mercredi, février 11, 2015

RUGBY : Décès de Bernard MARIE, ancien Arbitre International...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 11/02/2015 - Bernard Marie, ancien arbitre de rugby, député de droite et maire de Biarritz, père et mentor de l'ex-ministre UMP Michèle Alliot-Marie, est décédé mardi à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) à l'âge de 96 ans.

Père de Michèle Alliot-Marie, Bernard Marie a été de 1973 à 1991 une figure  politique du RPR sur la Côte basque. Né le 17 juin 1918 à Toulouse (Haute-Garonne), Bernard Marie fut  successivement député des Pyrénées-Atlantiques, de 1973 à 1981, puis maire de  Biarritz, de 1983 à 1991. Sa fille Michèle avait été sa suppléante au Palais  Bourbon, de 1978 à 1981.

Bernard Marie a également été arbitre international de rugby. Il fut  notamment le premier Français à arbitrer un match du tournoi des V Nations, le 27 mars 1965 au Stade de Colombes, remplaçant l'arbitre irlandais R. W.  Gilliland blessé lors d'une rencontre France-Pays-de-Galles.







FFF - CHAMPIONNAT CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 19 [21/02/2015]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,



CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 19 du 21 février 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-cfa-10eme.html


Les désignations de la 19ème journée de CFA du 21/02/2015 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après






ALLEMAGNE : Le comportement de GUARDIOLA dans le viseur de la CCA...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 11/02/2015 - L'entraîneur du Bayern Munich Pep Guardiola est dans le collimateur des arbitres allemands, menacé d'être renvoyé dans les tribunes s'il renouvelle une sortie de sa zone de coaching située devant le banc comme ce fut la cas la semaine dernière contre Schalke (1-1) en championnat.

«Avec tout le respect pour les réactions émotionnelles pendant un match, on a dépassé des limites. Un entraîneur qui quitte la zone de coaching et se rue vers l'arbitre-assistant jusqu'au point de corner doit être envoyé dans les tribunes», prévient le président de la commission arbitrale de la fédération allemande (DFB) Herbert Fandel dans les colonnes de l'hebdomadaire Sport Bild.


Guardiola avait fait un sprint de 45 m pour protester auprès d'un arbitre-assistant après l'annulation de l'ouverture du score par Robert Lewandowski (66e) face à Schalke alors que le Bayern évoluait à dix depuis l'exclusion du défenseur Jerome Boateng. Il s'était ensuite jeté dans les bras du 4e arbitre pour célébrer le but valable de Robben, contact physique que le patron des arbitres ne tolèrera plus. «Pep Guardiola ferait bien de changer immédiatement son attitude», prévient Herbert Fandel.


Fandel a réagi quelques jours après que l'ancien arbitre suisse de la Fifa Urs Meier avait critiqué le comportement «sans conséquences» du coach, donnant l'impression que «le Catalan peut tout se permettre et bénéficie d'un bonus de célébrité». «En se comportant ainsi, Guardiola sape l'autorité des arbitres et les ridiculise», avait insisté Meier, qui avait déjà prôné le renvoi de l'entraîneur dans les tribunes pour un tel comportement.


Source : 20minutes
br>


LIGUE 1 - RENNES-OM : Raymond DOMENECH est-il daltonien ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 11/02/2015 - Raymond Domenech a estimé que le maillot de l'arbitre du match Rennes - Marseille se confondait avec celui des joueurs de l'OM. L'arbitre n'avait pas le choix.

L'ancien sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, s'est étonné samedi, dans un tweet, de la couleur du maillot de l'arbitre du match Rennes - Marseille : « Comment peut-on accepter que l'arbitre joue sous les couleurs de l'OM ou tellement proche ? C'est gênant pour tout le monde. »




Que dit le règlement ?

Samedi après midi, lors du match Rennes-Marseille, Amaury Delerue arborait effectivement un maillot et un short vert clair, couleur bouteille, qui pouvaient se confondre, notamment à la télé, aux maillots extérieurs des Marseillais qui étaient gris clair.

Le règlement FIFA stipule que« les deux équipes doivent porter des couleurs les distinguant l'une de l'autre, mais aussi les distinguant de l'arbitre et des arbitres assistants. Chaque gardien de but doit porter des couleurs distinctes de celles portées par les autres joueurs, l'arbitre et les arbitres assistants ».
Quatre couleurs

Y a-t-il eu faute ? En fait non. C'est l'arbitre qui doit choisir la couleur de son maillot en fonction des couleurs des équipes et des gardiens de buts. Il a le choix entre quatre couleurs : le jaune, le gris anthracite, le noir et le vert.

Samedi, il n'avait pas d'autre choix que de prendre le vert bouteille car le gardien de l'OM était en jaune, le gardien de Rennes en bleu foncé (trop proche du gris anthracite) et les joueurs du SRFC en rouge et noir (donc pas de maillot noir).

Raymond Domenech ne connaît apparemment plus le règlement...





FFF - NATIONAL : Un limougeaud dans l'antichambre de la LIGUE 2...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 11/02/2015 - Rencontre avec Cédric Dos Santos, un arbitre limougeaud qui officie en National.

Après Saïd Ennjimi, Frédéric Cano et Djemel Zitouni, c’est au tour de Cédric Dos Santos de se faire une place dans le “select” club des arbitres limougeauds au niveau national. Avec une seule et unique ambition : devenir arbitre de Ligue 1.

À l'évidence, Cédric Dos Santos a les moyens de devenir un arbitre de Ligue 1. Passionné, humain et manager, le Limougeaud de 29 ans a toutes les cartes en main pour y arriver. À lui maintenant de bien distribuer le jeu.

Cédric, qui dédie sa vie à l'arbitrage, n'est pourtant pas tombé dedans quand il était petit. D'abord joueur à 12 ans, il ne s'est tourné vers le sifflet que quatre ans plus tard. « Je suis un passionné de foot mais je me suis aperçu que je n'étais pas très adroit de mes pieds », se remémore-t-il avec le sourire.

Poussé par son ami Ergun Yazar avec qui il forme un duo arbitral depuis un an, le Limougeaud, natif de Montélimar, s'est laissé tenter par l'expérience. « J'ai été formé par des bénévoles. Tous les vendredis soirs nous avions deux heures de cours. Je leur en suis très reconnaissant. C'est pour ça qu'aujourd'hui je forme à mon tour des jeunes », explique-t-il. Et de son premier match, il se souvient de l'émotion ressentie : « C'était dans mon club de l'époque, La Bastide, je stressais énormément. Je voulais bien faire. Et finalement j'y ai pris goût directement ! »



Ce jour-là, sans le savoir, Cédric a lancé sa carrière prometteuse en tant qu'arbitre central. Mais avant qu'il ne puisse fouler les pelouses de Ligue 1, la patience et l'excellence restent de mise.

Se remettre en question


« Huit fois par an, des anciens arbitres, appelés "observateurs", viennent nous noter. À la fin de la saison, ils établissent un classement entre nous et seuls les trois-quatre premiers montent et les derniers descendent de catégorie », rapporte l'ancien banquier, qui a créé sa propre société de crédit il y a deux ans pour mieux concilier vie professionnelle et football.

Aujourd'hui, après quatorze années d'arbitrage, Cédric Dos Santos a parcouru du chemin. D'arbitre de district à ligue, le voilà dorénavant arbitre en National, l'antichambre de la Ligue 2. Mais c'est encore plus loin qu'il vise : la Ligue 1.

Une catégorie à laquelle il a déjà pu goûter. Appelé à plusieurs reprises comme quatrième arbitre, il « profite de ces expériences pour prendre conseil auprès des titulaires et surtout pour s'améliorer ».

Car, l'autocritique est la clé de ce métier. « Quand on se trompe lors d'un match, on est très malheureux ! Et ce que l'on peut entendre autour du terrain ou bien dans les médias, on prend ça comme des réflexions constructives et non comme des attaques », avance Cédric. Alors chaque semaine, le Limougeaud visionne et revisionne ses matches pour mieux corriger ses erreurs. Une rigueur dont il a fait doctrine de vie.

Trois fois par semaine il voit son préparateur physique : « Je cours jusqu'à 12 km par match donc je dois tenir le rythme ! » Deux fois par an, tous les arbitres se rendent à Clairefontaine pour passer des tests physiques et si besoin est, des médecins sont mis à leur disposition par la Fédération. Et il faut bien cela.

Critiqués par le public, dans les médias et absents lors de la dernière Coupe du Monde 2014, les arbitres français ont mauvaise réputation. Mais le courtier l'assure : « La Fédération fait un travail de fond et se donne vraiment les moyens pour nous accompagner et détecter les talents le plus tôt possible. » Et il tient à rappeler, non sans fierté, que Frédéric Cano était juge de touche lors de la demi-finale de l'Euro-2012 entre l'Allemagne et l'Italie.

Un encouragement sur la voie de la persévérance pour le Limougeaud qui espère bien marcher sur les traces de ses prédécesseurs.

Source et Auteur : LE POPULAIRE - Audrey Clier






mardi, février 10, 2015

BELGIQUE : Arnaud OLIVIER, le jeune arbitre belge agressé, témoigne...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 10/02/2015 - Arnaud Olivier, le jeune arbitre agressé après Trazegnies-Roux (P2C Hainaut): «Je suis dégoûté de l'arbitrage»

Agressé par Maurizio Catalano, le désormais ex-entraîneur de Trazegnies, dimanche après-midi après un match de P2C Hainaut contre Roux, Arnaud Olivier se remet petit à petit des coups reçus. Emmené aux urgences, il souffre d’une commotion et est moralement très atteint par ce qui lui est arrivé. Il ne sait pas s’il arbitrera de nouveau.


Dimanche après-midi, l’horreur s’est produite sur nos terrains de football. En effet, à l’issue d’un match de foot de P2C Hainaut sans enjeu particulier entre Trazegnies et Roux, l’arbitre de la rencontre, Arnaud Olivier, a été agressé de manière crapuleuse par l’entraîneur de Trazegnies, Maurizio Catalano.

l’ex-entraîneur de Trazegnies, Maurizio Catalano

Emmené aux urgences après la rencontre, l’arbitre n’est rentré chez lui que vers minuit dans la nuit de dimanche à lundi et était naturellement au repos chez lui ce lundi. Le jeune homme ne se remet pas de l’agression dont il a été victime. «  Cela fait trois ans que j’arbitre. J’ai certes connu des bousculades, mais je ne m’attendais pas à ce que cela puisse aller aussi loin. Je suis naturellement très affecté moralement par ce qui s’est passé  », nous confiait le malheureux arbitre de 18 ans hier. Et de poursuivre sur son état physique : «  J’ai mal au niveau des cervicales, du crâne et de l’oreille. Je suis actuellement sous anti-douleurs et anti-inflammatoires. On m’a diagnostiqué une commotion, mais pas de fracture. Je devrai toutefois encore aller voir des médecins dans les prochains jours afin de connaître les suites. J’espère qu’il n’y aura pas de conséquences au niveau physique.  »


Alors qu’il tente de se remettre, il craint aussi pour ses motivations futures : «  Plus jeune, je jouais au football et j’ai voulu poursuivre cette passion en débutant l’arbitrage. Je suis dégoûté de l’arbitrage et je ne sais même pas si je vais continuer. J’en ai l’envie, mais si c‘est pour ne plus se sentir en sécurité et vivre dans ce foot-là, ce n’est pas intéressant. Les provocations et insultes font malheureusement partie du jeu. J’ai vu plusieurs collègues à la limite d’être touchés, mais que ça puisse aller jusqu’aux coups, c’est très grave. J’espère que la sanction sera lourde.  »

Source : LA MEUSE.BE




DISTRICT DE DORDOGNE-PÉRIGORD : Le Carton Vert pour récompenser le FAIR-PLAY

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 10/02/2015 - Samedi, les U15 du FC Limeuil recevaient Trélissac 3 sur le terrain de Saint-Chamassy, dans le cadre du championnat Excellence. C'est au cours de ce match qu'a été lancée l'opération Carton vert Attitude +, mis en place par la Fédération française de football (FFF).

Le département de la Dordogne est pilote pour cette action. Ce n'est pas un hasard. En effet, il est à l'origine de cette opération. Il y a près de dix ans, Alain Couvidat, de l'Amicale des éducateurs de football (AEF24), lançait le challenge Attitude + chez les U18, récompensant par un t-shirt leur bon comportement.
« Cette récompense rappelle que le football doit rester un jeu, où le plaisir de la rencontre n'altère pas le désir de gagner, au contraire. » 

Contacté par la FFF, Alain Couvidat a impulsé l'action avec Patrick Pion, le directeur technique national adjoint, et mis en place le Carton vert Attitude +. 

Décerné par les capitaines ... et bientôt les arbitres !!


Par cette action éducative qui encourage et récompense les belles attitudes, les responsables fédéraux ont l'ambition de renforcer l'esprit sportif chez les acteurs du jeu (joueurs, éducateurs, dirigeants, spectateurs) et de promouvoir les valeurs essentielles du football telles que la solidarité, le respect et le plaisir. À l'issue de la rencontre, chaque capitaine est ainsi invité à décerner lui-même ce carton vert, à l'un des joueurs de l'équipe adverse, afin de valoriser son comportement. Samedi, Clotaire Soudeix (Trélissac) et Mike Faugeu (Limeuil) ont été récompensés par les entraîneurs Guillaume Debord et Harenga Bilardjenta.

Alain Couvidat souligne que « bientôt, l'arbitre pourra aussi décerner un carton vert. On espère ainsi installer une meilleure vision de l'arbitre par les joueurs, qui n'est là selon eux que pour les réprimandés ! » Laurence Ferrier, arbitre ce jour-là, ne peut qu'approuver cette démarche et attend avec impatience de pouvoir décerner son premier carton vert. Déjà connu pour être la couleur de l'espoir, le vert pourrait aussi représenter demain l'espérance d'un football placé sous le signe du fair-play et, plus généralement, du respect







LIGUE DE FRANCHE-COMTÉ : Du rififi entre les Arbitres et le Conseil de Ligue...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,


Publié le 10/02/2015 - Besançon. C’était donc un trompe l’œil. Les décisions prises en conseil de ligue le 26 janvier dernier n’ont visiblement pas servi à sceller le sort d’une affaire assez déplorable amorcée en novembre 2013.

Porte-parole des arbitres, Claude Ravier a tenu à réagir.

Après avoir rappelé que le groupe de travail a été mis en place par la volonté de la ligue et s’est réuni à trois reprises en 2014 pour aboutir à un ensemble de décisions prises à l’unanimité (4 représentants de la ligue, 4 des clubs et 4 des arbitres), il déclare : « La ligue ne prend pas en compte ces décisions […] et fabrique une contreproposition en tentant d’apprivoiser les représentants de la FFF lors de l’AG de la Fédération au mois de décembre (et sans nous prévenir bien entendu, mais refus de la FFF) puis adopte le 26 janvier une contre proposition. »

Concrètement, Claude Ravier a deux réclamations essentielles : « L’indemnité kilométrique (0.34€ puis 0.35€ pour arriver au niveau fédéral au fil des saisons, 0,399€) concernait tous les arbitres de la ligue (de niveau ligue et de niveau district) mais n’a été adoptée que pour les arbitres de ligue. »

Sur ce sujet, il ajoute : « La ligue se retranche derrière le fait que les indemnités des arbitres de district ne sont pas de son ressort… alors que jusque-là elle a toujours travaillé la main dans la main avec les 4 présidents de district qui siègent eux-mêmes au bureau et au conseil de ligue ! Faut-il y voir un moyen de créer la division chez les arbitres ? »

Bientôt le remboursement des frais d’autoroute ?

Deuxième sujet de fâcherie, les indemnisations de covoiturage : « Le système d’indemnisation de covoiturage adopté par la ligue (avec un coefficient à 0.15 €/km) n’est pas celui adopté le 22 novembre par le groupe de travail qui prévoyait un système avec une indemnité de transport partagé variable. »

On se demande, dans ces conditions, pourquoi le conseil de ligue a procédé à un vote. Si l’on a bien compris, il lui fallait adopter purement et simplement toutes les propositions prises par le groupe de travail. « La décision prise par le conseil de ligue porte en fait sur un document modifié unilatéralement par la ligue » selon les arbitres.

Il semble décidément que les revendications arbitrales n’auront jamais de fin quand Claude Ravier glisse au passage : « Dans les concessions qu’ils ont accordées lors du groupe de travail, les arbitres ont laissé de côté l’indemnité pour frais d’autoroute : la ligue s’en est aussitôt emparée pour dire qu’elle ne reviendrait plus dessus… alors que cela fait plus de 2 ans qu’elle disait y travailler. »

De là à imaginer que ce point précis reviendra à court terme dans les futures discussions, il n’y a qu’un tour de roue…

Bref, même si le corps arbitral n’a rien décidé quant aux suites à donner, il y a fort à parier que l’affaire n’en restera pas là.

Ce qui paraît assez surprenant, et dont personne ne s’émeut vraiment, c’est le consensus général pour admettre comme normal d’accorder un remboursement kilométrique, sous couvert d’une indemnité de déplacement, à un arbitre qui bénéficie d’un transport assuré par un de ses collègues. Cela a-t-il une valeur juridique ? Est-ce fiscalement légal ?


Source : http://www.estrepublicain.fr/sport/2015/02/10/toujours-plus






FOOTBALL - L'application des lois du jeu nécessite l'interprétation de l'arbitre...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,


Publié le 10/02/2015 - Le débat sur l’arbitrage est tellement brûlant qu'on en vient même à critiquer l’arbitre quand il fait simplement respecter les règles. Oui, le penalty de Zlatan Ibrahimovic était techniquement «à retirer», mais oui aussi, aucun arbitre ne siffle jamais sur ce genre de situations (sauf lui, dans la video en dessous).

Bref, voici un medley de ces règles qui existent dans le foot mais qui ne sont pour autant jamais - ou presque - sifflées. Parce que dans la vie comme dans l'arbitrage, tout est une question d’interprétation.


Le gardien a six secondes pour dégager


On pourrait l’appeler la règle Dino Zoff, ce légendaire gardien italien réputé pour garder un temps fou le ballon entre ses mains. Ce n’est plus possible aujourd’hui. «Règlementairement» parlant, un portier possède six secondes pour dégager son équipe (en tout cas pour lâcher la balle) une fois qu’il a capté le ballon. Une règle jamais respectée, ni par les gardiens  - qui mettent parfois près de vingt secondes juste pour se relever d’une parade terriblement fatigante, surtout quand ils mènent au score - ni par les arbitres.

Un joueur qui réclame un carton jaune doit recevoir un carton jaune


C’était une des nouvelles règles de la Direction technique de l’arbitrage en 2010, désirant mettre fin aux protestations interminables des joueurs. A chaque fois qu’un joueur applaudit ironiquement un arbitre: carton rouge. A chaque fois qu’un joueur réclame qu’un adversaire prenne un jaune (vous savez, quand il brandit virtuellement un carton avec son poing): c’est lui qui doit être averti. Le problème, c’est que cette règle n’a été respectée qu’une fois, en 2010, lors d’un derby entre Lens et Lille. Le pauvre lensois Jemaa, victime d’une sale faute, demande un jaune pour son bourreau. Tony Chapron applique les consignes et colle à Jemaa la «biscotte». Sa deuxième, le joueur est expulsé. Depuis, on ne l’a plus jamais revue (la règle, hein)

30 secondes d’arrêts de jeu supplémentaires par changement


La loi 7 des règles est claire, chaque mi-temps doit être prolongée pour récupérer le temps perdu occasionné par les blessures, les gains de temps, les interruptions anormales de match et… les remplacements. Avec, au minimum, une addition au temps additionnel de 30 secondes à chaque fois qu’un joueur entre à la place d’un autre, voir plus si le sortant traine la patte. Techniquement, dans un match à six changements, il devrait donc y avoir un minimum syndical de trois minutes au-delà de la 90e. Mais le calcul du quatrième arbitre, responsable du temps additionnel, ressemble plus souvent à un «grosso modo» qu’à un décompte précis. Particulièrement quand le changement a lieu pendant les arrêts de jeu: il est très rare de voir l’arbitre rajouter 30 secondes supplémentaires aux deux, trois ou quatre minutes déjà indiquées.

La règle de l’avantage en cas d’occasion de but


«L’arbitre doit laisser le jeu se poursuivre quand l’équipe contre laquelle une faute a été commise peut en tirer un avantage, et sanctionner la faute commise initialement si l’avantage escompté ne se produit pas.» Cette loi 5 de l’avantage est très facile à arbitrer au milieu de terrain, quand il n’y a aucun danger de but. Mais elle pose question quand, malgré la faute commise, une équipe se crée malgré tout une occasion de but. La règle voudrait que si l’action ne donne rien, on revienne à la faute, dans une limite de temps raisonnable – on est pas au rugby non plus. Mais presque à chaque fois, les arbitres estiment que l’attaque a eu sa chance et qu’une seconde serait trop pénalisante pour la défense. Avez-vous déjà vu un arbitre laisser une action se dérouler pour finalement revenir sur un penalty, par exemple? C’est pourtant ce que la règle demande. Mais par volonté de faire vivre le jeu – et d’être sûr de ne pas se tromper sur le penalty? – les arbitres ne reviennent pas en arrière et oublient la faute. Pourtant, quand on y pense, plutôt qu’une action de jeu parfois difficile à conclure, combien d’équipes préféreraient avoir le penalty?

Source : 20 minutes




DTA - Pascal GARIBIAN : "Une prestation digne de la LIGUE DES CHAMPIONS"

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 10/02/2015 - PASCAL GARIBIAN, le directeur technique de l'arbitrage, estime que Clément Turpin, l'arbitre de Lyon-PSG dimanche, a réussi son match.

IL A PRÉFÉRÉ revoir la scène avant d'enfiler sa robe d'avocat. Hier, Pascal Garibian n'a pas éprouvé la moindre gêne à assurer la défense publique de Clément Turpin.

Les images lui avaient confirmé la thèse développée par le meilleur arbitre français dans le huis clos du vestiaire, quelques minutes après Lyon-Paris-SG, tandis que Jean-Michel Aulas, devant les micros, sortait la sulfateuse à l'encontre de l'arbitre, coupable à ses yeux d'excès de zèle, en faisant retirer le penalty de Zlatan Ibrahimovic qu'Anthony Lopes avait détourné.

Quatre-vingt-deux penalties, un seul à retirer


Pour le directeur technique de l'arbitrage, cette décision s'imposait, vu la densité du trafic dans la surface de réparation avant même que le Suédois ne frappe. « D'un point de vue réglementaire, nous étions dans l'inacceptable, juge Garibian. Trop de joueurs des deux équipes avaient très largement pénétré dans la surface de réparation avant le botté. Il faut d'ailleurs préciser que si le premier penalty avait été marqué, il aurait quand même été à retirer et ce sont sans doute les Parisiens qui auraient été frustrés. Je peux comprendre la frustration. C'est dommage qu'il n'y ait pas toujours la lucidité nécessaire dans certaines réactions. J'ai discuté avec le président Aulas après le match. Ensuite, chacun est responsable de ses déclarations. Moi, je m'en tiens à la vérité du terrain. Et la vérité, c'est que Clément devait faire retirer ce penalty, nonobstant le contexte. Sa décision respecte l'esprit des lois du jeu. »

Elle reste quand même assez exceptionnelle. Cette saison, 82 penalties ont été accordés en Ligue 1. Aucun, jusqu'ici, n'avait été donné à retirer. « Deux ou trois auraient mérité, c'est vrai, d'être retirés, estime Garibian. Notre objectif, c'est de respecter l'esprit de la loi 14, en faisant preuve de discernement. Un pied, une jambe dans la surface de réparation avant le botté, ce n'est pas plusieurs joueurs déjà entrés dans celle-ci de plusieurs mètres. C'est ce que nous demandons à nos arbitres. D'ailleurs, étudiez les penalties que Clément a accordé cette saison. À Lyon, c'était le cinquième. L'exécution des quatre premiers est parfaite car lui, comme l'ensemble de nos arbitres, a pour instruction de faire de la prévention. »

À Lyon dimanche, Lopes s'était mis à la faute en s'avançant d'un bon mètre alors que la loi 14 exige que le gardien reste « sur sa propre ligne de but, face à l'exécutant, entre les montants du but, jusqu'à ce que le ballon ait été botté », étant entendu que, « depuis 2000, il a le droit de se mouvoir sur sa ligne ». « Cela s'ajoute même si ce n'était pas l'infraction la plus flagrante comme me l'a confié Clément dans le vestiaire, insiste Garibian. Là aussi, il faut privilégier l'esprit. Il y a une différence entre un et trois mètres. J'insiste, ce sont les joueurs de champ des deux camps qui étaient dans l'inacceptable. J'ai trouvé Clément serein, fort, courageux. Il a réalisé une prestation digne de la Ligue des champions. »







FFF - NATIONAL - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 22 [20/02/2015]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,



FFF - NATIONAL - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 22 du 20 février 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-ligue-2_27.html


Les désignations de la 22ème journée du CHAMPIONNAT NATIONAL sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après.....................................................






lundi, février 09, 2015

FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNÉE 25 [20-21-23/02/2015]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,



FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 25 du 20-21-23 février 2015

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-designations-arbitres-ligue-2_27.html
Les désignations de la 25ème journée de LIGUE 2 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après



Les désignations de la 25ème journée de LIGUE 2 sont connues, vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant sur le lien ci-après

LIGUE 1 - LYON / PARIS SG : Jean-Michel AULAS twitte à tout va !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 09/02/2015 - Le Président Lyonnais a sa méthode à lui pour déstabiliser son auditoire et noyer le poisson dans un verbiage qui lui est propre. Ainsi il a multiplié les tweets après la rencontre, histoire de rallier à lui tous les mécontents, et faire passer l'arbitre pour un malhonnête, voir incompétent.

Que dire de ces méthodes qui desservent au plus haut point le football et ternissent l'image du sport, comme celle de celui qui les diffusent. Non vraiment, et ceci pour des raisons économiques et extra-footballistiques, nous pensons que la LFP devrait, si elle en a vraiment la volonté (nous en doutons), s'inspirer des méthodes de la fédération anglaise qui convoque régulièrement les entraîneurs et dirigeants de club pour leur demander des explications sur leurs propos, et les sanctionne d'amendes et de suspensions... en espérant les voir cesser leurs critiques "incessantes" (Mourinho et Van Gaal ont déjà été convoqué).

On peut encore rêver à un football de haut niveau qui ne se plairait pas chaque week-end à vilipender les arbitres, pour telle ou telle erreur d'interprétation, ou mauvais jugement et à créer ainsi un climat intolérable de suspicion à chaque rencontre... Oui, on peut encore rêver, mais c'est vrai l'argent investi pour acheter telle ou telle vedette du ballon rond entre forcément en ligne de compte, c'est ce qu'on appelle un retour sur investissement... et à ce petit jeu là, les arbitres seront forcément perdants... hélas !! c'est là qu'est l'os !!

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS








LIGUE 1 - LYON / PSG : Joël QUINIOU démonte le réquisitoire de J-M. AULAS !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 09/02/2015 - Au terme du nul concédé à Gerland contre le PSG (1-1), Jean-Michel Aulas a copieusement tancé l’arbitrage de Clément Turpin sur Twitter. Joël Quiniou, ancien arbitre et consultant RMC Sport, répond point par point au réquisitoire du président de l’Olympique Lyonnais.






Sa performance globale



« Clément Turpin a fait une prestation convenable. Il a servi le jeu. Il a eu à prendre des décisions qui n’étaient pas faciles mais il a fait un match sérieux, dans un contexte qui n’était pas facile. »

La main de Matuidi


« Il est vrai que la main de Matuidi est réelle. Le bras est décollé du corps mais l’intention est-elle réelle ? Non, je ne vois pas d’intention. Au contraire, je pense que Matuidi est surpris par la trajectoire du ballon et qu’il il essaie donc de ramener son bras le long du corps, mais c’est trop tard. C’est délicat, certains arbitres vont siffler, d’autres non. Je crois qu’il faut prendre en compte la dangerosité de la situation, la présence d’adversaires proches de l’action. Pour cette main, je suis sur la position de la non-intentionnalité. »

La charge sur Gourcuff



« Pour moi, il n’y a pas faute de David Luiz. C’est un ballon aérien que les joueurs ne peuvent pas récupérer. Yoann Gourcuff saute malgré tout, et David Luiz met son corps en opposition. Il anticipe le contact, qui est inévitable avec le Lyonnais. C’est spectaculaire mais ce n’est pas parce qu’il y a contact, qu’il y a forcément faute. »

Rouge pour Cavani ?



« Cavani estime qu’un coup franc doit être sifflé en sa faveur. Il n’a pas à aller voir l’arbitrer et contester. Mais faut-il considérer son attitude insultante ou violente ? Non. C’est de la contestation véhémente, face contre face. Le carton jaune s’imposait, mais pas plus. Le rouge aurait été disproportionné. »

Penalty justifié ?


« Lindsay Rose n’arrive pas à jouer le ballon et touche Marco Verratti du genou. Ce n’est pas une faute spectaculaire mais le contact est réel et suffisant pour déséquilibrer Verratti et pour siffler penalty. Il n’y a pas d’alternative, c’est une décision logique. »

Penalty retiré à raison ?



« Il y a l’esprit et la lettre. Parfois un joueur entre seulement de quelques centimètres dans la surface et ne gêne pas. Là c’est très différent. Il y a une demi-douzaine de joueurs parisiens et lyonnais. Ils ont pratiquement accompagné Ibrahimovic. Ils se sont mis en infraction. On ne peut pas accepter ce genre de situations. »

Source : RMC SPORT






LIGUE 1 - LYON / PARIS SG : Pascal GARIBIAN salue le courage de Clément TURPIN

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 09/02/2015 - Présent dimanche lors du choc Lyon-Paris-SG (1-1), Pascal Garibian, le directeur technique de l’arbitrage, estime que Clément Turpin a pris la bonne décision en exigeant que le penalty de Zlatan Ibrahimovic, que le gardien lyonnais Anthony Lopes avait détourné, soit retiré.

«Clément a pris la décision qui s’imposait, nous a-t-il indiqué en début d’après-midi. L’objectif, c’est de respecter l’esprit de la loi 14, de faire preuve de discernement. D’un point de vue réglementaire, nous étions dans l’inacceptable. Trop de joueurs des deux équipes avaient très largement pénétré dans la surface de réparation avant le botté.  Je précise d’ailleurs que si le premier penalty avait été marqué, il aurait quand même été à retirer et ce sont les Parisiens qui auraient sans doute été frustrés. Je peux comprendre la frustration. J’ai trouvé Clément serein, fort, courageux

Source : L’ÉQUIPE