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dimanche, octobre 14, 2018
samedi, mars 18, 2017
FFF - ASSEMBLÉE FÉDÉRALE : Du nouveau en matière disciplinaire et médicale pour 2017/2018...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ASSEMBLÉE FÉDÉRALE, DISCIPLINE, FFF, FOOTBALL, LICENCE, MÉDICAL, NOUVEAUTÉS
jeudi, juin 30, 2016
FFF/CFA/DTA : Stage de préparation physique et médicale pour les arbitres Fédéraux 1 et 2...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, CFA, DTA, FFF, LIGUE 1, LIGUE 2, MÉDICAL, PRÉPARATION PHYSIQUE, STAGE
Publié le 30/06/2016 - Les 22 arbitres centraux de Ligue 1 et les 18 arbitres centraux de Ligue 2 ont été rassemblés successivement par la D.T.A. pour un stage de préparation d’avant saison à Quiberon du 23 juin au 1er juillet 2016.
La préparation athlétique des arbitres était au cœur de ces jours de stage. Au programme, 3 entrainements par jour alternant des exercices ludiques, collectifs et personnalisés afin de travailler la vitesse, la vivacité et le renforcement musculaire.
De plus, des soins médicaux en prévention des blessures, et des entretiens individuels avec les Managers du Secteur Professionnel ont eu lieu.
A l’issue de ce stage, chaque arbitre recevra un programme de préparation physique personnalisé pour les 5 semaines à venir. L’objectif de ce programme est de leur permettre de passer avec succès les tests physiques de début de saison, organisés par la D.T.A. mi-juillet, et surtout pour démarrer la nouvelle saison des championnats professionnels dans des conditions optimales.
Source : FFF
La préparation athlétique des arbitres était au cœur de ces jours de stage. Au programme, 3 entrainements par jour alternant des exercices ludiques, collectifs et personnalisés afin de travailler la vitesse, la vivacité et le renforcement musculaire.
De plus, des soins médicaux en prévention des blessures, et des entretiens individuels avec les Managers du Secteur Professionnel ont eu lieu.
A l’issue de ce stage, chaque arbitre recevra un programme de préparation physique personnalisé pour les 5 semaines à venir. L’objectif de ce programme est de leur permettre de passer avec succès les tests physiques de début de saison, organisés par la D.T.A. mi-juillet, et surtout pour démarrer la nouvelle saison des championnats professionnels dans des conditions optimales.
Source : FFF
jeudi, juin 09, 2016
ARBITRAGE - LA RÉCUPÉRATION : Une clef dans la réussite d'une performance...
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, CONSEILS, ENTRAINEMENT, FOOTBALL, MÉDICAL, RÉCUPÉRATION, REMISE EN FORME, SPORTIF
Publié le 05/06/2016 - A quelques heures ou quelques jours pour certains de la fin d'une saison sportive longue et quelquefois fatigante, aussi bien pour les nerfs que pour le corps, il convient pour chacun afin de ne pas perdre les acquis physiques de l'année, de savoir récupérer en douceur, et préparer doucement la remise en forme qui conduira à la reprise progressive de l'entrainement.
La récupération : une CLEF DANS LA RÉUSSITE d'une performance
Il est somme toute facile de télécharger ici ou là des "plans types", de récupérer des logiciels capables de générer des structures séduisantes supposées modulable...
Mais voilà toutes ces formules ne prennent pas en compte un élément essentiel : l'individualisation de la récupération.
Il est somme toute facile de télécharger ici ou là des "plans types", de récupérer des logiciels capables de générer des structures séduisantes supposées modulable...
Mais voilà toutes ces formules ne prennent pas en compte un élément essentiel : l'individualisation de la récupération.
Car les périodes de récupération NE SONT JAMAIS "TYPE" à l'avance !
Les prévoir, les structurer nécessite une véritable expérience et surtout une réflexion à partir des données individuelles de chaque sportif.
Dans ce domaine plus qu'ailleurs encore méfiance aux idées toutes faites et aux recettes miracles :
tout cela me paraîtrait pour le moins hasardeux... voir un brin prétentieux !
Pour bien récupérer, il faut savoir écouter l'organisme.
Cela est bien plus difficile qu'il n'y parait !
C’est d’ailleurs à mon sens un des points essentiels sur lequel on peut juger de la performance d’un entraineur avec un sportif de haut niveau.
On l'oublie trop souvent mais la récupération est l'une des clés de l'entraînement. Elle est aussi importante que les séances de travail.
On peut faire les meilleurs exercices, dans les meilleures conditions possibles, mais si la récupération qui suit n'est pas adaptée, cela ne servira pas à grand-chose.
L'absence de repos est toujours, tôt ou tard, préjudiciable.
En analysant l'entraînement de nombreux compétiteurs amateurs, j'observe souvent qu'un nombre non négligeable ne s'accorde pas suffisamment de temps pour récupérer.
Cela provoque une instabilité de leur forme, de gros "coups de moins bien" et des performances inférieures au potentiel du compétiteur.
Sans aucun doute si certains d'entre eux s'entraînaient moins, ils tourneraient mieux...
On peut toujours "sortir" une performance après une période de repos un peu trop prolongée… mais jamais espérer monter sur un podium en période de surentrainement !
Beaucoup de ces sportifs sont persuadés que pour progresser, il suffit d’enchaîner les séances difficiles, de s’imposer des charges de travail importantes (d’ailleurs souvent non adaptées à son niveau), d’essayer de surpasser son état de fatigue générale…
Tout ça dans l’espoir de pouvoir rendre son corps plus résistant !
Or pour progresser, la démarche doit être à l’opposé de ce type de raisonnement.
Une règle fondamentale :
Pour qu’une séance soit bénéfique, le sportif ne doit pas la finir épuisée au bord de l'agonie !
Alors évidemment le vainqueur d'une course à étape ressentira de la fatigue au soir de son étape
Mais cette fatigue doit disparaître en grande partie après une bonne nuit de sommeil …dans le cas contraire les chances d'un 2e podium relèveront du miracle !
Quelques principes directeurs
La récupération fait partie intégrante de l’entraînement. Elle est un élément incontournable.
Elle doit être prévue, planifiée dans toutes les phases et les étapes de la programmation.
Pour que les phases de récupération soient pleinement bénéfiques, elles doivent être pensées selon certains principes simples.
Une question de délai
Le délai nécessaire à la récupération de la performance sportive dépend étroitement du ou des principaux facteurs responsables de la fatigue. Il dépend donc :
- De la séance d’entraînement réalisée
- Du niveau d’entraînement des sportifs et de leur état de forme
- Du groupe musculaire considéré
- De l’hygiène de vie du sportif
- De la programmation d’entraînement
En restant très général, il faut compter :
- 1 heure de récupération après un effort bref et intense
- 1 journée après un effort aérobie modéré et prolongé
- 1 semaine après une effort aérobie intense, continue et prolongé
Les efforts discontinus de type course par étapes mettent en évidence une réelle difficulté à définir les conditions de récupération adéquate. Dans cette situation, les récupérations successives tendent à devenir de plus en plus incomplètes, ce qui favorise les athlètes les mieux entraînés et, par contre, pousse à l'abandon les athlètes les moins en forme.
Ce constat est encore plus visible pour l'effort d'ultra longue distance où seuls les coureurs très expérimentés sur ce type d'effort peuvent espérer un classement dans le haut du tableau.
Une question de diététique sportive
Il existe une relation étroite entre une récupération efficace et une alimentation adaptée.
L'alimentation après l’exercice à trois missions :
- Reconstituer les stocks d'énergie perdus
- Réduire l'acidité due à la fabrication d'acide lactique
- Rééquilibrer la balance électrolytique
Après entraînement intense, il faut avant tout se réhydrater pour éliminer les toxines et compenser les pertes en minéraux.
Immédiatement après l'effort
Plutôt que la bière sur la terrasse d'un café (diurétique il est vrai) je conseillerai de préférence de partager le verre de l'amitié entre copains avec une eau fortement minéralisée et cela pour deux raisons :
Elle favorisera la restauration du stock minéral perdu
(attention ne pas compter que sur cet apport pour atteindre l'objectif !)
Elle contribuera à alcaliniser l’organisme et éliminer les déchets acides
Cette eau sera complété par une boisson riche en en sucre à faible index glucidique type fructose avec éventuellement un peu de miel ou sucre de table ; il s'agit en effet de répondre au 2ème impératif qui sera de favoriser la restauration des stocks énergétiques assurée secondairement par le repas "post compétitif".
Environ une heure après la fin de l'effort
C'est le moment pour commencer à reconstituer ses réserves énergétiques.
Des glucides solides peuvent être consommés.
A ce niveau deux conseils :
- Les fruits secs réhydratées ; ce sont d’excellents éléments antioxydants tout en apportant une quantité non négligeable de potassium (ne pas oublier de boire l’eau de trempage, extrêmement riche sur le plan des oligoéléments)
Le premier repas 3 à 4h maximum après l'effort
Il sera lui aussi déterminant pour faciliter la récupération, il doit respecter quelques règles de bases :
- Peu de graisses
- Des légumes et des fruits : riches en vitamines et en minéraux
- Des hydrates de carbones : resynthèse des stocks en glycogène et rôle important sur la capacité anaérobie
Laitages pour les conditionnels : calcium, alcalinisation sanguine
- La viande rouge n’est pas à exclure pour ceux qui vraiment y tiennent puisqu’elle contient du fer assimilable… simplement avec modération sous peine d’imposer une surcharge de travail au foie.
La règle des 3 récupérations
La prise en compte de la gestion de la récupération dans un plan passe par trois dominantes... et il faudra jongler entre ces trois pour ne pas foncer tout droit dans le mur du trop plein qui est le surentrainement... ou la blessure.
La récupération après séance
Celle-ci va se mettre en place sur la base de trois paramètres :
- Le type de séance qui a été faite
- Le ressenti de fatigue
- Les données de Fc de récup
La récupération de surcompensation
Et là encore elle se mettra en place en fonction de plusieurs données
- Le cumul de charge qui a été encaissé avant
- Le niveau de préparation et d'expertise
- Des données subjectives du ressenti de fatigue :
- dégradation plus ou moins importante du sommeil (ou l'inverse)
- appétit
- sensation d'irritabilité (en famille, au travail)
Des données plus "objectives" : évolution des valeurs du test du Ruffier (d'où l'importance de le mettre en place très régulièrement).
La récupération "in"
Là il s'agira de moduler les temps de récupération dans la séance, entre les séries ou les blocs de travail par exemple.
Et là on travaille avec une donnée essentielle qui est la lecture de la dérive cardiaque.
Par exemple la séance type de 3 blocs de 12' de 30/30 (déjà pour les coureurs avancés) avec une récupe de 3' entre va se transformer en 2 x 10 de 30/30 avec une récup de 5'... ou encore 3x 8' de 20/40.
Et très franchement et humblement c'est précisément pour moi le travail le plus complexe dans une programmation... celui qui me prend le plus de temps car là il s'agit de partir des données "terrrain" et "vécus" et non d'un cadre rassurant fixé (et figé) dans tel ou tel ouvrage de référence... même si on a quand même des fondamentaux...
Infos supplémentaires
Sur la récupération active : moyen pour favoriser l'élimination de l'acide lactique
Le niveau d’élimination du lactate dépend de la masse musculaire mise en jeu lors de la récupération. En d’autres termes, plus la masse musculaire sollicitée lors de la récupération est importante, plus l’élimination du lactate est rapide.
Quand on n'a pas la chance d’avoir un massage par un kiné une séance de 60% de la FC max doit être mise assez rapidement (1h après ou dans les 6h maxi suivant l'effort) pour éliminer l'acide lactique.
Cette séance entraînera une transformation de l'acide lactique en glycogène musculaire, alors que le repos complet entraîne une transformation de l'acide lactique en glycogène hépatique (cycle de Cori) et glycogène musculaire. Voila pourquoi je déconseille par exemple le footing après un entrainement de ski de fond ou de ski alpinisme intense car les contractions musculaires qu' imposent ces pratiques aux muscles des jambes sont de trop faible amplitude pour favoriser une récupération active.
Les contractions sont trop isométriques au niveau des quadriceps et triceps et insignifiantes pour les ischios La pratique du vélo est plus intéressante car elle va imposer des contractions plus conséquentes et moins traumatisantes aux principaux muscles.
Sur le rôle des protéines
Rappelons que ce sont bien les protéines qui par leur richesse en acides aminés essentiels (dont acides aminés ramifiés), participent à régénérer les fibres musculaires lésées, et permettent le renouvellement des cellules contractiles !
La prise de protéine n'est donc pas négligeable après un effort intense de longue durée... mais attention...
La notion de fenêtre métabolique s'applique tout particulièrement aux protéines !
Des chercheurs ont observé que la fixation des acides aminés culmine entre 1h 30 et trois heures après une séance d'entraînement. Au delà de cette "fenêtre" qui dure deux heures environ, le contexte cesse d'être favorable...
Sur le premier repas "post-compétition"
Ce repas a trois objectifs :
1. restaurer les stocks énergétiques par un apport en féculents (pâtes, riz pomme de terre, semoule…)
2. renforcer le travail d’hydratation débuté dès la fin de l'épreuve et la recharge en sels minéraux
3. Contribuer à la régénération des fibres musculaires lésées, et permettre ainsi le renouvellement contractiles
...d'où l'importance de l'apport d'aliment riches en protéines et par conséquent en acides aminés essentiels (dont acides aminés ramifiés).
ne pas oublier l'apport en acides gras essentiels en effet ces acides sont fortement impliqués dans les processus de la cicatrisation.
C'est l'association de ses trois objectifs qui va permettre de régénérer les défenses antioxydantes de l'organisme fortement mis à l'épreuve au cours d'un effort intense de longue durée.
Pour ceux qui seraient tentés par les produits miracles dits de récupération il faut quand même savoir que les supplémentations en vitamines, minéraux ont des effets délétères que ne se vantent pas de dire les fabricants des dits produits, effets néfastes qui ont par contre été clairement démontrés, en particulier pour ce qui est de l’effet pro oxydatif (genèse des radicaux libres toxiques et absence d’élimination).
Ne pas oublier de recharger en magnésium, très souvent déficient après l'effort et pourtant indispensable au fonctionnement de plusieurs enzymes clés de la reconstruction cellulaire.
On le trouve dans les fruits secs (amandes, noisettes, cacahuètes, noix de cajou) et dans des aliments complets (pains, pâtes, riz).
Sur la durée de récupération après un effort de type marathon
Jeff Galloway un des meilleurs spécialistes sur le sujet de la récupération de coureurs de longues distances a démontré par des analyse pointues qu'une récupération complète d'un marathon par un athlète de haut niveau est de 30 jours.
C'est en effet le temps de présence prolongée dans l'organisme de substances caractéristiques d'un effort physique intense tel l'enzyme CPK (Creatine Phosphokinase).
En dehors de ce signe biologique il va de soi que les stocks de glycogène musculaire et hépatique sont beaucoup plus vite reconstitués si la diététique est rigoureuse.
Sur le temps de récupération entre deux grandes épreuves de longue durée
Tout est question de niveau de préparation physique et d'expertise dans l'effort.
En effet une étude récente faite des spécialistes de la physiologie sportive de Rennes a montré que le niveau de pratique influence considérablement la capacité ainsi que la vitesse de récupération dans le cadre d'un effort intense de longue durée
Chez un sportif de haut niveau 3 jours seulement après l'effort les niveaux de VO2max, de FCrepos, deFCmax, de lactatémie et deVMA sont sensiblement revenus à leur valeur initiale.
Sur l'activité pendant la phase de récupération après un effort d’ultra longue endurance
Pour soulager les articulations fortement sollicitées il faudra favoriser les disciplines engendrent moins de micros traumatismes pour les muscles, tendons et articulation.
- vélo (mais pas seulement...)
- roller
- natation
- kayak de mer (sport confidentiel et pourtant excellent sur le plan du développement du système aérobie !)
- vélo elliptique (excellent appareil d’intérieur les jours de pluie après un effort)
L'électrostimulation : un plus incontestable !
L'électrostimulation avec son programme spécifique de récupération peut être un moyen intéressant d'améliorer la vascularisation.
De mon point de vue c’est d’ailleurs sur cet aspect des choses que l’électrostimulation est la plus pertinente !
Un peu moins connu mais efficace : la presso-thérapie
Ce sont des bottes de massage gonflables qui donnent de bons résultats, ce type de matériel est utilisé par les cyclistes en attendant de passer sous les mains des kinés le soir des étapes.
Elle peut précéder une séance d'électrostimulation.
samedi, janvier 23, 2016
ARBITRAGE & HYGIÈNE : Un moment privilégié = La douche réparatrice après l'effort !!
Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans ARBITRAGE, ARBITRE, CORPS, DOUCHE, FOOTBALL, HYGIÈNE, MÉDICAL, SPORTIF
Publié le 23/01/2016 - Les arbitres sont comme l'on dit "de grands garçons", pourtant force est de constater qu'en raison de bons prétextes (souvent faux ou par manque de temps), certains négligent un moment apprécié de toutes et tous : la douche réparatrice après l'effort. Cet article a pour but de faire réagir chacun d'entre nous sur les bienfaits de garder quoiqu'il arrive une hygiène de vie, dont le soin corporel fait bien évidemment partie.... Si l'on veut être considéré comme un sportif à part entière, encore faut-il se donner les moyens d'en être vraiment un !!
Doit-on imposer le passage aux douches après le terrain ?
« L’importance de la douche juste après un match ou une séance d’entraînement est quelque chose d’essentiel pour l’hygiène, et donc la bonne santé des arbitres.
Au delà du simple fait de se sentir propre, sain et donc bien dans sa peau et dans sa tête, la douche est aussi une prévention sur les blessures.
En hiver par exemple, quand la température corporelle redescend et qu’on rentre chez soi sans se doucher, en gardant sa transpiration, il y a un risque d’infection virale ( rhume, rhinopharyngite… ), et en cas d’infections de ce type, l'arbitre est fragilisé et s’expose à des possibilités de claquages musculaires par exemple.
Il faut donc se doucher et bien se couvrir après. Et puis, sortir en transpirant, cause également des infections et des irritations de la peau qui peuvent faire apparaître des mucosités ( petits champignons ). En cas de lésions ( égratignures et petits bobos… ), il faut les nettoyer rapidement pour éviter des infections. »
Après votre séance de sport, combien de temps attendre avant de prendre votre douche ?
Quelle doit être la température de votre douche ?
Y a-t-il des précautions à observer ?
Il faut tout d’abord savoir que lors de votre séance de sport, votre température corporelle augmente et votre circulation sanguine augmentant également, il n’est pas rare de finir une séance avec la peau rouge et chaude!!!
Lorsque vous terminez votre séance, surtout si celle-ci a été intensive, vous continuez à transpirer car votre organisme est entrain de faire baisser votre température corporelle grâce à l’évaporation de votre sueur.
Doit-on imposer le passage aux douches après le terrain ?
« L’importance de la douche juste après un match ou une séance d’entraînement est quelque chose d’essentiel pour l’hygiène, et donc la bonne santé des arbitres.
Au delà du simple fait de se sentir propre, sain et donc bien dans sa peau et dans sa tête, la douche est aussi une prévention sur les blessures.
En hiver par exemple, quand la température corporelle redescend et qu’on rentre chez soi sans se doucher, en gardant sa transpiration, il y a un risque d’infection virale ( rhume, rhinopharyngite… ), et en cas d’infections de ce type, l'arbitre est fragilisé et s’expose à des possibilités de claquages musculaires par exemple.
Il faut donc se doucher et bien se couvrir après. Et puis, sortir en transpirant, cause également des infections et des irritations de la peau qui peuvent faire apparaître des mucosités ( petits champignons ). En cas de lésions ( égratignures et petits bobos… ), il faut les nettoyer rapidement pour éviter des infections. »
Après votre séance de sport, combien de temps attendre avant de prendre votre douche ?
Quelle doit être la température de votre douche ?
Y a-t-il des précautions à observer ?
Il faut tout d’abord savoir que lors de votre séance de sport, votre température corporelle augmente et votre circulation sanguine augmentant également, il n’est pas rare de finir une séance avec la peau rouge et chaude!!!
Lorsque vous terminez votre séance, surtout si celle-ci a été intensive, vous continuez à transpirer car votre organisme est entrain de faire baisser votre température corporelle grâce à l’évaporation de votre sueur.
Au bout de combien de temps prendre votre douche après votre séance de sport?
Il est recommandé d’attendre que votre température corporelle retrouve son degré d’équilibre avant de prendre votre douche. Pourquoi ?
Tout simplement car si vous prenez par exemple une douche chaude alors que vous transpirez encore, votre peau va continuer de chauffer votre organisme. La sueur ne pouvant pas s’évaporer, le cœur va alors augmenter la fréquence de ses battements avec ce que cela peut entrainer comme risque de malaise cardiaque.
Il est donc souvent recommandé d’attendre environ 15-20mn après votre séance pour ne plus transpirer avant de prendre votre douche.
Il est recommandé d’attendre que votre température corporelle retrouve son degré d’équilibre avant de prendre votre douche. Pourquoi ?
Tout simplement car si vous prenez par exemple une douche chaude alors que vous transpirez encore, votre peau va continuer de chauffer votre organisme. La sueur ne pouvant pas s’évaporer, le cœur va alors augmenter la fréquence de ses battements avec ce que cela peut entrainer comme risque de malaise cardiaque.
Il est donc souvent recommandé d’attendre environ 15-20mn après votre séance pour ne plus transpirer avant de prendre votre douche.
Douche chaude ou froide ?
Dans ce domaine, les avis divergent et les nombreuses études scientifiques n’ont pas toujours permises d’avoir une position claire à ce sujet.
Voici ce qui en ressort:
Une douche trop chaude après votre séance entraine une vasodilatation (augmentation de la taille des vaisseaux sanguins), ce qui a pour effet de bloquer le sang en périphérie, diminuant ainsi le retour du sang vers le cœur. Ce qui peut provoquer une diminution de l’irrigation cérébrale et parfois des pertes de de conscience.
Une douche trop froide peut entrainer une élévation brutale de la pression artérielle et des troubles du rythme cardiaque. Ceci est notamment dû au choc thermique entre la température de votre corps et la température de l’eau. D’où encore une fois tout l’intérêt de laisser votre température corporelle diminuer après votre séance avant de prendre votre douche
Cependant, de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’eau froide sur la récupération et notamment sur la diminution des courbatures (c’est notamment le cas de l’étude menée par Kinugasa, T and Kilding, AE dans une étude intitulée « A comparison of post-match recovery strategies in youth soccer players » en 2009).
L’eau froide a un effet vasoconstricteur (diminution de la taille des vaisseaux sanguins) et anti-inflammatoire, ce qui permet notamment de limiter l’œdème musculaire (T. Maquet et R. Ziane, Sport, Santé et Préparation Physique, 2010).
Voici donc un bon compromis :
- attendez au-moins 15-20mn après votre séance, afin de vous laisser le temps de ne plus transpirer. Profitez de ce temps pour faire vos étirements et boire de l’eau.
- prenez une douche tiède et finissez votre douche par quelques secondes avec une eau plus froide sur les membres inférieurs.
Il y a des notions évidentes pour certains mais qui ne le sont pas pour tous, tel que prendre une douche quotidiennement avec du savon ainsi qu’après chaque entraînement ou effort.
La douche après l’effort permet notamment
- de favoriser le retour au calme (cela délasse),
- d’aider à réguler la température du corps,
- d’aider à l’élimination des déchets dans les muscles,
Privilégier
Douche ou bain quotidien après l’entraînement
Se changer après l’effort
Soigner ses ongles de pieds
Prévoir une paire de "claquette", afin de protéger ses pieds si l'état du vestiaire est incertain.
Limiter
Ne pas se soucier de son apparence
Éviter
Garder des vêtements humides après l’effort
Garder les mêmes chaussettes et les mêmes chaussures après l’entraînement
Garder les mêmes chaussettes et les mêmes chaussures après l’entraînement
Eric - ARBITREZ-VOUS
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