mercredi, janvier 07, 2015

LIGUE DU NORD PAS-DE-CALAIS : Christine MEURISSE, Policière et Arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 07/01/2015 - Foot : Protection et sécurité, deux mots-clés pour l’arbitre Christine Meurisse

Quand on parle de l’arbitrage, c’est souvent suite à des incidents de jeu, à des erreurs de la part de ceux qu’on appelle « les hommes en noir ». C’est oublier qu’ils peuvent aussi être des femmes et prendre des décisions mal comprises parfois…

Un exemple ? Ce fameux penalty, sifflé par Christine Meurisse ce week-end en trente-deuxième de finale de Coupe de France, qui aurait pu permettre à Compiègne de remettre les pendules à l’heure face à Templemars.

Madame Meurisse, arbitre de Ligue depuis plus de dix ans, a pris la décision en son âme et conscience. « Cela fait partie de ce que l’on appelle les incontournables. La gardienne de Templemars annihile une occasion manifeste de but dans la surface. Il y avait bien penalty et carton rouge. » Une décision mal comprise sur le coup par certains mais reconnue une fois la pression retombée.



Christine Meurisse (Ligue 2) ne peut plus espérer gravir les échelons dans l’arbitrage et n’accédera donc jamais au niveau fédéral. Sa première licence, elle l’a signée lors de la saison 1990-91. Cela fait donc vingt-cinq ans qu’elle arbitre – le plus souvent chez les hommes - avec toujours autant de passion. « J’ai encore cette motivation. J’essaie toujours d’y aller sans a priori. J’ai un (bon) relationnel avec certains entraîneurs. Ils savent jusqu’où ils peuvent aller. Je n’ai jamais de problème pour parler de mes choix. » Peu adepte des cartons, elle préfère faire comprendre ses décisions, les expliquer.

Son métier (elle est capitaine de police) déteint certainement un peu sur sa passion. « Ce sont deux choses très proches l’une de l’autre. Protection et sécurité, c’est indispensable. Les gens le savent et le comprennent. Il y a des choses auxquelles je suis sensible. »
Licenciée à l’AS Vieux Lille, dont le père est un fidèle dirigeant, elle y demeure attachée. « Nous partageons les mêmes valeurs. J’ai l’impression d’avoir fait plein de choses dans ma vie. Quand on a un rêve, il faut aller jusqu’au bout. Cela m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui. » Cet arbitrage dont elle avait besoin, le travail et la vie de famille (elle est mère de deux charmantes petites filles qui sont ses plus fidèles supportrices) lui apportent énormément comme elle le reconnaît volontiers. « Arbitre et mère, c’est indissociable. » Et quand un (une) jeune arbitre lui dit « c’est toi qui m’as donné envie de devenir arbitre », elle est heureuse d’avoir « réussi à créer des vocations ».

Source : LA VOIX DU NORD




BELGIQUE - JUPILER PRO LEAGUE : Stage hivernal pour les Arbitres de l'élite belge...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Publié le 07/10/2015 - 19 arbitres belges sont actuellement en stage hivernal à La Manga (Espagne), dans le même complexe qu'Anderlecht. C'est la première fois que le stage des arbitres se déroule à l'étranger. Durant 5 jours, ils se préparent physiquement avant la reprise du championnat et profitent aussi de l'occasion pour débriefer les décisions clés prises durant la première partie de la compétition.

    A noter que Kristof Virant est présent contrairement à Jérôme Efong Nzolo rentré au Gabon pour raisons familiales (décès de son frère, NDLR). Recalés l'été dernier, tous deux doivent repasser leurs tests physiques en février prochain.

    Paul Allaerts, ancien arbitre d'élite et actuel directeur technique de l'Union belge, supervise avec Frank De Bleeckere ce stage particulier. Contacté par téléphone, il évoque les raisons de cette préparation à l'étranger et l'évolution de l'arbitrage en Belgique.

 Pourquoi ce stage à l'étranger ?
    Paul Allaerts :  "D'un côté, c'est une bonne préparation physique avant la reprise. D'un autre côté, c'est important de faire un débriefing de la première partie du championnat. On évalue les décisions clés pendant les matches et surtout les phases bien maîtrisées et d'autres où une amélioration peut être réalisée à l'avenir"

Quelle est l'évaluation des performances moyennes des arbitres cette saison ?

    Paul Allaerts : "Depuis deux ans, on a créé un système nous permettant de suivre les décisions clés d'un match. On est transparent à ce niveau et on informe les clubs de la Pro League sur notre méthode de travail. L'an dernier, sur les décisions clés, il y avait 75% de décisions correctes. Aujourd'hui, on est à 83%. Donc, il y a une amélioration dans les décisions mais il reste encore des domaines dans lesquels on peut s'améliorer".

Quelles sont les consignes données aux arbitres pour la dernière partie de saison ?

    Paul Allaerts : "On revient toujours aux mêmes consignes données au début de la saison. Et ce, dans divers domaines dont le principal consiste à protéger nos joueurs. On se concentre surtout sur les phases clés de notre compétition pour voir comment, à l'avenir, on peut éviter certaines erreurs arbitrales. Tout cela se passe dans une discussion ouverte et transparente pendant ce stage".

Avis sur le fait que la Belgique n'a plus d'arbitre catégorie "Elite" au niveau UEFA ?

Paul Allaerts en compagnie de Franck De Bleeckere
Pour information, les catégories sont, en ordre décroissant : Elite, catégorie 1, catégorie 2, catégorie 3, catégorie 4.

    Paul Allaerts : "Dans le classement international, il faut y aller étape par étape. Nous sommes heureux que Mr Boucaut ainsi que Mr Lardot soient montés de catégorie, de la 3 à la 2. Nous espérons qu'à l'avenir, nous aurons à nouveau un arbitre qui peut siffler au plus haut niveau, en Champion's League ou dans de grands tournois".

    Il faudra toutefois être patient. "Ce n'est pas du jour au lendemain qu'on passe dans le groupe le plus élevé. C'est en faisant des matches en Europe et en ayant de bons rapports qu'on peut être promu dans un groupe supérieur. Avec Serge Gumienny et Sébastien Delférière, nous avons deux arbitres en catégorie 1. On va dans le bon sens", souligne-t-il.

Des arbitres additionnels en Play Offs et en phase classique la saison prochaine ?

    Paul Allaerts : "On va continuer à utiliser ce système dans les play-offs 1 mais aussi en play-offs 2. Le but est de généraliser ces additionnels pour la saison prochaine, dès la phase classique".

    Y aura-t-il assez d'arbitres pour atteindre cet objectif ? "On a déjà réfléchi à cela et on a anticipé. Donc, nous aurons assez d'arbitres et d'assistants. Maintenant, c'est à nous de bien les préparer pour leurs tâches futures", conclut-il.


Source : RTBF



FIFA : Le prince jordanien Ali Bin Al Hussein, troisième candidat à la présidence...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 07/01/2015 - FIFA : le prince jordanien Ali bin Al Hussein défie Joseph Blatter.

Le prince jordanien Ali Bin Al Hussein se porte candidat à la présidence de la FIFA. Le prince a implicitement éreinté la gestion controversée du Valaisan Joseph Blatter, candidat à 78 ans à un cinquième mandat.

Le prince jordanien Ali Bin Al Hussein, vice-président de la FIFA et représentant de l'Asie, a annoncé mardi son intention de présenter sa candidature à la présidence de la fédération. Il fera face au sortant Joseph Blatter et au Français Jérôme Champagne.

"Je me porte candidat à la présidence de la FIFA parce que j'estime qu'il est temps de sortir des polémiques internes pour revenir au sport", a déclaré le prince sur son compte Twitter. "Cela n'a pas été une décision facile. Elle est le fruit d'une longue réflexion et de nombreuses discussions avec des collègues respectés au sein de la FIFA ces derniers mois", a-t-il expliqué.

Le prince a implicitement éreinté la gestion controversée de Joseph Blatter, candidat à 78 ans à un cinquième mandat. Le football mondial, a-t-il dit, "mérite une gouvernance de classe mondiale". La FIFA doit être "une organisation de service et un modèle d'éthique, de transparence et de bonne gouvernance", a-t-il ajouté.

L'élection présidentielle à la FIFA se tiendra dans le cadre du Congrès électif de Zurich le 29 mai 2015. Les candidats ont jusqu'au 29 janvier 2015 pour se déclarer. Joseph Blatter a annoncé début septembre être à nouveau candidat au poste qu'il occupe depuis 1998.

Forts soutiens pour Blatter

Blatter ne se cachait plus depuis le Congrès de Sao Paulo le 11 juin. "Je me sens bien, mon mandat va se terminer en mai 2015, mais ma mission n'est pas finie", avait-il lancé, affirmant avoir reçu "le soutien effectif de l'immense majorité des fédérations nationales".

Et de fait, si les Européens lui sont relativement hostiles, Joseph Blatter avait en majorité reçu à Sao Paulo des signaux positifs des six Confédérations qui composent la FIFA (Asie ; Afrique ; Amériques du Nord, centrale et Caraïbes ; Amérique du Sud ; Océanie et Europe).

Le Valaisan avait même été gratifié de standing ovations face aux délégués de l'Asie et de l'Afrique - où il jouit d'une grande popularité après l'organisation en 2010 de la première Coupe du Monde sur ce continent.

Jérôme Champagne, 56 ans, ancien vice-secrétaire général de l'organisation, s'est également déclaré candidat à la présidence de la FIFA mais cet ancien diplomate n'a, sur le papier, aucune chance d'être élu.

Seul en mesure de menacer Blatter dans cette élection, le Français Michel Platini, 59 ans, président de l'UEFA, avait annoncé dès le 28 août qu'il ne briguerait pas le poste suprême, préférant se représenter pour un 3e mandat à la tête de l'UEFA. "Ce n'est pas le moment, ce n'est pas mon heure, pas encore", avait justifié l'ancienne star de la Juve devant la presse internationale.

Le dossier Qatar 2022

Si Blatter se dirige en théorie vers un cinquième mandat dans un fauteuil, l'exercice du pouvoir ne sera pas de tout repos. Les dossiers des conditions d'attribution du Mondial 2018 à la Russie et du tournoi 2022 au Qatar planent en effet sur sa présidence et ne sont toujours pas réglés.

Une enquête interne sur l'attribution du Mondial 2022 a été ouverte et Michael Garcia, ancien procureur fédéral de New-York, a rédigé un rapport très attendu, qu'il a livré le 5 septembre à la chambre de jugement du comité d'éthique de la FIFA.

In fine, il devait justement revenir à Garcia, président de la chambre d'instruction du comité d'éthique de la FIFA, de demander d'éventuelles poursuites mais il a démissionné de son poste début décembre en dénonçant des manques de transparence de la part de l'instance.

Joseph Blatter a promis que le rapport Garcia serait publié "sous une forme appropriée", ce qui laisse supposer que la FIFA ne publiera pas l'intégralité du document, au grand dam de son rédacteur.

Source : LA COTE.ch




mardi, janvier 06, 2015

FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNÉE 20 [16-17-19 JANVIER 2015]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,



FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 20 du 16-17-19 janvier 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-ligue-2_27.html
Les désignations de la 20ème journée de LIGUE 2 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après



Les désignations de la 20ème journée de LIGUE 2 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après

FFF/LFP - LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNÉE 21 [16-17-18 JANVIER 2015]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


FFF/LFP - DÉSIGNATIONS ARBITRES - LIGUE 1 - Journée 21 - 16-17-18/01/2015 - La désignation des Arbitres pour la 21ème journée de LIGUE 1 est connue. Vous pouvez en prendre connaissance en cliquant sur le lien ci-après

LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 21 du 16-17-18 janvier 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-ligue-1_27.html





FFF / DTA : Stage de mi-saison pour les arbitres et assistants fédéraux 3...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,

Publié le 06/01/2015 - Du vendredi 2 au dimanche 4 janvier 2015, les arbitres et assistants fédéraux 3 ont été réunis en stage au Centre National du Football (CNF) de Clairefontaine (Yvelines).

Ce stage s'inscrit dans le cadre de leur programme de formation et perfectionnement. Il était placé sous la conduite de leurs référents de la Commission Fédérale des Arbitres, Patrick Lhermite et Laurent Duhamel, Eric Dansault et Christophe Capelli pour les assistants, et sous le management opérationnel de la Direction Technique de l’Arbitrage (DTA).


Tests physiques, ateliers athlétiques intégrés à la prise de décisions arbitrales, et retours techniques ciblés sur les premiers mois de la saison de National, tels ont été les séances de travail des arbitres au cours de ces trois jours, en présence, pour la première fois au cours de ces stages hivernaux, des observateurs fédéraux.

Les arbitres ont ainsi travaillé sur le discernement, la protection des joueurs et de l’autorité de l’arbitre, la lecture du jeu et la simulation. A la veille de la dernière ligne droite de la saison du National les arbitres sont prêts.

Source : FFF

Les Photos du Stage (Crédit : FFF)

Le message hivernal de la DTA aux arbitres


A vos marques....

Un Test réussi est un gage de sérieux...

Laurent DUHAMEL

Patrick Lhermite, Jean-Michel Prat et Laurent Tardieu...

Le discernement de la décision en état d’effort physique

Deux poids lourds de l'Arbitrage français : Stéphane BRE et Laurent DUHAMEL

Les conseils techniques de Bertrand LAYEC
 






COUPE DE FRANCE - PAGNY/MOSELLE : L'Arbitre m'a volé mon "32èmes de Finale" ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 06/01/2015 - Dire que Sébastien Denay a passé une sale nuit, de dimanche à lundi, est un euphémisme. « Je n’ai pas fermé l’œil effectivement… » Dans sa tête, le Pagnotin s’est repassé en boucle cette satanée action de la 23e minute, ce tacle virulent sur le latéral droit d’Yzeure qui lui a valu un carton rouge. Sans sommation. « C’est très très dur à avaler, j’ai un grand sentiment d’injustice. L’arbitre n’a fait preuve d’aucune pédagogie, son arbitrage n’a pas été cohérent. Il est à quarante mètres de l’action et il dégaine direct le rouge. J’ai même pas cherché à discuter avec lui », confie l’ancien bellédonien, qui s’insurge : « Il m’a volé mon 32e de finale. C’est le rêve de tout footballeur amateur et j’ai mis onze ans pour y goûter une seconde fois ( 1 ). Et là, en trente secondes, c’est fini. »

Combien de matches de suspension ?

Denay ne conteste pas le caractère illicite de son intervention : « Je joue le ballon, je touche le ballon mais il y a faute, pas de problème. Je suis allé voir le n°2 après le match pour m’excuser, puisqu’il est sorti un peu après. Il m’a dit qu’il n’y avait rien de grave et pas de quoi s’excuser. Il m’a expliqué qu’il sortait d’une entorse de la cheville et, sur mon tacle, son pied est resté coincé dans le terrain. Rien de surprenant vu l’état de la pelouse. Il s’est retordu la cheville et a demandé à sortir quelques minutes plus tard. »

Des confidences qui n’ont pas réconforté le n°10, plus connu pour ses coups de patte que pour ses coups de rabots. « J’ai demandé pardon à Romu (Ndlr : Giambérini, le coach) et à mes coéquipiers », poursuit Denay. « Ils m’ont dit que l’équipe n’en serait pas là si je n’avais pas mis le coup-franc contre Sedan. C’était gentil de leur part, mais bon… » On touche ici au charme même du football. Où comment, en deux matches, on peut passer d’un extrême à l’autre : « Contre Sedan, je contribue à écrire l’histoire du club avec les copains et là, c’est le cauchemar, tout qui s’effondre. Mais c’est le foot… »

Il est bien temps de faire un break, histoire de se vider la tête avant les prochaines échéances. Qui n’arriveront pas tout de suite pour Sébastien. « Je risque de prendre 2, 3, 4 matches… J’espère que les coéquipiers vont gagner en Coupe de Lorraine (Ndlr : le 25 janvier, à Hagondange) que je puisse purger quelques matches dans cette compétition. Car je veux vite revenir pour aider à atteindre notre objectif : être champion de Lorraine. Comme l’a dit le coach, ce serait encore plus beau qu’un 16e de finale. »

Source : L'EST REPUBLICAIN




BELGIQUE - JUPILER PRO LEAGUE : Une promotion pour BRAM VAN DRIESSCHE...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 06/01/2015 - Bram Van Driessche, 29 ans, de Saint-Denis-Westrem, va faire ses débuts comme arbitre principal en Jupiler Pro League après la trêve hivernale.

Van Driessche, qui a évolué comme joueur au FC Destelbergen jusqu’en juniors, rejoindra ainsi le team de Frank De Bleeckere dont il fait d’ailleurs d’ores et déjà partie à La Manga, en Espagne, où les arbitres sont en stage jusqu’au 8 janvier. Il s’agit d’une première, présentée comme un nouveau pas vers la professionnalisation de la corporation par l’Union Belge de football (URBSFA).
Nzolo absent

À noter cependant l’absence de Jérôme Efong Nzolo, non pas parce qu’il n’a toujours pas satisfait aux tests physiques, comme Christian Virant, qui lui est bien présent, mais à cause d’un deuil au Gabon, son pays d’origine. Il était d’ailleurs initialement inscrit au stage. Virant et Nzolo tenteront une 3e fois de réussir les tests le 24 février.

Les arbitres présents à La Manga sont Alexandre Boucaut, Sébastien Delferière, Serge Gumienny, Erik Lambrechts, Jonathan Lardot, Bart Vertenten, Laurent Colemonts, Christophe Delacour, Christof Dierick, Frederik Geldhof, Nicolas Laforge, Wim Smet, Denis Vanbecelaere, Joeri Van De Velde, Johan Verbist, Christof Virant, Bram Van Driessche et Lawrence Visser.



Source : LE SOIR




lundi, janvier 05, 2015

COUPE DE FRANCE - Tirage des 1/16èmes de Finale - 20/21 janvier 2015

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,



  COUPE DE FRANCE- 16èmes de Finale

TIRAGE AU SORT

Journée du 20 & 21 janvier 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-cfa-10eme.html


Le Tirage des 1/16èmes de Finale de COUPE DE FRANCE est connu, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après




DISTRICT GARD LOZÈRE : Grégory ESPAZE, nouveau correspondant...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , ,


Publié le 05/01/2015 - Voici aujourd'hui notre quatrième correspondant.

Grégory ESPAZE fêtera ses 38 ans le 7 février prochain. Papa d'une petite Clara âgée de 9 ans, il habite à Saint-Florent-sur-Auzonnet, une petite commune de 1300 habitants dans le canton de Saint-Ambroix dans le département du Gard.

Grégory semble partager les convictions des animateurs du blog concernant le respect et l'attitude qu'un arbitre doit avoir en toutes occasions, et en retour pouvoir compter sur un respect réciproque. Il semble également à l'aise dans ses bottes, amical, convivial et préoccupé de l'autre, bref toutes les qualités pour devenir un très bon correspondant. Plein d'idée pour développer les échanges constructifs entre arbitres, c'est avec grand plaisir que nous l'accueillons parmi les Correspondants d'ARBITREZ-VOUS. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite.



La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS




UNAF - TOURNOI TEREYGEOL : La Charente en force... avec le Centre-Ouest !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 05/01/2015 - Un week-end foot pour les jeunes arbitres charentais. Mais pour une fois pas au sifflet mais bien balle au pieds...

Pas de trêve hivernale entre les deux réveillons pour nos 4 jeunes arbitres Chris ARNAUDET, Julien VARVOUX, Bastien BARDY et Grégory GABILLARD qui étaient sélectionnés dans l'équipe UNAF du Centre-Ouest pour le traditionnel Tournoi Louis TEREYGEOL. Un tournoi Futsal qui était organisé dans les gymnases du CREPS de Talence.

8 matchs se sont enchaînés sur deux jours, les uns après les autres dans une excellente ambiance et dans un respect digne des valeurs prônées par l’UNAF (soit sous le signe de l'Amitié, la Cohésion, la Fraternité, le respect et la bonne humeur).

Après un début en fanfare de notre sélection lors de la première journée en terminant deuxième de leur poule avec seulement une défaite contre le futur vainqueur. Pour la deuxième journée, le tournoi a été plus difficile, ayant été pris à froid, ils ont encaissé une deuxième défaite. Le dernier match contre l'aquitaine s'est malheureusement terminé par une nouvelle défaite.

L'équipe de la S.R.C.O terminant à la 6ème place sur 22 équipes. La Normandie remportant aux tirs aux buts (4-4 score final) contre la Lorraine, le tournoi.



Félicitations à cette équipe de "Jeunes" pour l'ensemble de ses qualités démontrées tout au long du Tournoi. Bravo à vous tous pour vos diverses prestations et votre comportement irréprochable dans une remarquable organisation...

Source : CHARENTE LIBRE






PREMIER LEAGUE : Les excuses de Mourinho à l'arbitre....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Publié le 05/01/2015 - Une fois n’est pas coutume (NDLR : non, c'est tous les week-end), José Mourinho s’est plaint de l’arbitrage après la victoire de Chelsea face à Watford, dimanche, en Coupe d’Angleterre (3-0).

En cause : un penalty refusé aux Blues en deuxième mi-temps suite à une main du défenseur Craig Catchcart dans la surface. Mais l’arbitre de la rencontre, Kevin Friend, s’est expliqué sur cette décision à la fin de la rencontre. Il était prêt à accorder un penalty mais il a vu que l’action pouvait profiter à Loïc Rémy et a donc décidé d’attendre quelques secondes.

Une décision bien sentie puisque l’attaquant français a inscrit le deuxième de Chelsea dans la continuité de l’action. Informé de cette décision, « The Special One » n’a eu d’autre choix que de s’excuser pour ses propos, allant même jusqu’à parler de « très bon arbitrage. »

Source : RMC SPORT

NOTE DE LA RÉDACTION : C'est bien la peine de faire autant de bruit pour devoir s'excuser le lendemain.... d'où l'expression : Tourner 7 fois sa langue.....




FOOT - PLABENNEC : Les graves accusations prononcées à l'encontre de Sylvain PALHIES

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 05/01/2015 - Le Poiré-sur-Vie - Plabennec 1-3. Mottier : « Un scandale ! »

Les Plabennecois n'ont pas digéré leur élimination au Poiré-sur-Vie en 32e de finale et surtout la façon d'arbitrer de Sylvain Palhies.

Loïc Mottier conteste avec véhémence le penalty qui a fait revenir les Vendéens dans le match et dénonce une attitude dédaigneuse de l'homme en noir.

Loïc, comment vous sentez-vous après cette élimination ? Je vais être clair, c'est un scandale ! Je reste totalement sur ce que j'ai ressenti à chaud. On a fait une très bonne première mi-temps et on aurait pu mener 3 ou 4-0, il n'y avait rien à dire ! En deuxième mi-temps, on s'attendait à souffrir mais, finalement, je n'ai eu qu'à détourner une frappe vers la 75e et puis l'arbitre a fait son show. Ce penalty fait beaucoup parler... Il y a de quoi. Le joueur du Poiré frappe au but, Jérémy (Pinvidic) se jette et contre le ballon de la figure ! Je suis à six mètres de lui, je le vois très bien. On voit la trace du ballon sur son visage et l'arbitre nous dit qu'il a tout vu. Il n'a pas le droit de flanquer par terre le boulot de tout un club depuis des mois sur une décision comme ça. Quand on n'est pas sûr à 100 % sur ce genre de chose, on s'abstient. Même nos adversaires n'ont pas compris ce qu'il sifflait sur le coup.

Et puis quel manque de respect... C'est-à-dire ? L'arbitre nous a tutoyés et a employé un ton inadmissible. « Flo » Julien, qui entre en jeu et lui dit poliment qu'il y a faute sur une action, s'est vu répondre : « Toi, tais-toi, t'es nul, tu viendras me voir quand tu seras titulaire ». Moi, je vais lui dire que c'est inadmissible, il m'envoie promener et me colle un "jaune" en disant que je n'ai pas à lui parler. C'est triste, je ne sais pas ce qu'on lui a fait pour mériter ça.

Vous avez l'air vraiment touché, on n'a pas l'habitude de vous voir ainsi.... Ça fait 12 ou 13 ans que je joue à ce niveau, je n'ai jamais eu autant « les glandes » après un match. Et quand je vois Oswald Tanchot, un entraîneur que je respectais jusqu'ici, dire qu'il y a penalty flagrant (voir notre édition d'hier) alors qu'il est à 80 mètres de l'action, je trouve ça honteux. D'ailleurs, je n'ai pas vu une équipe de National sur le terrain, on les a trimballés pendant une mi-temps et on a géré ensuite. On nous a volé notre 16e de finale. D'en parler, j'en ai encore les larmes aux yeux. Moi, je suis près de la fin de carrière mais on a des mecs qui étaient en DSR encore l'an passé et qui ont été exceptionnels et ne méritaient pas de sortir comme ça.

Source : LE TÉLÉGRAMME




dimanche, janvier 04, 2015

CDF - PAGNY/MOSELLE / YZEURE : L'article du correspondant pas très objectif !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 04/01/2015 - Devant près de 3 000 personnes au stade des Fonderies de Blénod, les deux équipes sont entrées timidement dans la partie, bien gênées par une pelouse grasse et gorgée d’eau.

Pagny dans son 4-5-1 avait opté pour la politique attentiste qui lui avait bien réussi contre Sedan, au tour précédent (2-1 a.p.). Mais rapidement réduits à dix contre onze, après l’expulsion de Sébastien Denay (23e), les Pagnotins ont encaissé un premier but malheureux inscrit contre son camp par Benjamin Brat (36e). Si Pagny a eu des occasions pour revenir, la mission semblait trop compliquée en infériorité numérique. Deux nouveaux buts d’Yzeure scellaient la rencontre (Chastan, 59e, 68e). En fin de match, bien lancé dans la profondeur par Constant Claude, Raphaël Hernandez, dont c’était l’anniversaire, réduisait le score (1-3, 85e).

LE JOUEUR : Rémy Jous
C’était l’un des points forts d’Yzeure et Pagny avait pourtant étudié son jeu sur vidéo. Rémy Jous a été l’élément le plus remuant côté auvergnat, avec Adrien Chastan, auteur d’un doublé. Sur sa première occasion, l’attaquant a contraint Cédric Delafraye à se coucher (18e). Puis il y eut ce coup franc consécutif à une faute de Yao. Excentré côté gauche, Jous enroula sa frappe, qui finit dans le but de Pagny (1-0, 36e). Menés, réduits à dix contre onze, le club de Division d’honneur eut pourtant l’occasion d’égaliser avant la mi-temps par Hernandez, dont l’enchaînement contrôle-frappe fut capté par Colard (41e). En seconde période, après une tentative lointaine sans danger (49e), Jous fut à l’origine du deuxième but yzeurien. Sa frappe manquée trouvait Adrien Chastan, seul dans la surface, qui doublait la mise (59e).

LE FAIT DU MATCH : l'arbitrage
On jouait la 23e minute quand l’arbitre M. Petit sortit le carton rouge direct pour le meneur de jeu de Pagny Sébastien Denay. Si au regard de la faute – un tacle les deux pieds décollés du sol sur Charly Ollier - la sanction est justifiée, c’est la manière qui dérange. Deux minutes plus tôt, l’arbitre avait déjà averti Benjamin Brat. Et lors du premier quart d’heure, plusieurs duels limites auraient mérité de rappeler les joueurs – des deux camps – à l’ordre verbalement. Or, M. Petit a préféré sanctionner plutôt que de discuter. « Quand il me met le jaune, l’arbitre me dit que je prends pour les autres, que c’est de la compensation, racontait au coup de sifflet Brat. Sur l’expulsion, on n’est pas bien placés pour dire si c’est mérité. Mais une chose est sûre, l’arbitre a sorti les cartons trop rapidement. Ça a tué le match. » Dans la foulée de l’expulsion de Denay, Romuald Giambérini, l’entraîneur de Pagny, a lui aussi été envoyé en tribunes. Explication de l’intéressé : « J’ai dit à l’arbitre : "On est dix, on va aux vestiaires tout de suite ?" Lui a cru que je voulais en découdre… » Inutile de préciser que ces décisions arbitrales ont éteint le stade des Fonderies.

Source : Claire GAILLARD pour l’ÉQUIPE

NOTE DE LA RÉDACTION : Ils sont merveilleux ces correspondants locaux qui voient le match par le petit bout de la lorgnette du Club local qu'ils suivent à cours d'année. Bien sûr comme tout le monde, on n'aurait préféré que le petit batte le gros (pour le plaisir de voir un petit Poucet heureux), mais non le correspondant n'écoute que son "courage" et demande son avis sur la défaite au club local.... que peut-on lui répondre, à part ce qu'elle veut bien entendre... "Un rouge mérité mais pas donné avec la manière"... donc, maintenant les arbitres auront le droit aux critiques sur la façon dont il donne le carton, en plus de la raison pour laquelle il le donne... On marche sur la tête !! A quand la critique sur la manière dont ils ont garés leur voiture dans le stade, ou sur la couleur de leur sac de sport !!
Les correspondants honnêtes (parce qu'il y en a) doivent prendre le recul nécessaire et arrêter de faire ami-ami avec les clubs, avant de pondre un article dithyrambique sur le match, surtout quand tout ce que l'on a à reprocher à l'arbitre est d'avoir mis un carton rouge justifié. Mais bon que voulez-vous ce genre d'article, fait vendre du papier....




Stéphane LANNOY - Interview : L'arbitre, la Vidéo et les Médias ....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 04/01/2015 - Interview – On entend rarement les arbitres de l'élite s'exprimer sur l'exercice de leur métier et leur rapport aux médias: le numéro un français se prête au jeu.

Recevoir un homme qui a averti Mario "Why always me" Balotelli n’est pas une expérience banale, mais c’est un des avantages qu’offre la recherche en STAPS et le fait de vivre pas très loin d’Armentières, donc d’être à portée de TER de Stéphane Lannoy. Âgé de quarante-trois ans, nommé international en 2006, le Boulonnais (sur Mer) est depuis quelques années le représentant de l’arbitrage français au plus haut niveau, celui des compétitions internationales. Présent au Mondial 2010 et aux Championnats d’Europe 2008 et 2012 (dont il a dirigé la demi-finale Italie-Allemagne) et à ce titre très concerné par l’objet de recherche de ma thèse – la responsabilité des médias envers les arbitres de football –, il a accepté un entretien portant sur l’importance des images (physique, symbolique, télévisée) dans l’arbitrage de football. Extraits.



« La télé retransmet le match, pas toujours la tension »



Quelle est l’importance de l’image pour un arbitre de football?
Elle est capitale dans l’arbitrage de haut niveau. L’image a valeur, pour moi, d’exemplarité. À travers un comportement, une posture, une gestuelle, un regard, on fait passer un certain nombre d’informations aux joueurs. Et le fait d’être relativement souvent pris dans le champ des caméras a aussi une vertu pédagogique pour les arbitres des divisions inférieures. Donc il y a aussi une forme d’exemplarité, du moins dans l’image. Paraître et être le plus naturel possible, mais aussi le plus juste, le plus exemplaire, c’est quelque chose auquel j’accorde beaucoup d’importance.



Il est plus important, dans votre exercice de l’autorité, d’apparaître compétent plutôt que de l’être?
Je pense que les deux sont liés. On peut avoir une autorité dite naturelle, au travers justement d'un regard, d'une gestuelle appropriée. Tous ces éléments non-verbaux sont très importants dans l’autorité de l’arbitre. Après, même si tous ces paramètres-là ne sont pas forcément maîtrisés, ils peuvent se travailler: une gestuelle, un langage corporel peuvent se travailler. Il n’en demeure pas moins que les lois du jeu, les aspects plus théoriques de notre métier, il faut impérativement les connaître.



Est-ce que certains réflexes sont apparus une fois que vous avez commencé à être retransmis à la télévision?
Surtout celui de sensibiliser tout mon entourage, car ce qu’il est en susceptible de faire m’impacte directement (NDA, il parle ici de l’entourage arbitral, ses assistants). C’est mon équipe, donc le comportement d’un de mes collaborateurs rejaillira sur mon image. Je les incite systématiquement à avoir une approche très professionnelle. Si on voyait un de mes assistants, je ne sais pas, se préparer en racontant des blagues ou ne pas avoir le comportement attendu d’un arbitre envers un joueur, un entraîneur ou un dirigeant, évidemment cela rejaillirait sur mon nom. Exactement comme la fonction le veut sur le terrain: ils sont dans un rôle d’assistant, et c’est l’arbitre central qui a la décision finale. Alors l’erreur d’un assistant se retrouve dans la décision que je prends.



L’exemplarité est rendue plus impérative par la diffusion télévisée? Ce serait moins embêtant si cela se passait en DH…
Cela dépend des individus, mais j’ai toujours opéré avec le même leitmotiv, qui est tout simple et me paraît le plus efficace: pour être respecté, il faut respecter les autres et l’environnement. Que ce soit un tournoi sur le littoral dunkerquois, un match de Ligue 1 ou un match international, la notion de respect vaut dans toutes les catégories. Je ne peux pas demander à un dirigeant, un joueur, un staff technique, le respect si je ne suis pas en mesure de les respecter. Et là il n’est pas question de télé…



Dans quelle mesure l’arbitre de haut niveau se sert de l’image télévisée pour son entraînement, son perfectionnement?
Je m’en sers tous les jours. Je regarde mes matches, j’essaie de prendre du recul. Et je regarde ce qui se fait ailleurs: le comportement d’un autre arbitre, comment il va gérer une situation un peu nébuleuse… Je trouve ça extrêmement intéressant. L’image permet d’être plus efficace dans ses prises de décision. Un exemple simple: un joueur qui sera amené à faire plusieurs fautes de suite, au moment où vous allez lui mettre un carton jaune, vous lui montrez avec la main (NDA: il fait le geste de compter sur ses doigts) qu’il a fait une faute, deux fautes, trois fautes, et lui mettez le carton. Le joueur comprend que c’est parce qu’il a fait une infraction répétée qu’il prend son avertissement, tout comme les bancs et les téléspectateurs. Tout cela permet d’être plus efficace.
Extrait du documentaire "Les Arbitres" de Yves Hinant et Jean Libon (2012)

Cette image télévisée rend-elle compte de l’exercice du terrain, de ce que vous y ressentez?
Pas de façon fidèle. Je pense qu’il est difficile de percevoir l’intensité d’un match, car on est hors contexte. On retransmet le match, pas toujours la tension entre les deux équipes. Il est difficile d’avoir ce ressenti du terrain, alors que nous, nous y sommes confrontés au quotidien.

« On pourrait vivre mieux avec les médias »



Que pensez-vous de la couverture télévisée de l’arbitrage?
Je pense qu’on utilise plutôt la télé pour mettre en avant les erreurs d’arbitrage, aujourd’hui. Pour essayer d’expliquer par divers moyens la raison de l’erreur de l’arbitre, et puis balayer par un certain nombre de ralentis les différents manquements. On est presque, malheureusement, dans une démarche à charge. Je vois rarement des ralentis, sous diverses coutures, pour dire "Voyez, l’arbitre a pris la bonne décision, et on va vous montrer deux ou trois ralentis qui confirment cela". Si la décision est la bonne, on ne cherche pas à le démontrer par A+B.



La télévision en elle-même, selon vous, n’a pas pu mettre en valeur l’arbitrage, ou le rôle de l’arbitre?
Ce serait exagérer de ne pas dire qu’elle ne l’a jamais mis en valeur. Évidemment, je pense que la télé, sous certains angles, met aussi en avant des arbitres qui sont justement dans la mouvance… des garçons plutôt bien vus par les médias et mis en avant. On ne peut que s’en réjouir. Après, je pense que d’autres aspects font changer l’arbitrage, comme le film Les Arbitres (NDA, documentaire sur les coulisses de l’arbitrage tourné à l’occasion de l’Euro 2008, dans lequel apparaît Stéphane Lannoy), qui aura fait évoluer un peu les mentalités.





La multiplication des heures de football à la télévision, des ralentis et d’images impliquant l’arbitre a amélioré la connaissance du règlement par l’environnement du football?
Ce n’est pas encore assez développé. Pour la bonne et simple raison que les gens qui commentent les décisions d’arbitres, pour un certain nombre, ne connaissent pas les règlements. En général, l’information donnée par le commentateur ou le consultant est parole d’évangile, alors qu’il s’avère, pour un certain nombre d'entre eux, qu'ils se trompent sur les décisions à prendre. Les lois du jeu évoluent au fil des saisons, s’il n’y a pas une mise à jour de la part des commentateurs sportifs, des journalistes ou des consultants sur les lois du jeu, ils auront vite fait de dire une ânerie.



Peut-on dire que les médias et les journalistes ont une responsabilité envers la corporation des arbitres de football?
Assurément. Et ils n’ont pas toujours en tête les conséquences de ce qu’ils sont amenés à dire, car leur objectif est aussi de vendre du papier ou de faire des émissions qui captent un maximum d’audience, quels que soient les dommages collatéraux, je serais tenté dire. Il y a une vraie responsabilité. Aujourd’hui, on ne peut pas faire sans les médias, mais on pourrait vivre mieux avec eux, en relayant ce message de respect, d’exemplarité qu’on est en droit d’attendre, car leur travail rejaillit sur les championnats des divisions inférieures.



La FFF pourrait avoir une politique volontariste en direction des médias, de façon à modifier les discours à votre encontre?
Déjà il faudrait que les institutions, elles-mêmes, le souhaitent. Que la FIFA, l’UEFA, la FFF souhaitent œuvrer en ce sens. Nous n’en avons pas la possibilité, c’est aux instances de le vouloir.

 

 

« Aujourd’hui, c’est la ligne de but. Pour l’instant »



Quelles sont les consignes de la hiérarchie concernant les relations des arbitres avec les médias?
FIFA et UEFA nous interdisent de répondre à des sollicitations avant, pendant ou après les matches. Il suffit de regarder les images d’un match de Coupe d’Europe, vous ne verrez jamais un arbitre à la fin d’un match répondre aux questions des journalistes devant les caméras. Jamais. En revanche, si un journaliste m'appelle – "Stéphane, on fait un sujet sur ta préparation athlétique, technico-tactique" – libre à moi de répondre ou pas.



Si un média vous demande de vous exprimer sur le recours au vidéo-arbitrage?
J’ai mon point de vue sur le sujet, je ne m’en suis pas caché depuis un certain nombre d’années, parce que le sujet me tient à cœur. Désormais, les consignes sont de plus en plus précises de la part de la FIFA et de l’UEFA, qui nous demandent de ne plus intervenir sur des sujets comme ceux-ci. Maintenant qu’il y a un aspect presque politique dans le fait d’aborder la vidéo ou l'arbitrage à cinq ou à six, on nous demande de ne plus intervenir. Donc je ne réponds plus à aucune sollicitation là-dessus.



Votre point de vue est contraire à celui de l’UEFA?
La FIFA a autorisé la "goal-line technology" sur un certain nombre de compétitions. L’UEFA utilise l’arbitrage à cinq avec une approche humaine. À partir du moment où il y a deux pistes de réflexion, deux approches différentes, on ne peut pas demander aux arbitres de se positionner plus en faveur de l’une ou de l’autre. En compétition FIFA, on utilise la GLT, alors vous n’allez pas refuser et dire "Je préfère arbitrer avec mes collègues, à cinq ou à six". Vous n’avez pas votre mot à dire.



La vidéo peut-elle remplacer l’expertise de l’arbitre ou la compléter?
La remplacer sûrement pas. La compléter, pourquoi pas, mais dans un cadre bien défini. Mais nous pourrions en parler pendant deux heures...



Une image télé permet-elle de savoir s’il y a main ou pas? Devant votre écran, comme téléspectateur, vous pouvez émettre un verdict?
Une image télé peut montrer un contact de la main avec le ballon, en effet, mais entre le constater et affirmer qu’il est intentionnel, il y a une marge.



Sans vous demander si vous êtes pour ou contre, dans quelle mesure le recours à la vidéo serait-il réalisable?
La FIFA l'utilise dorénavant pour vérifier si un ballon est bien rentré dans le but. Parce que la décision est cruciale: si vous validez un but alors que le ballon n’est pas complètement entré, c’est impactant sur le résultat. Aujourd’hui, la FIFA se cantonne à cette expérience-là, et il n’est pas question d’utiliser la vidéo pour savoir s’il y avait main ou penalty, hors-jeu ou pas hors-jeu. Dans ce cas, évidemment, on arrêterait le match systématiquement pour savoir si les décisions sont bonnes ou pas, ça deviendrait insupportable. Aujourd’hui, c'est la ligne de but. Pour l’instant.



« 200 à 250 décisions par match »



Est-ce que l’exercice de l’arbitre peut être spectaculaire et, donc, bien passer à la télé?
Spectaculaire, je ne sais pas. En tout cas, on nous demande d’être le plus efficace possible. On dit systématiquement que "le bon arbitre, c’est celui qu’on ne voit pas", mais par moments, vous êtes obligé de vous montrer car il y a des décisions importantes à prendre.



En pensant à Pierluigi Collina, qui a été le premier arbitre international vedette, voire à Robert Wurtz, un arbitre n’a-t-il pas tout à gagner à devenir télégénique?
Tout à gagner, je ne suis pas sûr. Par contre, qu’il ait la possibilité de montrer qu’à aucun moment il ne doute, et que l’erreur qu’il est susceptible de commettre sera facilement pardonnée parce qu’il a du charisme, c’est quelque chose de très important. Avoir une personnalité, du charisme et finalement pouvoir se tromper sans qu’on vous en veuille, c’est assez fort en effet. Je pense que le travers, le piège, serait de tomber dans la séduction des journalistes.



Pierluigi Collina a été élu plusieurs fois meilleur arbitre du monde. L’était-il par sa compétence ou apparaissait-il comme le meilleur?
Il y a forcément les deux: si vous n’avez pas la compétence, à aucun moment les instances dirigeantes ne vous donneront la responsabilité d’arbitrer une finale de Coupe du monde, de Ligue des champions. Mais après, le fait d’avoir une gueule ou une prestance particulière entretient forcément l'intérêt pour l’individu.



Vous pensez avoir une gueule?
Je ne suis pas convaincu d’être dans le même registre qu’un Collina, un Wurtz ou un Vautrot. Je pense m’être construit autour de l'idée forte du respect. Les gens savent que, quand je les arbitre, cette notion sera là: je demande le respect et en contrepartie ils auront le mien.



Les arbitres, en général, ont-ils une obligation de résultat?
Il y a obligation de résultat, c’est-à-dire de contrôler un match du début à la fin en étant le plus équitable, le plus juste possible. Tout en sachant que le zéro défaut, chez nous, n’existe pas. Un arbitre prend, en moyenne, 200 à 250 décisions par match. Évidemment, on trouvera toujours une touche donnée aux rouges qui était pour les bleus, ou une faute presque insignifiante que l’on n'aurait pas dû siffler. Mais sur les temps forts, nous avons une obligation de résultat.

Interview réalisé par François Borel-Hänni (07/2014) - Doctorant en STAPS à l'université Lille-2, ancien journaliste.