lundi, novembre 03, 2014

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE : Il est le seul arbitre noir et il est togolais...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Qu'on le veuille ou non, il est une curiosité, une attraction, parfois peut-être aussi un problème pour tous ceux, et ils ne sont pas peu nombreux autour des terrains de sport, dont l'ouverture d esprit n'est pas la qualité première.

Togolais, Belman Belei vit à Prague depuis 1997. Diplômé en relations internationales de l Université Charles, analyste en informatique dans la vie de tous les jours et, peut-être, futur diplomate dans son pays d origine, Belman est depuis peu le premier arbitre africain noir de football officiant en République tchèque.

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DISTRICT DE L'ESCAUT - FOOTBALL : Match arrêté pour violences sur arbitre

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Flines-lez-Râches: la police s’invite au match de football

La rencontre de deuxième division Escaut opposant Flines-lez-Râches au club de Frais-Marais n’est pas allée à son terme, dimanche, car l’arbitre a été agressé.

Le match de football de deuxième division Escaut qui opposait l’équipe senior de Flines-lez-Râches à celle du club de Frais-Marais s’est terminé en queue de poisson, dimanche après-midi. Dans un contexte tendu, la rencontre a dû être interrompue par l’arbitre de champ à deux minutes du terme normal. Les deux équipes étaient à égalité (1-1) et le match touchait à sa fin quand l’arbitre a sorti un carton rouge pour un tacle appuyé commis par un joueur de Frais-Marais.

L’expulsion n’a pas plu au joueur concerné. Il est soupçonné d’avoir exercé des violences sur l’arbitre, lequel aurait été touché à la main. Résultat : la rencontre a été interrompue et les deux équipes ont été priées de regagner les vestiaires. Il a ensuite fallu que les services de police interviennent pour sécuriser la sortie de l’arbitre et d’un licencié du club de Flines-lez-Râches. Selon le président flinois Éric Lambert, la feuille de match a aussi été dérobée. Des sanctions sportives sinon pénales sont envisagées.
DISTRICT DE L'ESCAUT - FOOTBALL : Match arrêté pour violences sur arbitre...

Source : LA VOIX DU NORD




FIFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES : COUPE DU MONDE DES CLUBS

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


la FIFA a choisi les six trios d'arbitres pour officier lors Coupe du monde des clubs de la FIFA 2014 au Maroc . Les arbitres et assistants seront rejoint pour le tournoi par le Real Madrid et plusieurs autres meilleures équipes intercontinentales .


La liste des arbitres sélectionnés (3 par confédérations continentales) :



Arbitre : Benjamin Williams (Australie, 1977)
Arbitre-Assistant 1 : Matthew Cream (Australie, 1975)
Arbitre-Assistant 2 : Paul Cetrangolo (Australie, 1978)


Arbitre : Noumandiez Doue (Côte d'Ivoire, 1970)
Arbitre-Assistant 1 : Songuifolo Yéo (Côte d'Ivoire, 1970)
Arbitre-Assistant 2 : Jean-Claude Birumushahu (Burundi, 1972)

Arbitre : Walter López Castellanos (Guatemala, 1980)
Arbitre-Assistant 1 : Leonel Leal (Costa Rica, 1976)
Arbitre-Assistant 2 : Gerson López Castellanos (Guatemala, 1983)

Arbitre: Wilmar Roldán (Colombie, 1980)
Arbitre-Assistant 1 : Eduardo Díaz (Colombie, 1973)
Arbitre-Assistant 2 : Alexander Guzmán (Colombie, 1985)

Arbitre: Norbert Hauata (Tahiti, 1979)
Arbitre-Assistant 1 : Tevita Makasini (Tonga, 1976)
Arbitre-Assistant 2 : Paul Ahupu (Tahiti, 1985)

Arbitre: Pedro Proença (Portugal, 1970)
Arbitre-Assistant 1 : Bertino Miranda (Portugal, 1972)
Arbitre-Assistant 2 : Tiago Trigo (Portugal, 1972)




CHAMPIONS LEAGUE - UEFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée du 05/11/2014

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,




DÉSIGNATIONS DES ARBITRES

Journée 4 - 05/11/2014


http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/uefa-les-designations-arbitres_2.html



La désignation des Arbitres pour la 4ème journée de CHAMPIONS LEAGUE est 
connue.
Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après..................................................................................................................




Bruno DERRIEN - OM / LENS : "Romao aurait dû être exclu"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Notre consultant Bruno Derrien revient sur l’arbitrage du week-end lors de la 12e journée de Ligue 1 et notamment sur celui d’OM-Lens marqué par l’expulsion en fin de match de Romao.


Derrien: "Romao aurait dû être exclu"

"Romao aurait déjà dû être exclu auparavant. Il méritait un carton rouge sur l’action à la 23e minute. Le Marseillais ceinture son adversaire, il y a annihilation d’une occasion de but, ce qui devait conduire au carton rouge. M. Varela a préféré l’avertir en sortant un carton jaune. Romao a finalement écopé d’un deuxième carton jaune en fin de match. On peut le trouver sévère mais c’est oublié qu’il avait déjà mis une semelle quelques minutes auparavant !"

Uniformiser la notion d’annihilation d’action de but

"Si Romao a donc écopé d’un carton jaune, Il y a eu ce week-end une autre situation d’annihilation d’action de but qui a conduit à une autre décision. Lors du match Metz-Caen, M. Rainville a choisi de sortir le carton rouge directement au stoppeur caennais Yahia pour une faute sur Maïga. On peut en effet considérer qu’il y a action de but derrière si le Caennais ne fait pas cette faute. Il faut trouver une sorte d’uniformité dans l’interprétation de ces fameuses annihilations de but. Ça reste très compliqué, il s’agit d’un jugement humain mais il y a eu deux décisions différentes sur un même cas lors de cette 12e journée. La décision de M. Rainville me paraît correcte."

Nantes-Rennes, de bonnes décisions ?

"Le match Nantes-Rennes a également été marqué par plusieurs décisions arbitrales. Les Rennais demandaient un penalty en première période sur une action menée par Habibou à la 6e minute juste après l’ouverture du score. Difficile à dire, l’attaquant est peut-être gêné au moment de la frappe. Ce n’est pas flagrant et l’action n’a pas été très bien montrée au ralenti. M. Fautrel a également refusé deux buts aux Rennais. Le premier l’est à juste titre pour une position de hors-jeu de Habibou. En revanche, sur le deuxième, refusé pour une sortie du ballon des limites du terrain au moment du centre de Henrique pour Habibou, c’est ric-rac. L’arbitre assistant est très loin de l’autre côté. Je rappelle que, pour refuser un but, il faut que le ballon ait franchi entièrement la ligne. Si une partie du ballon touche encore la ligne, on considère que celui-ci est encore en jeu. Il est très difficile de se prononcer au vu des images, aucune ne peut permettre de se positionner clairement. Or l’arbitre se décide lui sans images."

Source : SPORTS.FR




JNA 2014 - FOOTBALL : Solènne BARTNIK, la passion faite femme...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Depuis le 28 octobre et jusqu’au 6 novembre se tient la 13e édition des journées de l’arbitrage. À cette occasion, j’ai eu envie de mettre en avant une arbitre féminine évoluant en D1. Elles sont dix-huit en France et Solenne Bartnik en fait partie. A 34 ans, elle a déjà vingt ans d’arbitrage derrière elle et semble avoir trouvé un vrai équilibre dans sa vie grâce à cette activité.


« Le pouvoir de décision »

Solenne Bartnik  s’est tournée vers la fonction d’arbitre à 14 ans. Elle avait joué au foot en mixité à Villerest, une petite commune de la Loire au sud de Roanne. Ne trouvant pas de club féminin pour poursuivre dans cette discipline, elle a suivi les conseils de sa mère et s’est lancée dans l’arbitrage. « Au départ, je pensais arrêter le sport et finalement, ma maman m’a proposé d’essayer l’arbitrage car je connaissais déjà le règlement. Cela me permettait de rester dans le foot », se souvient la jeune femme. Solenne ne va pas regretter d’avoir écouter sa mère même si elle avoue avoir eu quelques appréhensions au moment de se retrouver seule face à vingt-deux joueurs, leurs entraîneurs, les dirigeants… « Il y avait aussi la crainte de ne pas prendre les bonnes décisions, de se tromper, d’être critiquée. Mais c’est ce qui permet de se forger au fil de temps », ajoute-t-elle. Elle effectue ses premières armes avec les U13 garçons et très vite elle se rend compte que cette nouvelle activité lui plaît. « Le pouvoir de décision, se dire que c’est nous qui prenons la décision et pas les autres, cela m’a attirée. Le côté humain aussi. On fait beaucoup de rencontres, on change d’endroit pour arbitrer toutes les semaines », sourit-elle. Après deux ans à arbitrer les U13, Solenne commence à gravir les échelons : U15, U17, niveau régional après avoir réussi son examen, et puis, en 2005, elle devient arbitre fédérale et commence à arbitrer les filles au haut niveau. Aujourd’hui, rattachée au club de Pouilly les Nonains (Loire) elle officie en D1 en féminines et au niveau régional chez les hommes, elle est aussi habilitée à « faire la touche » jusqu’en CFA.


« Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours »

Quand elle raconte son parcours d’arbitre, Solenne Bartnik le fait avec beaucoup d’enthousiasme. Elle se souvient avec tendresse des efforts effectués par ses parents pour l’emmener sur les terrains le week-end. « Quand j’avais 30-40 km à faire, je ne me voyais pas les faire à vélo ou à pied. Si mes parents n’avaient pas été là, je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ça ». L’arbitrage a été le fil rouge de sa vie depuis son adolescence. Même pendant ses études, elle a continué à exercer sa passion. « Quand je suis partie faire mes études, c’était un peu compliqué. Mais en même temps, ça permettait de partir le week-end, de sortir des études et ça faisait du bien aussi. Il fallait trouver le bon timing pour faire tout ce que j’avais à faire la semaine pour avoir le week-end disponible pour le sport », se remémore-t-elle. Aujourd’hui encore, concilier arbitrage et vie professionnelle n’est pas facile. Mais Solenne qui tient un bar PMU avec son compagnon s’accroche, soutenue par ses proches. « J’ai la chance d’avoir ma famille qui est là et qui m’encourage dans tout ce que je fais, se réjouit-elle. Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours. Quand je vais courir, je suis toute seule, il n’y a personne pour venir avec moi à cette heure-ci, rit-elle. J’ai également un préparateur physique qui me donne des séances. Je m’adapte par rapport au boulot ». Elle ne cache pas qu’en hiver, quand il fait froid, il n’est pas évident de se motiver. Mais elle a trouvé une façon bien à elle de se rebooster. « On vit tellement de choses… ce serait dommage de passer à côté. Il y a les matches, les compétitions internationales qui sont très intéressantes à faire et aussi l’ambiance avec les collègues. C’est sympa de se retrouver en stage ». Samedi dernier, elle était arbitre assistante lors du choc de D1 Lyon-PSG (2-1) à Gerland, un bonheur pour elle.



« Ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin  

Si l’on en croit Solenne Bartnik, le jeu n’est pas le même selon que le match soit joué par des filles ou des garçons. Si elle assure qu’il est « facile » d’arbitrer les hommes qui ont « beaucoup de respect » pour elle, elle reconnaît que certaines de leur habitudes peuvent être agaçantes. « C’est plus rapide chez les hommes mais malheureusement, il y a beaucoup plus de triche que dans le foot féminin. Les filles, il n’y a pas la triche : même si il y a une faute sur elles, elles essayent de continuer. Elles ne tombent pas systématiquement pour essayer d’obtenir un coup franc et un penalty, témoigne-t-elle. Les garçons ils tombent tout de suite, même si on ne les touche pas d’ailleurs (rire). C’est ce que j’aime chez les filles, ce qu’elles font tout pour continuer au maximum leur action ». Elle a aussi remarqué qu’il y avait moins de polémiques chez les femmes. « Il y a moins d’enjeux financiers, souligne-t-elle, lucide. Dans certains clubs, les joueuses n’ont même pas de prime de match, alors qu’elles gagnent ou qu’elles perdent le match, cela ne change rien pour elle. On est moins médiatisé donc moins critiqué. Des erreurs on en fait tous, je pense que c’est ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin », regrette-t-elle. Pourtant si elle devait conseiller un jeune homme ou une jeune femme de se lancer, elle assure qu’elle le ferait sans hésiter. « Outre le fait que ce soit un sport, c’est une très bonne école de la vie. Ca nous apprend à respecter les autres, à être ponctuelle, tout un tas de petits détails comme ça dont on ne se rend pas compte, argumente la jeune arbitre. Ca m’a beaucoup aidé dans ma vie personnelle. J’étais très timide, je le suis beaucoup moins car on est obligé de prendre sur soit, de s’affirmer. C’est très bon pour la vie personnelle ».



Stéphanie Frappart « un modèle pour nous  

Au niveau de ses ambitions, elle rêve de diriger des matches dans de grandes compétitions, elle qui pour le moment n’est « qu’ »assistante internationale et n’a arbitré que des matches éliminatoires. Elle sait qu’elle ne pourra pas arbitrer au très haut niveau masculin, freinée par la limite d’âge, mais elle a encore envie de progresser. Pour cela, elle suit avec attention les prestations de ses collègues et particulièrement Clément Turpin et Stéphanie Frappart.
« J’aime bien l’arbitrage de Clément Turpin qui est en Ligue 1 et avec qui j’ai eu l’occasion d’arbitrer quand j’étais dans les catégories inférieures. J’ai eu la chance de lui faire la touche en CFA. J’avais bien aimé son arbitrage, j’ai un peu suivi sa carrière. Cela ne m’étonne absolument pas qu’il soit en Ligue 1 aujourd’hui ». Concernant Frappart, première femme à arbitrer au centre en Ligue 2, elle se montre dithyrambique. « C’est un modèle pour nous. J’ai arbitré avec elle sur tous mes matches à l’étranger. C’est le bonheur de la voir arbitrer. Cela parait tellement facile quand on la voit faire. Stéphanie s’entraîne tous les jours. Je pense qu’elle a une meilleure condition physique que certains hommes, même à son niveau. Quand on est sur un match et qu’on est à 3 ou 4 mètres de l’action, on ne peut pas se tromper. Elle est toujours présente dans la situation. Et quand on est là, on est crédible. Ca c’est important, même pour les joueuses. Ensuite, il y a ses qualités d’arbitre. Stéphanie c’est une vraie passionnée ».



« Le côté arbitre ressort toujours »

« Une vraie passionnée », Solenne Bartnik l’est aussi. La preuve quand elle essaye de regarder un match « pour décompresser », le naturel revient au galop. « Le côté arbitre ressort toujours », sourit-elle. Mais elle avoue aussi ne jamais critiquer ses collègues consciente de ne pas être à l’abri des erreurs. « Eux sont sur le match, il le sente. Nous, dans notre canapé, on a un angle de vue qu’ils n’ont pas, on a les caméras, les ralentis. Eux sont en direct, doivent prendre la décision en direct. Sur le terrain, ce n’est pas la même chose que d’être dans son canapé ». Parole d’arbitre.
Source : L'EQUIPE [jouelacommemiahamm]
Depuis le 28 octobre et jusqu’au 6 novembre se tient la 13e édition des journées de l’arbitrage. À cette occasion, j’ai eu envie de mettre en avant une arbitre féminine évoluant en D1. Elles sont dix-huit en France et Solenne Bartnik en fait partie. A 34 ans, elle a déjà vingt ans d’arbitrage derrière elle et semble avoir trouvé un vrai équilibre dans sa vie grâce à cette activité.

« Le pouvoir de décision »

Solenne Bartnik  s’est tournée vers la fonction d’arbitre à 14 ans. Elle avait joué au foot en mixité à Villerest, une petite commune de la Loire au sud de Roanne. Ne trouvant pas de club féminin pour poursuivre dans cette discipline, elle a suivi les conseils de sa mère et s’est lancée dans l’arbitrage. « Au départ, je pensais arrêter le sport et finalement, ma maman m’a proposé d’essayer l’arbitrage car je connaissais déjà le règlement. Cela me permettait de rester dans le foot », se souvient la jeune femme. Solenne ne va pas regretter d’avoir écouter sa mère même si elle avoue avoir eu quelques appréhensions au moment de se retrouver seule face à vingt-deux joueurs, leurs entraîneurs, les dirigeants… « Il y avait aussi la crainte de ne pas prendre les bonnes décisions, de se tromper, d’être critiquée. Mais c’est ce qui permet de se forger au fil de temps », ajoute-t-elle. Elle effectue ses premières armes avec les U13 garçons et très vite elle se rend compte que cette nouvelle activité lui plaît. « Le pouvoir de décision, se dire que c’est nous qui prenons la décision et pas les autres, cela m’a attirée. Le côté humain aussi. On fait beaucoup de rencontres, on change d’endroit pour arbitrer toutes les semaines », sourit-elle. Après deux ans à arbitrer les U13, Solenne commence à gravir les échelons : U15, U17, niveau régional après avoir réussi son examen, et puis, en 2005, elle devient arbitre fédérale et commence à arbitrer les filles au haut niveau. Aujourd’hui, rattachée au club de Pouilly les Nonains (Loire) elle officie en D1 en féminines et au niveau régional chez les hommes, elle est aussi habilitée à « faire la touche » jusqu’en CFA.

« Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours »


Quand elle raconte son parcours d’arbitre, Solenne Bartnik le fait avec beaucoup d’enthousiasme. Elle se souvient avec tendresse des efforts effectués par ses parents pour l’emmener sur les terrains le week-end. « Quand j’avais 30-40 km à faire, je ne me voyais pas les faire à vélo ou à pied. Si mes parents n’avaient pas été là, je ne sais pas si j’aurais pu faire tout ça ». L’arbitrage a été le fil rouge de sa vie depuis son adolescence. Même pendant ses études, elle a continué à exercer sa passion. « Quand je suis partie faire mes études, c’était un peu compliqué. Mais en même temps, ça permettait de partir le week-end, de sortir des études et ça faisait du bien aussi. Il fallait trouver le bon timing pour faire tout ce que j’avais à faire la semaine pour avoir le week-end disponible pour le sport », se remémore-t-elle. Aujourd’hui encore, concilier arbitrage et vie professionnelle n’est pas facile. Mais Solenne qui tient un bar PMU avec son compagnon s’accroche, soutenue par ses proches. « J’ai la chance d’avoir ma famille qui est là et qui m’encourage dans tout ce que je fais, se réjouit-elle. Je m’entraîne le matin à 6h30, quasiment tous les jours. Quand je vais courir, je suis toute seule, il n’y a personne pour venir avec moi à cette heure-ci, rit-elle. J’ai également un préparateur physique qui me donne des séances. Je m’adapte par rapport au boulot ». Elle ne cache pas qu’en hiver, quand il fait froid, il n’est pas évident de se motiver. Mais elle a trouvé une façon bien à elle de se rebooster. « On vit tellement de choses… ce serait dommage de passer à côté. Il y a les matches, les compétitions internationales qui sont très intéressantes à faire et aussi l’ambiance avec les collègues. C’est sympa de se retrouver en stage ». Samedi dernier, elle était arbitre assistante lors du choc de D1 Lyon-PSG (2-1) à Gerland, un bonheur pour elle.

« Ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin »


Si l’on en croit Solenne Bartnik, le jeu n’est pas le même selon que le match soit joué par des filles ou des garçons. Si elle assure qu’il est « facile » d’arbitrer les hommes qui ont « beaucoup de respect » pour elle, elle reconnaît que certaines de leur habitudes peuvent être agaçantes. « C’est plus rapide chez les hommes mais malheureusement, il y a beaucoup plus de triche que dans le foot féminin. Les filles, il n’y a pas la triche : même si il y a une faute sur elles, elles essayent de continuer. Elles ne tombent pas systématiquement pour essayer d’obtenir un coup franc et un penalty, témoigne-t-elle. Les garçons ils tombent tout de suite, même si on ne les touche pas d’ailleurs (rire). C’est ce que j’aime chez les filles, ce qu’elles font tout pour continuer au maximum leur action ». Elle a aussi remarqué qu’il y avait moins de polémiques chez les femmes. « Il y a moins d’enjeux financiers, souligne-t-elle, lucide. Dans certains clubs, les joueuses n’ont même pas de prime de match, alors qu’elles gagnent ou qu’elles perdent le match, cela ne change rien pour elle. On est moins médiatisé donc moins critiqué. Des erreurs on en fait tous, je pense que c’est ce côté financier qui gâche tout dans le football masculin », regrette-t-elle. Pourtant si elle devait conseiller un jeune homme ou une jeune femme de se lancer, elle assure qu’elle le ferait sans hésiter. « Outre le fait que ce soit un sport, c’est une très bonne école de la vie. Ca nous apprend à respecter les autres, à être ponctuelle, tout un tas de petits détails comme ça dont on ne se rend pas compte, argumente la jeune arbitre. Ca m’a beaucoup aidé dans ma vie personnelle. J’étais très timide, je le suis beaucoup moins car on est obligé de prendre sur soit, de s’affirmer. C’est très bon pour la vie personnelle ».

Stéphanie Frappart « un modèle pour nous »


Au niveau de ses ambitions, elle rêve de diriger des matches dans de grandes compétition, elle qui pour le moment n’est « qu’ »assistante internationale et n’a arbitré que des matches éliminatoires. Elle sait qu’elle ne pourra pas arbitrer au très haut niveau masculin, freinée par la limite d’âge, mais elle a encore envie de progresser. Pour cela, elle suit avec attention les prestations de ses collègues et particulièrement Clément Turpin et Stéphanie Frappart. « J’aime bien l’arbitrage de Clément Turpin qui est en Ligue 1 et avec qui j’ai eu l’occasion d’arbitrer quand j’étais dans les catégories inférieures. J’ai eu la chance de lui faire la touche en CFA. J’avais bien aimé son arbitrage, j’ai un peu suivi sa carrière. Cela ne m’étonne absolument pas qu’il soit en Ligue 1 aujourd’hui ». Concernant Frappart, première femme à arbitrer au centre en Ligue 2, elle se montre dithyrambique. « C’est un modèle pour nous. J’ai arbitré avec elle sur tous mes matches à l’étranger. C’est le bonheur de la voir arbitrer. Cela parait tellement facile quand on la voit faire. Stéphanie s’entraîne tous les jours. Je pense qu’elle a une meilleure condition physique que certains hommes, même à son niveau. Quand on est sur un match et qu’on est à 3 ou 4 mètres de l’action, on ne peut pas se tromper. Elle est toujours présente dans la situation. Et quand on est là, on est crédible. Ca c’est important, même pour les joueuses. Ensuite, il y a ses qualités d’arbitre. Stéphanie c’est une vraie passionnée ».

« Le côté arbitre ressort toujours »

« Une vraie passionnée », Solenne Bartnik l’est aussi. La preuve quand elle essaye de regarder un match « pour décompresser », le naturel revient au galop. « Le côté arbitre ressort toujours », sourit-elle. Mais elle avoue aussi ne jamais critiquer ses collègues consciente de ne pas être à l’abri des erreurs. « Eux sont sur le match, il le sente. Nous, dans notre canapé, on a un angle de vue qu’ils n’ont pas, on a les caméras, les ralentis. Eux sont en direct, doivent prendre la décision en direct. Sur le terrain, ce n’est pas la même chose que d’être dans son canapé ». Parole d’arbitre.




LIGUE DU CENTRE-OUEST - FOOTBALL : Le PERMIS DE SIFFLER arrive dans vos foyers...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Lancement de "Permis de Siffler", la Newsletter Arbitrage.

Après quelques semaines de réflexions, et faisant suite à un projet qui existait déjà au sein de la Commission Départementale d'Arbitrage des Deux-Sèvres, la Commission Régionale d'Arbitrage a décidé de lancer sa Newsletter : "Permis de Siffler" ...

"Permis de Siffler", c'est la nouvelle Newsletter mensuelle éditée par la Commission Régionale d'Arbitrage, dont la présidence est confiée à Philippe Chat.

Ce nouveau support va permettre une communication plus grande à destination de tous les curieux en matière d'arbitrage, de la part des dirigeants de l'arbitrage régional.

Au travers ce premier numéro, vous trouverez différents types d'informations diverses et variées, de l'écho des CDA en passant par des portraits, ou encore des anecdotes. Nous espérons que votre lecture sera agréable et enrichissante.

 Lire "PERMIS DE SIFFLER" N°1


http://visu-v2.fff.fr/common/ligue/bib_res/ressources/2240000/3000/141103112953_novembre.pdf


Source : LIGUE DU CENTRE-OUEST

Note de la Rédaction : On saluera la qualité des rédacteurs :  P. Chat, S. Rager, F. Cano, E. Canteau, J.-M. Bonnin, et J. Riché. Bon vent au "Permis de Siffler".... pas de point à perdre, donc à "consommer sans modération" !!




LIGUE DE BRETAGNE - HANDBALL : La formation des Jeunes Arbitres.... une priorité

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


A Plérin (22)...

Règlements, fautes et sanctions, gestion administrative, techniques d'arbitrage, etc., les binômes de jeunes arbitres départementaux, Lukian Gaubert-Florian Dapsance et Brieuc Bernard-Mathias Le Solleu, ont profité des vacances pour suivre, avec huit autres Bretons, un stage de formation de la Ligue de handball à Guerlédan.
Ces joueurs du HBCP en sont rentrés avec la validation de leur titre de jeunes arbitres régionaux, à la grande satisfaction de Christophe Gandossi, qui les a formés et encouragés à suivre ce parcours, depuis déjà quelques années.


A Lesneven (29)...

Au Lesneven-Le Folgoët handball, les stages de Toussaint se sont achevés, vendredi, par un après-midi de matchs féminins réunissant les équipes des moins de 12 ans aux seniors. « Ce fut une vraie belle fête intergénérationnelle à la salle Bodénès », se réjouissaient les dirigeants. Et l'occasion, pour les jeunes arbitres, de donner du sifflet et de faire montre de leur maîtrise. « Pour eux, c'est une belle opportunité de faire le lien entre le jeu et la technique reçue en formation, au niveau du district, du département ou de la région », notait Brigitte Kerleroux, responsable de l'école locale d'arbitrage. L'arbitre vit son sport à 100 %, parfait sa formation de futur adulte, car il prend des responsabilités et gagne en confiance. « Et cela démarre jeune ! L'initiation débute dès l'école de handball et la formation elle-même, à partir de 14 ans, précise-t-elle. Les volontaires à découvrir une manière complémentaire de vivre le jeu sont invités à se signaler à leurs dirigeants. Le meilleur accueil leur sera réservé », conclut Brigitte Kerleroux.


Source : LE TÉLÉGRAMME





JNA 2014 - HANDBALL : Le Comité de Côte d'Or se pose les bonnes questions....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


13èmes Journées de l’arbitrage 2014

Genlis : La formation des arbitres de demain

Dans le cadre des 13èmes Journées de l’arbitrage se déroulant du 28 octobre au 6 novembre, placées sous le signe « de l’arbitrage de demain », le club de handball du CSIT Genlis a invité celui d’Auxonne afin de mettre en place ce mercredi 29 octobre de 14 à 17 heures, une formation d’arbitrage pour les jeunes, au gymnase Meiffret. Ces journées nationales de l’arbitrage constituent un moment privilégié pour poser la question de l’avenir de l’arbitrage : quelles sont les principales évolutions à prévoir ? Quid de la détection, de la formation, du recrutement, de la féminisation, …? Comme à travers les multiples initiatives relayées dans toute la France, l’opération s’attache à sensibiliser les joueurs ainsi que le grand public à l’importance du rôle de l’arbitre et contribue à susciter de nouvelles vocations.



Quarante jeunes (joueurs et arbitres) des deux clubs ont répondu présent pour participer à la formation placée sous la conduite de Patrick Mathey (président du CSIT et responsable de la commission d’arbitrage), d’André Kotyla (référent arbitrage du CSIT) et de Charles Weitzel (responsable arbitrage d’Auxonne). Le but de cette action étant l’apprentissage des règles de jeux et de sensibiliser tous les acteurs à tous les mauvais gestes qu’ils doivent bannir pour donner au handball une plus grande sportivité. C’est pourquoi trois cadres du comité de Côte-d’Or de handball ont été invités à venir expliquer celles-ci. Ainsi Damien Martenot et Jean-Pierre Simonne, de la CDJA21 (Commission départementale jeunes arbitres Côte-d’Or) et Alain Gauthey, membre de la CDA21 (Commission départementale d’arbitrage), ont passé l’après-midi à encadrer et répondre aux multiples questions des participants. Une vingtaine de jeunes arbitres de 12 à 14 ans ont pris le sifflet à tour de rôle (en binôme ou seul) sous la houlette de ces conseillers expérimentés. Ce stage était une belle occasion pour les jeunes arbitres de mettre en application leurs connaissances, ou pour les novices, de découvrir la fonction arbitrale. Tous se sont fait énormément plaisir, aussi bien les joueurs, les arbitres que les personnels d’encadrement. Un goûter offert par le CSIT est venu les récompenser ceux-ci et clore cette manifestation. 



Arc-sur-Tille : La formation des arbitres féminins

La Commission départementale d’arbitrage de Côte-d’Or (CDA21) a profité de l’organisation d’un tournoi de préparation de l’équipe de jeunes féminines du comité au gymnase Jean Picard pour inviter trois binômes féminins à diriger les rencontres. C’est ainsi que Solène Teron et Anny Strauss (Talant), Virginie Jimenez (Genlis) et Aurélie Monpert (Marsannay), Alexia Weitzel et Anaïs Thibaudot (Auxonne) ont sifflé sous les yeux avisés des membres de la CDA21 qui ont dispensé leurs précieux conseils. Cette démarche s’inscrivant dans le cadre des journées de l’arbitrage, opération qui cette année s’oriente vers la question sur l’avenir de l’arbitrage, la formation, la féminisation.
Pour la dernière rencontre du turnoi l'arbitrage a été confié à un binôme de JA féminin local :Melles CHAILLOT Margaux et M. FAVRETTO Swann du HBC TALANT.

Source : CDA du Comité de Côte d'Or de Handball




dimanche, novembre 02, 2014

CHAMPIONS LEAGUE - UEFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée du 04/11/2014

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DÉSIGNATIONS DES ARBITRES

Journée 4 - 04/11/2014


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La désignation des Arbitres pour la 4ème journée de CHAMPIONS LEAGUE est 
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LIGUE DE FRANCHE-COMTÉ : Agression contre un Jeune Arbitre de Ligue...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Ligue Régionale 2 - Groupe A

Nous sommes à Vesoul au stade René Hologne, il est 19 h. Commence alors le match entre le FC Vesoul et la réserve de Belfort Sud dans le cadre du championnat de LR2.
Vesoul prend les commandes de la partie et marque sur une jolie frappe des 25 mètres. A la demi-heure de jeu, la défense belfortaine est de nouveau mise à mal et les Vésuliens marquent un second but.

Alors que l'on attend le coup d'envoi, un joueur belfortain s'emporte et conteste le but marqué par les locaux. Le jeune arbitre lui adresse un avertissement pour contestation. Dès lors, ce joueur s'énerve et se met à injurier l'arbitre, qui l'exclu. Puis, tout bascule, le joueur belfortain adresse un violent coup de pied au jeune arbitre. Ce dernier arrête la rencontre suite à son agression. Le score était de 2-0 pour le Vesoul FC.

Source : Les infos du Sport




DISTRICT DE L'EURE : Un arbitre victime d'un violent coup de tête...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

La rencontre de Coupe de l’Eure opposant l’équipe première de l’US Etrépagny à son homologue des Bornes Gisors, dimanche après-midi, s’est terminée dans le sang. L’arbitre officiel venait de siffler la fin du match et regagnait les vestiaires lorsque tout a dégénéré. Il a averti le gardien gisorsien qui avait tapé dans la porte du vestiaire sterpinacien qu’il pouvait encore distribuer des cartons. C’est à ce moment-là qu’un joueur de l’équipe visiteuse est sorti comme une furie et a asséné un violent coup de boule à l’homme au sifflet.

L’arbitre rattaché au club de Saint-Marcel, a été pris en charge par les pompiers qui l’ont transporté au centre hospitalier de Gisors. L’arbitre a eu le nez cassé et s’est vu délivrer sept jours d’incapacité totale de travail (ITT). Triste image que celle des gendarmes obligés d’intervenir dans un stade de football. Une agression qui pourrait valoir cher à son auteur.

Mais il n’est pas étonnant que la violence sévisse dans le football amateur quand on voit le comportement de certains joueurs professionnels. Il suffit de se souvenir du coup de boule de Brandao (Saint-Etienne) sur Thiago Motta (PSG) ou les échauffourées à la fin du match Nice/Bastia.
Pour l’anecdote, les joueurs d’Etrépagny se sont imposés sur le score de 3 à 1. Mais la défaite n’excuse pas tout.

Source : L'IMPARTIAL




OLYMPIQUE PAVILLAIS : La valeur n'attend point le nombre des années...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Jules veut devenir arbitre, mais il est encore un peu trop jeune pour commencer sa formation. Alors quand il ne joue pas au football avec ses camarades U13 de l’Olympique Pavillais, il troque sa tenue de footballeur contre celle d’arbitre.

C’est déjà avec beaucoup d’autorité que Jules à pris le sifflet pour arbitrer un match amical U11 contre Le Trait Duclair et l’Olympique Pavillais.  Jules a pris son rôle très au sérieux et nous a gratifier d’une bonne prestation sous l’oeil observateur de Cyril GRINGORE (Arbitre-Assistant International)

Si toi aussi, comme Jules, tu veux devenir arbitre, renseigne toi auprès de tes dirigeants.

Source : olympiquepavillais.fr




JNA 2014 - BASKET-BALL : 19 ans et déjà Arbitre National...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Nathan Derain a commencé l’arbitrage à 12 ans, trois ans avant l’âge requis. Il peut désormais officier au niveau national alors qu’il n’a pas encore 19 ans.


Lundi soir, Nathan Derain enfilera son plus beau costume. Il sera reçu à Paris au siège de La Poste (partenaire de l’opération), aux côtés d’une cinquantaine de collègues, tous sports confondus, pour être mis à l’honneur en tant qu’ “arbitre de demain”. « C’est une grosse responsabilité, reconnaît le jeune homme qui fêtera ses 19 ans en décembre. La Fédération de basket en a sélectionné une douzaine. Cela veut aussi dire qu’il ne faudra pas décevoir et continuer à monter. »

Monter dans la hiérarchie, Nathan le fait régulièrement depuis qu’il a pris la voie du sifflet. Presque une vocation puisqu’il a commencé avant l’âge requis. « On n’a pas le droit d’être arbitre officiel avant 15 ans. Mais dès 12 ans, j’ai commencé à arbitrer les matches de jeunes de mon club, le BMB. » Le Basket Montceau Bourgogne où il a fait ses premiers pas dès… 4 ans ! Emmené à Salengro dans les traces de son grand-père, Rémy, et son père, Thierry, habitués des lieux. Les gènes de la maman, Martine, davantage penchés vers le handball, devaient être moins marqués.

Premier tournoi, première finale

Lorsqu’il commence à passer les examens d’arbitre, Nathan Derain ne pense pas à gravir les échelons. « C’était juste le plaisir d’arbitrer, une autre vision du basket, car on rencontre beaucoup de monde. » Un vrai plaisir, naturel. Et la volonté, aujourd’hui, de casser les images toutes faites du grand public. « Mon club ne manquait pas d’arbitre. Il n’y a pas non plus le côté joueur frustré. Au contraire, je continue de jouer et je pense que c’est même un plus, pour “sentir” le jeu. »

Franc, il reconnaît aussi que « gagner un peu d’argent de poche, ado, c’était sympa. Mais ce n’était pas mon moteur. Ça demande aussi le sacrifice de ne pas être avec les copains le week-end car il faut se déplacer pour arbitrer. »

À ce propos, Nathan ne cessera de louer, lors de l’entretien, le rôle joué par « mes parents ou mon grand-père, pour m’emmener arbitrer quand je n’avais pas le permis. » Mais dans la famille, on aime l’arbitrage : Chloé, la sœur aînée de deux ans, a aussi commencé dès ses 15 ans. Avant que Thierry ne s’y mette en même temps que son fils !

C’est d’ailleurs lors d’un déplacement que Nathan va franchir un cap. « En 2012, j’ai participé au Tournoi des Étoiles, à Clermont-Ferrand. Dans ce tournoi de la zone Centre, il y avait deux arbitres par département et j’ai eu la chance d’arbitrer une demi-finale filles et la finale garçons. » Chance ou plutôt talent car c’est là que les observateurs l’ont remarqué. Les stages s’enchaînent. Jusqu’à arbitrer, depuis deux ans, la prénationale, l’élite régionale où il côtoie de « vieux briscards ».

Souvent le plus jeune sur le parquet !

« C’est vrai que je suis souvent le plus jeune sur le parquet, se marre celui qui est aussi étudiant en Staps au Creusot. Mais il n’y a pas de différence d’âge à faire, le respect est dans les deux sens. Ce n’est pas parce que je suis jeune que je ne suis pas ouvert à la discussion. Au début, il pouvait y avoir une surprise quand j’arrivais, mais maintenant, ça commence à se savoir. »

Depuis cette saison, Nathan officie aussi lors de rencontres de championnats France de jeunes (minimes, cadets, juniors). Un autre cap de franchi. Tranquillement. Sans brûler les étapes. « Je ne me donne pas de limite, tant que je peux monter, je monte. Mais sans aller trop vite, pour ne pas se griller. C’est pourquoi je ne me présenterai au concours de CF2 (NDLR : la troisième division de l’arbitrage du basket national) que l’an prochain. Et je sais que ça va aussi devenir compliqué une fois que je vais commencer à travailler, pour concilier les deux, passion et travail. Je veux devenir pompier. »

Une passion à partager

Avec Clément Turpin en football, Montceau est donc une terre fertile en arbitre. « Je le connais un peu et il fait une belle carrière. Mais mon modèle, car on suit les mêmes étapes et on est dans le même sport, est davantage Hugues Tepenier, de Vauzelles, qui a 26 ans, arbitre en Pro A. » L’élite du basket français.

De ces exemples, Nathan a appris une chose. « Il faut rester lucide et se remettre en cause. On peut faire un mauvais match et des erreurs, il ne faut jamais se reposer sur ses acquis. C’est pourquoi j’essaye d’arbitrer et m’entraîner le plus souvent possible, pour trouver des situations de match. Ou de regarder des vidéos. Le top, c’est quand je peux récupérer celles de mes matches, pour observer mon placement. » Et preuve que l’arbitrage est sa passion, il vient d’intégrer le comité départemental pour aller observer… les jeunes arbitres !

Nathan Derain “Le respect est dans les deux sens et ce n’est pas parce que je suis plus jeune que la plupart des joueurs que j’arbitre que je ne suis pas ouvert à la discussion.”

Source : JSL




JNA 2014 - RUGBY : L'école d'arbitrage du CA CASTELSARRASIN

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


L'école d'arbitrage a été officiellement lancée hier au CA Castelsarrasin. Et le club-house du CAC qui se transforme le temps d'une matinée... en salle de classe.

C'est hier matin à 10 heures pétantes au stade Adrien Alary, comme nous vous l'annoncions dans notre édition du 29 octobre, qu'a eu lieu le lancement de l'opération «Graines d'arbitres». Pour l'occasion, le club house du CAC s'était transformé en salle de classe et ils étaient trente studieux élèves à avoir pris place sur les bancs de l'école au beau milieu des vacances de Toussaint. Car, c'est bien à la naissance d'une vraie école d'arbitrage qu'il nous a été donné l'occasion d'assister en ce début de week-end. Parmi les professeurs présents, on retrouvait Patrick Dellac avec ses vingt années d'expérience dans l'exercice arbitral, Arnaud Blondel, ancien joueur du CAC, actuel arbitre de PRO D2, juge de touche en TOP 14 et sur les compétitions de coupe européennes, Romain Castan, arbitre de Fédérale fraîchement diplômé et instigateur de cette école.

Comme un symbole, cette journée est organisée au beau milieu des journées nationales de l'arbitrage et vient apporter une nouvelle dimension en inculquant, aux plus jeunes, le respect et la compréhension de «l'homme en noir». On découvre en début de séance qu'un homme viendra renforcer l'équipe prochainement. Il s'agit du jeune Clément Besnier, actuel ailier Bélascain du CAC, étudiant en troisième année universitaire, en licence de management du sport à Toulouse.


L'auditoire est tout acquis à la cause même si certains reconnaissent être souvent sanctionnés en match. Il s'agit de jeunes joueurs du CAC, benjamins et minimes. Sagement assis derrière leur table, il participe à la séance que les organisateurs ont voulu la plus interactive possible. On les entend réagir, «oui, je me rappelle, j'ai pris une pénalité contre moi pour ça l'autre jour». Romain Castan et Arnaud Blondel tente de vulgariser au maximum la formation tout en étant très précis sur la sémantique, la gestuelle, et la connaissance de la règle. Sur le hors-jeu dans un maul, Arnaud blondel explique : «dans une maison, vous entrez par la porte, et pas par la fenêtre. Eh bien dans un maul, la porte est ici, et si vous tentez d'entrer par les fenêtres, alors vous êtes en faute».
Une règle dense et en perpétuelle évolution

À écouter la séance, on se rend compte, s'il en était besoin, que le rugby est un sport où la règle est dense et en perpétuelle évolution. Les éducateurs de l'école de rugby présents sont eux-mêmes surpris de quelques subtilités qui leur avaient, jusque-là, échappé. Les animateurs de la séance s'appuient énormément sur des vidéos et des animations au point que l'auditoire ne souhaite pas prendre la pause qui leur est offerte.

Quand la séance s'achève, personne n'a vu le temps passer et pourtant, beaucoup de points ont déjà été évoqués. Il est temps de mesurer par un questionnaire à choix multiples le degré d'acquisition des compétences. Il sera d'ailleurs renouvelé lors de la prochaine session. C'est tous les quinze jours, jusqu'au 11 avril prochain, que se retrouvera cette petite académie d'arbitres en herbe, avec la volonté de privilégier les quatre valeurs fondamentales que sont l'intégrité, la solidarité, la discipline et le respect.

Source : LA DÉPÊCHE