samedi, janvier 09, 2016

LFP - Les décisions de la Commission de Discipline du 7 janvier 2016

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,




Réunie le 7 janvier 2016, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :

LIGUE 1


16ème journée : FC Nantes – Olympique Lyonnais du 1er décembre 2015
Exclusion de M. Michel Der Zakarian, entraîneur du FC Nantes

Réunie le 10 décembre, la Commission avait décidé de convoquer M. Michel Der Zakarian pour la séance du jeudi 7 janvier 2016 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
Après audition de M. Michel Der Zakarian, la Commission décide de le sanctionner de trois matchs dont un avec sursis de suspension de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet le mardi 12 janvier 2016.

16ème journée : EA Guingamp – Stade de Reims du 2 décembre 2015
Comportement de M. Bertrand Desplat, Président d’EA Guingamp

Réunie le 10 décembre, la Commission avait décidé de convoquer M. Bertrand Desplat pour la séance du jeudi 7 janvier 2016 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
Après audition de M. Bertrand Desplat, la Commission décide de le sanctionner de deux matchs dont un avec sursis de suspension de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet le mardi 12 janvier 2016.

16ème journée : ESTAC Troyes – Toulouse FC du 2 décembre 2015
Présence sur le terrain de Michel Padovani, entraîneur adjoint de l’ESTAC Troyes, suspendu de ses fonctions le 26 novembre 2015 par la Commission de Discipline

Réunie le 10 décembre, la Commission avait décidé de convoquer M. Michel Padovani pour la séance du jeudi 7 janvier 2016 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
Après audition de M. Michel Padovani, la Commission décide de le sanctionner d’une amende de 1500 €.

19e journée : ESTAC Troyes – AS Monaco FC du 19 décembre 2015
Comportement de M. Michel Padovani, entraîneur adjoint de l’ESTAC Troyes

Réunie le 23 décembre, la Commission avait décidé de convoquer M. Michel Padovani pour la séance du jeudi 7 janvier 2016 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
Après audition de M. Michel Padovani, la Commission décide de le sanctionner de cinq matchs de suspension de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet le mardi 12 janvier 2016.

18ème journée : Stade de Reims – OGC Nice du 12 décembre 2015
Comportement de M. Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims

Réunie le 17 décembre, la Commission avait décidé de convoquer M. Jean-Pierre Caillot pour la séance du jeudi 7 janvier 2016 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
A la demande de M. Jean-Pierre Caillot, la Commission accepte de reporter l’audition au jeudi 14 janvier 2016.

LIGUE 2

18ème journée : Nîmes Olympique – Le Havre AC du 11 décembre 2015
Comportement de M. Laurent Boissier, coordinateur sportif du Nîmes Olympique

Réunie le 17 décembre, la Commission avait décidé de convoquer M. Laurent Boissier pour la séance du jeudi 7 janvier 2016 dans le respect des dispositions des règlements disciplinaires et du Code du Sport imposant 15 jours de délai minimum.
Lecture faite de sa lettre d’explications, la Commission décide de sanctionner M. Laurent Boissier de quatre matchs de suspension de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet le mardi 12 janvier 2016.













LIGUE DE LORRAINE : Quand deux clubs font rimer FUTSAL .... avec SCANDALE !!

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Publié le 09/01/2016 - L’année passée, ce sont ces deux clubs, Sorcy-Void et Saint-Mihiel, qui avaient porté haut les couleurs de la Lorraine en coupe nationale de futsal. Le premier était tombé avec les honneurs en 32e de finale, éliminé aux tirs-au-but par une équipe spécifique futsal, Strasbourg Stockfeld, évoluant en DH. Les Sammiellois avaient fait encore mieux en poussant l’aventure jusqu’en 16e. Là, le petit poucet de l’épreuve avait donné du fil à retordre au Sporting Strasbourg, équipe de Division 2.

Cette saison, les deux équipes meusiennes se sont encore fait remarquer. Négativement cette fois-ci. Dimanche dernier, en phase qualificative, Saint-Mihiel et Sorcy-Void se sont logiquement retrouvés en finale. Avec un enjeu tout relatif puisque les deux équipes étaient déjà qualifiées pour le tour suivant, la phase régionale, qui se déroule ce week-end. Un pré-tirage ayant été effectué en amont, chacun savait que le vainqueur de la finale allait rencontre le RC Nancy Futsal.

Un adversaire que ni Sorcy ni Saint-Mihiel n’avait envie de se mesurer. Ce qui a donné, en guise de finale, une véritable parodie de football. De futsal en l’occurrence. Le ton était donné d’entrée avec un but marqué délibérément contre son camp par l’un des joueurs......

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http://www.estrepublicain.fr/football/2016/01/07/l-ethique-a-la-trappe-lors-d-un-match-de-futsal




vendredi, janvier 08, 2016

FFF - LFP : L'arbitrage vidéo en LIGUE 1 dès la saison prochaine ?....

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Publié le 08/01/2016 - les débuts de l'arbitrage vidéo envisagés pour la saison prochaine

Peut-être le début d'une révolution dans le football sur un sujet qui fait débat. L'International Board, instance internationale qui détermine et fait évoluer les règles du football, a fortement recommandé jeudi le recours à la vidéo ainsi que des tests rapides. Un appel entendu par la Fédération néerlandaise de football (KNVB) qui souhaite tester l'arbitrage vidéo lors d'environ 25 rencontres de la Coupe des Pays-Bas dès la saison 2016-2017, a-t-elle affirmé ce vendredi.

Les recommandations de l'International Board doivent être soumises à son Assemblée générale du Board, qui aura lieu du 4 au 6 mars à Cardiff. L'assistant vidéo tel qu'il est imaginé par la KNVB ne sera consulté par l'arbitre principal que pour des décisions pouvant changer l'issue d'un match, comme des situations de but ou d'éventuels pénalties et cartons rouges. Favorable à l'arbitrage vidéo depuis plusieurs années, la KNVB avait débuté en septembre 2015 la formation d'assistants vidéos.

Déjà testé sur 22 matches.....


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http://www.leparisien.fr/sports/football/football-les-debuts-de-l-arbitrage-video-envisages-pour-la-saison-prochaine-08-01-2016-5433065.php







GOLF : L'Éthique au coeur de l'arbitrage grâce à l'AFCAM...

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Publié le 08/01/2016 - Le président de la Fédération, Jean-Lou Charon, et son homologue de l'AFCAM (Association Française du Corps Arbitral Multisports) Patrick Vajda, ont signé mercredi 6 janvier au Golf National la charte de déontologie des arbitres ffgolf.

Dans les murs du Golf National, l'arbitrage fédéral a pris une nouvelle dimension en ces premiers jours de 2016 grâce à sa collaboration avec l'Association Française du Corps Arbitral Multisports (AFCAM*).

La légitimation d'une activité


En consultation avec l'AFCAM, une charte de déontologie des arbitres ffgolf a vu le jour à l'initiative du Comité des Règles avec la Commission de Discipline. « Nous avons été la première fédération sportive à décliner de façon formelle cette charte. D'autres fédérations avaient déjà mis en place certains points mais nous avons été les premiers à mettre en application les recommandations de l'AFCAM. Cette charte c'est l'éthique de notre activité », explique Mauricette Feuillas, présidente de la Commission nationale d'arbitrage de la ffgolf.

À l'occasion de cette signature conjointe, le bureau national de l'AFCAM, qui a pour habitude de tenir chacune de ses réunions au sein d'une fédération adhérente, a été reçu au Golf National. Un accueil qu'a tenu à remercier le président de l'AFCAM, Patrick Vajda. « Cette charte a demandé beaucoup de travail et a été traduite en anglais à la demande du Comité international olympique, de plus en plus impliqué dans le domaine de l'arbitrage, raconte cet ancien arbitre international d'escrime. Les arbitres de golf, tout comme dans les autres disciplines, sont des personnes animées par une passion incroyable capables de faire des centaines de kilomètres pour arbitrer un événement. Mais les arbitres ont aussi des règles et un comportement qui doit être exemplaire. D'où cette première charte qui j'espère ne sera pas la dernière. »

 

Un arbitre aux JO ?


Avec un peu plus de 400 arbitres (229 de ligue, 144 fédéraux ou nationaux, 20 internationaux) dont le benjamin est âgé de seulement 23 ans, l'expertise française jouit d'une forte reconnaissance par le Tour européen qui s'appuie régulièrement sur l'un d'entre eux sur de très gros tournois. De quoi nourrir l'espoir d'avoir un arbitre sélectionné pour les Jeux Olympiques à Rio cet été !

« Être arbitre est l'exercice d'un bénévolat souvent difficile et délicat qui demande beaucoup de recul et de hauteur de vue avant de prendre une décision dans un esprit de grande impartialité, ajoute le président Jean-Lou Charon. Le but est aujourd'hui d'attirer les jeunes générations, susciter des vocations et impliquer les jeunes de plus en plus tôt dans la pratique sportive de manière à ce que le comportement des compétiteurs soit aussi respectueux vis à vis de ces gens qui donnent de leur temps, ce dont nous sommes conscients. Cette charte de déontologie marque l'interdisciplinarité de l'arbitrage et cette communauté que représente les arbitres. »

Télécharger la Charte de déontologie des arbitres ffgolf : CLIQUEZ-ICI

Source : FF GOLF










"Nous les avons tant aimés" : 1992 - Gilles CHERON, un petit jeune de 34 ans en LIGUE 1...

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Publié le 08/01/2016 - Le 1er juillet 1992, un petit jeune de 34 ans à peine fait son entrée dans la cours des grands... Il se nomme Gilles CHERON et il est arbitre de la Ligue RHÔNE-ALPES. Après quatre saisons dans l'antichambre de l'Elite, Gilles CHERON est nommé Fédéral 1 par la CCA et il va y passé neuf années...
Son premier match ? LE 8 août 1992 un LE HAVRE / NIMES OLYMPIQUE ..... le reste, il vous le raconte en vidéo.... produite par le District de Haute-Savoie Pays de Gex... 

Eric - ARBITREZ-VOUS











jeudi, janvier 07, 2016

FFF - FUTSAL - DIVISION 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 12 [9-10/01/2016]

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FFF - FUTSAL - DIVISION 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 12 du 9 & 10 janvier 2016

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-futsal-designations-arbitres_7.html

FFF - D1 FÉMININE - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 14 [16-17/01/2016]

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FFF - DIVISION 1 FÉMININE - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 14 du 16-17 janvier 2016

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-d1-feminine-designations-arbitres_7.html

DISTRICT 91 : Un arbitre étranglé... l'UNAF conteste la décision de la Commission de Discipline !!

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Publié le 07/01/2016 - Football : les arbitres de l'Essonne en colère...

Les sanctions ont été prises après l'agression d'un arbitre assistant au match d'Exellence Morangis-Chilly - Grigny

«On a un sentiment de révolte.» Nadine Cygan, présidente de l'Unaf (Union nationale des arbitres de football) de l'Essonne, ne cache pas son désarroi devant les sanctions prises après l'agression d'un arbitre le 1er novembre à Morangis. Ce jour-là, sur le parking du stade après un match d'Excellence, l'entraîneur de Grigny, Ngila Bilamba, aurait tenté d'étrangler l'un des assistants de la rencontre.

Condamné à quatre mois d'emprisonnement avec sursis en comparution immédiate, l'ancien joueur s'est vu infliger neuf ans de suspension, dont six avec sursis, par la commission de discipline du District de l'Essonne. Un dirigeant présent au moment des faits a écopé de huit mois pour menace et intimidation. Le club grignois a été puni d'un retrait de 3 points au classement.

«La peine de référence, c'est dix ans»....


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http://www.leparisien.fr/espace-premium/sports/les-arbitres-de-l-essonne-en-colere-07-01-2016-5427671.php












FFF - NATIONAL - DÉSIGNATIONS ARBITRES - JOURNÉE 18 [15/01/2016]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,





FFF - NATIONAL - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 18 du 15 janvier 2016

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/fff-national-designations-arbitres_7.html

FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 21 [15-16-18/01/2016]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,





FFF/LFP - LIGUE 2 - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 21 du 15-16-18 janvier 2016

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/ffflfp-ligue-2-designations-arbitres_7.html

FFF/LFP - LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES - Journée 21 [15-16-17/01/2016]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,




FFF/LFP - LIGUE 1 - DÉSIGNATIONS ARBITRES

Journée 21 du 15-16-17 janvier 2016

http://arbitrezvous.blogspot.fr/p/ffflfp-ligue-1-designations-arbitres_7.html

mercredi, janvier 06, 2016

ÉTATS-UNIS - ALERTE AGRESSION : L'entraineur assène un coup de tête à l'arbitre [VIDÉO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Publié le 06/01/2016 - Scène surréaliste aux États-Unis lors d’un match de basket lycéen entre Neshaminy et Pennsbury. À quelques secondes de la fin de la rencontre, le coach de l’équipe locale va littéralement sortir de ses gonds.

Contrarié après une faute offensive sifflée contre sa troupe, Jerry Devine – coach depuis 10 ans – va asséner un violent coup de tête à l’arbitre !

Source : POPNSPORT












FOOTBALL : De la violence faite aux arbitres... de la Ligue 1 jusqu'aux Districts...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 06/01/2015 - Un certain nombre de personnes et même certains jeunes arbitres pensent que les arbitres de l'élite sont à l'abri des coups et de la violence qui minent notre football dit "moderne". 

Lors du match de Première division (La LIGUE 1 de l'époque) BASTIA / BREST de la saison 1983/1984, les deux juges de touche (Arbitres-Assistants de l'époque) de Jean-Claude BOYER, Rémi HARREL et ? (pas sûr de l'identité du second, à droite sur la photo...) ont été, l'un touché par un projectile venu des tribunes, et l'autre agressé devant le banc de touche par un spectateur depuis les tribunes.


Cette affaire avait fait grand bruit à l'époque, et révolté tous les arbitres de l'hexagone. La sécurité dans les stades, le rôle des délégués, la protection du corps arbitral... tout avait été mis sur le tapis et avait abouti à un consensus et des mesures fortes pour le bien-être de la fonction.

Je me pose la question aujourd'hui, et à vrai dire ce sont les terribles affaires traités ces derniers mois par les UNAF 94 et 91 qui me "turlupine" .... Faudra-t-il attendre qu'un incident irréparable viennent endeuiller notre passion commune, pour que les instances qui dirigent les LIGUES et les DISTRICTS, réagissent de manière implacable envers les fautifs et réforment de manière durable les sanctions envers les agresseurs d'arbitres.

Certes sous l'impulsion de Présidents responsables, certaines Ligues et Districts ont déjà fait le ménage et mis en place des mesures dissuasives pour notre protection, mais un problème subsiste : le suivi des affaires dans les Commissions de Discipline. A quoi cela sert-il de mettre en place des conventions, des chartes, des journées sans violence, des journées de l'Arbitrage, et bien d'autres actions.... si c'est pour se retrouver dans des cas aussi ubuesques que ceux jugés par les Commissions de Discipline des Districts précités. Un peu de cran que diable, si vous êtes élu ou nommé c'est aussi pour ça, et pas seulement pour les bons moments, sauf à considérer que les arbitres ne sont que des membres de seconde zone de la famille du football.

Je m'arrête là, car j'avoue être profondément choqué par les réactions, ou plutôt l'absence de courage politique, sur les affaires en cours.... Je souhaite à l'ensemble de mes collègues de garder le plaisir d'arbitrer intact et leur rappelle que le meilleur moyen de ne pas perdre la face et de sauvegarder ses intérêts est d'adhérer au plus vite à une amicale d'arbitres... L'UNAF et l'AFAF sont aussi là pour ça, elles vous accueilleront avec plaisir et vous accompagneront tout au long de vos démarches.... si cela s’avérait nécessaire... Ce que bien sûr je ne souhaite pas.

Eric - ARBITREZ-VOUS










mardi, janvier 05, 2016

FFF - DISTRICT DE L'ESSONNE : Le Comité Directeur du District ne préserve plus la sécurité des arbitres...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 05/01/2016 - Communiqué de l'UNAF 91 :

Chère Amie Adhérente, Cher Ami Adhérent,

A l’aube de cette année 2016, c’est avec beaucoup de colère et d’amertume que je m’exprime auprès de vous. 
Avant toute chose, je souhaiterais vous envoyer tous mes vœux de santé, joie, amitié  et bonheur pour l’année à venir. J’espère bien évidemment que ces fondamentaux seront toujours présents dans votre vie malgré les aléas que celle-ci nous réserve.

Pour ce qui est de l’UNAF 91 et de son engagement pour la défense des arbitres, l’année 2015 déjà riche en mauvaises surprises se termine malheureusement très mal. Tout au long de cette année, les incivilités envers les arbitres de notre District sont montées crescendo : menaces de mort, tentatives de coup, obligation d’appeler les forces de l’ordre pour quitter le stade, caillou reçu sur la tête d’un arbitre assistant de la part d’un spectateur durant une rencontre de coupe à Grigny et pour finir l’agression d’un arbitre sur le parking après le match par un éducateur de … Grigny.

C’est cette dernière affaire, et surtout les décisions qui ont suivi qui me révolte. Pour rappel, notre collègue Bruno * (nous le nommerons ainsi) avait été victime d’un étranglement qui l’avait laissé sans connaissance de la part du coach de Grigny. La justice s’était saisie du dossier et l’agresseur avait été jugé en comparution immédiate. La peine pénale, 4 mois avec sursis, quoique l’on puisse en penser a au moins le mérite d’exister et d’acter la réalité de l’agression. La partie civile (Dommages et intérêts) reste de son côté à être jugée au mois de Février. Le 12 Décembre, l’affaire passait en retour d’instruction de la commission de discipline de notre District pour la sanction sportive. Les décisions prises par cette commission furent :

9 ans de suspension dont 6 ans avec sursis pour l'agresseur de Bruno,

8 mois de suspension pour le dirigeant de Grigny présent sur le parking pour menace et intimidation,

Retrait de 3 points au classement de l'équipe de GRIGNY.
 
Ma stupeur fut énorme en ce qui concerne la sanction de l’agresseur.

En effet, le barème des sanctions en application dans notre Ligue et notre District prévoit une sanction de référence de 10 ans fermes dans le cas de brutalité (s) ou coup (s) occasionnant une blessure dûment constatée par certificat médical entrainant une ITT (au sens de la Sécurité Sociale) inférieure ou égale à 8 jours. Cette sanction pouvant être soit diminuée par des circonstances atténuantes, soit augmentée par des circonstances aggravantes. A la lecture de la sanction, visiblement beaucoup de circonstances atténuantes ont été prises en compte mais aucune des circonstances aggravantes ne l'a été, bien qu'elles soient nombreuses et sérieuses:

Le geste (tentative d'étranglement) sans commune mesure avec une brutalité habituelle car il peut entrainer la mort.

La perte de conscience (brève) et la perte de connaissance (beaucoup plus longue).

L'intervention du SAMU.

La peur générée par cet acte dans le corps arbitral.

D'autre part, je trouve étonnant qu'il soit uniquement retenu que Bruno a réclamé la clémence envers son agresseur  alors qu'il s'est en fait exprimé ainsi: "Je n'ai pas de haine, je ne souhaite pas la sévérité ... mais il y a le geste et pour moi, j'ai failli mourir". Ce n'est pas vraiment la même chose. Pour ce qui est des ITT, comme je l'ai souligné en gras, celle retenue doit être celle de la Sécurité sociale, à savoir celle qui a été donnée par l'hôpital le jour même qui était de 7 jours. Les 3 jours d'ITT physiques données par les services judiciaires sont uniquement une référence pour le tribunal (ET NON LA SECURITE SOCIALE).
  
En ma qualité de Présidente de l'UNAF 91, je ne pouvais admettre ces non-prises en compte. Une sanction aussi faible (3 ans fermes car le sursis tombe au bout de 3 années de probation) pour ce geste est absolument incompréhensible et va à l'encontre de la défense des arbitres. C’est donc en énumérant tous ces arguments que j’ai écrit au Président du District en lui rappelant qu'en tant qu'organisateur de rencontres et de désignateurs d'officiels, il devait toute la sécurité, la protection et la défense nécessaires aux arbitres de son District. La décision est d'autant plus incompréhensible qu'elle va à l'encontre de la décision forte qui avait été prise juste après l'agression de notre collègue en reportant toutes les rencontres du week-end suivant et en ne désignant aucun arbitre essonnien sur les rencontres maintenues. Par conséquent, au nom de l'UNAF 91, j’ai exprimé le souhait que le Comité Directeur du District fasse appel de la décision prise en commission de discipline. A ce jour, mon courrier est resté sans réponse. 

De son côté, Brahima COULIBALY, élu es qualité arbitre au Comité Directeur du District s’est entretenu durant 1h30 avec le Président et d’autres membres pour leur demander au nom de la CDA et en sa qualité d’élu arbitre de faire appel de la décision. EN VAIN. 

Mais comment pouvait-il en être autrement ? Pourquoi ai-je l’impression que les 4h10 d’audition n’ont servi à rien et que tout était joué d’avance ? Si je vous ajoute certains faits, en plus de ceux énumérés dans ma demande d’appel, vous jugerez par vous-même. 

Le fameux document recensant le nombre de jours d’ITT judiciaires sur lequel se base la commission dans sa quantification de la peine ne figure pas dans le dossier car le seul exemplaire se trouve dans le dossier judiciaire. D’ailleurs au passage, si la justice avait évalué le traumatisme physique à 3 jours d’ITT, elle avait également quantifié le traumatisme psychologique à 10 Jours, ce qui par contre a été complètement occulté.

La composition de la commission a été spécialement revue pour l’occasion : les membres issus des clubs d’excellence ont été écartés ce qui peut sembler normal mais il en fut de même pour ceux qui sont adhérents à l’UNAF, plus étonnant.

L’instructeur, qui n’est autre que le Directeur Administratif  du District, était présent lors des auditions ainsi que lors des délibérations. A titre personnel, je ne l’avais encore jamais vu assister aux retours d’instruction. Sa présence est d’autant plus étonnante qu’il connait très bien l’agresseur.

Un membre de la CDA, qui de plus est arbitre officiel, était présent sur le parking aux côtés du Délégué officiel. Lors d’une conversation téléphonique avec le Président du District, il avait exprimé sa volonté de témoigner des faits qu’il avait constatés. Certes, il ne figurait pas sur la feuille de match mais sa qualité d’arbitre officiel le permettait.  Il lui fut répondu que l’instructeur reviendrait vers lui. Ce qui n’a jamais été fait, bien que son nom soit cité dans le rapport du Délégué. Il ne fut bien évidemment pas convoqué non plus devant la commission.

Un éducateur de Morangis, qui ne s’est pas déplacé le jour de la commission, a envoyé un rapport lu lors de la commission. Celui-ci est accablant vis-à-vis du corps arbitral, parlant d’attitude lamentable et même de complot de la part des arbitres. Lorsque j’ai demandé si ce Monsieur était présent au moment des faits, l’instructeur m’a répondu par la positive. Or, ce n’est absolument pas le cas, il est arrivé bien après. Ce faux témoignage aurait pu être dénoncé si le membre de la CDA qui voulait témoigner avait été convoqué car celui-ci a très bien vu quand est arrivé cet éducateur !

J’ai gardé le meilleur, ou plutôt le pire, pour la fin. En effet, Bruno est carrément jugé responsable de son agression par « son comportement provocateur et son attitude incorrecte ». Soyons clairs et factuels. A la mi-temps, un joueur plusieurs fois rappelé à l’ordre par Bruno vient à nouveau lui parler en rentrant au vestiaire accompagné d’un autre joueur qui lui dit « il ne voit rien de toutes façons ». Bruno leur demande en réponse de rentrer au vestiaire. Le coach vient à ce moment lui demander pourquoi il surenchérit en parlant à ses joueurs, Bruno leur répond que son joueur n’a pas arrêté de contester durant la première période et qu’à titre personnel, il aurait plus cartonné. Ceci dans le but de prévenir le coach afin qu’il calme ce joueur durant la mi-temps. Et bien NON, cela a été considéré comme de la PROVOCATION de la part de Bruno ! A la fin du match, le joueur en question serre la main de l’arbitre central de manière très « musclée » en disant assez fort (puisque Bruno à 10m d’eux  l’a entendu) et de manière ironique « Bon match Messieurs les arbitres ». Bruno ne souhaitant pas subir le même sort a refusé de lui serrer la main et lui a demandé de regagner les vestiaires.  PROVOCATION estime la commission. Lorsque les arbitres arrivent à leur vestiaire, le Président (ou Directeur Sportif suivant les tablettes) se tient devant la porte de leur vestiaire en demandant si il y avait un contrat d’objectif de cartons pour Grigny au District. Intimidation de sa part, me direz-vous. Pas du tout ; il n’a d’ailleurs pas été sanctionné. Par contre, lorsque Bruno lui demande de les laisser entrer dans leur vestiaire en lui disant qu’il ne lui fait pas peur, c’est de la PROVOCATION.  Pour ce qui est de la scène du parking, Bruno en voyant 2 personnes de Grigny auprès de sa voiture pense à une nouvelle tentative d’intimidation  suite à la scène du vestiaire. Il a alors la même réaction en disant à ces personnes qu’elles ne lui faisaient pas peur et leur disant de rentrer chez eux, ce qui a déclenché une altercation entre lui et une de ces deux personnes (le dirigeant sanctionné de huit mois). Cette attitude de Bruno a été jugée incorrecte par la commission. Le coach ne participait pas à cette discussion mais y assistait de loin. Bruno ne s’en ai jamais pris à lui.

Cette prise de position de la commission est très grave car elle remet en cause l’autorité arbitrale, principalement en ce qui concerne les faits sur le terrain et devant les vestiaires. Que le District accepte cette position l’est encore plus. De plus, les rapports et les dires des arbitres n’ont pas été jugés comme ils devraient l’être en tant qu’officiels, notamment en ce qui concerne l’agression elle-même. Tous les représentants de Grigny ont dit que le coach avait été calmement parlé avec Bruno et que celui-ci lui aurait dit « de retourner dans sa jungle ». Or, les 3 arbitres sont formels : son agresseur s’est précipité sur Bruno sans que celui-ci puisse réagir, ni même avoir avec un quelconque échange avec lui. L’un d’entre eux a même essayé en vain de l’arrêter. Leurs dires ont été balayés d’un revers de la main face aux paroles de l’avocat et des personnes représentant Grigny. Les paroles de l’UNAF concernant les circonstances aggravantes n’ont également pas été entendues par la commission. Quelle preuve de confiance de la part du District envers ses officiels ! 

Le Président du District se rend-il compte du danger de ces prises de position ? Pourquoi a-t-il refusé de faire appel ? Comment les arbitres pourront-ils diriger leurs rencontres en se sentant protégés alors que le moindre signe d’autorité sera considéré comme provocateur ? Comment devront-ils réagir face aux contestations et à l’intimidation ? Leurs écrits ne font visiblement plus foi. Ne pas défendre ses arbitres, c’est mettre son sport en péril.  Cette décision ne peut pas être une décision sportive. 3 ANS FERMES DE SUSPENSION POUR UN TEL GESTE ? Dans une entreprise, la Direction est responsable de la santé physique et mentale de ses salariés. Je pense qu’il devrait en être de même de la part d’une instance vis-à-vis des officiels qui les représentent sur les terrains. Comment le District peut-il laisser passer cela ? Je m’interroge. La décision aurait-elle été la même si l’agresseur avait été un autre éducateur et (ou) d’un autre club ? Visiblement, tous les éléments pouvant faire baisser la sanction ont été recherchés, y compris en reportant la responsabilité sur le corps arbitral. Pour quelle raison ? Cet éducateur nous est présenté comme quelqu’un de calme et de posé. Si son implication dans son club et dans les projets de jeu ne font aucun doute, ce Monsieur pratique malgré tout le sport de combat le plus violent qui existe. Aurait-il besoin de canaliser une violence qui lui a par le passé joué des tours ? Mais visiblement, il est impensable qu’il ait réagi aussi violemment sans qu’il y ait une cause réelle……

Pour ma part, je trouve cette décision complètement antisportive et honteuse. Du côté de l’UNAF, doit-on continuer à accompagner tous les arbitres en commission lorsque l’on voit combien compte leur parole ou la nôtre, tout particulièrement en retour d’instruction, soit les affaires les plus graves? Notre Comité Directeur en décidera  prochainement. Nous pensions que nous étions entendus par nos instances, visiblement ce n’est pas le cas. A moins que ce ne soit toute la corporation arbitrale qui ne le soit pas. Je vous laisse méditer ces informations et réflexions et vous faire une opinion. 

N’hésitez-pas à nous faire part de vos réflexions ou propositions sur notre boite mail (unaf91@gmail.com).

Bonne journée et malgré tout à nouveau très bon année 2016 à tous.
 
NB : * Le prénom de l’arbitre agressé a été modifié

Nadine CYGAN
Présidente de l'UNAF 91











lundi, janvier 04, 2016

FOOTBALL - 2013 / 2016 : Face à la violence, les mentalités ont-elles changées ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , , ,


Publié le 04/01/2016 : Cet article date de mai 2013, il relate l'agression d'un arbitre dans l'exercice de ses fonctions... Grâce à vos amicales et entre autres à l'UNAF les sanctions pénales concernant les joueurs et dirigeants amateurs ont augmentés, en prenant en considération les conventions signées avec les différents parquets du territoire français, mais concernant la vitrine du football, la LIGUE 1... les mentalités ont-elles vraiment changées ? à vous de vous faire votre idée...




"Sur un terrain, l’agressivité commence par les mots, mais ça peut vite aller plus loin. En avril dernier, j’ai été frappé. C’était un dimanche après-midi, pendant une rencontre de district que j’arbitrais. Une action anodine, qui tourne mal.

Un choc entre joueurs, ils se chauffent et j’interviens. Je veux mettre un rouge. Là, je suis bousculé, je tombe à terre et reçois un coup à la pommette. Je fais une crise d’épilepsie, puis perds connaissance.

J’ai déposé plainte à la gendarmerie, après ma sortie de l’hôpital dans la soirée. Complètement choqué, parce que les conséquences auraient pu être plus graves.

La semaine dernière, les décisions de la commission de discipline sont tombées. Plusieurs joueurs étaient concernés. D’abord, ceux qui m’avaient agressé physiquement. L’un d’eux a pris 20 ans de suspension, un autre deux ans. Et puis, ceux qui s’en étaient pris à moi verbalement.

L’un d’eux a dit : « Ça va, il est pas mort »


Ils traversaient le terrain pour contester chacune de mes décisions, de manière systématiquement virulente. Cela a fait grimper la pression. En me voyant à la commission, l’un d’eux a dit un truc du genre « Ça va, il est pas mort ». Ça m’a fait mal. J’en ai pleuré. Depuis le mois dernier, je ne travaille plus – je suis responsable commercial. Je consulte un psychiatre. Tout ça pour du foot.

A une autre échelle, la semaine dernière, Leonardo  [directeur sportif du Paris Saint-Germain, ndlr] a attendu l’arbitre en zone mixte. Et puis, il l’a bousculé. Devant les médias, il a nié, malgré les images, qui de prime abord, sont accablantes. D’accord, Leonardo a été suspendu à titre conservatoire. Mais si sa culpabilité est prouvée, il faudra qu’il écope d’une sanction exemplaire.

Sinon, nous, comment fait-on dans le foot amateur ?


La Ligue 1 est une vitrine. Il n’est pas rare, lorsque je veux faire appliquer un point de règlement, que les joueurs se réfèrent au comportement des joueurs pros. « Regarde, en Ligue 1, ils font pareil ». Que les éducateurs mettent de l’huile sur le feu, alors qu’ils doivent justement apaiser les esprits et prendre du recul.

Avant d’être arbitre, j’ai été footballeur. J’ai pris le sifflet par hasard, il y a neuf ans. Pas une vocation au départ, mais au fil des semaines, c’est devenu une passion. On apprend à regarder et apprécier le foot différemment.

A ceux qui s’en prennent à l’arbitre, j’ai envie de dire une chose : prenez un sifflet et vous comprendrez que pour nous, la tâche n’est pas si simple.

On retient que l’arbitre est un incompétent


Il y a deux semaines, Fabien Audard [gardien de but de Lorient, ndlr] a giflé Mathieu Valbuena [milieu de terrain de Marseille, ndlr]. On lui a infligé trois matches ferme. C’est insuffisant. En district, il aurait certainement pris six mois. Les choses sont claires : il faut frapper fort – et pas seulement en amateur – pour éradiquer la violence dans le football.

Je me mets deux minutes à la place du téléspectateur, qui joue le dimanche après-midi. Un type prend trois matches pour une gifle : il peut se dire que le geste n’est pas si grave, puisque la sanction, vraiment pas dissuasive, est dérisoire.

J’ai regardé l’action qui a amené le carton rouge de Thiago Silva et donc, la réaction de Leonardo. A la place de l’arbitre ? J’aurais mis le rouge. Certes, Thiago Silva ne fait rien de méchant. Mais pourquoi touche-t-il l’arbitre ? C’est inadmissible.

De plus en plus de libertés ont été prises à l’égard des officiels, avec la même certitude : c’est toujours de notre faute, qu’importe les circonstances.

Les médias en rajoutent. Facile quand on peut consulter les ralentis plusieurs fois, sous différents angles. L’arbitre est un être humain. Le jeu va vite. Alors, il peut y avoir des erreurs. Pire encore, quand un commentateur passe son temps au micro à dénigrer des décisions, dont on s’aperçoit a posteriori qu’elles sont bonnes. Que retient-on ? Que l’arbitre est quand même un incompétent.

L’avantage d’arbitrer en district est qu’il n’y a pas la la vidéo. Concernant son application dans les matches pro pour trancher les décisions litigieuses, je reste dubitatif. Pour moi, la puce dans les buts [testée à la Coupe du Monde des clubs fin 2012, ndlr], pour voir si le ballon a franchi la ligne, suffit amplement.

J’arbitrerai de nouveau


L’utilisation systématique des images entraînerait des arrêts de jeu trop fréquents. Des débats aussi : parfois, une image ne permet même pas de trancher. Il ne faut pas ôter la dimension humaine du foot, juste accepter que l’erreur peut faire partie du jeu.

On dit souvent des arbitres qu’ils ne se remettent jamais en cause. Qu’ils sont rigides et qu’ils ne veulent pas communiquer pour justifier un mauvais geste ou une mauvaise parole à leur encontre.

Dans mon cas et même à mon échelle, c’est faux. J’essaie de m’améliorer et de comprendre pourquoi j’ai pris une mauvaise décision. De parler avec les joueurs, avant et après, en restant accessible. Mais certains ont des idées arrêtées et ne veulent rien entendre. On est mauvais, point.

J’espère reprendre le sifflet avant la fin de la saison. D’abord en qualité d’arbitre de touche, pour reprendre le rythme. J’ai longuement hésité, mais je me suis rappelé d’une chose. Si parfois, certaine situations partent en cacahuète, le tableau – en dépit de mon témoignage – n’est pas tout noir. La preuve, je n’ai pas perdu l’envie.

A la fin d’un match, il est déjà arrivé que certains joueurs, entraîneurs et dirigeants – et même le public – me félicitent. Tout le monde a pris du plaisir.

Car on l’oublie souvent, dans le foot, c’est quand même l’essentiel. 

Source : RUE89