samedi, décembre 27, 2014
vendredi, décembre 26, 2014
BASKET-BALL - CHINE : Séjour en camp militaire pour avoir posé réclamation...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, BASKET-BALL, CHINE, FRANCE, INSOLITE, VIDÉO
La Française Isabelle Yacoubou, qui faisait partie de l'équipe, a dû quitter le pays sans demander son reste.
Tous les sportifs le savent : contester une décision de l'arbitre est rarement une bonne idée. L'adage est encore plus valable lorsque ladite décision est favorable à l'équipe de basket issue de l'armée chinoise : dans ce cas, la moitié de votre équipe risque bien d'être envoyée en camp militaire. C'est ce qui est arrivé à l'internationale française Isabelle Yacoubou, qui raconte vendredi 26 décembre cette incroyable histoire sur son blog, hébergé par le Huffington Post.
La vice-championne olympique de basket, qui évoluait depuis septembre dans le modeste club chinois d’Heilongjiang, explique que son équipe a été exclue du championnat local après un match litigieux joué mi-décembre contre Bayi, club issu de l'armée. En toute fin de match, Heilongjiang mène de deux points. Yacoubou, elle, est sur le banc. "Il reste toutefois 0,6 seconde à jouer. (...) La pivot adverse reçoit la balle, la contrôle et prend un shoot près de l'arceau qui rentre. Les arbitres valident son panier. Nouvelle égalité. Le problème est que cette séquence de jeu était impossible à réaliser en un laps de temps aussi court", justifie-t-elle.
"En tant qu'étrangère, j'ai dû plier bagage"
Son équipe proteste, mais les arbitres "perdent patience et nous ordonnent de jouer la prolongation ou de déclarer forfait". Heilongjiang opte pour la seconde option. "Notre club a posé un recours avec ses images à l'appui. Non seulement notre requête n'a pas été examinée mais la Ligue a unilatéralement pris la décision de nous bannir du championnat pour le reste de la saison. Notre coach a été suspendu deux ans. Mes coéquipières ont, elles, été sanctionnées sous la forme d'un séjour en camp militaire pour une durée indéterminée", assure Yacoubou.
"En tant qu'étrangère, j'ai dû plier bagage. Quarante-huit heures plus tard, j'étais revenue en Europe", ajoute la championne d'Europe 2009, qui s'est engagée pour le reste de la saison avec Schio, en Italie. Mais elle assure vouloir un jour revenir en Chine, où son expérience a été pour elle, malgré tout, "une divine surprise".
LIGUE 1 - OLYMPIQUE LYONNAIS : AULAS répond à KHAZRI via TWITTER...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, BORDEAUX, FOOTBALL, KHAZRI, LFP, LIGUE 1, OLYMPIQUE LYONNAIS, TWITTER
On le sait, depuis quelques mois, Jean-Michel Aulas est un fervent adepte de Twitter. Il ne rate pas une occasion de répondre à ses détracteurs.
L’attitude et les paroles de Wahbi Khazri hier soir, évoquées dans cette brève et qui seront complétées dès demain, qui s’en prend à l’arbitre pour la faute de Nicolas Pallois sur Clinton Njie n’a pas échappé au président lyonnais.
Voici sa réponse, avec au passage une petite faute en écrivant le nom de son joueur.
AC ARLES-AVIGNON : Quand Philippe MALIGE... fait des prodiges !!!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AC ARLES-AVIGNON, COMMUNICATION, ÉDUCATION, FAIR-PLAY, FOOTBALL, LIGUE 2, Philippe MALIGE, RESPECT
Qu'est-ce qui t'est arrivé ce week-end ?
- J'ai pris un carton rouge direct après une altercation avec un gars. J'ai voulu séparer mon coéquipier d'un adversaire et c'est parti en bagarre générale. On menait 2-0 avant mon exclusion et on a fini à 2-2.
- Et t'as pris 4 matchs de suspension ! Tu as pénalisé ton équipe dimanche et tu t'es pénalisé toi-même puisque tu ne joueras pas pendant un mois. »
Sensibiliser, expliquer et mettre en garde : pour faire passer soin message, Philippe MALIGE déploie des trésors de communication |
« Si tu ne peux pas maîtriser tes nerfs, n'y va pas ! Quand il y a un attroupement, l'arbitre a pour consigne d'avertir un joueur de chaque équipe. Tu dois sentir ce genre de choses, surtout si tu as un tempérament bouillant. Il faut choisir entre avoir raison et gagner. Quitte à prendre sur soi lors d'une injustice.»
C'est le premier carton rouge d' Anthony cette saison. Le défenseur central est tout de même allé s'excuser auprès de l'homme en noir au coup de sifflet final. Une très bonne initiative car, en pros comme chez les jeunes, cela peut amoindrir la sanction si l'arbitre le stipule dans son rapport. «Je ne suis pas là pour atteindre un objectif de zéro carton par rencontre, détaille Philippe Malige. D'abord, le jeu appelle les fautes, ensuite l'erreur est humaine. En revanche, nous essayons d'éliminer toutes les sanctions inutiles liées à l'énervement, aux contestations. »
Voile et club voyou
C'est justement ce constat qui a donné des idées à Jean-Jacques Salager. Le président de la SASP, horripilé par certaines attitudes, a choisi de prendre le problème à bras-le-corps, Je suis issu du milieu de la voile et j'y ai vu des choses fabuleuses, se souvient l'ancien chef d'entreprise. Quand quelqu'un se déroute en pleine régate pour aider un copain, c'est difficile de trouver plus solidaire. J'ai toujours voulu que le foot s'en inspire et en finisse avec les mauvais comportements. Je ne supporte plus l'ambiance délétère dans les stades. »En fin de saison dernière, l'idée de recruter Philippe Malige germe dans son esprit. Les deux hommes sont originaires de Nîmes et partage la même conception du sport. « Lorsque le président m'a contacté, je n'ai pas réfléchi longtemps parce qu'on a les mêmes valeurs éthiques, précise l'ex-homme en noir. Un sportif doit pouvoir se régaler en respectant un cadre défini avec des règles, des adversaires et une morale. J'ai été confronté à la violence en tant qu'arbitre professionnel et aussi en tant que père, car mon fils pratique le foot. Je me suis rendu compte du comportement de certains parents et éducateurs. » Sur ce point, les choses ont changé à Arles-Avignon car le boss arlésien n'a pas hésité à renvoyer certains joueurs. dirigeants ou techniciens coupables de débordements dans le passé. Pas question pour I'ACA d'hériter d'une étiquette de "club voyou".
En faire des hommes
Des valeurs transmises à tous les jeunes du club, de 6 à 19 ans. « On apprend à être plus tolérant envers les arbitres, à respecter leurs décisions», explique Yanis. « On râle parfois un peu, parce qu'on a tout le temps envie de gagner,mais on s'est tous amélioré dans notre attitude», poursuit David. « Par exemple, quand on entend des grossièretés de la part d'un adversaire, on ne répond plus, on passe à autre chose.» enchaîne Idriss.Coordinateur sportif, Fabrice Bertone est justement chargé de transmettre au quotidien ce discours présidentiel dans les différents arcanes du club. «Au-delà de mon rôle, il y a un travail d'éthique qui est pour moi une base fondamentale sur le long terme, plaide cet ancien dirigeant du Red Star, revenu dans son club de cœur, cet été. L'arbitre est un élément essentiel et incontournable, car garant de notre jeu. La gagne oui, mais dans l'esprit des règles.» Un message rapidement reçu et appliqué par les éducateurs, Marc Canton en tête. « Ce challenge du fair play a boosté tout le monde chez nous : dirigeants, formateurs, joueurs et même les parents. Arles se trouve déjà parmi les équipes les mieux notées par la Ligue Méditerranée, mais on veut aller plus loin avec ces garçons. Avant d'en faire des footballeurs, on veut en faire des hommes. Aujourd'hui, quand on ouvre un journal, on baigne dans la triche, que ce soit dans le foot ou la politique. Or, on peut être compétent en respectant les règles. »
Cantona et mimétisme
En interne, un système de récompenses - plutôt que de sanctions - a été mis en place pour le meilleur élève de chacune des 27 équipes, désigné par son éducateur. Sont pris en compte notamment : l'attitude sur le terrain et en dehors, le comportement vis-à-vis des entraîneurs et des membres du club, le dynamisme et le respect des horaires. Chaque mois, l'ACA organise un repas géant avec remise des prix pour les gamins.Des valeurs pas toujours faciles à imposer dans un milieu où les joueurs professionnels sont pris pour modèles et où seul le résultat compte. Une anecdote en témoigne. En 1991, Cantona jette un ballon sur un arbitre lors d'un Nîmes-Saint-Etienne. Une semaine plus tard, Philippe Malige est victime du même traitement lors d'un match amateur. Pur mimétisme. L'idée de l'AC Arles-Avignon est donc d'inverser cette tendance en sensibilisant les joueurs dès leur plus jeune âge. Pour en faire de futurs pros exemplaires.
Source : ONZE MONDIAL
PRONOS FOOT - LOTO FOOT 7 & 15 du 26/12/2014
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITREZ-VOUS, FOOTBALL, LOTOFOOT, PRONOSTICS
jeudi, décembre 25, 2014
EUGENE SACCOMANO : la malhonnêteté des joueurs de football...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, COUP DE GUEULE, ÉTHIQUE, FOOTBALL, SACCOMANO, VIOLENCE
"Insupportable pour les spectateurs et téléspectateurs", estime Eugène Saccomano, qui y voit là une attitude singulière au ballon rond par rapport à d'autres sports "moins malhonnêtes" : "Dans les autres sports, on reconnaît bien plus facilement qu'on a commis une faute." Une hypocrisie d'autant plus critiquable que, aujourd'hui, grâce aux caméras, personne n'échappe aux ralentis qui permettent à tout un chacun de faire un avis. Même la commission de discipline de la Ligue les utilise pour accentuer ou diminuer une sanction prononcée contre un joueur.
Source : LE POINT
RMC - Luis FERNANDEZ : Ce "Beauf" n'y connait vraiment rien à l'Arbitrage... !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRES, FOOTBALL, INTERVIEW, LIGUE 1, Luis FERNANDEZ, RMC
Propos calomnieux de Wahbi KHAZRI : La presse s'interroge... la LFP ne fait rien !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AULAS, BORDEAUX, ÉTHIQUE, FOOTBALL, KHAZRI, OLYMPIQUE LYONNAIS, OUTRANCIER, Ruddy BUQUET
En effet, il rappelle qu’il n’y a pas que dans le rugby qu’il y a des insultes, qui plus est non sanctionnées. Il rappelle que Whabi Khazri s’est permis d’avoir des mots très déplacés envers l’arbitre du match :
« Vous avez été trop laxistes dans le football. Dans les années 60, le foot respectait autant que dans le rugby. Mais vous avez lâché progressivement sur tout. A Bordeaux, les joueurs insultent l’arbitre. Regardez J+1. Et derrière il n’y a pas de sanction, il n’y a pas de convocation. Il ne s’est rien passé. Et ce n’est pas parce qu’il ne se passe jamais rien qu’il ne faut pas faire quelque chose. »
ALGÉRIE - JUSTICE : L'ancien Assistant BITAM condamné à 4 mois de prison ferme
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ALGÉRIE, ARBITRE, ASSISTANT, CONDAMNATION, FOOTBALL, JUSTICE, PRISON
Le tribunal criminel de Bir Mourad Raïs a condamné, hier, l'ancien arbitre assistant international Mounir Mahmoud Bitam à quatre mois de prison ferme et à une amende de 100 000 dinars (soit 930 € environ), pour diffamation à l'encontre du président de la commission fédérale des arbitres (CFA), Khelil Hammoum. L'affaire remonte au 19 septembre durant la rencontre CABBA-WAT, de Ligue 2 de football professionnel, lorsque Bitam a accusé Hammoum Khelil et Kerbadj Mahfoud, président de la Ligue de football professionnel (LFP), d’avoir exercé des pressions sur lui, il avait ôté son maillot officiel, laissant apparaître une inscription sur son maillot de corps : «Kerbadj et Hammoum, une histoire d'un jeu manipulé».
mercredi, décembre 24, 2014
ARBITREZ-VOUS - PUBLICITÉ : Fin de la publicité non-sollicitée sur le Blog...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITREZ-VOUS, COMMUNIQUÉ, PUBLICITÉ, STOP
BELGIQUE - Alexis PONNET : L'Arbitrage belge en pleine évolution....
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, Alexis PONNET, ARBITRAGE, ARBITRE, BELGIQUE, ENTRETIEN, FOOTBALL, REPORTAGE
L’ancien arbitre international revient sur l’évolution de l’arbitrage en Belgique au cours de l’année écoulée.
L’année 2014 devait marquer un grand pas en avant dans l’arbitrage belge. La feue commission centrale des arbitres (CCA) a laissé place à un Referee office, censé incarner un plus grand professionnalisme. Mais il ne suffit pas de se donner des accents anglais pour dépoussiérer une institution trop longtemps sclérosée et cependant indispensable au bon fonctionnement de la compétition. Si les clubs ont touché le gros lot avec les derniers contrats TV, l’arbitrage reste le parent pauvre de notre football. Depuis la retraite de Frank De Bleeckere en 2011, les arbitres belges sont absents des grands événements internationaux.
Notamment sous l’impulsion de celui-ci, promu « Elite Referee Manager », et de Paul Allaerts, l’arbitrage a tenté de se donner un petit coup de jeune au cours des derniers mois. Une Commission de review a été instituée et, dans un écho au Mondial brésilien, le spray a fait son apparition, tout comme de nouveaux visages. Une préparation plus professionnelle a été rendue possible, notamment par la mise à disposition d’infrastructures à Tubize. Et tout ce beau monde ira même, début janvier en stage à La Manga (Espagne), à l’instar des joueurs professionnels.
Mais cela n’a pas empêché quelques couacs de dimension, qui font resurgir le débat sur le professionnalisme intégral de cette corporation ou de l’usage de la vidéo. L’ancien arbitre Alex Ponnet, qui avait sifflé aux Coupes du Monde 1982 et 1986, jette un regard lucide et critique sur l’évolution en cours.
Alex Ponnet, comment jugez-vous l’année écoulée du point de vue de l’arbitrage ?
C’est une année mitigée, une année de préparation. L’arbitrage belge est en pleine transformation. La CCA avait décidé de lancer plusieurs jeunes, qui doivent encore s’aguerrir. Cela entraîne inévitablement des erreurs de jeunesse, qui vont se corriger. Il faut juste un peu de patience.
Mais les problèmes ne vont-ils pas subsister tant que les arbitres ne deviendront pas totalement professionnels ?
C’est un débat déjà vieux de 15 ou 20 ans en Belgique. Mais je ne crois pas à un professionnalisme à 100 % dans un pays comme le nôtre. Ce n’est envisageable que dans des grandes nations du football et des plus grands pays. Qui pourrait prendre une telle dépense en charge ? La seule solution, c’est que l’UEFA crée une sorte de centre d’arbitrage permettant de payer des arbitres pro, par exemple 3 ou 4 pour un pays comme la Belgique, qui tourneraient en Europe.
Ces dernières semaines, plusieurs erreurs grossières ont été commises. La vidéo ne s’impose-t-elle pas ?
Encore une fois, il n’y a que 4 ou 5 clubs en Belgique qui pourraient se doter de ce genre d’installation assez coûteuse. Prenez l’exemple de Louvain, à qui on imposerait ces coûts en cas de montée de D1. Qu’adviendra-t-il si le club redescend directement en D2 ? Même la Fifa ou l’UEFA reculent devant ce genre d’investissements. Les erreurs flagrantes auxquelles vous faites allusion sont d’abord des erreurs humaines, certes inadmissibles à ce niveau.
Chaque fois, l’arbitre principal n’a certes pas été aidé par son assistant…
C’est en effet le problème principal. Les juges de touche, comme on les appelait par le passé, sont devenus de véritables assistants auxquels l’arbitre principal est censé faire confiance à 100 %. Si l’assistant se trompe, l’arbitre principal se trompe donc également.
En quart de finale de Coupe de Belgique, on a retrouvé les teams à 6 arbitres. Vous croyez à leur efficacité ?
Au début, j’étais assez partisan, mais je constate qu’il reste toujours des erreurs. Parmi les six arbitres, il y aura toujours un leader dans l’âme, qui ne sera pas forcément toujours l’arbitre principal. Il y a trop d’ego d’un côté, mais aussi un manque de responsabilité de l’autre pour que cela marche réellement. On voit encore trop souvent l’arbitre derrière le but ne pas oser prendre ses responsabilités.
Malgré toutes les consignes de rigueur, les coups de coude ou les tacles dangereux font toujours partie de notre paysage footballistique, comme l’a encore montré l’exclusion du Standardman Eyong Enoh le week-end passé.
Le football sera toujours un sport de contact. Et, dans chaque équipe, il y aura toujours un ou deux joueurs frustrés d’avoir perdu le ballon ou de s’être fait disputer par un équipier ou par son coach.
La Commission de review permet enfin de sanctionner des faits qui auraient échappé à l’arbitre ou que celui-ci aurait mal interprétés.
L’idée est très bonne. Mais ceux qui l’on conçue ne l’ont peut-être pas fait de manière assez professionnelle. Ce n’est pas une question de composition, mais plutôt de communication. Pourquoi par exemple ne pas utiliser Skype pour recueillir les différents avis au lieu de devoir rassembler tout le monde ?
On a l’impression que les arbitres en général communiquent toujours aussi mal.
Je pense qu’il vaut mieux que l’arbitre s’en tienne à un certain devoir de réserve après la rencontre. On lui demande souvent de se justifier sur des phases que les journalistes ont pu, eux, de leur côté, visionner plusieurs fois. Ce qui n’est pas le cas de l’arbitre à qui on demande de s’expliquer à chaud. Ce serait plus judicieux que le délégué de la commission présent au match ose s’exprimer pour couvrir son arbitre.
Vous avez dirigé des finales de Coupe d’Europe et des matchs en phase finale de Coupe du monde. On ne voit pas actuellement quel arbitre belge aura bientôt un tel privilège.
Van de Velde, Verbist ou Gumienny ont sans doute laissé passer leur chance, même si c’est encore eux qui portent de le poids de l’arbitrage dans notre championnat. Des jeunes comme Vertenten, Laforge, Lambrechts voire Visser, qui vient tout juste d’avoir 25 ans, incarnent cet avenir, mais ils doivent encore faire leurs preuves. C’est une bonne chose qu’on lance les arbitres plus jeunes en D1. Moi, j’avais dû attendre la trentaine. Cela peut leur permettre de gagner des galons internationaux plus tôt. Encore faut-il que l’UEFA ne se contente pas de leur donner des matchs en U19 ou U21.
LIGUE 1 - BORDEAUX / LYON : L'avantage, le comble de la subtilité arbitrale...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans AVANTAGE, BORDEAUX, COMMENTATEURS, FFF, LFP, LIGUE 1, OLYMPIQUE LYONNAIS, Ruddy BUQUET, TÉLÉVISION
Faut-il se féliciter que Grégoire Margotton soit longuement revenu, à la mi-temps de Bordeaux-Lyon, sur la qualité de l’arbitrage de Ruddy Buquet? Pas forcément.
L’ouverture du score de Lacazette doit beaucoup à la passe superbe, de l’extérieur du gauche, de Fékir. Avant cela, une intervention puis une passe judicieuse de Gonalons avaient permis de trouver le jeune milieu offensif. Superbe action. Mais tout cela aurait n’être qu’un fantasme, si Ruddy Buquet n’avait pas fait preuve d’une "très grande intelligence", car voilà: il y avait faute sur Gonalons (un gros tampon de Sertic) et l'arbitre aurait pu siffler, mais il a laissé jouer.
Les commentateurs adorent ça. C’est, à leurs yeux, le comble de la subtilité arbitrale. Rendez-vous compte! L’arbitre voit faute, mais ne siffle pas. Et pourquoi ne siffle-t-il pas? Parce qu’il a également vu qu’il y avait un bon coup à jouer… Alors il a laissé l’avantage. Ainsi, Ruddy Buquet a bien mérité sa minute d’éloge à la mi-temps: il ne s’est d’ailleurs pas contenté de permettre à Lyon de marquer, il a approfondi la réflexion (touchant alors au génie) jusqu’à sanctionner Sertic, après le but, d’un carton jaune mérité. Grégoire Margotton était sincèrement ébahi, et semblait fier de faire sa part du travail dans la lourde tâche de rendre aux arbitres tout le mérite que nombre de ses confrères leur enlèvent systématiquement.
Éloge suspect
Il n’est pas certain qu’on puisse montrer, dans le commentaire footballistique, davantage de condescendance. La flatterie est trop systématique, trop enthousiaste, suspecte. Le contraste entre l’ampleur de l’éloge et la normalité de la décision de l’arbitre est vraiment dérangeant.
En revenant à la faute, l’arbitre ne fait rien d’autre que ce qu’il fait tout le temps: regarder et le jeu et les joueurs. Alors c’est vrai que ça se voit bien, dans ce cas, puisqu’il a explicitement et visiblement tenu compte des deux pour prendre sa décision – mais l’intensité de l’admiration questionne. Pourquoi cette pertinence-là intéresse-t-elle autant les commentateurs? C’est pourtant une décision assez confortable, presque facile à prendre – beaucoup plus simple à prendre que si la possibilité de laisser l’avantage et de revenir à la faute n’existait pas.
Si une faute n’était "sanctionnable" qu’immédiatement ou jamais, quel terrible cas de conscience! Là, les arbitres auraient beaucoup de mérite – le leur, celui qui est au cœur de l’arbitrage: celui d’interpréter et de faire un choix alors que d’autres seraient possibles. Mais c’est évidemment là qu’ils se feraient fracasser – parce que l’on jugerait, encore et encore, qu’ils n’ont pas pris la bonne décision.
Éloge manquant
Retour à la normale en seconde mi-temps: une faute bordelaise commise sur la ligne de la surface de réparation a donné lieu à un coup franc plutôt qu’à un penalty (qui pouvait confortablement être sifflé), et c’est redevenu la fête habituelle de l’arbitrage: approximations dans la mention des règles, multiplication des ralentis consacrés à décrier la décision prise, impatience insupportable – finalement Ruddy Buquet met le rouge approprié puisqu’il y a eu annihilation d'une action de but, mais on parle de "dernier défenseur", du penalty qu’il y avait en réalité...
En bref, là où l’arbitrage mériterait, de la part des commentateurs, respect (puisque c’est difficile) et précision (puisqu’il y a une règle à interpréter), il ne leur vient absolument pas à l’idée de le flatter (courage de la décision, sang-froid face aux protestations contradictoires des joueurs…). Et si ça ne vient pas à l’idée, c’est que l’arbitre n’est valorisé que lorsqu’il a pris ce qui semble être, du point de vue du ralenti ou du désir des commentateurs, la "bonne" décision.
Ce n’est pas son travail, sa psychologie ni ses efforts qui sont valorisés, c’est la conformité à "ce qu’il fallait faire". La condescendance s’explique alors facilement: laisser jouer puis revenir à la faute est la vertu préférée des commentateurs, non pas parce que c’est subtil ou courageux, mais parce que l’arbitre, dans ce cas, fait tout ce qu’il fallait faire et n’a pas eu à trancher, il a bien joué le rôle qu’on aimerait donner aux arbitres, il a fait plaisir à tout le monde. Cette valorisation est un alibi pour ne pas être accusé de critiquer systématiquement. Alibi d’autant plus facile à formuler que la règle est facile à retenir.
mardi, décembre 23, 2014
CFA / FFF : Les 10 arbitres Fédéraux 4 qui concourent pour le titre de FÉDÉRAL 3
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, CFA, CHAMPIONNAT NATIONAL, DTA, FÉDÉRAL 3, FÉDÉRAL 4, FOOTBALL, PLAY-OFF, PROMOTION
GROUPE B1
Yann FLAMENT Né le 28 novembre 1986 |
GROUPE B2
Romain GALIBERT Né le 7 novembre 1987 |
GROUPE C1
Romain LISSORGUE promu F3 au 1er janvier 2015
David MEZOUAR classé second, est sélectionné pour le play-off
David MEZOUAR Né le 11 janvier 1983 |
GROUPE C2
Abdelatif KHERRADJI Né le 6 novembre 1985 |
GROUPE D1
Faouzi BENCHABANE Né le 24 août 1989 |
GROUPE D2
Nicolas RODRIGUES Né le 27 septembre 1989 |
GROUPE E1
Karim ABED promu F3 au 1er janvier 2015
Guillaume JANIN classé second est sélectionné pour le play-off
Guillaume JANIN Né le 22 décembre 1982 |
GROUPE E2
Gérard DANY Né le 10 octobre 1980 |
LFP - Commission de Discipline du 23 décembre 2014
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, DISCIPLINE, FOOTBALL, LFP
Réunie le 23 décembre 2014, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :
LIGUE 1
Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 30 décembre 2014 à 0h00.
19e journée : Olympique de Marseille – LOSC Lille du 21 décembre 2014
Rapport complémentaire de l’arbitre
LIGUE 2
Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 2, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir du mardi 30 décembre 2014 à 0h00.
Intégrité des rencontres de Ligue 2 et soupçons de matchs truqués
Au vu de la gravité des faits présumés, la Commission décide de se saisir et de placer le dossier en instruction, et de désigner M. François Jaspart en qualité d’instructeur.
16e journée : US Orléans – AC Ajaccio du 28 novembre 2013
Comportement de M. Yann Daniélou, entraîneur-adjoint de l’AC Ajaccio
Réunie le 4 décembre 2014, la Commission avait convoqué M. Yann Daniélou pour sa séance du mardi 23 décembre 2014 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum. Après lecture des explications, la Commission lui inflige une suspension de 3 matchs ferme d'interdiction de banc de touche et de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.
18e journée : AJ Auxerre - Chamois Niortais
Exclusion de M. Alain Fiard, entraîneur adjoint de l'AJ Auxerre
La Commission convoque M. Alain Fiard pour sa séance du jeudi 15 janvier 2015 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
18e journée : AJ Auxerre - Chamois Niortais
Exclusion de M. Pascal Braud, entraîneur adjoint des Chamois Niortais
La Commission convoque M. Pascal Braud pour sa séance du jeudi 15 janvier 2015 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
COUPE DE LA LIGUE
TOP 14 - Didier MENÉ : Le temps d'exclusion incombe au 4ème arbitre ...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 4ème ARBITRE, ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ERREUR, LOIS DU JEU, RUGBY, TOP 14
Le patron des arbitres, Didier Méné, estime que la faute lors de Bayonne-UBB avec le retour précoce sur le terrain de Lovobalavu, incombe au quatrième arbitre.
Samedi, lors du match Bayonne contre Bordeaux Bègles, l’arbitre Alexandre Ruiz sortait un carton jaune pour le centre bayonnais Gabiriele Lovobalavu auteur d’un plaquage haut. Les deux équipes jouaient alors entre la 67e et la 68e minute de jeu. Surprise quelques minutes plus tard lorsque le centre fidjien revenait en jeu à la 74e minute, soit près de trois minutes avant la fin des 10 minutes réglementaires d’exclusion. Les journalistes furent nombreux en tribune de presse à relever l’erreur sur le moment. Ils furent bien les seuls.
Du côté de Bordeaux Bègles, le manager Raphael Ibanez concédait lors du point presse d’après matchne pas avoir fait attention au retour précipité de Lovobalavu. Bayonne, content de retrouver une égalité numérique pour la fin de la rencontre, n’a évidemment pas relevé ce fait de jeu. Alexandre Ruiz, l’arbitre de la rencontre, fut demandé par les journalistes après la rencontre pour une tentative d’explication. Mais la demande tardive ne put être honorée, Alexandre Ruiz était parti.
Mené: "C'est le quatrième arbitre qui se charge de faire respecter ces dix minutes"
Voilà bien le souci que peut soulever l’erreur de samedi. Sur le drop gagnant de Santi Fernandez à la fin du match, Lovobalavu participe bien à l’action. Mais à ce moment-là les deux équipes jouaient la 78e minute et le centre fidjien pouvait se trouver sur la pelouse. Sur le cas précis d’un joueur entrant prématurément après un carton jaune, Didier Mené pense que c’est la première fois que cela arrive. Des problèmes avec le chrono arrivent de temps en temps, poursuit-il. Il y en eut un à Carcassonne l’an dernier. Ce qui est souvent arrivé est qu’une équipe joue à 16 quand elle fait entrer deux joueurs et n’en fait sortir qu’un. Il y a des petits problèmes qui arrivent une à deux fois par an. En espérant qu'il n'y en ait pas d'autres jusqu'à la fin du championnat...