mercredi, février 11, 2015
FFBB - ARBITRAGE : Le savoir-faire à la française s'exporte en Australie...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, AUSTRALIE, BASKET-BALL, FRANCE, OCÉANIE, TAHITI
Repéré lors des compétition océaniennes, Nicolas Fernandes a été proposé et validé le 21 décembre 2014 à l’examen « arbitre FIBA Oceania ». De nationalité Française, il représente officiellement Tahiti, ce qui lui permet d’arbitrer dans le pays où il vit lors des compétitions océaniennes.
Ainsi, il a participé au Championnat d’Océanie U19 Masculin, dont il a été nommé Crew Chief de la Finale (au centre de ses collègues sur la photo). Il a donc dirigé la rencontre qui a vu l’Australie battre au buzzer la Nouvelle Zélande, se qualifiant ainsi pour le Championnat du Monde U19 qui se déroulera en Crête cet été.
Ses missions : Séances de formation, séances et ateliers techniques, interventions dans les clubs, observation et coaching des arbitres, organisation et management des évènements dans l'état, participation aux évènements nationaux en qualité d’observateur et de coach d’arbitres, mises à jour/diffusion/formation aux nouvelles règles, réalisation de nouveaux supports de Formation.
Autre français qui s'est récemment illustré sur la scène internationale, Yohan Rosso, notre candidat arbitre FIBA 2015, vient tout juste d’achever les épreuves de l’examen FIBA 2015. Il a officié lors de la finale du tournoi qui servait de support à cet examen. Il est dans l’attente de ses résultats qui, nous l’espérons tous, seront favorables et constitueront un véritable départ vers une carrière prolifique et bénéfique pour le Basket Français.
FOOTBALL - CHAMPIONS LEAGUE : Collection ADIDAS 2015/2016...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans 2015/2016, ADIDAS, ARBITRAGE, ARBITRES, CHAMPIONS LEAGUE, COLLECTION, FOOTBALL
RUGBY : Décès de Bernard MARIE, ancien Arbitre International...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRE, Bernard MARIE, DÉCÈS, INTERNATIONAL, RUGBY, TOURNOI DES 5 NATIONS
Père de Michèle Alliot-Marie, Bernard Marie a été de 1973 à 1991 une figure politique du RPR sur la Côte basque. Né le 17 juin 1918 à Toulouse (Haute-Garonne), Bernard Marie fut successivement député des Pyrénées-Atlantiques, de 1973 à 1981, puis maire de Biarritz, de 1983 à 1991. Sa fille Michèle avait été sa suppléante au Palais Bourbon, de 1978 à 1981.
Bernard Marie a également été arbitre international de rugby. Il fut notamment le premier Français à arbitrer un match du tournoi des V Nations, le 27 mars 1965 au Stade de Colombes, remplaçant l'arbitre irlandais R. W. Gilliland blessé lors d'une rencontre France-Pays-de-Galles.
FFF - CHAMPIONNAT CFA - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 19 [21/02/2015]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, CFA, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FFF
ALLEMAGNE : Le comportement de GUARDIOLA dans le viseur de la CCA...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ALLEMAGNE, ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, GUARDIOLA, ZONE DE COACHING
«Avec tout le respect pour les réactions émotionnelles pendant un match, on a dépassé des limites. Un entraîneur qui quitte la zone de coaching et se rue vers l'arbitre-assistant jusqu'au point de corner doit être envoyé dans les tribunes», prévient le président de la commission arbitrale de la fédération allemande (DFB) Herbert Fandel dans les colonnes de l'hebdomadaire Sport Bild.
Guardiola avait fait un sprint de 45 m pour protester auprès d'un arbitre-assistant après l'annulation de l'ouverture du score par Robert Lewandowski (66e) face à Schalke alors que le Bayern évoluait à dix depuis l'exclusion du défenseur Jerome Boateng. Il s'était ensuite jeté dans les bras du 4e arbitre pour célébrer le but valable de Robben, contact physique que le patron des arbitres ne tolèrera plus. «Pep Guardiola ferait bien de changer immédiatement son attitude», prévient Herbert Fandel.
Source : 20minutes
LIGUE 1 - RENNES-OM : Raymond DOMENECH est-il daltonien ?
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans Amaury DELERUE, ARBITRAGE, ARBITRE, COULEUR DES MAILLOTS, FOOTBALL, LIGUE 1, Raymond DOMENECH
L'ancien sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, s'est étonné samedi, dans un tweet, de la couleur du maillot de l'arbitre du match Rennes - Marseille : « Comment peut-on accepter que l'arbitre joue sous les couleurs de l'OM ou tellement proche ? C'est gênant pour tout le monde. »
Samedi après midi, lors du match Rennes-Marseille, Amaury Delerue arborait effectivement un maillot et un short vert clair, couleur bouteille, qui pouvaient se confondre, notamment à la télé, aux maillots extérieurs des Marseillais qui étaient gris clair.
Le règlement FIFA stipule que« les deux équipes doivent porter des couleurs les distinguant l'une de l'autre, mais aussi les distinguant de l'arbitre et des arbitres assistants. Chaque gardien de but doit porter des couleurs distinctes de celles portées par les autres joueurs, l'arbitre et les arbitres assistants ».
Quatre couleurs
Y a-t-il eu faute ? En fait non. C'est l'arbitre qui doit choisir la couleur de son maillot en fonction des couleurs des équipes et des gardiens de buts. Il a le choix entre quatre couleurs : le jaune, le gris anthracite, le noir et le vert.
Samedi, il n'avait pas d'autre choix que de prendre le vert bouteille car le gardien de l'OM était en jaune, le gardien de Rennes en bleu foncé (trop proche du gris anthracite) et les joueurs du SRFC en rouge et noir (donc pas de maillot noir).
Raymond Domenech ne connaît apparemment plus le règlement...
FFF - NATIONAL : Un limougeaud dans l'antichambre de la LIGUE 2...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, Cédric DOS SANTOS, CHAMPIONNAT NATIONAL, FÉDÉRAL 3, FOOTBALL, PORTRAIT, ZOOM
Après Saïd Ennjimi, Frédéric Cano et Djemel Zitouni, c’est au tour de Cédric Dos Santos de se faire une place dans le “select” club des arbitres limougeauds au niveau national. Avec une seule et unique ambition : devenir arbitre de Ligue 1.
À l'évidence, Cédric Dos Santos a les moyens de devenir un arbitre de Ligue 1. Passionné, humain et manager, le Limougeaud de 29 ans a toutes les cartes en main pour y arriver. À lui maintenant de bien distribuer le jeu.
Cédric, qui dédie sa vie à l'arbitrage, n'est pourtant pas tombé dedans quand il était petit. D'abord joueur à 12 ans, il ne s'est tourné vers le sifflet que quatre ans plus tard. « Je suis un passionné de foot mais je me suis aperçu que je n'étais pas très adroit de mes pieds », se remémore-t-il avec le sourire.
Poussé par son ami Ergun Yazar avec qui il forme un duo arbitral depuis un an, le Limougeaud, natif de Montélimar, s'est laissé tenter par l'expérience. « J'ai été formé par des bénévoles. Tous les vendredis soirs nous avions deux heures de cours. Je leur en suis très reconnaissant. C'est pour ça qu'aujourd'hui je forme à mon tour des jeunes », explique-t-il. Et de son premier match, il se souvient de l'émotion ressentie : « C'était dans mon club de l'époque, La Bastide, je stressais énormément. Je voulais bien faire. Et finalement j'y ai pris goût directement ! »
Se remettre en question
« Huit fois par an, des anciens arbitres, appelés "observateurs", viennent nous noter. À la fin de la saison, ils établissent un classement entre nous et seuls les trois-quatre premiers montent et les derniers descendent de catégorie », rapporte l'ancien banquier, qui a créé sa propre société de crédit il y a deux ans pour mieux concilier vie professionnelle et football.
Aujourd'hui, après quatorze années d'arbitrage, Cédric Dos Santos a parcouru du chemin. D'arbitre de district à ligue, le voilà dorénavant arbitre en National, l'antichambre de la Ligue 2. Mais c'est encore plus loin qu'il vise : la Ligue 1.
Une catégorie à laquelle il a déjà pu goûter. Appelé à plusieurs reprises comme quatrième arbitre, il « profite de ces expériences pour prendre conseil auprès des titulaires et surtout pour s'améliorer ».
Car, l'autocritique est la clé de ce métier. « Quand on se trompe lors d'un match, on est très malheureux ! Et ce que l'on peut entendre autour du terrain ou bien dans les médias, on prend ça comme des réflexions constructives et non comme des attaques », avance Cédric. Alors chaque semaine, le Limougeaud visionne et revisionne ses matches pour mieux corriger ses erreurs. Une rigueur dont il a fait doctrine de vie.
Trois fois par semaine il voit son préparateur physique : « Je cours jusqu'à 12 km par match donc je dois tenir le rythme ! » Deux fois par an, tous les arbitres se rendent à Clairefontaine pour passer des tests physiques et si besoin est, des médecins sont mis à leur disposition par la Fédération. Et il faut bien cela.
Critiqués par le public, dans les médias et absents lors de la dernière Coupe du Monde 2014, les arbitres français ont mauvaise réputation. Mais le courtier l'assure : « La Fédération fait un travail de fond et se donne vraiment les moyens pour nous accompagner et détecter les talents le plus tôt possible. » Et il tient à rappeler, non sans fierté, que Frédéric Cano était juge de touche lors de la demi-finale de l'Euro-2012 entre l'Allemagne et l'Italie.
Un encouragement sur la voie de la persévérance pour le Limougeaud qui espère bien marcher sur les traces de ses prédécesseurs.
Source et Auteur : LE POPULAIRE - Audrey Clier
mardi, février 10, 2015
BELGIQUE : Arnaud OLIVIER, le jeune arbitre belge agressé, témoigne...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, AGRESSION, ARBITRAGE, BELGIQUE, ENTRAINEUR, FOOTBALL, JEUNE ARBITRE
Agressé par Maurizio Catalano, le désormais ex-entraîneur de Trazegnies, dimanche après-midi après un match de P2C Hainaut contre Roux, Arnaud Olivier se remet petit à petit des coups reçus. Emmené aux urgences, il souffre d’une commotion et est moralement très atteint par ce qui lui est arrivé. Il ne sait pas s’il arbitrera de nouveau.
Dimanche après-midi, l’horreur s’est produite sur nos terrains de football. En effet, à l’issue d’un match de foot de P2C Hainaut sans enjeu particulier entre Trazegnies et Roux, l’arbitre de la rencontre, Arnaud Olivier, a été agressé de manière crapuleuse par l’entraîneur de Trazegnies, Maurizio Catalano.
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l’ex-entraîneur de Trazegnies, Maurizio Catalano |
Alors qu’il tente de se remettre, il craint aussi pour ses motivations futures : « Plus jeune, je jouais au football et j’ai voulu poursuivre cette passion en débutant l’arbitrage. Je suis dégoûté de l’arbitrage et je ne sais même pas si je vais continuer. J’en ai l’envie, mais si c‘est pour ne plus se sentir en sécurité et vivre dans ce foot-là, ce n’est pas intéressant. Les provocations et insultes font malheureusement partie du jeu. J’ai vu plusieurs collègues à la limite d’être touchés, mais que ça puisse aller jusqu’aux coups, c’est très grave. J’espère que la sanction sera lourde. »
Source : LA MEUSE.BE
DISTRICT DE DORDOGNE-PÉRIGORD : Le Carton Vert pour récompenser le FAIR-PLAY
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, CARTON VERT, DISTRICT DE DORDOGNE-PÉRIGORD, FAIR-PLAY, FOOTBALL, RESPECT
Décerné par les capitaines ... et bientôt les arbitres !!
LIGUE DE FRANCHE-COMTÉ : Du rififi entre les Arbitres et le Conseil de Ligue...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, INDEMNITÉS, LIGUE DE FRANCHE-COMTÉ
Porte-parole des arbitres, Claude Ravier a tenu à réagir.
Après avoir rappelé que le groupe de travail a été mis en place par la volonté de la ligue et s’est réuni à trois reprises en 2014 pour aboutir à un ensemble de décisions prises à l’unanimité (4 représentants de la ligue, 4 des clubs et 4 des arbitres), il déclare : « La ligue ne prend pas en compte ces décisions […] et fabrique une contreproposition en tentant d’apprivoiser les représentants de la FFF lors de l’AG de la Fédération au mois de décembre (et sans nous prévenir bien entendu, mais refus de la FFF) puis adopte le 26 janvier une contre proposition. »
Concrètement, Claude Ravier a deux réclamations essentielles : « L’indemnité kilométrique (0.34€ puis 0.35€ pour arriver au niveau fédéral au fil des saisons, 0,399€) concernait tous les arbitres de la ligue (de niveau ligue et de niveau district) mais n’a été adoptée que pour les arbitres de ligue. »
Sur ce sujet, il ajoute : « La ligue se retranche derrière le fait que les indemnités des arbitres de district ne sont pas de son ressort… alors que jusque-là elle a toujours travaillé la main dans la main avec les 4 présidents de district qui siègent eux-mêmes au bureau et au conseil de ligue ! Faut-il y voir un moyen de créer la division chez les arbitres ? »
Bientôt le remboursement des frais d’autoroute ?
Deuxième sujet de fâcherie, les indemnisations de covoiturage : « Le système d’indemnisation de covoiturage adopté par la ligue (avec un coefficient à 0.15 €/km) n’est pas celui adopté le 22 novembre par le groupe de travail qui prévoyait un système avec une indemnité de transport partagé variable. »
On se demande, dans ces conditions, pourquoi le conseil de ligue a procédé à un vote. Si l’on a bien compris, il lui fallait adopter purement et simplement toutes les propositions prises par le groupe de travail. « La décision prise par le conseil de ligue porte en fait sur un document modifié unilatéralement par la ligue » selon les arbitres.
Il semble décidément que les revendications arbitrales n’auront jamais de fin quand Claude Ravier glisse au passage : « Dans les concessions qu’ils ont accordées lors du groupe de travail, les arbitres ont laissé de côté l’indemnité pour frais d’autoroute : la ligue s’en est aussitôt emparée pour dire qu’elle ne reviendrait plus dessus… alors que cela fait plus de 2 ans qu’elle disait y travailler. »
De là à imaginer que ce point précis reviendra à court terme dans les futures discussions, il n’y a qu’un tour de roue…
Bref, même si le corps arbitral n’a rien décidé quant aux suites à donner, il y a fort à parier que l’affaire n’en restera pas là.
Ce qui paraît assez surprenant, et dont personne ne s’émeut vraiment, c’est le consensus général pour admettre comme normal d’accorder un remboursement kilométrique, sous couvert d’une indemnité de déplacement, à un arbitre qui bénéficie d’un transport assuré par un de ses collègues. Cela a-t-il une valeur juridique ? Est-ce fiscalement légal ?
Source : http://www.estrepublicain.fr/sport/2015/02/10/toujours-plus
FOOTBALL - L'application des lois du jeu nécessite l'interprétation de l'arbitre...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRAGE, ARBITRE, FOOTBALL, LOIS DU JEU
Le gardien a six secondes pour dégager
On pourrait l’appeler la règle Dino Zoff, ce légendaire gardien italien réputé pour garder un temps fou le ballon entre ses mains. Ce n’est plus possible aujourd’hui. «Règlementairement» parlant, un portier possède six secondes pour dégager son équipe (en tout cas pour lâcher la balle) une fois qu’il a capté le ballon. Une règle jamais respectée, ni par les gardiens - qui mettent parfois près de vingt secondes juste pour se relever d’une parade terriblement fatigante, surtout quand ils mènent au score - ni par les arbitres.
Un joueur qui réclame un carton jaune doit recevoir un carton jaune
C’était une des nouvelles règles de la Direction technique de l’arbitrage en 2010, désirant mettre fin aux protestations interminables des joueurs. A chaque fois qu’un joueur applaudit ironiquement un arbitre: carton rouge. A chaque fois qu’un joueur réclame qu’un adversaire prenne un jaune (vous savez, quand il brandit virtuellement un carton avec son poing): c’est lui qui doit être averti. Le problème, c’est que cette règle n’a été respectée qu’une fois, en 2010, lors d’un derby entre Lens et Lille. Le pauvre lensois Jemaa, victime d’une sale faute, demande un jaune pour son bourreau. Tony Chapron applique les consignes et colle à Jemaa la «biscotte». Sa deuxième, le joueur est expulsé. Depuis, on ne l’a plus jamais revue (la règle, hein)
30 secondes d’arrêts de jeu supplémentaires par changement
La loi 7 des règles est claire, chaque mi-temps doit être prolongée pour récupérer le temps perdu occasionné par les blessures, les gains de temps, les interruptions anormales de match et… les remplacements. Avec, au minimum, une addition au temps additionnel de 30 secondes à chaque fois qu’un joueur entre à la place d’un autre, voir plus si le sortant traine la patte. Techniquement, dans un match à six changements, il devrait donc y avoir un minimum syndical de trois minutes au-delà de la 90e. Mais le calcul du quatrième arbitre, responsable du temps additionnel, ressemble plus souvent à un «grosso modo» qu’à un décompte précis. Particulièrement quand le changement a lieu pendant les arrêts de jeu: il est très rare de voir l’arbitre rajouter 30 secondes supplémentaires aux deux, trois ou quatre minutes déjà indiquées.
La règle de l’avantage en cas d’occasion de but
«L’arbitre doit laisser le jeu se poursuivre quand l’équipe contre laquelle une faute a été commise peut en tirer un avantage, et sanctionner la faute commise initialement si l’avantage escompté ne se produit pas.» Cette loi 5 de l’avantage est très facile à arbitrer au milieu de terrain, quand il n’y a aucun danger de but. Mais elle pose question quand, malgré la faute commise, une équipe se crée malgré tout une occasion de but. La règle voudrait que si l’action ne donne rien, on revienne à la faute, dans une limite de temps raisonnable – on est pas au rugby non plus. Mais presque à chaque fois, les arbitres estiment que l’attaque a eu sa chance et qu’une seconde serait trop pénalisante pour la défense. Avez-vous déjà vu un arbitre laisser une action se dérouler pour finalement revenir sur un penalty, par exemple? C’est pourtant ce que la règle demande. Mais par volonté de faire vivre le jeu – et d’être sûr de ne pas se tromper sur le penalty? – les arbitres ne reviennent pas en arrière et oublient la faute. Pourtant, quand on y pense, plutôt qu’une action de jeu parfois difficile à conclure, combien d’équipes préféreraient avoir le penalty?
Source : 20 minutes
DTA - Pascal GARIBIAN : "Une prestation digne de la LIGUE DES CHAMPIONS"
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, Clément TURPIN, DTA, FOOTBALL, LIGUE 1, OLYMPIQUE LYONNAIS, Pascal GARIBIAN, PSG
IL A PRÉFÉRÉ revoir la scène avant d'enfiler sa robe d'avocat. Hier, Pascal Garibian n'a pas éprouvé la moindre gêne à assurer la défense publique de Clément Turpin.
Les images lui avaient confirmé la thèse développée par le meilleur arbitre français dans le huis clos du vestiaire, quelques minutes après Lyon-Paris-SG, tandis que Jean-Michel Aulas, devant les micros, sortait la sulfateuse à l'encontre de l'arbitre, coupable à ses yeux d'excès de zèle, en faisant retirer le penalty de Zlatan Ibrahimovic qu'Anthony Lopes avait détourné.
Quatre-vingt-deux penalties, un seul à retirer
Pour le directeur technique de l'arbitrage, cette décision s'imposait, vu la densité du trafic dans la surface de réparation avant même que le Suédois ne frappe. « D'un point de vue réglementaire, nous étions dans l'inacceptable, juge Garibian. Trop de joueurs des deux équipes avaient très largement pénétré dans la surface de réparation avant le botté. Il faut d'ailleurs préciser que si le premier penalty avait été marqué, il aurait quand même été à retirer et ce sont sans doute les Parisiens qui auraient été frustrés. Je peux comprendre la frustration. C'est dommage qu'il n'y ait pas toujours la lucidité nécessaire dans certaines réactions. J'ai discuté avec le président Aulas après le match. Ensuite, chacun est responsable de ses déclarations. Moi, je m'en tiens à la vérité du terrain. Et la vérité, c'est que Clément devait faire retirer ce penalty, nonobstant le contexte. Sa décision respecte l'esprit des lois du jeu. »
Elle reste quand même assez exceptionnelle. Cette saison, 82 penalties ont été accordés en Ligue 1. Aucun, jusqu'ici, n'avait été donné à retirer. « Deux ou trois auraient mérité, c'est vrai, d'être retirés, estime Garibian. Notre objectif, c'est de respecter l'esprit de la loi 14, en faisant preuve de discernement. Un pied, une jambe dans la surface de réparation avant le botté, ce n'est pas plusieurs joueurs déjà entrés dans celle-ci de plusieurs mètres. C'est ce que nous demandons à nos arbitres. D'ailleurs, étudiez les penalties que Clément a accordé cette saison. À Lyon, c'était le cinquième. L'exécution des quatre premiers est parfaite car lui, comme l'ensemble de nos arbitres, a pour instruction de faire de la prévention. »
À Lyon dimanche, Lopes s'était mis à la faute en s'avançant d'un bon mètre alors que la loi 14 exige que le gardien reste « sur sa propre ligne de but, face à l'exécutant, entre les montants du but, jusqu'à ce que le ballon ait été botté », étant entendu que, « depuis 2000, il a le droit de se mouvoir sur sa ligne ». « Cela s'ajoute même si ce n'était pas l'infraction la plus flagrante comme me l'a confié Clément dans le vestiaire, insiste Garibian. Là aussi, il faut privilégier l'esprit. Il y a une différence entre un et trois mètres. J'insiste, ce sont les joueurs de champ des deux camps qui étaient dans l'inacceptable. J'ai trouvé Clément serein, fort, courageux. Il a réalisé une prestation digne de la Ligue des champions. »
FFF - NATIONAL - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNEE 22 [20/02/2015]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, CHAMPIONNAT NATIONAL, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FFF
lundi, février 09, 2015
FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNÉE 25 [20-21-23/02/2015]
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ACTUALITÉS, ARBITRE, DÉSIGNATIONS ARBITRES, FFF, LFP, LIGUE 2