dimanche, octobre 19, 2014

Les vieilles recettes de Mamie PRAUD : Pas très originales !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

L'arbitrage français porte sa croix de semaine en semaine et de match en match. Pas une journée de championnat sans que des cartons rouges imaginaires pleuvent ou des erreurs arrivent. La Fifa a récusé les arbitres de France pour le Mondial brésilien. Aucun n'est au niveau. Michel Vautrot a arbitré la dernière finale de Coupe d'Europe des clubs champions confiée à un Français en 1986 : il y a 28 ans !

La réforme de l'arbitrage, initiée par Noël Le Graët en juin 2013, a installé Pascal Garibian. L'ex-président de la commission de discipline (et ancien arbitre international) jouit d'une bonne image dans le milieu. Sérieux, compétent, honnête, Garibian est l'homme de la situation. Sans doute n'a-t-il pas apprécié le coup de sang de Nicolas Rainville, vendredi au Stade de France, qui a perdu le fil du match et exclu Edinson Cavani sans mobile apparent sinon celui d'affirmer avec arrogance son autorité. Chacun connaît cet arbitre qui perd pied durant les rencontres, masque ses faiblesses en dégainant des cartons n'importe quand et n'importe comment. Nicolas Rainville n'a pas les nerfs ni la psychologie pour conduire un match de Ligue 1. L'UEFA oublie son nom dans ses désignations.

Convenons qu'arbitrer n'est pas facile : la maîtrise des joueurs réclame du sang-froid. L'impulsivité est l'ennemie des hommes en noir (qui ont d'ailleurs quitté cette couleur de deuil pour des maillots jaunes ou verts). L'absence de sérénité de Nicolas Rainville prouve que le recrutement est mal fait.

Recruter des personnalités
Qu'un arbitre connaisse le règlement sur le bout des doigts, qu'il soit incollable sur les lois du jeu, c'est le minimum. Hélas ! Les livres de la Fédération française de football (FFF) n'enseignent pas le charisme. Le respect que vous inspirez, l'autorité que vous dégagez sont essentiels pour tenir vingt-deux garçons sur le pré. Pendant des années, l'arbitrage français a évincé les personnalités. Un caractère fort ou un tempérament fougueux ont handicapé les successeurs de Robert Wurtz, Michel Vautrot, Joël Quiniou. Trois noms que le public et les footballeurs n'ont pas oubliés. Trois noms et trois natures différentes. Trois noms et trois divas, mal vus par la hiérarchie parce que les petits hommes gris n'aiment pas quand une tête dépasse.

Un exemple illustre cet état d'esprit. Le meilleur arbitre de la saison officiait jadis en finale de la Coupe de France. À cinq reprises, Michel Vautrot fut désigné. C'était trop. La machine égalitaire a contesté le principe. Un règlement a interdit qu'un même arbitre soit nommé deux fois. Et pourquoi, s'il est le meilleur chaque année ? Le Ballon d'or ne retient que ce critère. Pour asseoir son pouvoir, l'ancienne direction a éliminé les forts en gueule et sont restés en place les béni-oui-oui, petits fonctionnaires du sifflet qui entrent sur le terrain comme on distribue le courrier.

Un bon arbitre est un manager, un metteur en scène, un patron. Un bon arbitre connaît la psychologie des joueurs, respire les situations et marche (aussi) à l'intuition. Il sévit quand il le faut. Il pardonne quand c'est nécessaire. Il ne traverse pas le match avec le code du jeu sous le bras. En un mot comme en cent, un bon arbitre fait marcher son cerveau et montre son intelligence. Pascal Garibian réussira s'il sait recruter et former, encourager et libérer. S'il trouve les locomotives qui tireront l'ensemble. L'arbitrage est une question d'hommes. À Garibian de choisir les siens.

Source : LE POINT




Le Vengeur Masqué a encore frappé.... et son avis, on s'en contrefout !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Nicolas Rainville se rappellera du soir où il a exclu abusivement Edinson Cavani. Pierre Ménès demande à l’arbitrage français d’agir en conséquence en le sanctionnant.

« Le match a été pourri, saccagé, massacré par un arbitre dépassé par les événements et rongé par la trouille et le doute. Reprenons les faits un par un. Je pense qu’il y a penalty sur Cavani. Gbamin n’avait pas à le pousser comme il l’a fait puisque l’Uruguayen ne pouvait pas avoir le ballon. Le deuxième jaune, synonyme de rouge, n’a pas de sens. Et que dire de l’expulsion de Cavani ? Un arbitre a le droit d’être mauvais, certes, mais il a aussi le droit de s’intéresser un minimum au football.

Si on regarde tous les buts de l’attaquant parisien, que ce soit au Parc ou à Amsterdam, il a toujours fait ce geste du tireur d’élite. Je ne pense pas qu’il y ait la moindre intention de chambrer ou alors, quand il a marqué contre Lyon, c’est de son propre public qu’il s’est moqué… Derrière, il est expulsé pour une main posée sur le bras de l’arbitre.

Ridicule, écrit le journaliste sur son blog. Evidemment, comme Edinson Cavani est un joueur de renommée internationale, ces images vont faire le tour du monde et couvrir de ridicule l’arbitrage français. L’expulsion de Le Moigne était, elle aussi, extrêmement prématurée. En trois minutes, il a gâché la fête et massacré un match. Désormais, c’est à la direction de l’arbitrage français de prendre des mesures parce que, quand un joueur fait une prestation de ce genre, il se retrouve en CFA ou dans les tribunes la semaine d’après. »

Source : PSGDIRECT

Note de la Rédaction : Sans commentaire.... mais nous n'en pensons pas moins !! De toute façon, qu'est ce que ça peut bien lui faire que l'arbitrage français soit couvert de Ridicule, lui qui participe jour après jour à un travail de sape et de dénigrement .... Alors notre avis, vous savez, comme nous ce qu'il peut en faire ....






samedi, octobre 18, 2014

L'arbitre Champardennaise Jennifer MAUBACQ nommée Internationale

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

A compter du 1er janvier 2015, la France comptera une nouvelle arbitre Internationale badgée FIFA.

Jennifer MAUBACQ, 27 ans et actuellement arbitre Fédéral Féminines rejoindra le le groupe des quatre arbitres françaises déjà estampillées FIFA constitué de Sabine BONNIN, Stéphanie FRAPPART, Florence GUILLEMIN et Séverine ZINCK.

Toutes nos félicitations à elle et à la Ligue CHAMPAGNE-ARDENNE dont elle est originaire.

La Rédaction d'ARBITREZ-VOUS









ANTOINE KOUMBOUARE n'enfonce pas l'arbitre Nicolas RAINVILLE...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,

Antoine Kombouaré s'est montré satisfait de la prestation de son équipe malgré la défaite devant le PSG vendredi (1-3). "Je veux féliciter mes joueurs car j'ai aimé le visage qu'ils ont montré. J'étais inquiet, je ne savais pas comment ils allaient aborder émotionnellement ce match. Ils ont été grands dans la difficulté. J'ai un groupe généreux et volontaire. L'égalisation arrive trop vite, une fois que le PSG égalise, ils prennent confiance. Je ne peux pas contester la victoire logique du PSG. Au-delà de la défaite, ce qui me peine le plus ce sont les cartons. Il va falloir être capable de grappiller des points dans la difficulté", a commenté l'entraîneur du RC Lens, refusant de critiquer la prestation de M. Rainville, l'arbitre de la rencontre : "Je ne suis pas là pour juger l'arbitre, mon travail c'est de remobiliser tout le monde. L'arbitrage fait partie du jeu, même si ce soir je ne suis pas content des décisions. Je veux reconstruire mon équipe moralement, je ne vais pas entrer dans des polémiques sur l'arbitrage. Je ne me trompe pas de combat, de cible. La cible c'est le week-end prochain et le match à Toulouse", a-t-il ajouté.

Source : Sport.fr




DROIT DE REPONSE : Joël QUINIOU est-il un "SERIAL CRITIQUEUR" ?

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Même les arbitres ont du mal à défendre le serial expulseur

Le spectacle offert vendredi soir par l’arbitre du match Lens-PSG, qui était plutôt un match calme, a laissé tout le monde pantois. Légende de l’arbitrage français, Joël Quiniou, qui a officié lors de trois éditions consécutives de la Coupe du Monde, estime que Nicolas Rainville n’a fait que des mauvais choix durant cette rencontre et sur RMC, il fait un constat sans pitié avec l’arbitre. « A chaque but, Cavani fait ce geste. Je ne pense pas que ce soit un geste de provocation vis-à-vis du club adverse, c’est une habitude. L’arbitre a peut-être considéré qu’il chambrait les adversaires puis Cavani a porté la main sur son avant-bras, mais ce n’était pas pour contester, mais pour lui dire : "c’est ce que je fais habituellement". Le carton rouge à Cavani ne s’imposait pas, il n’y avait pas d’agressivité, il ne chambre pas, ce n’est pas dans son habitude. Tout s’est enchainé avec le carton rouge de Le Moigne pour une faute sur Cabaye. Même Cabaye a dit à l’arbitre qu’il n’y a pas de nécessité de lui mettre un rouge. C’est un peu dommage de voir ces images sur un match qui se passait bien », reconnaît Joël Quiniou, qui n’a pas utilisé la langue de bois pour évoquer ce qui est tout de même un fiasco dans ce qui devait être un beau rendez-vous pour la Ligue 1 au Stade de France. [Paru sur FOOT01]

NOTE DE LA RÉDACTION :   Joël QUINIOU est il est vrai une LÉGENDE de l'arbitrage français et mondial. Mais à notre avis une star vieillissante qui ne se rappelle plus trop bien ses matchs difficiles et ses rencontres ratées. On ne va pas faire injure à un ancien collègue de lui rappeler sa finale de COUPE DE FRANCE 1986, où ne sifflant pas une main du marseillais Jacky BONNEVAY dans la surface s'est mis à dos le PARC DES PRINCES et pas mal d'observateurs, et a engagé une longue confrontation avec Alain GIRESSE,


 ou encore son carton rouge à la 50ème seconde du match de COUPE DU MONDE entre l'URUGUAY et l'ECOSSE, qui lui a valu de ne plus arbitrer aucun autre match jusqu'à la fin de la compétition.

Monsieur QUINIOU, vous avez vraiment la mémoire courte. A l'époque tous les arbitres s'était rangés derrière vous pour saluer votre courage et votre clairvoyance, sans chercher à polémiquer sur les raisons qui vous avaient poussés à prendre ces décisions.

Aujourd'hui, sous prétexte d'une notoriété lointaine, vous dénigrez vos collègues sans chercher d'explications, ni même en donner aux lecteurs qui vous lisent avec attention. Vos remarques ne sont parfois pas dénués de bon sens, mais vous ne justifiez pas vos propos par du concret, et vous restez dans le vague. Pourquoi ne pas nous expliquer, vous qui l'avez vécu en vrai, la pression, la déception, les sentiments d'incompréhension que vous avez ressentis à l'époque, pour mieux nous faire comprendre l'état dans lequel se trouvait Nicolas RAINVILLE lors de ce match.  Ce n'est pas très "FAIR-PLAY" ça Monsieur QUINIOU, ni très déontologique. La famille des Arbitres ne vous remercie pas pour ces critiques à répétition qui entachent et écornent à tout jamais votre si belle image.

Il est vrai que l'on gagne plus d'argent à donner des interviews à des canards sportifs et des chaines de la TNT, qu'a participer à la formation des arbitres, chose que vous faisiez si bien dans le temps... Pourquoi avez-vous tant changé ?

La Rédaction de ARBITREZ-VOUS





Thierry BRAILLARD : un Secrétaire d'Etat qui porte bien son nom !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Thierry Braillard : «Ne faut-il pas professionnaliser définitivement les arbitres ?»

Au lendemain des polémiques qui ont émaillé le match entre Lens et le PSG (1-3), suite aux décisions prises par Monsieur Rainville, vendredi soir au Stade de France, le secrétaire d’État chargé aux Sports, Thierry Braillard, a posé la question suivante : «Ne faut-il pas professionnaliser définitivement les arbitres ?» «L’arbitrage français ne se porte pas bien, il n’y avait pas d’arbitre français à la Coupe du monde d’ailleurs, a-t-il d'abord rappelé ce samedi sur I-Télé.
Je vois que l’année dernière il y a eu des problèmes, que cette année il y a des problèmes, a-t-il ajouté, sans pour autant citer un homme en particulier. Le statut de l’arbitre est une question que les instances du football vont devoir se poser.»

Source : L'EQUIPE

Note de la Rédaction : Encore une déclaration à l'emporte-pièce d'un politique, qui loin de gérer en prévoyant l'avenir, s'appuie sur un fait d'actualité pour ramener sa "fraise". Si Monsieur BRAILLARD croit que l'arbitrage professionnel va régler tous les problèmes.... il est très loin du compte. A-t-il seulement étudié le dossier ? Croit-il que cette solution n'a pas déjà été mille fois jetée sur le tapis comme le remède miracle... Encore beaucoup de bruit pour rien !! Et encore un nouveau Secrétaire d’État qui parle sans connaître son sujet.
Ce n'est pas ne payant plus les arbitres, ni en rendant leur statut professionnel, que l'on empêchera les arbitres de commettre des erreurs, car pendant un match, ils sont seuls face à eux-même et seuls à prendre la décision finale. Et ça, ce n'est pas près de changer, contrairement à la valse des ministres qui changent tous les cinq ans ... voir moins.






LENS / PSG : La presse se paye l'arbitre Nicolas RAINVILLE

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , ,

L'ancien arbitre International : Joël Quiniou, ancien arbitre international et consultant pour RMC Sport, ne comprend pas la décision de M.Rainville d’exclure Edinson Cavani lors de la rencontre Lens-PSG, ce vendredi. Averti pour avoir mimé le geste d’un tireur pour célébrer son but, l’Uruguayen a d’abord été averti avant d’écoper d’un carton rouge pour avoir posé sa main sur l’avant-bras de l’arbitre. « A chaque but, Cavani fait ce geste. Je ne pense pas que ce soit un geste de provocation vis à vis du club adverse, c’est une habitude, explique-t-il. L’arbitre a peut-être considéré qu’il chambrait les adversaires puis Cavani a porté la main sur son avant-bras mais ce n’était pas pour contester mais pour lui dire : "c’est ce que je fais habituellement".
Le carton rouge à Cavani ne s’imposait pas, il n’y avait pas d’agressivité, il ne chambre pas, ce n’est pas dans son habitude. Tout s’est enchainé avec le carton rouge de Le Moigne pour une faute sur Cabaye. Même Cabaye a dit à l’arbitre qu’il n’y a pas de nécessité de lui mettre un rouge. C’est un peu dommage de voir ces images sur un match qui se passait bien. »

Le site MAXI FOOT (toujours aussi pédant !) : Le PSG avait le niveau, Lens le courage, l'arbitre ni l'un ni l'autre 
Le Paris Saint-Germain a repris sa marche en avant face à Lens au Stade de France ce vendredi (3-1) en ouverture de la dixième journée. Une rencontre finie à 10 contre 9, avec un arbitre, M. Rainville, qui a tué l'un des plus beaux matchs de la saison. Vous avez dit injuste ?

Le Stade de France accueillait le troisième match de Ligue 1 de son histoire, après deux rencontres entre Lille et Lyon abritées dans son antre. De ce match, certains retiendront le retour en forme du PSG, l'ambiance au rendez-vous en cette ouverture de 10e journée. Mais d'autres débattront sans discontinuer sur l'arbitrage qui a ruiné le match. A lire plus en détail plus bas… (Non merci très peu pour nous, ce qui est fait est fait... à quoi bon !)

Le site FOOT01 (plutôt calme et qui ne se mouille pas !) : Le rouge « à la Thiago Silva » de Cavani
Edinson Cavani est passé par tous les sentiments lors de ce Lens-PSG. Titularisé dans l’axe en l’absence de Zlatan Ibrahimovic, l’attaquant parisien a eu des occasions, mais a clairement pêché dans la finition, avec notamment trois occasions nettes en première période. En seconde période, il a provoqué un pénalty très généreusement accordé, après un « magnifique » plongeon dans la surface sur un centre trop long de Maxwell. Pénalty transformé en force, mais que l’Uruguayen a célébré de manière pas vraiment inspirée, faisant mime de tirer à la carabine sur les supporters lensois. Averti sur le coup, Cavani a eu le malheur de « faire une Thiago Silva » en retenant légèrement l’arbitre par le bras, ce que ce dernier a vécu comme une agression menant au carton rouge, au grand étonnement de l’ancien napolitain. Un scénario finalement catastrophe pour Cavani, qui manquera très certainement plusieurs matchs avec cette suspension à venir.

Les deux Présidents de Club :

Al Khelaïfi : « pas bon pour le foot français »
Un arbitrage loin d'être du goût du président parisien. « Je suis déçu car quelqu'un a cassé la victoire et ce n'est pas possible. Je suis très déçu pour tout le monde, pour tout le football français », a-t-il d'abord déclaré. « Je ne comprends pas pourquoi il sort les cartons. Ce n'est pas à moi de parler de l'arbitrage. C'est à vous (les médias) de le faire. Il le faut parce que ce n'est pas bon pour le foot français si on veut le développer. C'est une situation mauvaise pour tout le monde », a-t-il conclu.

Martel : « il y a péno comme moi je suis danseuse étoile au Bolchoï »
« Il y a 25 000 Lensois qui sont venus pour voir 45 minutes de foot. Je suis triste pour le foot et le spectacle », a dit Martel en zone mixte au sujet des trois expulsions. « Après, il n'y a plus de match. Heureusement, à 10 contre 9 il se calme un peu »« Pour l'expulsion de Cavani, je pense qu'il (l'arbitre) compense parce qu'il sait qu'il siffle un penalty où il y a péno comme moi je suis danseuse étoile au Bolchoï », a encore déclaré le président du Racing.
FRANCE INFO : Lens/PSG : une camisole pour l'arbitre !
Alors que tout se passait bien entre Lens et le PSG, l'arbitre Nicolas Rainville a complètement disjoncté en expulsant trois joueurs en cinq minutes. Des décisions grotesques qui ont complètement gâché la fête.

C’était une belle soirée au Stade de France. Un match rythmé, peu de fautes, des buts et du spectacle, des chants de supporters dans une enceinte bien remplie… On se disait finalement que seule la pelouse n’était pas digne de l’évènement. Mais c’était sans compter sur Nicolas Rainville, qui ne pouvait visiblement plus accepter qu’on se moque ainsi de la L1 et de sa réputation de championnat ennuyeux. Alors en six minutes, l’arbitre de ce Lens-PSG a remis les pendules à l’heure, rappelant au passage à tout le monde pourquoi les sifflets français étaient devenus persona non gratadans les grandes compétitions internationales.

La farce de l’homme en bleu a commencé avec un penalty généreusement accordé au PSG. Une faute imaginaire de Gbamin sur Cavani immédiatement sanctionnée d’un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion. De quoi énerver le défenseur lensois qui a mis plusieurs minutes à quitter le terrain. Est-ce pendant cette longue attente que les fusibles de Nicolas Rainville se sont touchés ? Car une fois le penalty converti par l’Uruguayen, l’arbitre a complètement disjoncté.

parischampions.fr a découvert un nouvel expert ?? .... c'est qui ?? un néo-intellectuel ? non, c'est un Ancien de France Télévisions, il contribue à Lepost.fr puis au Plus du nouvelobs.com, et est consultant régulier de l'émission Sport et news sur i-Télé et tient le blog sport BRP HD sur Sport24.com. ah oui, un expert dans son fauteuil quoi !!
Un nouvel expert du football a aussi tenu à exprimer son point de vue sur l’arbitrage de Mr Rainville, particulièrement critiqué.
Bruno Roger Petit est d’accord avec l’ensemble des médias et fustige le niveau de l’arbitrage français, à l’image de la performance du sifflet en noir dans le match Lens-PSG :
Quand les mauvais génies du football s’acharnent sur un joueur, ils ne le lâchent pas. Cavani s’est retrouvé expulsé par l’arbitre. Et comme le pauvre Nicolas Rainville a aussi expulsé deux lensois, le premier, Gbamin, une minute avant Cavani, le second, Le Moigne, trois minutes après, le match a été massacré pour la dernière demi heure qui restait à jouer. Cavani a été victime de l’incompétence. Même le président de Lens, Gervais Martel a reconnu que le fameux geste était un classique des célébrations de but de Cavani. Il ne visait symboliquement personne. Qu’un arbitre de Ligue 1 ignore les coutumes des joueurs qu’il est censé arbitrer, c’est une donnée assez hallucinante. Quant à la jurisprudence sur les touchers d’arbitre, on a déjà dit ici, au moment de l’affaire Castro/Thiago Silva lors du PSG-Valenciennes de 2013, tout le mal que l’on en pensait. La faute de Cavani, c’est comme souvent, par sincérité et passion, d‘avoir oublié que les arbitres français ont décidé qu’ils étaient de corps divin, et que les toucher, ne serait-ce qu’un peu, c’est attenter aux Dieux du football. M. Rainville a arbitré en dépit du bon sens, de l’intelligence et de l’esprit du jeu. Discernement zéro. Intuition zéro. Sensibilité zéro. On se demande même si les spectateurs qui ont payé leur place ne devraient pas être remboursés au moins de ce même tiers du prix du billet. Comment se fait-il que le système de sélection et de formation des arbitres français du football professionnel puisse accoucher de personnages aussi incompétents que M. Rainville ? Car ce dernier détient le triste record du nombre d’expulsés en Ligue 1 : 30 en quatre saisons et des poussières… Les arbitres de Ligue 1 : une faillite française…”
Un avis tranché mais qui semble juste …
Face à cette montée d’incompréhension autour de la performance de Mr. Rainville, espérons un petit geste de la commission d’arbitrage.
 
D'autres articles à venir..... (pas trop, nous l’espérons !!)




vendredi, octobre 17, 2014

HONDURAS : Un gardien de but expulsé pour... une main aux fesses !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

L'arbitre de la rencontre Marathon - Real Sociedad n'a pas apprécié le geste de Junior Morales.

Manuel Zelaya est un arbitre qui a visiblement une conception très particulière des règles du jeu. Lors d'un match entre les équipes honduriennes de Marathon et de la Real Sociedad, Manuel Zelaya a vu rouge pour un raison étonnante.

L'arbitre a décidé d'exclure Junior Morales, le gardien de Marathon, car ce dernier avait touché les fesses de son adversaire. Un geste amical qui a provoqué la stupéfaction des joueurs de Marathon. Ceux-ci ont décidé de quitter la pelouse.

On ne peut même pas écrire que Morales n'y soit pas allé avec des gants...

Source : DH.be





CALVADOS : Pour l'agresseur d'arbitre .... ce sera 6 ans de suspension !!

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Le 8 septembre dernier, à Carpiquet, un arbitre du Bessin avait été verbalement et physiquement agressé – un coup de pied dans l’entrejambe – au cours du match qui opposait une équipe du club local aux Caen Portugais, match comptant pour l’ouverture du championnat de Deuxième Division.

Si les examens pratiqués le soir même des faits avaient été inquiétants, les nouvelles sont depuis rassurantes. “Ça va !”, explique l’arbitre. “J’ai même repris l’arbitrage. Je ne devais pas me laisser abattre”.

De son côté, réunie la semaine dernière, la commission de discipline du District du Calvados a condamné le joueur des Caen Portugais coupable de l’agression à six ans de suspension. C’est la sanction la plus lourde prononcée depuis deux ans. Cette décision a été prise en vertu de la loi Lamour qui considère que l’agression d’un arbitre est tout aussi grave que celle d’un représentant de l’Etat ou des forces de l’ordre.

Pour la présence sur le terrain d’un joueur non qualifié au cours de son 2e match de championnat, le club, lui, a pris cinq points de pénalité. L’arbitre ayant porté plainte le surlendemain du match, l’affaire se poursuivra désormais devant la justice civile.

Source : LIBERTE




ARGENTINE : Un match fou avec ..... 12 cartons rouges [VIDEO]

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Tout est parti d’une réelle agression d’un joueur de Roca, qui prend le pied de son adversaire en hauteur, sans le moindre ménagement. Carte rouge directe selon l’arbitre qui voit alors arriver une véritable troupe pour lui demander des explications. Cela n’aidera pas à diminuer la tension entre les deux formations : l’arbitre donnera encore un carton rouge à un joueur local avant de brandir une breloque jaune signifiant l’exclusion d’un autre joueur de Roca.

Cela mettra le feu aux poudres sur le terrain : une bagarre générale intervient alors entre joueurs, staff technique et supporters. Des projets sont même lancés sur les joueurs, sur la pelouse. L’arbitre suspend finalement la rencontre et demande à tout le monde de rejoindre les vestiaires, le temps que les esprits se calment.

Finalement, le match reprend dix minutes plus tard mais l’homme en noir n’oublie pas les précédentes agressions… Il donnera encore neuf cartes rouges juste avant la rentrée aux vestiaires. Reste à savoir si les suspensions suivront ensuite…

Source : SUDINFO





NBA : Des changements concernant l'utilisation de la vidéo...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

La NBA a annoncé que le Board of Governors a validé le changement de quelques règles concernant l’utilisation de la vidéo. Le changement le plus notable est que les arbitres auront désormais la possibilité de regarder les ralentis seulement durant les deux dernières minutes de la prolongation alors que l’an passé il était possible de le faire durant l’intégralité de celle-ci.

Les arbitres pourront également revoir les ralentis pour déterminer si une ‘clear-path foul’ (dénomination d’une faute alors que l’adversaire file seul en contre-attaque) doit être sifflée même s’ils ne l’avaient pas signalée en premier lieu. La saison passée pour revoir le ralenti il fallait au préalable l’avoir sifflée

Ils pourront également regarder le ralenti lors d’une faute afin de savoir si elle mérite d’être passée en faute flagrante. L’an passé pour consulter la vidéo il fallait au préalable avoir sifflé la faute flagrante.

A noter qu’en mai dernier la NBA avait déjà annoncé le plus gros changement pour la saison à venir, l’arrivée d’un « command center ». Les ralentis ne seront en effet plus vus sur le bord du terrain mais dans un box par un juge arbitre à la façon du rugby ou de la NHL.

Source : BASKETINFOS






1979 : SOCHAUX / PARIS SG - Jean-Marie MEEUS n'a pas oublié...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , ,

Ex-arbitre de première division, le nordiste Jean-Marie Méeus n’a toujours pas digéré la façon dont le Paris Saint-Germain a mis fin à sa carrière. Dans « But ! Lens » et en marge de RC Lens – PSG, il nous raconte son histoire.

But! Lens : Jean-Marie, parlez-nous de ce jour où tout a basculé…

Jean-Marie MEEUS : C’était le 8 août 1979, un Sochaux-PSG. Je n’avais pas fait un bon match. Pourquoi ? Parce que j’ai omis de siffler un pénalty en faveur de Paris et que ça m’a troublé. Au fil des minutes, je revoyais l’action et je me disais que cela valait la sanction suprême. Ne pas avoir sifflé pénalty est surprenant, d’autant que les habitants de Dourges (ndlr : la commune du Nord de la France où il était domicilié), dans ces années-là, m’avaient appelé “monsieur penalty” ! Je n’ai plus été moi-même. Peu après, la star du PSG de l’époque, Joao Alves, a été taclé par Genghini. Le tacle me semblait correct et je n’ai pas sifflé. Sauf que le Parisien a eu la jambe cassée ! A la fin du match, le président du PSG, Francis Borelli, s’est jeté sur moi, m’a secoué comme un prunier et m’a ordonné d’aller apporter des fleurs à son joueur… A partir de ce jour-là, je n’ai plus eu une seule rencontre de première division à arbitrer ! La sanction était passée par là… Il faut préciser que Joao Alves n’était pas assuré et a donc coûté des millions au PSG. Je ne comprends pas pourquoi c’est moi qui me suis retrouvé au centre de ce problème ! Je n’ai taclé personne ! La seule chose qui m’a été reprochée, c’est ce coup franc non sifflé. Mais aujourd’hui encore, j’estime qu’il n’y avait pas faute…

Comment cela s’est-il passé dans les jours qui ont suivi ?

Borelli voulait ma peau. Les dirigeants parisiens ont tout fait. J’ai notamment été convoqué par la Ligue. Sincèrement, je ne méritais pas une telle sanction. Je n’ai plus jamais arbitré une rencontre de Première division ensuite. Je me rappelle toujours de cette partie, de ce pénalty que je n’ai pas sifflé, de ce tacle de Genghini… Je revois ces images comme si c’était hier. Il faut bien comprendre que ce n’est pas facile d’être arbitre. On a toujours les dirigeants des clubs et de l’arbitrage sur le dos. Il faut être solide mentalement pour tenir sa place. Je n’ai pas aimé cette fin de carrière en queue de poisson. Quand je commence une chose, j’aime bien la finir. J’ai l’impression, depuis ce 8 août 79, d’une action inachevée… Du jour au lendemain, j’ai été suspendu. Je n’en ai jamais connu le motif. Genghini, lui, n’a pas été puni. Il faut dire que ce n’était pas un violent… Dans cette histoire, le seul qui a été puni, c’est moi, alors que je ne vois pas ce que j’ai fait de grave. Je crois que la faute a été filmée mais cela n’y a rien fait. L’affaire a fait du bruit à l’époque car Joao Alves était une star portugaise. Il portait des gants noirs par tous les temps, comme son père. L’accident a été diffusé à la télé. “France Football”, “But!”, tout le monde en a parlé. Personne n’a su comprendre qu’un arbitre n’est pas tout le temps bon, comme un footballeur… J’ai finalement continué à arbitrer au plus bas niveau régional.

Avez-vous revu Alves ?

Oui, il est venu avec une équipe de jeunes à un tournoi au stade couvert de Liévin. On a parlé et il a avoué que c’était un fait de match. On s’est serré la main. Je n’ai aucun contentieux avec lui.

Source : BUT

La Suisse n'est pas épargné par les "matchs arrêtés"...

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SUISSE : Le match Vétroz-Massongex (3-5), en deuxième ligue, a été arrêté par l’arbitre à deux minutes de la fin du temps règlementaire. L’entraîneur du FC Vétroz s’en est pris à l’arbitre assistant.

Il a suffi d’un but non validé, d’un goal encaissé sur contre, pour que le match entre Vétroz et Massongex, mercredi soir, bascule. Mauro Giannini, l’entraîneur du FC Vétroz, s’en est alors pris à l’arbitre assistant, contraignant le directeur de jeu à interrompre la rencontre et à renvoyer tout le monde au vestiaire. «Mon comportement est inexcusable et impardonnable mais je n’ai porté la main sur quiconque, assure Mauro Giannini. L’accumulation des frustrations a généré une pression trop forte. J’ai explosé verbalement.»

Vétroz menait 3-0 à la mi-temps. A en croire le club, il a été privé d’un penalty. Un joueur adverse aurait dû se faire expulser alors que l’un des leurs a dû rejoindre l’hôpital. Et il y a surtout eu ce but non accordé alors que les joueurs se congratulaient déjà. «Pour moi, il n’y avait pas but, explique Selmani Senad, l’arbitre. Je tiens à relever l’attitude exemplaire du président du FC Vétroz qui nous a aidé à rejoindre le vestiaire et à quitter le club alors que c’était assez chaud.»

Source : LE NOUVELLISTE




HANDBALL : Eleveur et Juge Arbitre Observateur de Handball...

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , ,

Guingamp 50 ans de Kernilien. L'ancien élève devenu prof 17 octobre 2014 Philippe Le Nohaïc, enseignant à Kernilien, a la passion des animaux. Il élève... Philippe Le Nohaïc, enseignant à Kernilien, a la passion des animaux. Il élève une dizaine de vaches de races différentes. Il est ici avec sa Béarnaise.. Le 8 novembre, le lycée de Kernilien fêtera ses 50 ans. L'occasion d'une grande fête dans son enceinte, dès 14h. Elle se terminera par un repas et un fest-noz animé par des anciens de Kernilien : professeurs, élèves, personnels... Parmi eux, Philippe Le Nohaïc, professeur de zootechnie au lycée et ancien élève lui-même.

 « J'y suis entré en 1978, quatorze ans après l'ouverture, pour étudier la production animale en BTS », se souvient-il. Philippe Le Nohaïc a grandi à Montreuil (93), avant d'être pensionnaire au lycée agricole d'Amiens (80), où il a passé son brevet de technicien agricole. Mais il avoue n'avoir qu'une chose en tête à l'époque : revenir en Bretagne, près de La Chapelle-Neuve, où ses grands-parents tenaient une ferme. « J'y passais toutes mes vacances. C'est là que j'ai pris la passion des bêtes. » Pour ses études supérieures, le choix de l'établissement s'est imposé à lui : le BTS productions animales était seulement enseigné dans neuf établissements. « Pour moi, c'était évidemment Kernilien. »

Dans son rêve d'enfant

Depuis, ce passionné du bocage n'a plus quitté sa Bretagne et surtout il a réalisé un rêve d'enfant : il vit dans la maison de ses grands-parents où, en plus d'être prof, il élève un troupeau de 120 brebis, des chevaux de Mérens et des vaches. « Mes grands-parents avaient des cochons et une quinzaine de vaches. La traite se faisait à la main et les travaux des champs avec une jument. J'ai vu l'arrivée du premiertracteur et l'installation de la machine à traire », relate-t-il.

Juge arbitre de handball

Philippe Le Nohaïc vit à 100 à l'heure ! C'est un hyperactif. Dans les années 1980, BTS en poche, il a enchaîné le service militaire, un boulot chez un éleveur de veaux de boucherie (800 têtes à l'engrais et 400 brebis), un poste dans une station de sélection porcine, puis cinq années comme régisseur de la ferme du château du Bois de la Roche à Coadout, avec 300 brebis, 60hectares de bois et le parc du château. En parallèle, il a sillonné la moitié Ouest de la France en tant qu'arbitre national et international de handball. Cette passion du hand ne l'a pas quitté ; ainsi depuis trois ans, il officie comme juge arbitre observateur N2 - N3 sur toute la région. Alors, comment devient-on professeur en lycée agricole ? Un peu par hasard. « En 1988, j'ai commencé à mi-temps au centre de formation agricole pour jeunes de Plouvara : productions animale, végétale, machinisme, physique-chimie, mais aussi économie, maths et même le sport » ! En 1992, l'établissement a été fermé et les 4e et 3e ont été transférés à Kernilien et, avec eux, une grande partie du personnel. « C'était étrange de se retrouver enseignant là où j'avais été étudiant : j'avais comme collègues mes anciens profs », s'amuse-t-il.

« Je chanterai du kan ha diskan »

Cela fait donc vingt-deux ans aujourd'hui que Philippe Le Nohaïc enseigne à Kernilien. Pendant ces années, il a eu en charge les 4e, les 3e, les Bac pro et a assuré cinq ans de direction au centre équestre. Sa passion du métier d'éleveur, qu'il pratique au quotidien, est intacte et il s'applique à la transmettre à ses élèves. Comme beaucoup, il attend ce cinquantième anniversaire avec plaisir : « J'ai fait les 30 ans, les 40 ans. Je chanterai du kan ha diskan pour les 50 ans. J'espère juste ne plus être prof pour les 60 ans », plaisante-t-il. « Les 50 ans, c'est un événement spécial. Sur le secteur, Kernilien est une institution. C'est un élément incontournable du territoire. On a tous ici de très bons souvenirs, aussi bien en tant qu'anciens élèves qu'en tant que profs », conclut-il.

Source : LE TELEGRAMME

Au Handball, quand un joueur mord un autre joueur ... il prend un CARTON ROUGE !!

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , ,

Qu’est ce qui s’est passé mercredi soir dans la tête de Marko Kopljar au point de commettre l’irréparable et mordre le défenseur chambérien Benjamin Gille ? Le tout filmé en gros plan par les caméras de BeIn sports et repris par tous les réseaux sociaux. Un rapport sera transmis par les arbitres à la commission de discipline de la Ligue Nationale de Handball.

Les quelques personnes qui connaissent parfaitement Marko Kopljar parlent d’un homme droit, avenant, calme et posé. Rien à voir avec l’énergumène décrite depuis 24 heures sur la plupart des réseaux sociaux. Le comparer à Hannibal Lecter (psychopathe cannibale de romans et de films), à un requin des « Dents de la mer » ou au footballeur uruguayen Suarez qui à trois reprises a mordu un adversaire, est totalement déplacé et démesuré ! Nous ne participerons certainement pas à une espèce de « Kopljar-bashing », nous nous en tiendrons aux images et aux faits.

Mercredi soir, l’espace de quelques secondes, le joueur a tout simplement perdu son sang-froid, pété les plombs comme il est d’usage de dire et commis l’absurdité de s’essuyer les canines sur l’épaule de Benjamin Gille. C’était à la 37ème minute de Chambéry-PSG, les hommes de Philippe Gardent étaient depuis longtemps à la dérive et le Croate n’arrivant pas à prendre le dessus sur le défenseur savoyard a eu cette réaction plus débile que méchante. S’en suivra un début de bousculade à l’issue de laquelle Cédric Paty témoin de la scène prendra un deux-minutes et l’arrière parisien, un rouge rédhibitoire.
 
Clément Bader, un des arbitres de la rencontre n’a pas hésité une seule seconde à exclure définitivement le joueur. « Sur l’arrêt de jeu, Benjamin Gille est venu me voir et m’a montré la trace d’une morsure. La marque sur le haut du bras était vraiment importante. Kopljar a eu une mauvaise réaction, il méritait la punition. Un rapport sera fait, c’est une voie de fait et la commission de discipline de la LNH statuera. En trente ans d’arbitrage au plus haut niveau, c’est la 1ère fois que je vois ça. On peut imaginer qu’il y a de tels enjeux autour de ce match, que la pression doit être importante sur l’entraîneur, les joueurs mais cela n’excuse certainement pas une telle attitude. » Sans être plus heurtée qu’une autre, cette rencontre a été marquée par de nombreuses sanctions. Quinze exclusions (8 pour Chambéry, 7 pour le PSG), un rouge donc et sept avertissements (3 pour Chambéry, 4 pour le PSG), ce qui représente une sorte de record. « Avant le match en présence des entraîneurs adjoints, souligne l'arbitre, on a expliqué qu’on ne laisserait rien passer et que toutes les actions dangereuses seraient sanctionnées. J’ai visionné le match et je trouve que notre arbitrage a été cohérent, nous n’avons avantagé aucun côté.»

Clément Bader qui officie en D1 depuis près de 30 ans et qui est associé à Loïc Weber depuis 2008, se dit abasourdi par ce qui s’est passé. « On nous demande d’être plus sévères et d’assurer avant tout la protection du joueur et quand on sévit, les mêmes qui ont réclamé cette sévérité ne sont plus d’accord. » Les images de BeIn sports étant accablantes, Marko Kopljar ne passera certainement pas à travers les mailles du filet. Ce sera à la commission de discipline de la LNH de se prononcer sur l’importance de la sanction. Et en fonction de la teneur du rapport transmis par la paire arbitrale, elle devrait être plus ou moins salée. 

Source : HANDZONE