ce qui leur est demandé, a avancé Simon Mannix, manager de la Section. Mais sur certains matchs, il faut bien dire que c'est le bordel. […] Mais les équipes aussi ont une responsabilité. » Ce que Joël Rey a reconnu : « En France, on essaie tous de ‘‘ bricoler'', de trouver des parades face aux adversaires. » « Les joueurs s'adaptent constamment, a constaté Jérôme Garcès. Mais pour nous, ça ne pose pas de souci : on veut juste que la mêlée soit stable. »

Pas forcément simple à appliquer en France a souligné Simon Mannix avec son regard Néo-Zélandais : « Il y a une différence de culture. Dans l'hémisphère sud, on utilise la mêlée pour jouer. En France, c'est un duel. Mais on est là pour marquer des essais, pas pour retourner la mêlée et faire voler le pilier. »

Jean Bouilhou, le troisième ligne de la Section, a tout de même souligné les spécificités de la Pro D2 avec un trait d'humour : « Si la mêlée perd son importance au niveau international, c'est parce qu'il y en a de moins en moins. Ce n'est pas le cas en Pro D2. Je ne sais pas pourquoi : peut-être que nos trois-quarts sont plus maladroits ? Mais on a besoin d'une mêlée forte. » Le débat est loin d'être clos.

Source : SUD-OUEST