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jeudi, mars 10, 2016

FFF - FOOTBALL : L’erreur d’arbitrage n’existe pas... la question de savoir si l’arbitre peut se tromper n’en est pas une...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,


Publié le 10/03/2016 - Parmi les sujets de débat sensibles que le football engendre, l’arbitrage tient indéniablement une place particulière. Peut-être encore plus depuis que le Board de la FIFA a annoncé le 5 mars l’autorisation de l’assistance vidéo à titre expérimental. Garant de l’application des Lois du Jeu, la performance de l’arbitre est souvent analysée par ses « erreurs ». À suivre de nombreux commentaires, ses décisions priveraient telle ou telle équipe d’un résultat en n’accordant pas un pénalty après une supposée main dans la surface ou en refusant un but pour hors-jeu, excluant un joueur après un geste dangereux, etc.

L’objectif de cet article est de proposer un modèle de réflexion qui permette de montrer que l’erreur d’arbitrage n’existant pas, il est tout à fait inutile de discuter les décisions arbitrales. Si la démonstration est convaincante, il suffira de la développer pour appliquer le raisonnement à l’arbitrage vidéo et ainsi régler ce débat interminable. Bien sûr, la tâche n’est pas aisée et ce qui suivra n’aura pas la prétention d’être infaillible. Simplement, il faut voir que ceux qui critiquent en permanence les erreurs d’arbitrage ont une conception bien particulière du rôle de « l’homme en noir ». Il s’agira donc de leur opposer une autre vision qui permette d’apporter une solution au prétendu problème des erreurs arbitrales. Ainsi, si l’erreur d’arbitrage n’existe pas, c’est parce que la question de savoir si l’arbitre peut se tromper n’en est pas une.

« L’arbitre a toujours raison » car sa décision est finale


Le premier élément qu’il convient de développer dans cette vision de l’arbitrage procède d’une expression que l’on entend bien souvent. Selon cette dernière, l’arbitre aurait toujours raison. Si tout le monde comprend ce que cet élément de langage signifie, il faut le déconstruire pour en saisir le sens véritable et, pour ce faire, s’interroger sur la raison d’être de l’arbitre. Quel que soit le domaine dans lequel il officie, il n’est pas d’arbitre sans conflit, qu’il soit futur ou actuel. Cela tombe sous le sens, mais si l’on a besoin d’un arbitre en football, c’est bien parce que les deux équipes ne sont pas en capacité de faire elle-même application des Lois du Jeu. Ainsi, on nomme une tierce personne pour faire ce dont les deux équipes sont incapables vu leur subjectivité. Certes, mais cela ne nous dit pas pourquoi l’arbitre a toujours raison. En revanche, l’on peut déjà en tirer un enseignement : puisque le postulat est que les équipes ne peuvent s’arbitrer seules, qu’on explique en quoi elles sont légitimes pour critiquer la prestation de l’arbitre après match… Illégitimes avant, mais légitimes après, quelque chose est ici illogique.
En réalité, l’arbitre ne peut pas se tromper, car....

Lire la suite de l'Article sur

UNE THÉORIE DU FOOTBALL 

 

 



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jeudi, février 25, 2016

FOOTBALL : Découvrez le ONZE le plus "BAD BOYS" de l'histoire du football... [VIDÉO]

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 25/02/2016 - Voilà une vidéo mise en ligne par "LE MEILLEUR DU FOOTBALL", qui bien qu'elle ne représente pas ce que le football a de meilleur, loin de là, met le doigt sur la violence, l'agressivité et la bêtise de certains joueurs de renom qui au prétexte d'un "ego surdimensionné", d'une aura reconnue de tous et d'un mauvais caractère latent se permettent de dépasser les limites de l'acceptable ....

vendredi, février 19, 2016

LFP - DISCIPLINE : LE DROIT AU RESPECT POUR TOUS, vous connaissez ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , , ,


Publié le 19/02/2016 - La Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel a hier au soir accouché d'une souris, en sanctionnant le joueur de Montpellier Bryan DABO de 3 matchs de suspension avec sursis pour ses déclarations d'après-match contre Caen.

Celui-ci avait traité François LETEXIER de "NUL" lors d'une interview post-match, ne laissant aucun doute sur ces sentiments. Propos qui avait été transmis à la LFP par la Commission Nationale d’Éthique.
De plus, en n'appliquant le sursis uniquement pour des actes de même nature, ce n'est plus une souris, mais d'un souriceau qu'elle accouche.

Deuxième décision pour le moins surprenante, la suspension de trois matchs dont un avec sursis pour le joueur de Sochaux Hadi SACKO, pour son "BRAS D'HONNEUR" en direction de l'arbitre Olivier THUAL, à la fin de la rencontre contre Dijon.

Quelle est exactement la teneur du message envoyé en direction des Clubs et des joueurs professionnels, si pour des déclarations de ce type ou pour des bras d'honneur visant le corps arbitral, le Commission de Discipline n'est pas en mesure de mieux protéger l'intégrité de la fonction d'arbitre ?

Car, ne nous voilons pas la face, ce genre d'agissement est devenu monnaie courante sur l'ensemble des terrains de football de LIGUE 1 et 2. Les déclarations d'après-match mettant en doute l'impartialité, la probité, l'honnêteté ou même la compétence de nos arbitres fédéraux sont devenus légion.

M. Bryan DABO en étant sanctionné de 3 matchs avec sursis, s'en tire donc complètement blanchi, et ce n'est pas le sursis applicable pour des actes de même nature qui change quelque chose. M. Hadi SACKO lui prend deux matchs, plus un avec sursis, sans spécification concernant le sursis... Mais c'est vrai, ce n'est "QUE" la LIGUE 2.

Dans un devoir d'exemplarité et de modèle pour les jeunes qui chaque week-end jouent sur nos terrains de District et de Ligue, et font du mimétisme des joueurs pros leur sport favori, il aurait été plus satisfaisant pour la Commission de sanctionner par du "ferme", ces propos inconvenants, afin que ce genre d'attitude ne se généralise pas à nos terrains amateurs.

Inconvenants, car ils atteignent la personne chargé de l'autorité et mettent en péril les fondements même de notre football, qu'il soit amateur ou professionnel, celui du DROIT AU RESPECT pour tous.

Eric - ARBITREZ-VOUS






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mardi, février 16, 2016

FOOTBALL & ARBITRAGE VIDÉO : La fin des arbitres... Le début du foot transhumain ....

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 16/02/2016 - Arbitrage vidéo : fin des arbitres, début du foot transhumain....

L’arbitrage vidéo dans le football semble de plus en plus inéluctable. Une part croissante des acteurs du monde du ballon rond le réclame chaque semaine. En janvier dernier, l’International Football Association Board – l’instance ayant le pouvoir de faire évoluer les règles du jeu – recommandait fortement l’usage de la vidéo dans l’arbitrage. Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, y allait de son couplet : « Enfin du concret ! C’est la fin de l’archaïsme. […] C’est le début d’une révolution ! » Face au chantage au Progrès, certaines voix s’élèvent et militent pour conserver un football humain. En effet, l’introduction de la technologie dans le football est une étape supplémentaire vers la robotisation du sport le plus populaire du monde. Accepter la vidéo, c’est ouvrir la boîte de Pandore et contribuer à soumettre l’homme à la machine.

Le sociologue Norbert Elias affirmait que le football est un « fait social total ». C’est-à-dire qu’il dépasse le cadre du sport pour devenir un miroir de la société. Ainsi, en moins d’un demi-siècle, le monde du ballon rond a suivi les évolutions de nos sociétés contemporaines. En effet, comme pour tous les pans de notre société, l’économie a progressivement envahi le monde du football pour devenir l’élément déterminant de toute décision sportive et transformer l’un des sports les plus populaires en simple marché à exploiter. L’apparition de la publicité sur les maillots dans les années 1960 ; l’explosion des droits de retransmission des matches autour des années 1990 ; l’arrêt Bosman en 1995 qui entraîna la multiplication des transferts et des commissions d’agents ; et, récemment, le développement des paris, ont fait du football l’un des marchés les plus dérégulés avec, aujourd’hui, un montant annuel généré de 400 milliards à l’échelle mondiale.

Les erreurs d’arbitrage : un enjeu économique


Ainsi, chaque match de football professionnel représente un enjeu économique de taille pouvant changer le destin d’une équipe. Si on y ajoute l’évolution même du football, dont le jeu est plus rapide qu’il y a cinquante ans, on comprend que l’arbitre soit devenu un acteur très surveillé, sur les épaules duquel repose énormément de pression et qui peut, parfois, être sujet à corruption. Une prétendue “erreur” de sa part peut potentiellement entraîner une perte de plusieurs millions d’euros pour un club : depuis les fautes oubliées dans la surface de réparation jusqu’aux hors-jeux sifflés à tort ou non. Pour empêcher toute injustice, les acteurs du monde du foot réclament corps et âme l’arbitrage vidéo. Cette technologie viendrait aider les arbitres à prendre les bonnes décisions. De l’acteur du milieu du football au simple amateur, une majorité valide cette idée comme une nécessité évidente. Pourtant, quelques voix se font entendre et nagent, tant bien que mal, à contre-courant.

« Le football doit rester humain, joué par des joueurs et arbitré par des hommes et non par des caméras de télévision. » Michel Platini

Le plus ardent opposant à la vidéo dans le football est Michel Platini......

Lire la suite de l'Article sur
https://comptoir.org/2016/02/15/arbitrage-video-fin-arbitre-debut-foot-transhumain/




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mardi, janvier 26, 2016

LIGUE 1 - ARBITRAGE : FOOTBALL & VIDÉO = Un débat sans fin...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Publié le 26/01/2016 - La vidéo et le football, un débat sans fin...

Depuis toujours la question de la vidéo revient sur la table. Comme une éternelle chanson. Elle alimente les débats depuis des décennies. Alors oui ou non la vidéo doit-elle entrer dans le football ?

C‘est un éternel combat. Les années passent et amènent leur lot de polémiques autour de l’arbitrage. Faut-il ou non faire place à l’arbitrage vidéo ? Cette question alimente les débats depuis toujours mais il va falloir un jour prendre position. Le football a le droit d’évoluer, il n’a pas l’obligation de rester cloîtrer dans ses positions qui ressemblent de plus en plus à des méthodes ancestrales et préhistoriques.

L’arbitre seul contre tous


Chaque week-end des jeunes arbitres de district vont partout dans la France arbitrer des matchs. Le voyage peut s’avérer long et la reconnaissance n’est pas souvent au rendez-vous. Ayant moi-même été jeune arbitre de district à une époque, je peux témoigner du climat délétère autour de l’arbitrage. Le sentiment d’arriver à des moments en territoire ennemi où l’adversaire n’est pas l’équipe d’en face mais l’arbitre. Trop souvent l’arbitre est bien trop seul sur le terrain, livré à lui-même avec une formation rudimentaire où seul le théorique est appris, il n’y a presque aucune formation sur le terrain.

L’impression d’être jeté dans la fosse aux lions est ressenti. Trop souvent malheureusement en France des cas de violences sur les arbitres sont recensés, le manque de respect est flagrant chez certains jeunes. Mais l’exemple doit aussi venir d’en haut. A la télévision, les joueurs se ruent sur l’homme en jaune pour une touche non sifflée ou une faute pas accordée. Les dirigeants passent une partie de leur temps à fustiger l’arbitrage, à tord ou à raison. Mais la réalité est ailleurs. Le nombre d’arbitres diminue avec les années, en district il est de plus en plus difficile de trouver des arbitres officiels.

Il y a une certaine forme de logique à cela. A force de critiquer l’arbitrage, le retour de bâton se fait sentir. A quoi bon arbitrer le dimanche après-midi si c’est pour se faire insulter ou pris à partie ? On oublie que les hommes en jaune n’ont aucune aide technologique pour les soutenir. Le rugby a décidé d’inverser cette tendance. le Basket a fait de même, petit à petit tout les sports s’y mettent. Sauf le football qui reste ancré dans ses idées vieilles d’il y a 100 ans. Le sport du ballon rond est l’une des pratiques les plus compliquées à arbitrer et pourtant elle ne bénéficie d’aucune aide. Platini a mystifié tout le monde avec un arbitrage à cinq qui s’avère un cuisant échec. On a l’impression que ces pauvres hommes sur la ligne de but ne servent qu’à faire joli à la télévision. Combien de fois des fautes énormes sont commises dans la surface sans que ces derniers lèvent le petit doigt ? L’erreur est humaine et on l’oublie trop souvent.

Quand un attaquant rate l’impossible, on lui pardonne, mais quand c’est un arbitre on lui tombe dessus. Comme ces journaux italiens qui publient des titres tapageurs accusant l’homme au sifflet de tout les maux possibles. Mais c’est aussi parce que la pression en Italie est énorme que les arbitres italiens sont aujourd’hui les meilleurs au monde. Alors il y aura toujours les pro-vidéo et les anti-vidéo mais il faut améliorer la situation. En 2016, il n’est pas normal que rien ne bouge. La vidéo pourrait aider les hommes en jaune à pouvoir être respectés sur le terrain.....

Lire la suite de l'article sur
http://yourzone.beinsports.fr/arbitrage-la-video-et-le-football-un-debat-sans-fin-101861/

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vendredi, octobre 09, 2015

PHILO - FOOT : L’arbitre de foot, juge inflexible ou être social influençable ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,


Publié le 09/10/2015 - Dimanche dernier avait lieu le fameux « Clasico », Paris contre Marseille, la capitale de la France contre la capitale de la Provence. Ce jour-là, l’arbitre Benoît Bastien a réalisé un match assez particulier, sifflant au total trois penaltys dont deux en l’espace de cinq minutes en faveur des Parisiens.

À chaque fois, les fautes étaient justifiées mais pas automatiquement sanctionnables : sur le premier, le choc entre le gardien Marseillais Mandanda et l’attaquant Ibrahimovic n’était pas violent, sur le deuxième, la main du défenseur Marseillais Rolando était involontaire. Certains observateurs ont même annoncé que l’arbitre allait être obligé de siffler un penalty en faveur de l’OM afin de compenser la peine faite à l’équipe.

Et cela arriva ! Dès la deuxième mi-temps, sur une faute anodine, monsieur Bastien accorda un penalty à l’OM. L’arbitre ne serait donc pas un juge inflexible prenant des décisions objectivement mais un être social influencé et conditionné par son environnement et ses sentiments.
À la recherche des biais cognitifs

Autrement dit, des facteurs tels que « jouer à domicile » ou « jouer à l’extérieur », « jouer dans un stade rempli » ou « jouer dans un stade vide », « arbitrer un match médiatisé » ou « arbitrer un match sans enjeux » perturberaient-ils la probité et la rigueur du corps arbitral ?

Serait-il possible de mesurer scientifiquement ce phénomène ? L’économiste espagnol Ignacio Palacios-Huerta, a tenté de réaliser un tel exercice. En étudiant le temps additionnel accordé aux équipes et le nombre de fautes, sur 10 saisons de Liga, le championnat espagnol, il a constaté que l’arbitre avait tendance à présenter de nombreux biais cognitifs.

Dans son livre L’économie expliquée par le foot, il démontre que l’homme en noir a tendance, toute chose égale par ailleurs, à offrir 30 % de temps additionnels en plus lorsque l’équipe qui joue à domicile est menée, afin qu’elle ait plus de chance d’égaliser. Inversement, lorsque cette équipe mène, le temps additionnel est réduit de 29 % par rapport à ce qui aurait normalement dû être accordé.

Mais les biais se multiplient. Palacios-Huerta démontre aussi que la taille du stade influence l’arbitre. Plus l’enceinte est grande et remplie, en moyenne lorsqu’elle dépasse les 20 000 places et les 75 % de taux d’affluence, plus les erreurs se multiplient en faveur de l’équipe locale. Moins de fautes sont sifflées à son encontre et, en fonction de la physionomie du match, plus ou moins de temps additionnel est accordé.

Autre phénomène, la composition du stade. Palacios-Huerta, en étudiant les supporters locaux et visiteurs, montre que plus les premiers sont nombreux, plus l’arbitre est clément avec leur équipe. Mais plus le stade est ambiancé par des fans extérieurs, plus l’arbitre favorise leur club. D’ailleurs, l’économiste précise que le Real Madrid et le FC Barcelone, les deux géants du foot ibérique, profitent d’un avantage absolu sur ce point : ce sont ceux qui arrivent à drainer le plus de supporters à travers tout le pays.
L’enjeu pèse lourd

De même, il parvient à prouver un fameux comportement, le téléspectateur a un impact sur les décisions arbitrales. Regarder un match devant sa télé et insulter l’arbitre, finalement ça marche. En effet, en étudiant la part de l’audimat lors des matchs, Palacios-Huerta parvient à trouver une corrélation positive entre le nombre de téléspectateurs et les biais. Plus le match est regardé à travers le pays, plus le juge ressent une pression sociale et multiplie les erreurs.

Enfin, l’enjeu du match joue aussi énormément. Selon l’affiche du jour, selon la place des deux adversaires, selon le moment dans la saison – si les équipes jouent le maintien, la qualification en Europe voire le titre – l’homme en noir aura tendance à multiplier les erreurs et à siffler plus ou moins de fautes à certaines équipes.

Dans tous les cas, le représentant du jeu n’est pas totalement maître de ses décisions. Il reste un agent social influencé par son environnement, par ses sentiments et par ses craintes. Dans le fond, il est un être humain doué de sensations et de perceptions subjectives.

Peut-être faudrait-il l’aider avec des outils technologiques, telle que la vidéo, dont il est difficile de remettre en cause leurs objectivités, afin d’éviter que se maintiennent ces biais cognitifs.


Pierre Rondeau, Professeur d'économie et doctorant, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.
The Conversation






samedi, août 29, 2015

FOOTBALL : Pourquoi le football tolère-t-il les insultes ?...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

Publié le 29/08/2015 - Le contestation outrancière, souvent ponctuée de noms d'oiseaux, est une plaie que le football fait semblant de bannir.

Vous les avez vues, ces publicités d’avant-match qui prônent les bons sentiments comme la lutte contre le racisme et le respect de chacun. Le respect. Ce mot si souvent employé, à tort et à travers, galvaudé, la plupart du temps. Par moment, des fois, souvent, trop souvent, ce qui se passe ensuite sur le terrain tranche un peu avec l’élan de coubertinisme qui trouve de moins en moins sa place (voire qui ne l’a plus du tout) dans un match de football.

Vous les avez lues sur les lèvres des joueurs, si distinctement que vous les avez presque entendues vous-même devant votre téléviseur. Ce sont les insultes. De joueur à joueur, elles précèdent souvent un jeu de main, qui ne va dans la grande majeure partie des cas pas au delà du combat de coq. Elles sont aussi souvent proférées à l’endroit des arbitres, censés réguler, ordonner, maîtriser, sanctionner, faire autorité sur les terrains de foot. Lorsque les joueurs foncent jusque sous leur nez pour chuchoter en criant presque leur mépris envers l’interprète des lois du jeu, l’autorité est un bien grand mot, presque aussi insignifiant dans ces moments-là que celui de respect. Pourquoi donc sont-elles tant banalisées dans le sport que nous aimons tous ?.....

"Insulter un arbitre ou un adversaire n’est pas permis dans le football..... 

Lire la suite de l'article sur
http://www.goal.com/fr/news/31/angleterre/2015/08/29/14865562/pourquoi-le-foot-tol%C3%A8re-t-il-les-insultes





vendredi, juillet 24, 2015

SUISSE : Quand la Presse helvète commence la saison ...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Publié le 24/07/2015 - La Swiss Football League sait récompenser ses arbitres les plus distraits, ou les moins inspirés, c’est selon. Prenez le cas de M. Sandro Schärer. Une semaine après avoir offert le premier cadeau de la saison au FC Bâle (sous la forme d’un penalty sifflé pour une faute de main d’un joueur du FC Vaduz commise largement à l’extérieur du rectangle fatidique), l’arbitre du premier scandale de la saison sifflera demain à Tourbillon. Un choix pour le moins curieux, non?

On aurait plutôt imaginer le fautif provisoirement suspendu, à tout moins «condamné» à aller siffler un match de Challenge League pour y potasser son règlement. Ses supérieurs en ont manifestement décidé autrement en faisant comme si rien ne s’était passé au Parc Saint-Jacques, en ouverture du championnat.

En début de semaine, Cyril Zimmermann, le nouveau patron des arbitres d’élite, avait renouvelé sa pleine confiance à Sandro Schärer, qu’il considère comme un «diamant». «Il a reconnu sa faute, avait alors expliqué son chef. Même si cela tombe mal, ce sont des choses qui arrivent. Il doit maintenant continuer à apprendre. Nous allons faire en sorte de l’aider.»

Voilà pourquoi on retrouvera le jeune Schwytzois dimanche au sifflet, à Tourbillon. Où l’on se réjouit de voir à quelle distance est «placée» la ligne des 16 mètres... 

Source : LE MATIN.ch

NOTE DE LA RÉDACTION :  En découvrant tout à l'heure cet article quelque peu "sulfureux" du journal suisse LE MATIN, je me suis dit que notre collègue Sandro SCHÄRER avait du commettre une faute d'arbitrage énorme pour mérité de tel commentaire comme "scandale", accompagné d'une demande du journal d'une suspension provisoire. Tout cela m'a aussitôt interpellé pour que j'aille chercher sur le net des images du match en question BALE / VADUZ.

Voici ce que j'ai trouvé :


Effectivement, sur le ralenti proposé par la TV suisse, on constate que la main a été faite en dehors de la surface de réparation et ne devait donc entrainer simplement qu'un CFD et non un pénalty...... et alors !!

Oui, et alors est-ce pour cela que dès la première journée de championnat, il faut faire naître des doutes dans l'esprit des lecteurs sur l’honnêteté de l'arbitre et demander sa suspension. Est-ce pour cela qu'il faut en rajouter par des commentaires cyniques... Mais c'est vrai j'oubliais, la presse est là pour vendre du papier et marquer des points de confiance vis à vis des équipes qu'elle encourage, au détriment de l'arbitrage et du droit pour un arbitre de se tromper... D'ailleurs, en continuant la lecture de la vidéo, de combien de joueurs le journal helvète va-t-il demander la suspension pour n'avoir pas marquer de but en se trouvant à 2 mètres de ceux-ci. C'est une faute professionnelle non ?

Je plaisante évidemment, mais si les journalistes revenaient à une mesure plus humaine de l'arbitrage et du football en particulier, reconnaissant aux uns comme aux autres le droit de se tromper, on ferait vraiment un grand pas en avant vers la considération de notre tâche et le bien-être de tous. Mais est-ce vraiment cela qu'ils désirent ?

Eric - ARBITREZ-VOUS